Le concile de Nicée (Trinité)

[_Coeur de Loi]

Bonjour à tous

Mais d'où vient l'idée de trinité, c'est incroyable cette idée mysterieuse non-biblique...

"Le premier concile de Nicée, réuni par l'empereur romain Constantin, fut le premier concile général depuis la paix de l'Église, accordée par lui en l'an 313.

L'empereur romain Constantin Ier convoqua lui-même le concile. S'étant rendu en Orient, il constatait très vite le grand nombre de dissensions qui divisaient le christianisme. Afin de rétablir la paix religieuse et de reconstruire l'unité de l'Église, et sans aucun doute aussi d'achever la pacification de l'empire, il décidait de réunir ce concile.

Celui-ci rassemblerait des représentants de presque toutes les Églises chrétiennes, peu après la fin des persécutions. Certains évêques participants portaient encore les traces des sévices infligés pendant ces persécutions.

L'empereur Constantin, bien qu'il ne fût pas baptisé, prit part lui-même au concile qui était proche de sa résidence de Nicomédie. Le nombre des évêques qui participèrent au concile varie selon les sources.

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La confession de foi qui était adoptée lors du concile de Nicée professait :

«Nous croyons en un seul Dieu, Père tout-puissant, Créateur de toutes choses, visibles et invisibles ; et en un seul Seigneur, Jésus-Christ, le Fils de Dieu, engendré monogène du Père, c'est-à-dire de l'essence du Père, Dieu de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu ; engendré et non pas fait, consubstantiel au Père, par qui tout a été fait, ce qui est au ciel et ce qui est sur la terre ; qui, pour nous hommes et pour notre salut, est descendu, s'est incarné, s'est fait homme, a souffert, est ressuscité le troisième jour, est monté aux cieux, et viendra juger les vivants et les morts ; et au Saint-Esprit. »"

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De là, de dérive en dérive, on arrive à l'idée de la trinité parachevé dans une parfaite triangulaire au fil des conciles.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Premier_concile_de_Nic%C3%A9e

[_Coeur de Loi]

L'empereur Constantin 1er, c'est lui qui organisa l'église pour codifier son dogme et unir l'empire.



Flauius Valerius Aurelius Constantinus

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"L’histoire de l’Empire byzantin s’étend de 395 à 1453. En tant qu’héritier de l’Empire romain, l’Empire romain d’Orient, qui devint l’Empire byzantin, puise ses origines dans la fondation même de Rome.

Sa capitale, Constantinople, la création de Constantin en 330 peut constituer un deuxième point de départ à l’histoire de l’Empire byzantin, avec la division définitive de l’Empire romain, en 395."



http://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_Ier_(empereur_romain)

[JO]

quel est le sujet de discussion, à partir du concile de Nicée . Il consacra une imposture .

[_Coeur de Loi]

C'est les débuts de la formation du dogme étrange et non-biblique de la trinité.

Pour information.

L'église catholique est prisonnière des dérives de la tradition, elle ne peut pas se corriger.
Soit vous quittez Babylone la grande, soit vous aurez part à ses plaies.

N'attendez pas que l'église catholique change pour vous repentir, sortez des traditions païennes pour la vraie religion.

[_Coeur de Loi]

Mais qui était Constantin 1er ?

"Les chrétiens ne constituent alors qu'une faible minorité des sujets de Constantin, répartis très inégalement à travers l'Empire, essentiellement en Orient et en Afrique du Nord. Constantin est un empereur païen, un monothéiste qui honore Sol Invictus mais qui s'intéresse depuis longtemps au christianisme puisqu'il finira par adopter comme religion personnelle en 312.

Constantin montre son désir d'assurer à tout prix, par la conciliation ou la condamnation, l'unité de l'Église qu'il considère dès ce moment comme un rouage de l'État et l'un des principaux soutiens du pouvoir, et devient, ce faisant le véritable « président de l'Église »."

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_Ier_(empereur_romain)#La_christianisation_de_l.27Empire

[MrSonge]

De un, comme te l'a déjà dit libremax, Constantin n'a jamais voulu personnellement la promulgation du dogme de la Trinité, il a simplement décidé de convoquer ce Concile dans un but certainement beaucoup plus politique que religieux, c'est évident, mais en choisissant de faire confiance aux évêques réunis quant aux conclusions qui en sortiraient. Je doute que l'Empereur ait eu des connaissances théologiques très approfondies et je pense sincèrement qu'il se fichait pas mal du résultat. Tout ce qu'il voulait, c'était cheminer vers une unité de l’Église qui lui serait grandement profitable. Les modalités de ce cheminement devaient sans doute le laisser de marbre...

