Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
+5
orthon7
JO
Millenium
Ptolémée Philadelphe
Stirn Her
9 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
Toute la philosophie classique et occidentale, critique et conceptuelle, est issue du constat socratique : "Je sais que je ne sais rien !".
Depuis-lors, et à la suite principalement de Platon et Aristote, la philosophie est prétendument sortie du domaine du sophisme dogmatique et souvent même religieux, pour entrer dans ce que l'on appelle aujourd'hui encore : les "sciences-humaines".
C'est ce mot "science" qui est pourtant à l'origine même des principales polémiques sous lesquelles se sont opposées ou rassemblées toutes sortes d'écoles philosophiques et leurs partisans face à leurs détracteurs, tant il est vrai qu'aucune philosophie proprement-dite, ne saurait en effet être reconnue comme telle, que pour autant qu'elle tende à être admise elle-même, au titre de "science-humaine".
Ce terme est toutefois très controversé du point de vue de nombre de "scientifiques" (purs et durs) qui de nos jours encore et sans doute même plus que jamais, voudraient séparer les sciences-humaines des sciences d'origine purement mathématiques. Cette séparation ne date pas de si longtemps et l'histoire même de la philosophie témoigne en effet que nombre de philosophes étaient très souvent de grands scientifiques eux-mêmes. Ainsi a-ton prit soin, par l'adjonction au mot "science" de l'attribut "humaine", de différencier ce qui tenait essentiellement à la symbolique des concepts, d'une autre forme de "savoir", plus particulièrement rattachée à une toute autre symbolique, propre celle-ci, au langage mathématique.
Une telle séparation ne peut manquer de nous rappeler à d'autres sortes de dichotomie et notamment dans le domaine social et politique, à propos de la séparation entre l'église et l'état dans nos sociétés occidentales et qui tend à se reproduire de nos jours dans d’autres cultures et diverses régions du monde.
Mais quelle est donc pour l'essentiel, la nature propre à chacune de ces deux formes de langage qui néanmoins et en dépit de leur opposition naturelle entre les mots et les chiffres, forment l’ensemble de ce que l’on a coutume d’appeler « le Savoir » ou « la Connaissance »... car détenir du savoir et de la connaissance, implique-t-il alors nécessairement que l'on "Sait" et que veut dire alors "Savoir" du point de vue, non plus de la possession des connaissances, mais du point de vue du verbe savoir, lui-même...
Cela-dit, a-t-on jamais véritablement dépassé le constat socratique : c’est là une question qui mériterait d’être posée, alors même que durant plus de 2500 ans après, chacun y est allé de sa « science » et de son propre « savoir », d’une manière plus ou moins originale et allant de ce fait à l’encontre-même de son propre précurseur, sans même plus s’interroger sur ce que voulait dire Socrate lui-même et ce qu’il entendait par « je sais » (que…).
Voilà ce qu'il convient pour ma part de méditer et c'est là-même, ce dont je me propose...
Les sceptiques eux-mêmes n'ont rien arrangé, étant que ce n'est pas le non-savoir qui chez ceux-là prédomine, mais au contraire le doute et je dis bien "au-contraire", car de fait, il n'y a pas de doute qui ne puisse être fondé lui-même, sinon déjà à partir d'un savoir ou d'une hypothèse quelconque.
Cependant, la raison et l'intelligence ont néanmoins de toute évidence progressé et ce, en dépit-même de leurs multiples égarements, car mis à part encore quelques esprits obtus qui se disent encore croyants ou athées (ce qui revient au même), la plupart des esprits susceptibles de réfléchir par eux-mêmes sont aujourd'hui, soit dans le camps des agnostiques, soit encore font partie des sceptiques et de ses branches dérivées, telles que sont la zététique, la mémétique et voire même la pataphysique etc.,
On peut dés-lors constater, qu'outre la dualité qui les oppose, il s'agit bien de deux formes distinctes de langage, essentiellement fondées sur des symboles qui leurs sont propres, mais faisant toutes deux, aussi bien partie du pur produit de la pensée humaine.
Sur quoi repose alors essentiellement cette dualité de nature symbolique : c'est là, il me semble, qui devrait dans un premier temps, nous permettre de nous diriger aussi bien vers la question : "Qu'appelle-t-on "Savoir" ?" et ainsi par-là-même, nous rapprocher également de l'interrogation soulevée par Heidegger dans son livre : "Qu'appelle-t-on penser ?".
Il me semble donc déjà et pour commencer, qu'il faille établir une distinction radicale entre deux termes conceptuels homonymes qui le plus souvent sont assimilés comme des synonymes, alors qu'ils n'en sont pas : à savoir que l'on entend le "savoir" en tant que connaissance, de la même manière que le verbe savoir lui-même, ce qui est à mon sens la plus grossière erreur qui soit et une réelle source de malentendus et de confusions en tous genres. Car à proprement-parler, on ne saurait dire "je sais" (que), sinon déjà de manière strictement conceptuelle, ce qui signifie qu'une telle expression ne peut s'appliquer stricto sensu qu'à des "vérités" de nature idéologique, et non véritablement à des modèles mathématiques, pour lesquels on ne peut véritablement rien conclure, mais seulement reproduire sous forme d'égalités et autres correspondances de nature à être plus simplement représentées de manière symbolique et proprement mathématique, telles que sont essentiellement l'arithmétique, la géométrie, la physique, la chimique etc., Et c'est là, où ces deux formes de langage se distinguent essentiellement, en tant que l'un relève de l'interprétation subjective et morale et l'autre, de la pure observation objective et clinique des faits, indépendamment de l'idée que l'on pourrait s'en faire.
Or, c'est là où il apparaît que le "scientisme" se mord la queue, du fait qu'il utilise un verbe réservé au domaine de la pure conceptualisation grammaticale, tout en prétendant être en mesure d'avoir des idées plus "justes" et plus "vraies", dans un domaine ou par nature les idées n'ont pas même véritablement leur place.
