POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
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Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ?
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Ce qui me gêne personnellement sur la dépénalisation, ce sont les dérives potentielles et inévitables. Alors je sais qu'on dira qu'il faut bien avancer, et que la fin de vie pose des tas de problèmes. Mais ce que je me demande tout le temps à ce sujet c'est de savoir si la loi sera suffisamment bien écrite pour que des scenarii du type "mais si, mamy elle l'a écrit qu'elle voulait en finir quand elle aurait 74 ans 3 jours, la preuve j'ai le papier là, le voilà ... ... ah zut je me suis trompé, c'est le testament où je suis couché dessus ...." ou bien encore, "si il a dit oui, il a cligné 227 fois des yeux dont 3 fois à gauche, c'est qu'il a donné son accord pour qu'on le fasse passer de l'autre côté". Bon plaisanteries de mauvais gout mis à part autour d'inévitables questions d'héritage, quoique ..... quand on regarde sur d'autres sujets les comportements humains, on peut se demander, ce qu'il adviendra d'une acceptation officielle de la chose. Au début ça sera sans doute bien, efficace, mais combien de temps ? Après, sur le choix personnel de mourir, je pense aujourd'hui que la mort c'est une décision personnelle (fatigue, lassitude, envie d'autre chose et j'en passe), donc le fait qu'alors qu'on souhaiterait en finir parce que la vie est trop douloureuse (au sens réel du terme, de vraies douleurs insupportables au quotidien) ou compliquée, qu'il est impossible de s'en sortir, d'avoir une fin de vie "normale" et qu'on "y parvienne pas" me pose la question de savoir si le conscient et l'inconscient de la personne sont en accord. Si il y a un désaccord, peut être qu'au fond une partie de soi ne la veut pas cette fin. A tort ou à raison d'ailleurs, ça peut être de la peur, mais est ce que la solution n'est pas plutôt de mettre les moyens dans l'aide pour que la personne finisse en accord et que la conclusion se fasse d'elle-même par le patient ? Enfin, bon ..... je ne sais pas si ça fait vraiment avancer le schmil .....
Naturalhazard- Sorti de l'oeuf
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Depuis 12 ans qu'en Belgique c'est officiel, des dérives n'ont été constatées que... sur des sites de désinformation.Naturalhazard a écrit:....quand on regarde sur d'autres sujets les comportements humains, on peut se demander, ce qu'il adviendra d'une acceptation officielle de la chose.
En Belgique, elle l'est suffisamment, les conditions sont claires et strictes (maladie incurable et souffrances physiques ou psychiques inapaisables), la demande doit être réitérée plusieurs fois, le testament de vie doit être renouvelé tous les cinq ans, co-signé par un mandataire qui ne doit avoir aucun intérêt financier dans l'affaire, il faut l'avis d'un deuxième et parfois d'un troisième médecin...ce que je me demande tout le temps à ce sujet c'est de savoir si la loi sera suffisamment bien écrite...
Même en relisant le contexte de cette phrase, j'avoue que je ne vois pas très bien ce que cela signifie, du moins pour un sujet comme celui-ci.....me pose la question de savoir si le conscient et l'inconscient de la personne sont en accord.
Fallait-il ne pas inventer l'automobile sous prétextes de "dérives" provoquant des blessés graves et des morts ? Une voiture, c'est un vrai cercueil ambulant. Et pourtant nous l'utilisons tous les jours.Ce qui me gêne personnellement sur la dépénalisation, ce sont les dérives potentielles et inévitables.
La loi belge de dépénalisation a aussi son code de la route, ceux qui ne le respectent pas risquent la tôle.
Les "dérives potentielles et inévitables" ? c'est depuis longtemps le refrain des anti-libre-choix.
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Aucune dérive en Belgique à ma connaissance. Ce qui tendrait donc à prouver qu'elles sont au contraire beaucoup plus "évitables" que dans le système actuel en France qui est l'euthanasie passive ; voire la mort décidée par le seul corps médical et sans concertation ...Naturalhazard a écrit:Ce qui me gêne personnellement sur la dépénalisation, ce sont les dérives potentielles et inévitables.
Effectivement ce n'est pas un sujet propice aux plaisanteries qu'elles soient de bon ou de mauvais goûtBon plaisanteries de mauvais gout mis à part autour d'inévitables questions d'héritage, quoique ..... quand on regarde sur d'autres sujets les comportements humains, on peut se demander, ce qu'il adviendra d'une acceptation officielle de la chose. Au début ça sera sans doute bien, efficace, mais combien de temps ?
