Re: Normal ou pas ?

[_Krinou]

Et moi Magnus ?
Je rappelle que la seule chose que j'ai trouvé normale est celle-ci :

- Prendre une boisson dans un distributeur automatique alors qu'il n'y a 'pas' de café à proximité

[Magnus]

Et moi Magnus ?
Je rappelle que la seule chose que j'ai trouvé normale est celle-ci :

- Prendre une boisson dans un distributeur automatique alors qu'il n'y a 'pas' de café à proximité

Si j'avais moi-même répondu au questionnaire, je crois bien que c'est aussi la seule case que j'aurais cochée.
Mais ne me demandez pas de faire mon auto-diagnostic.

[_Krinou]

Oh mais non ! C'est pas juste ! J'ai répondu au questionnaire, je veux savoir ce que cela veut dire.
S'il te plait Magnus.

[Tibouc]

C'est plus facile de dire ce qui est anormal et pour moi ce sont les 5 derniers items.

Moi, j'ai hésité pour le fait d'offrir des chaussures en privilégiant la beauté au bien être. Parce que c'est vrai que ça revient à imposer des chaussures pas confortables à quelqu'un. Mais je crois que je privilégierais quand même la beauté, pour pouvoir me la péter "t'as vu comment il est beau mon cadeau !" J'aurais un peu honte d'offrir un cadeau moche.
Mais bon, j'avoue que c'est égoïste.

[Jipé]

Tibouc, il me semble que l'intérêt du thread réside dans le fait de situations pour la plupart banales mais poussées au paroxysme du fait que malgré leur banalité elles deviennent source de conflits.

Oui, pour des personnes dites "normales", ce sont des situations banales relativement gérables facilement, mais pour d'autres ce seront des casses-têtes. Donc, on peut dire que le problème vient de la perception situationnelle de certaines personnes qui arrivent à se créer eux-mêmes le problème.
La difficulté dans un couple qui vit cela, c'est que là où il y a problème pour l'un, il n'y a pas de problème pour l'autre, ce qui ramène à ce que je disais sur l'objectivité et subjectivité.
Ce sont deux conceptions complètement différentes de vision et compréhension, et en poussant plus loin...les deux ont raison pour eux, autrement dit, en restant sur leur position la situation n'est pas gérable. Il est nécessaire que celui/celle qui se trouve dans ce qui peut être considéré comme hors "normalité", doit d'une part le reconnaître, et d'autre part vouloir changer son comportement...
Mais manger ensemble son pain et cervelas ou séparément, quelle est la normalité ?

[Magnus]

Oh mais non ! C'est pas juste ! J'ai répondu au questionnaire, je veux savoir ce que cela veut dire.
S'il te plait Magnus.

Ce questionnaire n'est pas un test psychologique. Il faut lire les post où j'ai détaillé chacune des situations et lire les commentaires.
Voir à partir d'ici.

[_Krinou]

Ah bon, d'accord. C'est ce que je pensais puisque tu avais commenté les réponses de Tibouc et Yacoub.
Mais c'est vrai que comme Tibouc, j'ai un peu de mal à comprendre à quoi sert ce questionnaire si ce n'est pas un test psychologique.

[Nuage]

Ok, Jipé.
Maintenant, supposons que dans la situation n°1, celle du pain et du cervelas, la "victime" tente tout cela et ça échoue.
Le gars décide alors de ne plus dialoguer sur ce sujet et de laisser l'autre rouspéter. Lui reste calme, zen, tranquille, silencieux, MAIS continue à manger sa viande et son pain comme il l'entend.
La psycho-rigide en question le vivra comment, selon toi ?

Plusieurs possibilités sans doute...Cela dépend aussi du niveau de "rigidité", il y en a plusieurs, donc...

Considère que c'est celle suffisamment "profonde" pour être à ce "niveau" Là

[Magnus]

(...) Mais manger ensemble son pain et cervelas ou séparément, quelle est la normalité ?