De fait, le verbe savoir s'applique alors indistinctement à des domaines des plus variés en nature et pourrait-on dire même "à toutes les sauces", et on parle alors aussi bien de "savoir nager" que de "savoir ce qu'il en est", à propos de telle ou telle chose.
On aurait tort cependant, de s'imaginer que seul le "scientisme" est en cause, car l'idéalisme en est le pendant et commet lui-même tout simplement la même erreur, mais dans le sens opposé : car ainsi que nous tenteront de le démontrer, tout cela n'est encore que pure dialectique.
On peut bien dire alors que l'on possède un "savoir" qui est de l'ordre de la connaissance et ce, tant dans les domaines propres aux sciences dîtes "dures" et d'essence proprement mathématique, que dans ceux correspondants aux autres sciences dîtes "sciences-humaines", mais de là à prétendre "savoir" quoi que ce soit, cela relève plutôt d'une erreur de langage, car il ne peut s'agir alors plus précisément que de "croire" en une "vérité" portant sur ces mêmes connaissances et non quant à ces connaissances en tant que telles, lesquelles ne sauraient être jamais que ce quelles sont et ce, quel que soit et indépendamment du sens qu"on leur attribue, en disant : "je sais", ce qui n'a véritablement pas le moindre sens, sinon celui de croire que l'on sait, tandis qu'il n'en est rien au sens où on a coutume de l'entendre et ainsi que l'affirmait Socrate lui-même : ce qui, vraisemblablement, voulait plus simplement dire, qu'il ne pouvait très sincèrement croire, en rien.
Croire alors, que la "Science", du point de vue des connaissances relatives à de purs modèles mathématiques, puisse être en mesure par elle-même d'apporter une quelconque interprêtation du monde et susceptible ainsi de nous indiquer la meilleure façon de vivre est encore un leure, car celle-ci n'est jamais qu'une manière symbolique permettant de reproduire à volonté un même processus, â partir d'éléments simples et de nature purement mécanique, connus et représentés grâce à ce même langage mathématique. Ce qui bien évidemment est quasiment irréalisable du point de vue du langage conceptuel, puisque ce dernier porte davantage sur des relations inter-subjectives et qu'il faudrait alors pour être à même de les reproduire, que chacune des subjectivités en rapport entre-elles, demeure strictement égale à elle-même, ainsi qu'il en est des objets purement mathématiques : ce qui, on le comprend aisément, est totalement impossible, à moins de faire de l'homme lui-même, une simple machine.
C'est pourtant là, hélas, ce que se proposent certains de ses fous-prétentieux scientistes, qui imbus de leur prétendu "savoir", n'hésitent pas même à vouloir subjuguer les foules, en laissant croire à leur tour, que leur "Science" pourrait être capable un jour, non seulement de contrôler la vie, mais bien également de façonner l'homme à l'image de leurs propres modèles et structures purement matérielles, quitte alors à détruire la nature essentiellement vitale par laquelle l'homme et l'existence se distinguent radicalement de ces formes mécaniques et reproductibles à volonté.
Note : "
En guise de conclusion :
Autant alors, à les écouter, "faire tout péter" et qu'on en finisse le plus rapidement possible et une bonne fois pour toute. Ce qui aurait au moins l'avantage de mettre un terme à tous ces bavardages inutiles et aussi bien à toutes sortes d'exploitations de l'homme par l'homme, dont l'origine à n'en pas douter, provient elle-même essentiellement de ce mépris de l'existence humaine individuelle et vitale, par des moyens purement techniques et au bénéfice principalement d'une poignée de privilégiés, possédant à eux-seuls la quasi totalité des ressources naturelles et propres, non tant à assurer le "bonheur" et le bien-être de tous, ainsi qu'ils le prétendent eux-mêmes et leurs fidèles serviteurs, mais bien plutôt à leurs permettre de se "gâver" toujours davantage, sur le dos des autres.
[C'est là mon avis et je n'ai rien de plus à rajouter]
"
Depuis-lors, et à la suite principalement de Platon et Aristote, la philosophie est prétendument sortie du domaine du sophisme dogmatique et souvent même religieux, pour entrer dans ce que l'on appelle aujourd'hui encore : les "sciences-humaines".
C'est ce mot "science" qui est pourtant à l'origine même des principales polémiques sous lesquelles se sont opposées ou rassemblées toutes sortes d'écoles philosophiques et leurs partisans face à leurs détracteurs, tant il est vrai qu'aucune philosophie proprement-dite, ne saurait en effet être reconnue comme telle, que pour autant qu'elle tende à être admise elle-même, au titre de "science-humaine".
Ce terme est toutefois très controversé du point de vue de nombre de "scientifiques" (purs et durs) qui de nos jours encore et sans doute même plus que jamais, voudraient séparer les sciences-humaines des sciences d'origine purement mathématiques. Cette séparation ne date pas de si longtemps et l'histoire même de la philosophie témoigne en effet que nombre de philosophes étaient très souvent de grands scientifiques eux-mêmes. Ainsi a-ton prit soin, par l'adjonction au mot "science" de l'attribut "humaine", de différencier ce qui tenait essentiellement à la symbolique des concepts, d'une autre forme de "savoir", plus particulièrement rattachée à une toute autre symbolique, propre celle-ci, au langage mathématique.
Une telle séparation ne peut manquer de nous rappeler à d'autres sortes de dichotomie et notamment dans le domaine social et politique, à propos de la séparation entre l'église et l'état dans nos sociétés occidentales et qui tend à se reproduire de nos jours dans d’autres cultures et diverses régions du monde.