Je ne vois pas ce que l'acceptation officielle de la dépénalisation de l'euthanasie, c'est à dire le droit pour un malade de demander une piqure létale dans les conditions précises, c'est à dire malade atteint d'une pathologie incurrable et en fin de vie puisque tout a été essayé pour tenter d'améliorer son état, et pour lequel les souffrances sont insupportables et ne peuvent être calmée devrait poser comme problème particulier.
Quant au conscient et inconscient qui serait ou non en accord, je rappelle que les testaments de fin de vie doivent être faits dans des conditions particulières afin que le choix soit incontestablement fait en toute conscience, que ce testament doit être renouvelé régulièrement et que le passage à l'acte ne se fait pas sans l'accord du malade ou de la personne de confiance qu'il a désignée, au moment où les médecins eux-mêmes seraient d'accord pour le laisser mourir.
Qu'est-ce qui serait donc si "gênant" dans le fait d'administrer une piqure au lieu d'attendre une semaine, quinze jours, voire un mois de plus que le malade meurt de lui-même ?
Et je rappelle également que la loi ne rend pas la piqûre létale obligatoire : celui qui préfère souffrir et offrir ses souffrances au très haut, est libre de faire son choix.
Alors à nouveau : qu'est-ce qui est donc si "gênant" dans une loi destinée à laisser un libre choix ?
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
J'ai écouté jusqu'au bout, et ressenti beaucoup de respect pour la sérénité affichée de ces personnes qui ont acceptés de témoigner en toute conscience.
Certaines phrases m'ont plus touchées que d'autres, et entre autre, celles d'Anastasia pour qui la perspective d'une euthanasie lui permettrait de renoncer définitivement à l'idée du suicide qui l'obligerait selon elle à "sortir de la société" en l'imposant à son fils parce que c'est un acte violent qu'il faut faire sur soi-même et qu'il faut vraiment être au désespoir ou avoir une force surhumaine, pour se donner la mort. Et puis encore, avec quelle émotion et quelle gratitude cette femme a cité les paroles de son médecin qui lui aurait dit : "Je ne vous abandonnerais jamais " Et puis, cette phrase, de cette dame, dont la grand-mère a également choisi l'heure de sa mort et qui a dit : "Oui, elle laisse un vide, mais pas de colère".
Je suppose qu'elle voulait parler de ceux que l'on oblige à vivre leurs souffrances jusqu'au bout, et qui quittent cette vie dans la colère et non dans l'apaisement.
Une assistance et un encadrement médical. Que peut-on faire ou espérer de mieux ? Cela évitera au moins au vendeurs de mort douce, de se faire du fric sur le dos des patients désespérés qui seraient prêts à payer le prix pour pouvoir choisir leurs mort. La légalisation est pour moi la seule solution, et crois-moi, j'ai creusé et envisagé tous les cas de figures avant d'en être convaincue.
En parlant de la peur, que tu mentionne plus haut. On a peur de la mort quand on est vivant et en bonne santé, on a peur de la vie quand il n'y a plus rien à faire et que l'on craint la souffrance.
Certaines phrases m'ont plus touchées que d'autres, et entre autre, celles d'Anastasia pour qui la perspective d'une euthanasie lui permettrait de renoncer définitivement à l'idée du suicide qui l'obligerait selon elle à "sortir de la société" en l'imposant à son fils parce que c'est un acte violent qu'il faut faire sur soi-même et qu'il faut vraiment être au désespoir ou avoir une force surhumaine, pour se donner la mort. Et puis encore, avec quelle émotion et quelle gratitude cette femme a cité les paroles de son médecin qui lui aurait dit : "Je ne vous abandonnerais jamais " Et puis, cette phrase, de cette dame, dont la grand-mère a également choisi l'heure de sa mort et qui a dit : "Oui, elle laisse un vide, mais pas de colère".
Je suppose qu'elle voulait parler de ceux que l'on oblige à vivre leurs souffrances jusqu'au bout, et qui quittent cette vie dans la colère et non dans l'apaisement.