Le savoir-vivre ou savoir-manger est une question de conventions sociales. Mais en privé, il va de soi que les deux sont "normaux". C'est comme chacun préfère. Il ne devrait donc y avoir aucun problème à laisser l'autre manger comme il l'entend, pourvu qu'il ne fasse pas de grands slllurrrppps en buvant sa soupe.
Le problème se situe bien dans le refus que l'autre ait d'autres "normes" : qu'il préfère le rouge au bleu, qu'il aime manger un cervelas sans le tartiner, qu'il se serve à un distributeur automatique, etc.
Pour le cas des frites, par contre, objectivement il est plus agréable de les manger sur un banc devant un beau paysage que sur le siège de sa voiture devant un mur, en plein été.
Quant au cas de la casquette, j'ai du mal à le comprendre, c'est là un aspect de psycho-rigidité particulièrement délirant... . (ici...)

[Jipé]

Quant au cas de la casquette, j'ai du mal à le comprendre, c'est là un aspect de psycho-rigidité particulièrement délirant... . (ici...)

Elle ne doit pas du tout aimer son homme en casquette, elle le supporte sachant qu'il a un risque en restant la tête au soleil, mais dès qu'un nuage masque ce dernier, elle considère sûrement que cette casquette n'a plus de raison d'être... L'inconvénient pour lui de la mettre et l'enlever relativement souvent, n'incombe pas sa femme, elle focalise juste sur le côté inesthétique et inutile lorsque le soleil n'est pas là.
C'est de l'égoïsme à mon sens...

[Magnus]

Quant au cas de la casquette, j'ai du mal à le comprendre, c'est là un aspect de psycho-rigidité particulièrement délirant... . (ici...)

Elle ne doit pas du tout aimer son homme en casquette, elle le supporte sachant qu'il a un risque en restant la tête au soleil, mais dès qu'un nuage masque ce dernier, elle considère sûrement que cette casquette n'a plus de raison d'être... L'inconvénient pour lui de la mettre et l'enlever relativement souvent, n'incombe pas sa femme, elle focalise juste sur le côté inesthétique et inutile lorsque le soleil n'est pas là.
C'est de l'égoïsme à mon sens...

Bravo Jipé ! : "Elle ne doit pas du tout aimer son homme en casquette".
Il est vrai que j'avais placé un indice : "elle accepte qu'il mette une casquette contre le soleil car elle sait qu'il est sensible au soleil, mais, etc...".
Seulement, ce que tu ne savais pas (parce que je ne l'avais pas dit) c'est qu'elle déteste les hommes en casquette ! Elle tolère un chapeau de paille (pas une casquette : un chapeau de paille) en privé dans le jardin, mais elle trouve qu'il n'y a rien de plus inesthétique qu'un homme, même un touriste, se baladant en casquette !
Donc, malgré l'indice, félicitations pour ta perspicacité.

[Ladysan]

Et finalement, quelle est la bonne attitude face à un psycho-rigide ?

M'enfin ! Et les compromis alors ?

[Jipé]

Et finalement, quelle est la bonne attitude face à un psycho-rigide ?

M'enfin ! Et les compromis alors ?

Pour faire des compromis il faut être deux, face à un/une psycho-rigide on est souvent seul...

[Nuage]

Je pourrais dire, que souvent un psycho-rigide, à deux, il se retrouve seul. Car souvent les compromis se font dans la limite de l'entendement que s'est fixé le non-psycho-rigide.
Celui-ci mesurant les compromis de part et d'autre sur une échelle de quantité dont le point de référence est sa propre échelle.

[Jipé]

Je pourrais dire, que souvent un psycho-rigide, à deux, il se retrouve seul. Car souvent les compromis se font dans la limite de l'entendement que s'est fixé le non-psycho-rigide.

Ce qui me semble d'ailleurs assez normal oui...

[Nuage]

J'ai fait une édite de mon message en même temps que tu as répondu.
Rajout de la dernière phrase.

[Magnus]

Conversation avec une psycho-rigide. Sujet : La température du frigo:

Matthieu est en visite chez sa mère.
Elle lui offre un Pepsi-cola.