Mais quelle est donc pour l'essentiel, la nature propre à chacune de ces deux formes de langage qui néanmoins et en dépit de leur opposition naturelle entre les mots et les chiffres, forment l’ensemble de ce que l’on a coutume d’appeler « le Savoir » ou « la Connaissance »... car détenir du savoir et de la connaissance, implique-t-il alors nécessairement que l'on "Sait" et que veut dire alors "Savoir" du point de vue, non plus de la possession des connaissances, mais du point de vue du verbe savoir, lui-même...
Cela-dit, a-t-on jamais véritablement dépassé le constat socratique : c’est là une question qui mériterait d’être posée, alors même que durant plus de 2500 ans après, chacun y est allé de sa « science » et de son propre « savoir », d’une manière plus ou moins originale et allant de ce fait à l’encontre-même de son propre précurseur, sans même plus s’interroger sur ce que voulait dire Socrate lui-même et ce qu’il entendait par « je sais » (que…).
Voilà ce qu'il convient pour ma part de méditer et c'est là-même, ce dont je me propose...
Les sceptiques eux-mêmes n'ont rien arrangé, étant que ce n'est pas le non-savoir qui chez ceux-là prédomine, mais au contraire le doute et je dis bien "au-contraire", car de fait, il n'y a pas de doute qui ne puisse être fondé lui-même, sinon déjà à partir d'un savoir ou d'une hypothèse quelconque.
Cependant, la raison et l'intelligence ont néanmoins de toute évidence progressé et ce, en dépit-même de leurs multiples égarements, car mis à part encore quelques esprits obtus qui se disent encore croyants ou athées (ce qui revient au même), la plupart des esprits susceptibles de réfléchir par eux-mêmes sont aujourd'hui, soit dans le camps des agnostiques, soit encore font partie des sceptiques et de ses branches dérivées, telles que sont la zététique, la mémétique et voire même la pataphysique etc.,
On peut dés-lors constater, qu'outre la dualité qui les oppose, il s'agit bien de deux formes distinctes de langage, essentiellement fondées sur des symboles qui leurs sont propres, mais faisant toutes deux, aussi bien partie du pur produit de la pensée humaine.
Sur quoi repose alors essentiellement cette dualité de nature symbolique : c'est là, il me semble, qui devrait dans un premier temps, nous permettre de nous diriger aussi bien vers la question : "Qu'appelle-t-on "Savoir" ?" et ainsi par-là-même, nous rapprocher également de l'interrogation soulevée par Heidegger dans son livre : "Qu'appelle-t-on penser ?".
Il me semble donc déjà et pour commencer, qu'il faille établir une distinction radicale entre deux termes conceptuels homonymes qui le plus souvent sont assimilés comme des synonymes, alors qu'ils n'en sont pas : à savoir que l'on entend le "savoir" en tant que connaissance, de la même manière que le verbe savoir lui-même, ce qui est à mon sens la plus grossière erreur qui soit et une réelle source de malentendus et de confusions en tous genres. Car à proprement-parler, on ne saurait dire "je sais" (que), sinon déjà de manière strictement conceptuelle, ce qui signifie qu'une telle expression ne peut s'appliquer stricto sensu qu'à des "vérités" de nature idéologique, et non véritablement à des modèles mathématiques, pour lesquels on ne peut véritablement rien conclure, mais seulement reproduire sous forme d'égalités et autres correspondances de nature à être plus simplement représentées de manière symbolique et proprement mathématique, telles que sont essentiellement l'arithmétique, la géométrie, la physique, la chimique etc., Et c'est là, où ces deux formes de langage se distinguent essentiellement, en tant que l'un relève de l'interprétation subjective et morale et l'autre, de la pure observation objective et clinique des faits, indépendamment de l'idée que l'on pourrait s'en faire.
Or, c'est là où il apparaît que le "scientisme" se mord la queue, du fait qu'il utilise un verbe réservé au domaine de la pure conceptualisation grammaticale, tout en prétendant être en mesure d'avoir des idées plus "justes" et plus "vraies", dans un domaine ou par nature les idées n'ont pas même véritablement leur place.
De fait, le verbe savoir s'applique alors indistinctement à des domaines des plus variés en nature et pourrait-on dire même "à toutes les sauces", et on parle alors aussi bien de "savoir nager" que de "savoir ce qu'il en est", à propos de telle ou telle chose.
On aurait tort cependant, de s'imaginer que seul le "scientisme" est en cause, car l'idéalisme en est le pendant et commet lui-même tout simplement la même erreur, mais dans le sens opposé : car ainsi que nous tenteront de le démontrer, tout cela n'est encore que pure dialectique.
On peut bien dire alors que l'on possède un "savoir" qui est de l'ordre de la connaissance et ce, tant dans les domaines propres aux sciences dîtes "dures" et d'essence proprement mathématique, que dans ceux correspondants aux autres sciences dîtes "sciences-humaines", mais de là à prétendre "savoir" quoi que ce soit, cela relève plutôt d'une erreur de langage, car il ne peut s'agir alors plus précisément que de "croire" en une "vérité" portant sur ces mêmes connaissances et non quant à ces connaissances en tant que telles, lesquelles ne sauraient être jamais que ce quelles sont et ce, quel que soit et indépendamment du sens qu"on leur attribue, en disant : "je sais", ce qui n'a véritablement pas le moindre sens, sinon celui de croire que l'on sait, tandis qu'il n'en est rien au sens où on a coutume de l'entendre et ainsi que l'affirmait Socrate lui-même : ce qui, vraisemblablement, voulait plus simplement dire, qu'il ne pouvait très sincèrement croire, en rien.