Naturalhasard, personne ne veut de cette fin, mais quand un corps est en souffrance, l'esprit l'est également.Naturalhasard a écrit:Si il y a un désaccord, peut être qu'au fond une partie de soi ne la veut pas cette fin. .....
Une assistance et un encadrement médical. Que peut-on faire ou espérer de mieux ? Cela évitera au moins au vendeurs de mort douce, de se faire du fric sur le dos des patients désespérés qui seraient prêts à payer le prix pour pouvoir choisir leurs mort. La légalisation est pour moi la seule solution, et crois-moi, j'ai creusé et envisagé tous les cas de figures avant d'en être convaincue.
En parlant de la peur, que tu mentionne plus haut. On a peur de la mort quand on est vivant et en bonne santé, on a peur de la vie quand il n'y a plus rien à faire et que l'on craint la souffrance.
Ladysan- Seigneur de la Métaphysique
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Merci de vos informations, n'ayant pas trop de culture sur la Belgique.
Pour rebondir sur ce que je disais, en parlant de plaisanterie ce ne l'est pas trop en fait. Juste une manière cynique d'aborder une problématique grave - je fais un nombre incommensurable de blagues sur l'affaire Gregory parce que j'étais jeune quand ça s'est produit et que j'en garde encore un certain souvenir horrible - pour pouvoir en parler avec distance . Bref j'ai quand même l'impression qu'à terme ce qui est bien encadré, finit par moins l'être. Je suis d'accord avec toi Magnus quand tu évoques l'automobile. Je reconnais bien volontiers que pour le moment tout puisse bien se passer en Belgique. Mais sans faire offense à mes amis de votre coté de la frontière, vous êtes un pays avec une petite population. Peut être que je fais erreur, mais cela me semble plus facile à surveiller. Et puis peut être aussi l'influence "nordique", saxonne, se ressent plus chez vous que plus bas .... Moins de tendance à contourner les lois, etc....
Pour répondre à la question finale de Bulle, qu'est ce qui est gênant ? Le principe ne me pose pas de souci. Le gênant c'est encore une fois la dérive. Je vais m'expliquer sans "plaisanter". Je pense qu'il y aura bien plus de cas qu'on ne pense de gens qui vont tenter d'en profiter pour leur intérêt personnel. Si la mise en oeuvre de la loi se passe bien au départ, est ce que ce sera toujours le cas dans 5 ou 10 ans ou plus ? Parce que les dérives elles n'arrivent pas tout de suite. Elles surviennent quand les choses sont rentrées dans les moeurs et que plus personne ne fait attention. Donc à mon avis, les faux documents faits pour faire croire que la tante Gertrude qui est gravement atteinte veut en finir et autres situations similaires pourront devenir légion.
Je ne dis pas qu'il ne faut pas le faire, je dis simplement que ça me semble encore une fois super compliqué, que je ne sais pas si on essaie d'envisager des moyens de contrecarrer les mauvaises volontés et mauvaises foi des gens. Mais c'est peut être rétrograde comme attitude, j'en sais rien
Pour en revenir à la relation conscient et inconscient. Ce qui me pose question c'est que je pense que si on a décidé de mourir, on meurt. On attire à soi les circonstances pour y parvenir ou on déprime de sorte que le corps finit par lâcher. Là dans cette configuration, alors qu'au fond la souffrance est là que l'inéluctable est en marche, qu'on a pas de solution, on reste en vie ! Pourquoi ? Est ce parce qu'au fond on veut s'infliger des souffrances, est ce qu'on culpabilise, est ce qu'on a peur, plus peur que de se laisser aller, pourquoi est ce qu'on continue à vivre ? Pourtant, pour vouloir prendre une telle décision d'en finir c'est à priori parce qu'on a estimé en toute "conscience" qu'il est temps d'en finir ! Alors pourquoi pourrait on dire cela ne fonctionne t'il pas ? Je pense que si on aidait ces gens à se mettre d'accord avec eux-même, on n'aurait pas besoin d'en arriver là, ils finiraient rapidement par partir, sans moyen extérieur. Mais peut être qu'au fond des croyances anciennes plus ou moins dévoyées ont pris le dessus, et que sais-je encore. Je pense que chacun peut décider de vivre ou de mourir, d'ailleurs je pense qu'on le fait, mais voilà donner la possibilité aux autres d'intervenir ..... je trouve juste cela dangereux à terme.
Voilà je ne sais pas si je suis plus clair.