De deux, « L'église catholique est prisonnière des dérives de la tradition, elle ne peut pas se corriger. » me semble un affirmation bien osée. Se corriger, elle a été sommé de le faire des dizaines de fois durant, disons, les deux derniers siècles, et je doute qu'on puisse lui imputer de manquer de bonne foi, surtout depuis Vatican II. D'autant, bien sûr, que rien ne prouve logiquement que l’Église doive se tenir à la lettre biblique sans se permettre d'en déduire les conséquences, même si celles-ci ne figurent pas explicitement dans les Saintes-Écritures. C'est la tâche d'approfondissement de la Révélation qui est celle de l’Église, sans laquelle elle perdrait à mon avis une grande partie des bonnes raisons qu'elle a d'exister, et serait réduite à une douteuse communauté de croyants qui ronronneraient ensemble autour de la Croix en barbotant depuis 2000 ans dans les mêmes bondieuseries poussiéreuses. Sans la mission intellectuelle d'approfondissement, et donc sans la possibilité de promulguer des dogmes, d’extrapoler les Saintes-Écritures, bref de faire de la théologie, l’Église alors mériterait pleinement l’accusation de fixité, de sclérose mentale, d'immobilisme intellectuel, dont elle est parfois l'objet.

[_Coeur de Loi]

Heureusement que les forces laiques des pays l'ont empecher de nuire d'avantage et mettre fin à l'inquisition.

Sans la mission intellectuelle d'approfondissement, et donc sans la possibilité de promulguer des dogmes, d’extrapoler les Saintes-Écritures, bref de faire de la théologie...

Il n'y a pas de mission intellectuelle, sinon athée.

Car un miracle est un miracle, il n'y a rien a expliquer d'autre, vraiment !

Mathieu 11.25 :
"Je te loue publiquement, Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intellectuels, et que tu les as révélées aux tout-petits."

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Enfin, qu'est ce qui faut pas faire pour paraitre intelligent aux yeux de monde, ce qui est folie pour Dieu.

[Bulle]

Car un miracle est un miracle, il n'y a rien a expliquer d'autre, vraiment !

Ben si il y a à expliquer ce qu'est un miracle ! Son rôle dans l'économie du texte etc...

Enfin, qu'est ce qui faut pas faire pour paraitre intelligent aux yeux de monde, ce qui est folie pour Dieu.

Tu penses vraiment que Dieu est un imbécile ? L'homme étant fait à l'image de Dieu il devrait, par définition, être capable de comprendre sans devoir se contenter d'anôner bêtement : ça c'est bon pour ceux qui soit sont franchement trop idiots pour faire autre chose ou encore pour ceux qui veulent passer pour des idiots et en profiter pour rabâcher rabâcher et toujours rabâcher la même chose "à toute fins utiles"...
Et dans le second cas pas de chance, temps et/ou peine perdue, ils risquent fort de voir amputer leur contribution du anônement récurrent sous quelque forme que ce soit...

[MrSonge]

CdL a écrit :Il n'y a pas de mission intellectuelle, sinon athée.

Oui, alors évidemment, avec un tel Credo, je comprends mieux ton peu d'affection pour l’Église Catholique (et sans doute pour le judaïsme aussi, religion de l'étude par excellence...). C'est un point de vue, remarques, mais il porte un nom : obscurantisme, c'est-à-dire volonté délibérée des autorités religieuses de maintenir le peuple dans l'ignorance des rouages de ce en quoi on l'oblige à croire, afin d’assoir son pouvoir sur l'ignorance et l'obéissance aveugle qui en découle, réduisant à néant toute possibilité de liberté individuelle. Ça a longtemps été le mode d'existence de l’Église Catholique mais cela appartient désormais heureusement à son passé... Malheureusement, il semble qu'il y ait toujours quelqu'un, quelque part, capable de venir prendre la relève en affirmant qu'il « n'y a pas de mission intellectuelle ». Le vieil attrape-nigaud de la foi qui serait l'exclusivité du cœur, et non un territoire partagé entre le cœur et la tête. Et la tête a besoin d'une mission d'approfondissement intellectuelle.

CdL a écrit :Car un miracle est un miracle, il n'y a rien a expliquer d'autre, vraiment !

La théologie n'explique pas le mécanisme du miracle, mais elle tente de les insérer dans un système de doctrine cohérent et logique, cela en promulguant au rang de dogme la plupart des phénomènes miraculeux qui ne peuvent être passé sous la jambe si l'on admet qu'un corps doctrinal religieux se doit de respect une logique de cohérence interne, comme tout système que l'on pourrait avoir la prétention de faire adopter à un tiers. Ainsi, les miracles ne sont pas expliqués, ils sont analysés, une fois triés, et ils sont considérés comme une pierre de plus au sein de la grande architecture doctrinale. Ce travail n'est ni plus ni moins que la preuve du fait qu'il est vain de croire que l'intelligence doit baisser sans rémission la garde face aux mystères de la foi, sans quoi Dieu serait bel et bien, comme le dit Spinoza : « L'asile de l'ignorance. »

[Klincksiek]

Il n'y a pas de mission intellectuelle, sinon athée.

"Ainsi , tout scribe devenu disciple du royaume des cieux est semblable à un maître de maison tire de son trésor du neuf et du vieux." Mat 13.52

[_Coeur de Loi]

Mais qu'est ce qui est neuf sous le soleil ?

La vie éternelle, voilà qui est vraiment nouveau.