Croire alors, que la "Science", du point de vue des connaissances relatives à de purs modèles mathématiques, puisse être en mesure par elle-même d'apporter une quelconque interprêtation du monde et susceptible ainsi de nous indiquer la meilleure façon de vivre est encore un leure, car celle-ci n'est jamais qu'une manière symbolique permettant de reproduire à volonté un même processus, â partir d'éléments simples et de nature purement mécanique, connus et représentés grâce à ce même langage mathématique. Ce qui bien évidemment est quasiment irréalisable du point de vue du langage conceptuel, puisque ce dernier porte davantage sur des relations inter-subjectives et qu'il faudrait alors pour être à même de les reproduire, que chacune des subjectivités en rapport entre-elles, demeure strictement égale à elle-même, ainsi qu'il en est des objets purement mathématiques : ce qui, on le comprend aisément, est totalement impossible, à moins de faire de l'homme lui-même, une simple machine.
C'est pourtant là, hélas, ce que se proposent certains de ses fous-prétentieux scientistes, qui imbus de leur prétendu "savoir", n'hésitent pas même à vouloir subjuguer les foules, en laissant croire à leur tour, que leur "Science" pourrait être capable un jour, non seulement de contrôler la vie, mais bien également de façonner l'homme à l'image de leurs propres modèles et structures purement matérielles, quitte alors à détruire la nature essentiellement vitale par laquelle l'homme et l'existence se distinguent radicalement de ces formes mécaniques et reproductibles à volonté.
Note : "
En guise de conclusion :
Autant alors, à les écouter, "faire tout péter" et qu'on en finisse le plus rapidement possible et une bonne fois pour toute. Ce qui aurait au moins l'avantage de mettre un terme à tous ces bavardages inutiles et aussi bien à toutes sortes d'exploitations de l'homme par l'homme, dont l'origine à n'en pas douter, provient elle-même essentiellement de ce mépris de l'existence humaine individuelle et vitale, par des moyens purement techniques et au bénéfice principalement d'une poignée de privilégiés, possédant à eux-seuls la quasi totalité des ressources naturelles et propres, non tant à assurer le "bonheur" et le bien-être de tous, ainsi qu'ils le prétendent eux-mêmes et leurs fidèles serviteurs, mais bien plutôt à leurs permettre de se "gâver" toujours davantage, sur le dos des autres.
[C'est là mon avis et je n'ai rien de plus à rajouter]
"
Stirn Her- Sorti de l'oeuf
- Nombre de messages : 46
Localisation : Ici-même
Identité métaphysique : Soi-même
Humeur : Egoréaliste
Date d'inscription : 13/06/2011
Re: Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
Stirn Her a écrit:Toute la philosophie classique et occidentale, critique et conceptuelle, est issue du constat socratique : "Je sais que je ne sais rien !".
.............
.............
[C'est là mon avis et je n'ai rien de plus à rajouter]"
Ouf, c'est plutôt une bonne chose!
L'important ne serait-il pas de tenter de "faire". Essayer de trouver des recettes pour que tous les humains puissent avoir une petite part du gâteau et trouver un peu de bonheur.
Certains vivent comme si l'homme avait un destin éternel. Ce qui est faux.
L'humanité, comme tout le reste (la Terre, le Soleil, les étoiles, les galaxies, l'univers, les milliards d'univers à l'infini...) est soumise à la dure et impérieuse loi de l'impermanence.
L'homme est condamné. Il a peu de temps à exister. Toutes les masturbations cérébrales ne sont que le plaisir de ceux qui possèdent et qui, par confusion, croient détenir des savoirs. Alors que ce qui est important est de vivre. Même sans richesses et sans grand savoir. Mais vivre avec un peu de bonheur. Mais l'homme n'en est pas capable et n'y parviendra jamais. Ce n'est pas du pessimisme ni du nihilisme. Seulement de la lucidité.
Ptolémée Philadelphe- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 104
Localisation : Paris
Identité métaphysique : Cosmogonique
Humeur : Polyfélice
Date d'inscription : 02/06/2011
Re: Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
Tenter de "Faire", mais quoi : "Faire" ?
Une part du "gâteau", mais quelle genre de : "gâteau" ?
Un peu de "bonheur", mais quelle sorte de : "bonheur" ?
"Vivre", mais comment...comme tu le sens, toi ?
Pour le reste, je suis plutôt d'accord : la vie est éphémère.
Mais est-ce que pour autant, l'on doive nécessairement la passer de manière à ne se poser aucune question... c'est pas dans mon tempérament de voir ainsi les choses et je tiens au contraire à me triturer les neurones autant que je le désire et je ne vois pas au nom de quoi, on pourrait m'en faire le reproche.
Une part du "gâteau", mais quelle genre de : "gâteau" ?
Un peu de "bonheur", mais quelle sorte de : "bonheur" ?
"Vivre", mais comment...comme tu le sens, toi ?
Pour le reste, je suis plutôt d'accord : la vie est éphémère.
Mais est-ce que pour autant, l'on doive nécessairement la passer de manière à ne se poser aucune question... c'est pas dans mon tempérament de voir ainsi les choses et je tiens au contraire à me triturer les neurones autant que je le désire et je ne vois pas au nom de quoi, on pourrait m'en faire le reproche.
Stirn Her- Sorti de l'oeuf
- Nombre de messages : 46
Localisation : Ici-même
Identité métaphysique : Soi-même
Humeur : Egoréaliste
Date d'inscription : 13/06/2011
Re: Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
Stirn Her a écrit:Tenter de "Faire", mais quoi : "Faire" ?
Une part du "gâteau", mais quelle genre de : "gâteau" ?
Un peu de "bonheur", mais quelle sorte de : "bonheur" ?
"Vivre", mais comment...comme tu le sens, toi ?
Pour le reste, je suis plutôt d'accord : la vie est éphémère.
Mais est-ce que pour autant, l'on doive nécessairement la passer de manière à ne se poser aucune question... c'est pas dans mon tempérament de voir ainsi les choses et je tiens au contraire à me triturer les neurones autant que je le désire et je ne vois pas au nom de quoi, on pourrait m'en faire le reproche.