Pour rebondir sur ce que je disais, en parlant de plaisanterie ce ne l'est pas trop en fait. Juste une manière cynique d'aborder une problématique grave - je fais un nombre incommensurable de blagues sur l'affaire Gregory parce que j'étais jeune quand ça s'est produit et que j'en garde encore un certain souvenir horrible - pour pouvoir en parler avec distance . Bref j'ai quand même l'impression qu'à terme ce qui est bien encadré, finit par moins l'être. Je suis d'accord avec toi Magnus quand tu évoques l'automobile. Je reconnais bien volontiers que pour le moment tout puisse bien se passer en Belgique. Mais sans faire offense à mes amis de votre coté de la frontière, vous êtes un pays avec une petite population. Peut être que je fais erreur, mais cela me semble plus facile à surveiller. Et puis peut être aussi l'influence "nordique", saxonne, se ressent plus chez vous que plus bas .... Moins de tendance à contourner les lois, etc....
Pour répondre à la question finale de Bulle, qu'est ce qui est gênant ? Le principe ne me pose pas de souci. Le gênant c'est encore une fois la dérive. Je vais m'expliquer sans "plaisanter". Je pense qu'il y aura bien plus de cas qu'on ne pense de gens qui vont tenter d'en profiter pour leur intérêt personnel. Si la mise en oeuvre de la loi se passe bien au départ, est ce que ce sera toujours le cas dans 5 ou 10 ans ou plus ? Parce que les dérives elles n'arrivent pas tout de suite. Elles surviennent quand les choses sont rentrées dans les moeurs et que plus personne ne fait attention. Donc à mon avis, les faux documents faits pour faire croire que la tante Gertrude qui est gravement atteinte veut en finir et autres situations similaires pourront devenir légion.
Je ne dis pas qu'il ne faut pas le faire, je dis simplement que ça me semble encore une fois super compliqué, que je ne sais pas si on essaie d'envisager des moyens de contrecarrer les mauvaises volontés et mauvaises foi des gens. Mais c'est peut être rétrograde comme attitude, j'en sais rien
Pour en revenir à la relation conscient et inconscient. Ce qui me pose question c'est que je pense que si on a décidé de mourir, on meurt. On attire à soi les circonstances pour y parvenir ou on déprime de sorte que le corps finit par lâcher. Là dans cette configuration, alors qu'au fond la souffrance est là que l'inéluctable est en marche, qu'on a pas de solution, on reste en vie ! Pourquoi ? Est ce parce qu'au fond on veut s'infliger des souffrances, est ce qu'on culpabilise, est ce qu'on a peur, plus peur que de se laisser aller, pourquoi est ce qu'on continue à vivre ? Pourtant, pour vouloir prendre une telle décision d'en finir c'est à priori parce qu'on a estimé en toute "conscience" qu'il est temps d'en finir ! Alors pourquoi pourrait on dire cela ne fonctionne t'il pas ? Je pense que si on aidait ces gens à se mettre d'accord avec eux-même, on n'aurait pas besoin d'en arriver là, ils finiraient rapidement par partir, sans moyen extérieur. Mais peut être qu'au fond des croyances anciennes plus ou moins dévoyées ont pris le dessus, et que sais-je encore. Je pense que chacun peut décider de vivre ou de mourir, d'ailleurs je pense qu'on le fait, mais voilà donner la possibilité aux autres d'intervenir ..... je trouve juste cela dangereux à terme.
Voilà je ne sais pas si je suis plus clair.
Naturalhazard- Sorti de l'oeuf
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
C'est effectivement un sujet que généralement on ne prend pas a la légère.
Donc 10 ou 20 ans me paraissent courts pour que l’euthanasie devienne un sujet moins sérieux, grave, qui puisse passer par des dérives...et que mourir devienne un tantinet "anodin".
Car la loi est a la mesure de l'acte, par exemple.
Donc 10 ou 20 ans me paraissent courts pour que l’euthanasie devienne un sujet moins sérieux, grave, qui puisse passer par des dérives...et que mourir devienne un tantinet "anodin".
Car la loi est a la mesure de l'acte, par exemple.
mirage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Naturalhazard tu dis:
Que tu ne la souhaites pas pour toi, c'est respectable, mais que tu ne la souhaites pas pour les autres parce que tu as simplement une impression, j'appelle cela de l'égocentrisme !