- Il est aussi bon que le Coca-Cola ? lui demande sa mère.
- Ma foi oui. Mais pas assez froid. Par ces chaleurs, tu devrais monter la température de ton frigo.
- Tu sais bien, dit-elle, que j'ai toujours laissé le frigo à la même température été comme hiver. Je le laisse toujours sur 2,5.
- Pourquoi, alors, y a-t-il cinq degrés ? lui demande son fils.
- Je ne sais pas moi. Parce que c'est ainsi.
- Oui mais : pourquoi est-ce ainsi ?
- Sans doute pour faire joli, dit la mère.
- Mais non voyons, maman. Ce bouton n'est pas du décor. Il fonctionne. S'il fonctionne, c'est pour changer la température.
- Mais il n'est pas bon, ton Pepsi ?
- Si. Mais il n'est pas assez froid.
- Et alors ? C'est quand même du Pepsi, non ?
- Oui, mais quand il n'est pas assez froid, dit le fils, il cesse de pétiller.
- Ecoute, dit la mère, Jean doit justement passer la semaine prochaine. Comme tu le sais, il vend des frigos. Je lui poserai la question.

Deux semaines plus tard, le fils revient chez sa mère, elle lui offre de nouveau un Pepsi:

- Toujours aussi imbuvable, par cette canicule, lui dit-il. Mets donc ton frigo à 5, ou au moins sur 3,5 !
- Non, pas question. Il doit rester à 2,5.
- Ah oui, à propos, Jean est venu ?
- Oui, et il a dit que j'avais raison.
- Ce n'est pas possible, dit le fils.
- Mais si ! Je lui ai posé la question. Il m'a dit que j'avais raison. Et il sait de quoi il parle, puisqu'il vend des frigos.

Le fils, qui connaît bien Jean, va le trouver.

- Ma mère m'a dit que tu lui as dit qu'elle avait raison de laisser son frigo à 2,5 sur 5 été comme hiver.
- Moi ? dit Jean. Je ne lui ai jamais dit ça !
- Elle ne t'a posé aucune question à propos de son frigo ?
- Attends que je me souvienne... Voyons... Ah oui ! A un moment donné, elle me dit :
"J'ai réglé mon frigo sur 2,5. Est-ce que je peux ?" Et moi je lui ai répondu : "Bien sûr que tu peux", sous-entendu : ce n'est pas interdit et ça ne cause aucun dommage au frigo.
- Eh bien, dit le fils. Elle a tourné sa question de façon à ce que tu lui dises "oui" pour les 2,5 et m'a présenté ta réponse comme étant celle d'un spécialiste qui lui a dit qu'été comme hiver il valait mieux laisser la température d'un frigo au même degré.

[Magnus]

Suite de l'histoire de la psycho-rigide et du frigo...

Son fils est hospitalisé pour deux-trois jours.
Elle lui rend visite.
Elle lui a apporté du Pepsi.

Il lui dit :
- Mets-le dans le frigo. Et regarde s'ils ont actionné la température.
Elle regarde et elle dit :
- Non, il est à zéro.
- Il y a combien de degrés sur celui-là ?
- 4.
- Mets-le sur 4.
- Ah non, dit-elle, je le mets sur 2,5, comme chez moi.
- Maman, tu n'es pas chez toi ici. Ici, on est à l'hôpital. Je te demande de le régler sur 4.
- Pas question, dit-elle. Je le mets sur 2,5, comme j'ai toujours fait.
- Mais maman : ce n'est pas toi qui es hospitalisée et qui bois le Pepsi, c'est moi !
- Je te dis que je fais comme chez moi : je le mets sur 2,5. Si tu veux qu'il soit sur 4, mets-le toi-même.
- Mais tu vois bien que je ne sais pas bouger pour l'instant !
- Alors, appelle une infirmière ! Mais tu verras, elle ne sera pas d'accord.