Moi, je me pose des questions qui ont des réponses...!!! :o)
Vivre en réfléchissant, mais pas en se prenant le chou.
Moi, je ne "fais" pas. On paie grassement des gens, pour ça.
Le gâteau, je n'en ai qu'une très maigre part. Je me la garde.
Le bonheur, c'est de vivre caché et de s'occuper de ses affaires.
Vivre, c'est surtout avoir beaucoup de chance...
Ptolémée Philadelphe- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 104
Localisation : Paris
Identité métaphysique : Cosmogonique
Humeur : Polyfélice
Date d'inscription : 02/06/2011
Re: Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
Je ne vois rien à y redire ; tout cela me paraît très respectable.
Mais cela a-t-il un quelconque rapport avec mon post, ou c'est juste pour faire connaissance ?
Mais cela a-t-il un quelconque rapport avec mon post, ou c'est juste pour faire connaissance ?
Stirn Her- Sorti de l'oeuf
- Nombre de messages : 46
Localisation : Ici-même
Identité métaphysique : Soi-même
Humeur : Egoréaliste
Date d'inscription : 13/06/2011
Re: Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
Stirn Her a écrit:Je ne vois rien à y redire ; tout cela me paraît très respectable.
Mais cela a-t-il un quelconque rapport avec mon post, ou c'est juste pour faire connaissance ?
Oui, c'est un peu pour faire connaissance.
En fait, ton sujet est très intéressant, mais je n'ai pas trop envie d'y rentrer, car il est inépuisable. Mais bien sûr, mes idées vont un peu plus loin que ce que je viens de dire précédemment.
Le savoir est important, bien sûr. Mais il ne fait pas tout.
Certains ont beaucoup de savoir et sont pourtant frustrés et malheureux.
D'autres sont sans savoir et très heureux.
Déjà, on peut en déduire que le savoir ne fait pas le bonheur, tout comme l'argent.
Et puis, tout le monde n'a pas besoin d'un grand savoir. Mais il est utile pour faire avancer les sociétés.
Et puis, le savoir est l'ennemi des dictateurs et des religions. Il n'est pas apprécié de tout le monde. Pour les religions, il est carrément hors-la-loi, puisqu'elles reposent toutes sur l'ignorance et l'obscurantisme.........
Ptolémée Philadelphe- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 104
Localisation : Paris
Identité métaphysique : Cosmogonique
Humeur : Polyfélice
Date d'inscription : 02/06/2011
Re: Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
Le savoir, en tant que "connaissances", est un simple outil : avec ça, on ne peut pas dire qu'il soit véritablement bon ou mauvais, ni même meilleur ou pire pour qui que ce soit et je trouve assez simpliste de penser qu'il pourrait être un obstacle majeur aux dictateurs ou aux religions, car eux-mêmes savent aussi bien l'utiliser au gré de leurs intérêts, que n'importe quel autre système politique. L'obscurantisme est aussi bien un concept à double-tranchants par lequel on peut laisser croire à une majorité de gens formatés par une éducation prétendument libre et ouverte à tous les horizons, qu'ils sont tout à fait capables de penser par eux-mêmes, ce qui est totalement faux, surtout que ces derniers ont tôt fait de se laisser prendre au piège des professionnels de la parlote, lesquels à défaut de "savoir" grand-chose, ont surtout des avis, sur tout.
Mais ce n'était pas là, l’essentiel de ce dont j'ai parlé et je te suis reconnaissant pour le moins de reconnaître que le sujet est "difficile" et je comprends que tu n'ais pas particulièrement envie d'y "rentrer".
Mais ce n'était pas là, l’essentiel de ce dont j'ai parlé et je te suis reconnaissant pour le moins de reconnaître que le sujet est "difficile" et je comprends que tu n'ais pas particulièrement envie d'y "rentrer".
Stirn Her- Sorti de l'oeuf
- Nombre de messages : 46
Localisation : Ici-même
Identité métaphysique : Soi-même
Humeur : Egoréaliste
Date d'inscription : 13/06/2011
Re: Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
Stirn Her a écrit:Le savoir, en tant que "connaissances", est un simple outil : avec ça, on ne peut pas dire qu'il soit véritablement bon ou mauvais, ni même meilleur ou pire pour qui que ce soit et je trouve assez simpliste de penser qu'il pourrait être un obstacle majeur aux dictateurs ou aux religions, car eux-mêmes savent aussi bien l'utiliser au gré de leurs intérêts, que n'importe quel autre système politique. L'obscurantisme est aussi bien un concept à double-tranchants par lequel on peut laisser croire à une majorité de gens formatés par une éducation prétendument libre et ouverte à tous les horizons, qu'ils sont tout à fait capables de penser par eux-mêmes, ce qui est totalement faux, surtout que ces derniers ont tôt fait de se laisser prendre au piège des professionnels de la parlote, lesquels à défaut de "savoir" grand-chose, ont surtout des avis, sur tout.
Mais ce n'était pas là, l’essentiel de ce dont j'ai parlé et je te suis reconnaissant pour le moins de reconnaître que le sujet est "difficile" et je comprends que tu n'ais pas particulièrement envie d'y "rentrer".
En parlant de formatage, qui sait vraiment si il est formaté ou non?
Dans les sectes, les gens ne savent pas qu'ils sont formatés. On leur a retiré la ligne de programme correspondante.
Est-ce que je ne suis pas formaté parce que je peux dire que je ne le suis pas?
Si on m'a retiré ma liberté de conscience, de discernement, de critique, puis-je faire mon autocritique?