Sur une impression personnelle, qui est en l'occurrence subjective, donc pas une réalité en soi, tu ne souhaites pas qu'une loi sur l'euthanasie qui est sollicitée par plus de 90% des Français, soit adoptée ?!Bref j'ai quand même l'impression qu'à terme ce qui est bien encadré, finit par moins l'être.
Que tu ne la souhaites pas pour toi, c'est respectable, mais que tu ne la souhaites pas pour les autres parce que tu as simplement une impression, j'appelle cela de l'égocentrisme !
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Cervantes
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
A un incurable qui réunit toutes les conditions fixées par la loi pour une euthanasie, tu proposes qu'on dise :Naturalhazard a écrit:Je pense que si on aidait ces gens à se mettre d'accord avec eux-même, on n'aurait pas besoin d'en arriver là, ils finiraient rapidement par partir, sans moyen extérieur.
- Votre demande est refusée. Mais nous allons tout faire pour que vous puissiez vous mettre en accord avec vous-même. Ainsi vous pourrez partir sans notre aide.
C'est une plaisanterie ou quoi ?!
Le Testament de fin de vie concernant les déclarations anticipées n'est pas falsifiable. Il peut être rempli bien avant d'être malade. Il s'agit d'ailleurs d'une demande d'euthanasie "pour le cas", est-il stipulé, "où vous seriez dans une situation où l'euthanasie pourrait être pratiquée mais où vous seriez inconscient (e) et donc incapable d'en faire la demande."Les dérives elles n'arrivent pas tout de suite. Elles surviennent quand les choses sont rentrées dans les moeurs et que plus personne ne fait attention. Donc à mon avis, les faux documents faits pour faire croire que la tante Gertrude qui est gravement atteinte veut en finir et autres situations similaires pourront devenir légion.
C'est tout à fait consciemment que la personne concernée le remplit manuscritement, le signe, et le fait remplir manuscritement par deux témoins qui le signent également et y mettent leurs coordonnées : adresse, téléphone, numéro de carte d'identité.
Cette déclaration est envoyée au siège de l'Admd, et peut même être enregistrée à la Commune (équivalent de la Mairie en France) si la personne le désire. A tout moment, elle peut annuler ce testament, si elle change d'avis.
C'est en 5 exemplaires : 1 pour soi-même, 1 pour l'Admd, 1 pour le 1er témoin, 1 pour le second, et 1 pour le médecin traitant. Une quelconque tentative de falsification serait vite flairée. A moins que le médecin traitant fasse partie du "complot", me diras-tu. Allons !!!
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
On ne souhaite pas forcément pour soi ce qu'on craint en matière de dérive pour les autres . Mais il s'agit seulement de dépénaliser, pas d'autoriser .
Des dérives, il y en a ( voir Google), partout et même en Belgique, mais c'est incontournable . C'est pourquoi la décision d'euthanasie doit être collégiale, consensuelle et réfléchie, pas une automatique application de la loi .
Des dérives, il y en a ( voir Google), partout et même en Belgique, mais c'est incontournable . C'est pourquoi la décision d'euthanasie doit être collégiale, consensuelle et réfléchie, pas une automatique application de la loi .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Lorsque l'Admd s'explique sur ces dérives, on constate vite qu'il ne s'agit que de pseudos-dérives.
La vraie dérive consisterait à euthanasier une personne qui ne demande PAS l'euthanasie !
Et quand on voit certains véritables "parcours du combattant" que doivent subir, pour être délivrés, certains malades pourtant en règle avec les conditions requises pour obtenir une euthanasie, il est visible qu'il ne s'agit pas d'une "automatique application de la loi".
La vraie dérive consisterait à euthanasier une personne qui ne demande PAS l'euthanasie !
Et quand on voit certains véritables "parcours du combattant" que doivent subir, pour être délivrés, certains malades pourtant en règle avec les conditions requises pour obtenir une euthanasie, il est visible qu'il ne s'agit pas d'une "automatique application de la loi".