Il sonne donc une infirmière et, pour sauver la face à sa mère, lui dit :
- Ma mère ne trouve pas le bouton des degrés du frigo. Vous pourriez le régler, s'il vous plaît ?
- Oui, bien sûr, dit l'infirmière. Vous voulez que je le mette à combien ?
- Sur 4, ce n'est pas trop ?
- Non, pas du tout, dit l'infirmière, c'est au choix du patient.

[Nuage]

Cette femme n'a pas compris que la température du frigo variait suivant la température extérieure et ne restait pas figée sur la position du bouton qui pour elle indique ce qu'elle désire (c'est à dire la bonne température).

D'ailleurs moi-même je ne le savais pas avant cette histoire, je savais juste que la température intérieur du frigo variait suivant la quantité de remplissage du frigo, tout en gardant la même position du bouton.

Elle a demandé plusieurs fois si le Pepsi-cola était aussi bon que le Coca-Cola et même s'il était bon tout court.
Il aurait été intéressant à la deuxième question posée : "Mais il n'est pas bon, ton Pepsi ?", de répondre non il n'est pas bon, car trop chaud.
Expliquer qu'une boisson gazeuse prend toute sa saveur quand celle-ci est très fraiche.
A ce moment là, la personne se serait demandé pourquoi la boisson n'était pas assez fraiche.
Son fils lui aurait expliqué que son frigo n'était pas assez frais pour cela.
Elle aurait dit "Mais non pourtant je laisse toujours à la même température, sur 2,5 parce-que je sais que c'est bon".
A ce moment là lui demander quand elle avait eu cette information ou comment elle en été arrivé à cette information.
Puis suivant ce qu'elle disait, lui mettre en lien les éléments annexes, comme par exemple : "ha oui effectivement c'était exacte, mais sais-tu que si ....... bla bla bla (pédagogiquement et ludiquement par apport à sa situation de départ à l'époque et par petites phrases).

Quand elle a demandé à Jean le vendeur de frigo : "J'ai réglé mon frigo sur 2,5. Est-ce que je peux ?".
Dans son esprit, est-ce-que je peux signifiais bien : est-ce-que je peux pour garder la température adéquat qu'il faut dans la norme ? Celui-ci lui ayant dit oui, elle a conclue que ce que son fils essayait de dire par apport à la chaleur était faux, et que le bouton servait bien de décoration ou tout au plus à faire plus froid qu'il ne faut ou consommer plus d'électricité qu'il ne faut à sa bonne température de référence.

Dans l'hôpital, elle ne pouvait se résoudre à faire quelque chose qui est contraire à la logique d'un standard qu'elle suit parce-que dans son esprit c'est ce qu'il faut faire.

[Nuage]

De plus cette réponse : "Non, pas du tout, dit l'infirmière, c'est au choix du patient", ne permettra pas d'apporter de l'eau au moulin du frigo et de la dame.

Car celle-ci répondra que c'est une réponse pour faire plaisir au patient (de la même manière que "le client est toujours roi") : c'est au choix du patient. Et d'ailleurs l'infirmière n'est pas spécialiste en frigo .....

Elle était d'ailleurs persuadée que l'infirmière ne serait pas d'accord pour mettre sur 4, vu qu'une infirmière aurait pris soin du patient, donc aurait mis sur 2,5 (tout au plus dans les environs vu que le bouton va jusqu'à 4 et non jusqu'à 5 comme chez elle), ce qu'il fallait pour le patient.
Il est fort possible que la dame suite à ça dise qu'elle (l'infirmière) n'y connait rien.

[_Krinou]

J'aime bien ta façon de t'exprimer Nuage.
Avec toi, c'est toujours très clair, très détaillé.

[Ladysan]

Et finalement, quelle est la bonne attitude face à un psycho-rigide ?

M'enfin ! Et les compromis alors ?

Pour faire des compromis il faut être deux, face à un/une psycho-rigide on est souvent seul...

Juste, Mais seulement si l' on parle de psychorigidité pathologique. Ce terme n'est-il pas trop souvent employé à mauvais escient ?