Moi qui n'ai pas de religion et qui n'adhère à aucun parti politique ni à aucun courant de pensée, j'observe les musulmans qui affirment que leur religion est la seule, la bonne , la meilleure, celle de la paix, de l'amour et de la tolérance... Ils sont effroyablement formatés et n'en ont aucune conscience. Leur cerveau a été lavé, détérioré et rempli de choses absurdes et ineptes. Ils ne sont plus capables du moindre discernement ni de la moindre critique. En plus, ils sont menacés de mort en toute circonstance. Ca, c'est du bon formatage...!! :o)
Ptolémée Philadelphe- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 104
Localisation : Paris
Identité métaphysique : Cosmogonique
Humeur : Polyfélice
Date d'inscription : 02/06/2011
Re: Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
C'est une très bonne analyse, je trouve. Mais je ne crois pas me tromper de beaucoup, si je te dis que nous le sommes tous, "formatés".
Sauf qu'il y a une énorme différence à mon avis, entre ceux qui en ont conscience et qui de fait sont alors plus ou moins en mesure de se "réinitialiser" par eux-mêmes, et les autres.
Qui dit "formatage" dit "système" et le fait que l'on se sente plus ou moins en affinité avec tel système plutôt que pour tels autres n'est pas pour moi l'essentiel, mais parvenir à s'en libérer : voilà, ce qui pour ma part, est autrement plus intéressant.
Sauf qu'il y a une énorme différence à mon avis, entre ceux qui en ont conscience et qui de fait sont alors plus ou moins en mesure de se "réinitialiser" par eux-mêmes, et les autres.
Qui dit "formatage" dit "système" et le fait que l'on se sente plus ou moins en affinité avec tel système plutôt que pour tels autres n'est pas pour moi l'essentiel, mais parvenir à s'en libérer : voilà, ce qui pour ma part, est autrement plus intéressant.
Dernière édition par Stirn Her le Mer 29 Juin 2011 - 10:37, édité 1 fois
Stirn Her- Sorti de l'oeuf
- Nombre de messages : 46
Localisation : Ici-même
Identité métaphysique : Soi-même
Humeur : Egoréaliste
Date d'inscription : 13/06/2011
Re: Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
Stirn Her a écrit:C'est une très bonne analyse, je trouve. Mais je ne crois pas me tromper de beaucoup, si je te dis que nous le sommes tous, "formatés".
Sauf qu'il y a une énorme différence à mon avis, entre ceux qui en ont conscience et qui de fait sont alors plus ou moins en mesure de se "réinitialiser" par eux-mêmes, et les autres.
Il existe un bon test indicateur de son propre formatage, c'est de savoir si on est sincèrement capable d'accepter que dans tout courant de pensée il y a du bon et du mauvais pour soi et pour l'homme et d'être capable de développer l'idée en citant des exemples de ce que l'on pense bon ou mauvais.
Il se peut que certains courants n'aient que du mauvais. Mais aucun ne peut avoir que du bon, car il serait parfait et l'homme est éminemment imparfait.
Enfin, aucune bonne idée ni aucun bon courant de pensée ne peut se fonder sur l'affirmation d'une divinité qui dicterait sa volonté aux hommes. Car cela émanerait forcément d'une autorité humaine et cela priverait l'homme de toute liberté de conscience et de critique. Et donc de toute liberté de choix de vie.
Ptolémée Philadelphe- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 104
Localisation : Paris
Identité métaphysique : Cosmogonique
Humeur : Polyfélice
Date d'inscription : 02/06/2011
Re: Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
Ptolémée Philadelphe
Voila un formatage qui semble venir du système de l'ego ,un formatage qui fait de l'individualisme une condition au bonheur dans notre système.
Un système égoïste conditionne forcément le bonheur dans une dimension illusoire et restreinte,un bonheur qui fait des ravages sur notre terre.
Moi qui n'ai pas de religion et qui n'adhère à aucun parti politique ni à aucun courant de pensée
Le bonheur, c'est de vivre caché et de s'occuper de ses affaires.
Voila un formatage qui semble venir du système de l'ego ,un formatage qui fait de l'individualisme une condition au bonheur dans notre système.
Un système égoïste conditionne forcément le bonheur dans une dimension illusoire et restreinte,un bonheur qui fait des ravages sur notre terre.
Millenium- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1975
Localisation : Ardenne Belge
Identité métaphysique : chercheur
Humeur : Motivé
Date d'inscription : 17/09/2008
Re: Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
Il n'y a pas, par définition, de système "égoïste" !
Désolé, mais c'est comme ça
Désolé, mais c'est comme ça
Stirn Her- Sorti de l'oeuf
- Nombre de messages : 46
Localisation : Ici-même
Identité métaphysique : Soi-même
Humeur : Egoréaliste
Date d'inscription : 13/06/2011
Re: Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
Ptolémée Philadelphe a écrit:Stirn Her a écrit:C'est une très bonne analyse, je trouve. Mais je ne crois pas me tromper de beaucoup, si je te dis que nous le sommes tous, "formatés".
Sauf qu'il y a une énorme différence à mon avis, entre ceux qui en ont conscience et qui de fait sont alors plus ou moins en mesure de se "réinitialiser" par eux-mêmes, et les autres.
Il existe un bon test indicateur de son propre formatage, c'est de savoir si on est sincèrement capable d'accepter que dans tout courant de pensée il y a du bon et du mauvais pour soi et pour l'homme et d'être capable de développer l'idée en citant des exemples de ce que l'on pense bon ou mauvais.
Il se peut que certains courants n'aient que du mauvais. Mais aucun ne peut avoir que du bon, car il serait parfait et l'homme est éminemment imparfait.
Enfin, aucune bonne idée ni aucun bon courant de pensée ne peut se fonder sur l'affirmation d'une divinité qui dicterait sa volonté aux hommes. Car cela émanerait forcément d'une autorité humaine et cela priverait l'homme de toute liberté de conscience et de critique. Et donc de toute liberté de choix de vie.