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Et tante Gertrude serait en fausse situation de fin de vie, avec une fausse phase terminale et fera une fausse demande lorsque plus rien ne la soulagera... Bien sûr c'est en effet très très très risqué de permettre à un individu de demander à mourir dignement.Naturalhazard a écrit:Pour répondre à la question finale de Bulle, qu'est ce qui est gênant ? Le principe ne me pose pas de souci. Le gênant c'est encore une fois la dérive. Je vais m'expliquer sans "plaisanter". Je pense qu'il y aura bien plus de cas qu'on ne pense de gens qui vont tenter d'en profiter pour leur intérêt personnel. Si la mise en oeuvre de la loi se passe bien au départ, est ce que ce sera toujours le cas dans 5 ou 10 ans ou plus ? Parce que les dérives elles n'arrivent pas tout de suite. Elles surviennent quand les choses sont rentrées dans les moeurs et que plus personne ne fait attention. Donc à mon avis, les faux documents faits pour faire croire que la tante Gertrude qui est gravement atteinte veut en finir et autres situations similaires pourront devenir légion.
Un peu de sérieux et arrêtons l'hypocrisie en comparant ce qui existe actuellement qui consiste à laisser mourir par arrêt des soins et de la nourriture et de l'hydratation et une piqure létale. Parce que c'est là ou seulement là que se situe la différence entre euthanasie passive et euthanasie active.
Pour en revenir à la relation conscient et inconscient. Ce qui me pose question c'est que je pense que si on a décidé de mourir, on meurt.
C'est un autre sujet qui n'a strictement rien à voir avec celui-ci (voir à ce propos la charte et l'article 23)
Mourir ne sera jamais anodin, Mirage. Je ne pense d'ailleurs pas que celui qui est en situation de demander une piqure létale aura moins de peine à quitter tous ceux qui lui sont chers.Mirage a écrit:...et que mourir devienne un tantinet "anodin".
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
- Spoiler:
- Pour en revenir à la relation conscient et inconscient. Ce qui me pose question c'est que je pense que si on a décidé de mourir, on meurt
Plus bête que cette affirmation, je meurs.
Merci pour la vidéo Magnus.
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Jipé a écrit:Naturalhazard tu dis:Sur une impression personnelle, qui est en l'occurrence subjective, donc pas une réalité en soi, tu ne souhaites pas qu'une loi sur l'euthanasie qui est sollicitée par plus de 90% des Français, soit adoptée ?!Bref j'ai quand même l'impression qu'à terme ce qui est bien encadré, finit par moins l'être.
Que tu ne la souhaites pas pour toi, c'est respectable, mais que tu ne la souhaites pas pour les autres parce que tu as simplement une impression, j'appelle cela de l'égocentrisme !
Déjà je suis incapable de te dire si je ne le souhaiterais pas pour moi. Je n'en sais strictement rien. Rien ne me dit que je serais capable d'endurer les souffrances en question. Je n'ai pas dit que j'étais contre. J'ai dit que la dépénalisation me posait des soucis, parce que je pense (et j'ai l'expérience dans d'autres domaines) que la loi écrite et applicable ne sera pas si belle que ce qu'on peut l'espérer, et je me demande si le bien que cette dépénalisation pourrait faire ne serait pas pire que le mal. Bon quand je lis ce que Magnus écrit sur les conditions drastiques en Belgique, je me dis qu'il y a des choses rassurantes. Parenthèse, ça pose une autre question qui est : s'il faut le faire par anticipation ça va poser des soucis à ceux qui ne l'auront pas prévu, et je reste toujours inquiet de la possibilité offerte de revenir sur son choix par la suite si on s'est mis sur la liste (parenthèse fermée qui peut faire l'objet d'un autre échange).
Quand au terme "impression personnelle", il est sans doute impropre, mon avis est plus étayé qu'une impression, mais comme je n'ai pas les 200 références biblios dans ma poche et pas le temps de les rechercher, je pose à mots feutrés. en fait plus qu'une impression, une observation de dizaines de sujets (loi sur l'eau, loi risque, loi sur l'avortement, loi sur la garde à vue, conflits anciens autour d'idéaux nauséabonds, fonctionnement du libéralisme, libération des prix, etc....) où on peut se rendre compte que l'être humain à une tendance à dériver. Au départ le législateur fixe une règle en assurant les électeurs pro et anti que de toute manière ça ne sera pas si grave, et au bout d'une ou plusieurs décennies, parce que la société évolue, des dérives "naturelles" apparaissent. Parce que ce qui au départ est une sorte de limite, bien marquée pour les gens parce que nouvelle, devient une simple marque habituelle, et comme cette marque n'est qu'une marque elle ne représente plus l'obstacle initial, elle fait "moins peur", elle peut être transgressée. J'ai bien des exemples plus précis, mais je serais obligé de changer de sujet. Alors je sais pas si je peux
@Bulle, je sais que mettre le médecin dans la boucle du complot ça fait sourire, alors j'ai peut être de tristes histoires de médecins proches de ma famille à raconter.