Mon mari par exemple ne m'a jamais traitée de psychorigide parce que j'exiges de lui de respecter mon travail, ou parce que je lui demande (pas toujours gentillement) de porter une cravate quand nous sommes invités à une cérémonie officielle....Car en contrepartie, j'obtempère à son désir de ne pas m'habiller trop sexy pour ne pas attirer l'attention des éventuels dragueurs.

Mais puisque tu semble si bien cerner ce problème, ne pense-tu pas que nous avons tous des petites tendances qui visent à imposer certaines de nos préférences à la personne avec laquelle nous vivons ?

Et puis...Pourquoi dès lors ne pas définir aussi la personnalité de la personne qui subit trop gentiment la "psychorigidité pathologique" de sa ou son conjoint/compagnon ?

[Nuage]

Merci Krinou, c'est gentil.


Lorsqu'une personne vit, tout en sachant qu'il y a des paramètres autour d'elles qu'elle ne comprend pas ou ne saisit pas bien ou qui la perturbent, celle-ci va s'accrocher à ce qu'elle comprend comme des points de repères fixes.

Si vous voulez foutre en l'air ces points de repères, sans rien apporter que quelque chose qui ne représente rien pour celle-ci, vous, vous vous sentirez mieux, mais la personne-psychorigide elle se sentira en danger plus que jamais.

Il ne faut pas supprimer les repères, il faut compléter les repères de base dans leur environnement.

[Magnus]

Mais puisque tu semble si bien cerner ce problème, ne pense-tu pas que nous avons tous des petites tendances qui visent à imposer certaines de nos préférences à la personne avec laquelle nous vivons ?

Quand ces préférences tombent sous le bon sens, oui, voir ton exemple de la cravate. Même si celle-ci n'est pas obligatoire dans toutes les cérémonies officielles, il n'y a aucun non-sens à porter une cravate.

Et puis...Pourquoi dès lors ne pas définir aussi la personnalité de la personne qui subit trop gentiment la "psychorigidité pathologique" de sa ou son conjoint/compagnon ?

Sauf thérapie, et thérapie réussie, à laquelle le psychorigide refusera la plupart du temps de se plier, je pense qu'il est pratiquement impossible de raisonner un psychorigide. Quitte à biaiser dans le dialogue et à apporter des arguments qui n'en sont pas, il s'arrangera toujours pour prétendre qu'il a raison et imposer ses choix à son entourage.
Le juste milieu entre subir "trop gentiment" et subir plus fermement la psychorigidité de l'autre exige, me semble-t-il, de véritables exploits diplomatiques que tout un chacun n'est pas à même d'entreprendre.
Alors, soit il faut le quitter, soit se comporter en gentil toutou.

[Ladysan]

Mais puisque tu semble si bien cerner ce problème, ne pense-tu pas que nous avons tous des petites tendances qui visent à imposer certaines de nos préférences à la personne avec laquelle nous vivons ?

Quand ces préférences tombent sous le bon sens, oui, voir ton exemple de la cravate. Même si celle-ci n'est pas obligatoire dans toutes les cérémonies officielles, il n'y a aucun non-sens à porter une cravate.

Et puis...Pourquoi dès lors ne pas définir aussi la personnalité de la personne qui subit trop gentiment la "psychorigidité pathologique" de sa ou son conjoint/compagnon ?

Sauf thérapie, et thérapie réussie, à laquelle le psychorigide refusera la plupart du temps de se plier, je pense qu'il est pratiquement impossible de raisonner un psychorigide. Quitte à biaiser dans le dialogue et à apporter des arguments qui n'en sont pas, il s'arrangera toujours pour prétendre qu'il a raison et imposer ses choix à son entourage.
Le juste milieu entre subir "trop gentiment" et subir plus fermement la psychorigidité de l'autre exige, me semble-t-il, de véritables exploits diplomatiques que tout un chacun n'est pas à même d'entreprendre.
Alors, soit il faut le quitter, soit se comporter en gentil toutou.

Rien à ajouter à ça. Merci Dr House.