Re: Poèmes érotiques

par ElBilqîs Jeu 30 Juin 2011 - 20:47

C'est très coquin!
Je ne connais qu'une seule fille capable de rivaliser!...mais ce n'est certainement pas moi!

par lagaillette Jeu 30 Juin 2011 - 21:13

Celui de ElBilqîs Sam 11 Juin 2011 - 21:56 n'est pas mal non plus : discret mais suffisamment suggestif.

par bernard1933 Jeu 30 Juin 2011 - 22:29

lagaillette, chapeau ! C' est du grand art !

par lagaillette Jeu 30 Juin 2011 - 23:21

Mais ça m'a épuisé.
vieux

par lagaillette Sam 2 Juil 2011 - 12:05

Et alors, les amoureux et amoureuses du sexe, la vaine est épuisée ?

par Satieme Sam 2 Juil 2011 - 14:42

Parfois le corps est repu
non pas après avoir bu
mais après avoir joué
avec la flûte enchantée
la nuit passa lentement
de la Belle, je suis l'amant
je la guide dans Paris
avec la Belle on a ri

aujourd'hui je suis heureux
je le dis à qui je veux
Nuit prochaine divine sera
avec la Belle passera.

supercontent

par ElBilqîs Dim 3 Juil 2011 - 9:22

À la demande de lagaillette, voici un petit délire plus fantaisiste que vraiment érotique, mais chacun peut l'interpréter à sa guise!

Je te vois pavanant dans ton nouveau costume
Mais tu le sais pourtant, je te préfère sans
La nudité te sied, je le sais, je le sens
Te voir ainsi vêtu, me remplit d'amertume.

Dans tes yeux quand je vois un éclair qui s'allume
Je devine l'espoir d'un coït puissant
Tes rêves érotiques de sexe turgescent
M'ouvrent des horizons de mirage et d'écume.

Sous le ciel de Satan, t'enivrant de plaisir
Je t'offrirai mon corps, devançant ton désir
Puis nous nous étendrons, enlacés sur le sable.

Épuisé mais ravi, tu commettras l'erreur
De fermer les paupières; et moi comme un voleur
Je m'enfuirai en te laissant inconsolable.

Myrrha-El 16/06/2011

par Cochonfucius Dim 3 Juil 2011 - 10:41

Poèmes érotiques - Page 3 41947-004-B56B0546

Mon cousinThunderbird dans son nouveau costume
Fait un rêve érotique aux vapeurs de l'encens,
Du corps d'une interprète auprès du sien dansant,
Qui frotte son nombril comme avec une plume.

Le sang de la luxure en ses veines s'allume.
Il cesse en cet instant d'être un esprit pensant,
Ne peut que prononcer des mots évanescents
Sonnant comme baisers dans l'amoureuse brume.

La danseuse a saisi, pour lui faire plaisir,
La portion de son être exprimant le désir,
Sensation qui devient quasi impérissable.

D'un monde de jouissance il devient découvreur,
L'extase est en ce point, il le sait sans erreur,
Trois gouttes d'élixir jaillissent dans le sable.

par Invité Dim 3 Juil 2011 - 20:36

waaaouuuuu Lagaillette c'est du joli tes poèmes j'adore! bravo

un grand BRAVO!
ElBilqîs et Cochonfucius merci aussi c'est très beau!
Il y a de belle plume par ici!

par lagaillette Lun 4 Juil 2011 - 13:38

De la flûte enchantée

Au mirage d'écume.

Passant par la luxure

En attendant Marine

A vos plumes

M’sieurs, dames !

par Satieme Lun 4 Juil 2011 - 20:25

La canne du bonheur
la flûte enchantée
le mirage d'écume
l'écume de lait
l'effusion lactée

par lagaillette Lun 4 Juil 2011 - 23:25

A la manière « Grand Siècle » :

Etendu mollement sous d’amples frondaisons,
Quand sur le ciel azur se balançaient des palmes,
Je songeais récemment, et non sans déraison,
A vos yeux, à vos seins, à votre cul, Madame.

Alors je me suis dit : daigneriez-vous, Madame,
Avoir bien la bonté de montrer sans façons
Pour exciter mes sens et réjouir mon âme,
Et votre clitoris, et votre joli con ?

Je vous chatouillerais jusqu’à ce que mon vit
Profondément pénètre en vos étroits conduits
Et celui de derrière, et celui du devant

Je vous promets dès lors d’étranges voluptés,
Jusqu’au septième ciel de vous faire monter,
Et pourquoi pas aussi, de vous faire un enfant.

par lagaillette Jeu 7 Juil 2011 - 10:33

A la manière « Grand Siècle » :
réédition avec quelques petites corrections.

Etendu mollement sous d’amples frondaisons,
Quand, sur le ciel azur, se balançaient des palmes,
Je songeais récemment, et non sans déraison,
A vos yeux, à vos seins, à votre cul, Madame.

Et lors me suis-je dit : daigneriez-vous, Madame,
Avoir bien la bonté de montrer sans façons,
Pour exciter mes sens et réjouir mon âme,
Et votre clitoris, et votre joli con ?