@Mirage, 10 ou 20 ans sur un sujet grave c'est court pour ne plus y faire attention, si tel était le cas, alors Draguignan en 2011, Xynthia, Katrina et autres n'auraient pas été les catastrophes qu'elles ont été. Parce que contrairement à tout ce qu'on raconte aux gens, un certain nombre de situations sont connues, mais comme les intérêts ne sont pas compatibles, on ferme les yeux. Je passe ma vie à expliquer aux gens que ce n'est pas de la parano d'envisager le pire, mais juste une manière de faire mieux, parce qu'on peut le faire, si on le décide.
Bon a lire vos réactions je me dis que je suis peut être plus déformé par mon métier que ce que je ne pense, ça me donne matière à réflexion je vais faire mon égocentrique
Naturalhazard- Sorti de l'oeuf
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Désolé mais c'est bien toi qui a dit :" Bref j'ai quand même l'impression qu'à terme ce qui est bien encadré, finit par moins l'être."Quand au terme "impression personnelle", il est sans doute impropre, mon avis est plus étayé qu'une impression
J'ai repris ton expression, pas plus...
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Cervantes
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Ceux qui ne font pas de testament de fin de vie stipulant qu'ils désirent une piqure létale au cas où ils se trouvent dans les conditions stipulées par la loi resteront dans le cadre de l'euthanasie passive actuellement pratiquée. Et pour la nième fois la loi donne l'autorisation de demander ce qui n'a strictement rien à voir avec quelque choix définitif que ce soit.Naturalhazard a écrit: Parenthèse, ça pose une autre question qui est : s'il faut le faire par anticipation ça va poser des soucis à ceux qui ne l'auront pas prévu, et je reste toujours inquiet de la possibilité offerte de revenir sur son choix par la suite si on s'est mis sur la liste (parenthèse fermée qui peut faire l'objet d'un autre échange).
Le problème est le même pour la loi actuelle où l'on ne tient pas compte du choix du patient lorsqu'il s'agit d'arrêter tout traitement non ? Es-tu également contre la loi Léonetti ?Quand au terme "impression personnelle", il est sans doute impropre, mon avis est plus étayé qu'une impression, mais comme je n'ai pas les 200 références biblios dans ma poche et pas le temps de les rechercher, je pose à mots feutrés. en fait plus qu'une impression, une observation de dizaines de sujets (loi sur l'eau, loi risque, loi sur l'avortement, loi sur la garde à vue, conflits anciens autour d'idéaux nauséabonds, fonctionnement du libéralisme, libération des prix, etc....) où on peut se rendre compte que l'être humain à une tendance à dériver.
@Bulle, je sais que mettre le médecin dans la boucle du complot ça fait sourire, alors j'ai peut être de tristes histoires de médecins proches de ma famille à raconter.
Ça sent l'analogie douteuse et la pente savonneuse à s'y méprendre ...
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Certains estiment que les conditions fixées par la loi belge sont trop laxistes. Ils sont plutôt pour une euthanasie en toute fin de vie, uniquement pour supprimer les douleurs de l'agonie.
Pour ma part, je pense qu'au contraire nous pourrions élargir certaines possibilités.
Je songe au cas d'une veuve de 85 ans, qui n'arrive plus à se déplacer qu'avec une paire de béquilles, uniquement chez elle, à l'intérieur, qui a tout le temps mal, même si ce mal peut partiellement être diminué par les antidouleurs.
De plus, elle risque de perdre l'usage d'un bras.
Sa famille vit à l'étranger, et elle n'a qu'une amie, handicapée elle aussi.
Pour les aides sociales diverses, c'est difficile pour elle, car elle est à la limite du seuil de pauvreté.
Depuis plusieurs mois, elle songe à se suicider. Si elle ne l'a pas encore fait, c'est parce qu'elle a peur de rater son suicide.
Dans ce genre de cas, j'estime que l'euthanasie devrait pouvoir être pratiquée.
Pour ma part, je pense qu'au contraire nous pourrions élargir certaines possibilités.