Je reprends la partie additionnelle de mon précédent message, car elle répond assez bien à tes propositions :
"Qui dit "formatage" dit "système" et le fait que l'on se sente plus ou moins en affinité avec tel système plutôt que pour tels autres n'est pas pour moi l'essentiel, mais parvenir à s'en libérer : voilà, ce qui pour ma part, est autrement plus intéressant."
Stirn Her- Sorti de l'oeuf
- Nombre de messages : 46
Localisation : Ici-même
Identité métaphysique : Soi-même
Humeur : Egoréaliste
Date d'inscription : 13/06/2011
Re: Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
Stirn Her a écrit:Il n'y a pas, par définition, de système "égoïste" !
Désolé, mais c'est comme ça
Nous somme pourtant bien dans un système qui conditionne le bonheur dans le matérialisme,la course à l'avoir est conditionné par la marchandisation ,une course qui relègue la recherche ,le savoir au second plant.
Millenium- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1975
Localisation : Ardenne Belge
Identité métaphysique : chercheur
Humeur : Motivé
Date d'inscription : 17/09/2008
Re: Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
Stirn Her a écrit:Ptolémée Philadelphe a écrit:Stirn Her a écrit:C'est une très bonne analyse, je trouve. Mais je ne crois pas me tromper de beaucoup, si je te dis que nous le sommes tous, "formatés".
Sauf qu'il y a une énorme différence à mon avis, entre ceux qui en ont conscience et qui de fait sont alors plus ou moins en mesure de se "réinitialiser" par eux-mêmes, et les autres.
Il existe un bon test indicateur de son propre formatage, c'est de savoir si on est sincèrement capable d'accepter que dans tout courant de pensée il y a du bon et du mauvais pour soi et pour l'homme et d'être capable de développer l'idée en citant des exemples de ce que l'on pense bon ou mauvais.
Il se peut que certains courants n'aient que du mauvais. Mais aucun ne peut avoir que du bon, car il serait parfait et l'homme est éminemment imparfait.
Enfin, aucune bonne idée ni aucun bon courant de pensée ne peut se fonder sur l'affirmation d'une divinité qui dicterait sa volonté aux hommes. Car cela émanerait forcément d'une autorité humaine et cela priverait l'homme de toute liberté de conscience et de critique. Et donc de toute liberté de choix de vie.
Je reprends la partie additionnelle de mon précédent message, car elle répond assez bien à tes propositions :
"Qui dit "formatage" dit "système" et le fait que l'on se sente plus ou moins en affinité avec tel système plutôt que pour tels autres n'est pas pour moi l'essentiel, mais parvenir à s'en libérer : voilà, ce qui pour ma part, est autrement plus intéressant."
Aujourd'hui, plus que jamais, tout est fait, de tout côté, pour nous formater, nous asservir, nous conditionner et nous soumettre.
On le voit sous une certaine forme dans la volonté de dégrader l'enseignement public aux fins de le supprimer un jour et que seuls les jeunes issus des classes riches puissent s'instruire.
On le voit dans le mensonge systématique dans toute communication d'état.
Un mensonge forcené et compulsif qui relève plus de la psychiatrie et du n'importe quoi paranoïaque que de la saine gouvernance.
Toujours le monde de l'illusion.
Tout va bien, votez pour nous, le lait et le miel couleront dans les ruisseaux...
Ptolémée Philadelphe- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 104
Localisation : Paris
Identité métaphysique : Cosmogonique
Humeur : Polyfélice
Date d'inscription : 02/06/2011
Re: Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
Millenium a écrit:Stirn Her a écrit:Il n'y a pas, par définition, de système "égoïste" !
Désolé, mais c'est comme ça
Nous somme pourtant bien dans un système qui conditionne le bonheur dans le matérialisme,la course à l'avoir est conditionné par la marchandisation ,une course qui relègue la recherche ,le savoir au second plant.
Il faut avoir atteint un certain âge et une certaine maturité intellectuelle pour être capable de discerner les choses et de comprendre que le matériel n'est pas forcément porteur de bonheur mais de son illusion et que le vrai bonheur est dans des choses beaucoup plus intérieures et émotionnelles. Mais tout homme doit parcourir son chemin initiatique pour accéder à une relative sagesse.
Ptolémée Philadelphe- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 104
Localisation : Paris
Identité métaphysique : Cosmogonique
Humeur : Polyfélice
Date d'inscription : 02/06/2011
Re: Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
Tu as raisons,le combat est rude.
Millenium- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1975
Localisation : Ardenne Belge
Identité métaphysique : chercheur
Humeur : Motivé
Date d'inscription : 17/09/2008
Re: Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
Millenium a écrit:Stirn Her a écrit:Il n'y a pas, par définition, de système "égoïste" !
Désolé, mais c'est comme ça
Nous somme pourtant bien dans un système qui conditionne le bonheur dans le matérialisme,la course à l'avoir est conditionné par la marchandisation ,une course qui relègue la recherche ,le savoir au second plant.
Tu me sembles confondre "égoïsme" avec "égocentrisme", car en effet ce que tu dis est vérifiable, mais pas seulement comme tu le dis, dans le sens matérialiste, mais c'est aussi bien dans le domaine des diverses formes d'idéalisme que biens des gens ont cette tendance permanente à tout ramener à soi, aussi bien lorsqu'il s'agit de défendre des possessions matérielles que des idéologies diverses et contradictoires, lesquelles sont à l'échelle mondiale bien plus néfastes, à mon avis.
Stirn Her- Sorti de l'oeuf
- Nombre de messages : 46
Localisation : Ici-même
Identité métaphysique : Soi-même
Humeur : Egoréaliste
Date d'inscription : 13/06/2011
Re: Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
Ptolémée Philadelphe a écrit:
Aujourd'hui, plus que jamais, tout est fait, de tout côté, pour nous formater, nous asservir, nous conditionner et nous soumettre.
On le voit sous une certaine forme dans la volonté de dégrader l'enseignement public aux fins de le supprimer un jour et que seuls les jeunes issus des classes riches puissent s'instruire.