Je vous chatouillerais, préludant que mon vit
Profondément pénètre en votre étroit conduit,
En celui de derrière, ou celui du devant ?

Je vous promets dès lors d’étranges voluptés,
Jusqu’au septième ciel de vous faire monter,
Et, fabuleux exploit, de vous faire un enfant.

par ElBilqîs Jeu 7 Juil 2011 - 12:00

C'est pas mal du tout!
j'imagine assez bien ce genre de discours dans les jardins du palais de Versailles! wistle

par lagaillette Jeu 7 Juil 2011 - 13:15

Oui, mais mon grand regret c'est que plus personne ne contribue à alimenter ce topic des poèmes érotiques.

par bernard1933 Jeu 7 Juil 2011 - 17:55

Atteindre ce niveau d' imagination et de poésie, ce n' est pas donné à tout le monde ! Mille bravos ! Les contes de la Fontaine, c'est du pipi de chanoine, en comparaison !

par ElBilqîs Jeu 7 Juil 2011 - 20:59

Ce n'est pas forcément l'orientation poétique préférée des uns et des autres! En ce qui me concerne, je suis bien trop "coincée" Cool

mon répertoire est beaucoup plus soft, habituellement.

par lagaillette Jeu 7 Juil 2011 - 22:36

Mais quand vous voulez, l'un comme l'autre, vous savez aussi dire de belles choses.
Et c'est curieux que les "chauds lapins" et "chaudes lapines" ne se manifestent plus.

J'en ai encore un en réserve mais je me retiens ne voulant pas trop occuper le terrain.

par lagaillette Mer 13 Juil 2011 - 17:56

Mais puisque personne ne se décide à alimenter la rubrique, je m'y remets :

Elle était rousse
Petite et boulotte
De petits points d’or
Parsemaient sa frimousse
Elle s’appelait Charlotte

Je la savais un peu vénale
N’y voyant pas de mal
Je lui offrais ma bourse
Of course

Elle était nue
Sous sa robe légère
Son odeur poivrée
M’a enivré
Sa toison fauve
Etait douce au toucher

Quand je l’ai découverte,
Cette fine blessure
Entre ses fortes cuisses
M’a bouleversé

Mais elle s’est offerte
Porte grande ouverte.

Comme je l’ai sucée
Sa petite sucette sucrée !

Sur son ventre rond
Couraient des frissons
Alors sans façons
Je l’ai pénétrée
Hallucinante entrée

Ardente cavale
Sa chaleur animale
Appelait le mâle

L’ouragan soudain
Nous a emportés

Elle faisait des bonds
Affolée
Sous l’aiguillon du plaisir
Et puis se calmait

Ses brusques sursauts
Me désarçonnaient
Ce que je les aimais

Un parfum musqué
Montait
De ses profondeurs

Trempés de sueur
Sur nos corps assoiffés
Ruisselait
L’ambroisie divine

Je m’engloutissais
Descendu
Dans l’abîme
De l’origine du monde

Pendant bien longtemps
Nous avons couru
De torrides rivages
Chevauché les nuages
Pénétré
Des vallées inconnues
Des forêts profondes

La reverrai-je un jour ?
Ma lolotte.

par ElBilqîs Mer 13 Juil 2011 - 20:19

tu veux mon avis honnête?
Je ne le trouve pas sublime, celui là!
J'aime bien le début, mais après, c'est "trop" à mon goût... mais chacun ses goûts!
Je préfère l'autre, plus subtil.

par bernard1933 Mer 13 Juil 2011 - 22:06

lagaillette, une question très indiscrète, mais tu n'es pas obligé de me répondre ! As-tu édité tes poésies ? Perso, je les trouve très imagées et très évocatrices . Du talent ! Bravo!
Rien de tel pour maintenir les vieux en forme !

par lagaillette Mer 13 Juil 2011 - 23:18

ElBilqîs a écrit:tu veux mon avis honnête?
Je ne le trouve pas sublime, celui là!
J'aime bien le début, mais après, c'est "trop" à mon goût... mais chacun ses goûts!
Je préfère l'autre, plus subtil.

Tu as bien jugé, El.
Tu sais, la libido masculine comporte une certaine violence ; il fallait bien exprimer aussi cette note.
Mais qu'est-ce que tu attends pour y apporter ta note, en contre partie ?

par lagaillette Mer 13 Juil 2011 - 23:25

bernard1933 a écrit:lagaillette, une question très indiscrète, mais tu n'es pas obligé de me répondre ! As-tu édité tes poésies ?

Penses-tu ! Ce n'est qu'à la lecture des poèmes que j'ai trouvé sur ce forum que ça m'est venu, ces quelque morceaux.

Rien de tel pour maintenir les vieux en forme !

Sûr. Et, en plus, quand ça ne se passe plus que dans la tête, on ne risque pas l'épectase.
Mais ne te laisse pas éblouir par mon "talent" ; qu'est-ce que tu attends pour t'y mettre ; je ne vais tout de même pas rester le seul à travailler.