Je songe au cas d'une veuve de 85 ans, qui n'arrive plus à se déplacer qu'avec une paire de béquilles, uniquement chez elle, à l'intérieur, qui a tout le temps mal, même si ce mal peut partiellement être diminué par les antidouleurs.
De plus, elle risque de perdre l'usage d'un bras.
Sa famille vit à l'étranger, et elle n'a qu'une amie, handicapée elle aussi.
Pour les aides sociales diverses, c'est difficile pour elle, car elle est à la limite du seuil de pauvreté.
Depuis plusieurs mois, elle songe à se suicider. Si elle ne l'a pas encore fait, c'est parce qu'elle a peur de rater son suicide.
Dans ce genre de cas, j'estime que l'euthanasie devrait pouvoir être pratiquée.
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Il n'est pas sûr qu'elle la demanderait si elle en avait la possibilité.
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Pourquoi ? Qu'est-ce qui te fait dire cela ?
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
L'expérience, juste la pratique de l'accompagnement des gens en fin de vie . Ma mère passait sa vie à dire que la vie est amère . Au bout d'un long combat contre un cancer atroce, voyant mon frère débarquer, la veille de sa mort et après une nuit de souffrance, a soupiré : "oh, si tu es là, c'est donc la fin! ". Immense regret dans sa voix . C'était mon premier mort. J'en ai vus beaucoup, depuis. Assez pour savoir qu'on ne peut savoir d'avance ce qu'on sera au tout dernier moment . Parceque la mort est une obsession de vivant .Et que nul ne sait quel genre de mourant il sera .
Ce qui n'empêche pas de prévoir, bien sûr : ça rassure . Comme les "derniers sacrements" ...
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Jo, le problème n'est pas de supputer si elle demanderait ou pas.
Le problème est qu'elle l'obtienne si elle le demande !
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Exactement : c'est Magnus qui soumet le cas, pas moi ...
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Nous avons passé, Bulle et moi aujourd'hui, plus de 4 heures auprès de notre voisin qui est en fin de vie et qui s'est retrouvé seul pour le wk. Ce monsieur de 88 ans avec son cancer généralisé et qui souffre de tous ses os, vient de subir une série de radiothérapie qui augmente encore plus ses souffrances, nous a dit du bout des lèvres qu'il n'a qu'un regret, c'est de ne pas être dans son pays, la Belgique...Pas la peine, je pense, de faire un dessin !
Si on n'avait pas été là, peut-être serait-il mort dans la journée étouffé dans son vomi, le SAMU est venu le chercher, SOS médecin ne pouvant pas venir avant trois heures..., les urgences vont essayer de le maintenir en vie pour quelques jours, quelques semaines, je ne sais pas...Pourquoi le laisse-t-on souffrir ainsi, son agonie est très pénible à supporter et lui ne demande qu'une chose : mourir!
Nous en sommes bouleversés de le voir comme cela, et ils vont encore essayer de perdurer son calvaire, c'est lamentable!
Si on n'avait pas été là, peut-être serait-il mort dans la journée étouffé dans son vomi, le SAMU est venu le chercher, SOS médecin ne pouvant pas venir avant trois heures..., les urgences vont essayer de le maintenir en vie pour quelques jours, quelques semaines, je ne sais pas...Pourquoi le laisse-t-on souffrir ainsi, son agonie est très pénible à supporter et lui ne demande qu'une chose : mourir!
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Cervantes
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Il m'a dit clairement ceci : "Si j'étais chez moi, en Belgique, je ne serais pas obligé de supporter tout ça"...
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
Vous avez une idée précise dont vous voudriez mourir, "vous", dans la meme situation ?
mirage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
L'acharnement thérapeutique est un vrai problême et c'est sur ce point que la réflexion devrait porter en premier lieu, en France .
Mirage, moi, je mourrai, comme j'ai vécu : le moins mal possible . Peut-être que je demanderai qu'on arrête tous les efforts de guérison pour me laisser finir aux soins palliatifs , quand on tombera d'accord là-dessus , tous, enfants, médecins et moi .
Mirage, moi, je mourrai, comme j'ai vécu : le moins mal possible . Peut-être que je demanderai qu'on arrête tous les efforts de guérison pour me laisser finir aux soins palliatifs , quand on tombera d'accord là-dessus , tous, enfants, médecins et moi .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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