On le voit dans le mensonge systématique dans toute communication d'état.
Un mensonge forcené et compulsif qui relève plus de la psychiatrie et du n'importe quoi paranoïaque que de la saine gouvernance.
Toujours le monde de l'illusion.
Tout va bien, votez pour nous, le lait et le miel couleront dans les ruisseaux...
C'est néanmoins là, un état de fait, dont de plus en plus de gens prennent finalement conscience et ce, au grand dam de toutes les classes politiques confondues : ce qui est une très bonne chose, je trouve
Stirn Her- Sorti de l'oeuf
- Nombre de messages : 46
Localisation : Ici-même
Identité métaphysique : Soi-même
Humeur : Egoréaliste
Date d'inscription : 13/06/2011
Re: Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
Herr doctor Stirn, salut!
Je "sais" quand je n'ai pas besoin de preuves . Mais rien ne prouve que mon savoir soit valable pour tous . Généralement, il est partagé par un nombre plus ou moins important de personnes ... ce qui ne prouve rien ! Je sais, quand mon intuition est en accord avec ma recherche objective : la croyance, comme l'affirmait déjà Auguste Comte , doit s'appuyer sur la science, et vice versa . L'une sans l'autre, et mon savoir est boiteux .
Je "sais" quand je n'ai pas besoin de preuves . Mais rien ne prouve que mon savoir soit valable pour tous . Généralement, il est partagé par un nombre plus ou moins important de personnes ... ce qui ne prouve rien ! Je sais, quand mon intuition est en accord avec ma recherche objective : la croyance, comme l'affirmait déjà Auguste Comte , doit s'appuyer sur la science, et vice versa . L'une sans l'autre, et mon savoir est boiteux .
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Savoir
je ne voie pas d'autre explication .....!
je ne voie pas d'autre explication .....!
Re: Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
Salut à toi, Jo !
Tu dois très certainement te comprendre toi-même, du moins j'ose l'espérer
Mais vois-tu, lorsque tu emploies ainsi des termes tels que "savoir"; "preuves", "intuition", "recherche objective", "croyance", "science" : le tout, en seulement 5 phrases et sans autre référence que celle portant sur ce brave Auguste Comte, et sans même tenir compte de l'essentielle différence que j'ai tentée d'établir entre le "savoir" en tant que "connaissances" (quelles soient vraies ou fausses) et le verbe "savoir" : alors là, je dois bien t'avouer que moi, je n'y comprends absolument, plus rien
Tu dois très certainement te comprendre toi-même, du moins j'ose l'espérer
Mais vois-tu, lorsque tu emploies ainsi des termes tels que "savoir"; "preuves", "intuition", "recherche objective", "croyance", "science" : le tout, en seulement 5 phrases et sans autre référence que celle portant sur ce brave Auguste Comte, et sans même tenir compte de l'essentielle différence que j'ai tentée d'établir entre le "savoir" en tant que "connaissances" (quelles soient vraies ou fausses) et le verbe "savoir" : alors là, je dois bien t'avouer que moi, je n'y comprends absolument, plus rien
Stirn Her- Sorti de l'oeuf
- Nombre de messages : 46
Localisation : Ici-même
Identité métaphysique : Soi-même
Humeur : Egoréaliste
Date d'inscription : 13/06/2011
Re: Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
orthon7 a écrit:http://fr.wikipedia.org/wiki/Savoir
je ne voie pas d'autre explication .....!
T'inquiète papy : s'il faut, je recommence
Quoi, que...tu peux aussi bien t'en tenir aux définitions de Wikipédia : si ça t'aide à mieux dormir... pourquoi pas
Stirn Her- Sorti de l'oeuf
- Nombre de messages : 46
Localisation : Ici-même
Identité métaphysique : Soi-même
Humeur : Egoréaliste
Date d'inscription : 13/06/2011
Re: Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
Il faut évidemment distinguer le substantif du verbe . Un savoir acquis, sur un sujet, est une somme de connaissances, puisée dans le "savoir" déjà accumulé par d'autres . Heureusement : nul ne saurait naitre avec tout à redécouvrir : nous naissons sur les épaules de l'humanité antérieure à nous .
A partir de ce "savoir", on acquiert d'autres connaissances , qui , elles, nous sont propres, fruit de nos expériences et de notre réflexion .Et ce savoir nouveau, lui, est un "verbe", notre verbe , vrai ou faux, pour nous il est constitutf de notre être, puisque arbre testé à la valeur de ses fruits.
Et je regrette si c'est obscur à vos yeux
A partir de ce "savoir", on acquiert d'autres connaissances , qui , elles, nous sont propres, fruit de nos expériences et de notre réflexion .Et ce savoir nouveau, lui, est un "verbe", notre verbe , vrai ou faux, pour nous il est constitutf de notre être, puisque arbre testé à la valeur de ses fruits.
Et je regrette si c'est obscur à vos yeux
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Qu'appelle-t-on "Savoir" ?
Là non, c'est plus du tout obscur, mais c'est tout simplement inexact.
Car savoir et avoir du savoir, sont deux choses totalement différentes.
C'est même là, tout ce dont j'ai tenté d'expliciter.
Car savoir et avoir du savoir, sont deux choses totalement différentes.
C'est même là, tout ce dont j'ai tenté d'expliciter.
Stirn Her- Sorti de l'oeuf
- Nombre de messages : 46
Localisation : Ici-même
Identité métaphysique : Soi-même
Humeur : Egoréaliste
Date d'inscription : 13/06/2011
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» savoir ou ignorance ?
» Se savoir fou
» Sur le savoir et le bonheur
» Savoir sa religion
» Que puis-je savoir ?
» Se savoir fou
» Sur le savoir et le bonheur
» Savoir sa religion
» Que puis-je savoir ?
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum