Les ravages de l'Islam sur les sociétés un exemple ?
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Re: Les ravages de l'Islam sur les sociétés un exemple ?
Qui est ce type stp ?
Libre Penseur- Affranchi des Paradoxes
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Re: Les ravages de l'Islam sur les sociétés un exemple ?
Hamza Muslim a écrit :
Encore une fois, c'est un phénomène plutôt récent, donc non-islamique, et la cause se trouve dans la culture des peuples du moyen-orient, car ces phénomènes se retrouvent aussi bien chez des athées que d'autres religieux (chrétiens, juifs, yézidis, etc.).............
Oui Hamza, je pense aussi que bien souvent dans divers sujets de discorde, l'islam est le bouc émissaire de vielles coutumes culturelle et de vieux trop vieux mœurs qui se cachent derrière la grande devanture du divin islam pour justifier l'injustifiable !
Comme pour par ex: la burqa, la circoncision ... !
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democrite- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Les ravages de l'Islam sur les sociétés un exemple ?
La burqa et la circoncision existaient avant et parallèlement à l'islam en effet.
_Hamza Muslim- EXCLU DU FORUM
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Re: Les ravages de l'Islam sur les sociétés un exemple ?
democrite a écrit:Hamza Muslim a écrit :
Encore une fois, c'est un phénomène plutôt récent, donc non-islamique, et la cause se trouve dans la culture des peuples du moyen-orient, car ces phénomènes se retrouvent aussi bien chez des athées que d'autres religieux (chrétiens, juifs, yézidis, etc.).............
Oui Hamza, je pense aussi que bien souvent dans divers sujets de discorde, l'islam est le bouc émissaire de vielles coutumes culturelle et de vieux trop vieux mœurs qui se cachent derrière la grande devanture du divin islam pour justifier l'injustifiable !
Comme pour par ex: la burqa, la circoncision ... !
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Faut savoir aussi que comme on l'avait déja souligné,beaucoup transmettent "la culture" et ce qui va avec.Beaucoup ne connaissent rien d'autre que la religion et l'associe par défaut.Ca sera au futur génération de rectifier le tir car les "anciennes" sont nullement prete a changer et nullement prete a discuter(j'parle en connaissance de causes).
Libre Penseur- Affranchi des Paradoxes
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Re: Les ravages de l'Islam sur les sociétés un exemple ?
Je ne suis pas entièrement d'accord avec toi Libre Penseur, mais je partage une partie de tes propos, car j'en ai fait les frais ; en montrant leur influence culturelle plutôt que religieuse, ils ne voulaient nullement se réformer (leur coeur et leurs passions), et préféraient se soumettre à l'identité culturelle plutôt qu'à la "vérité religieuse". En ce sens je les trouve hypocrites, car cela a de tristes répercussions sur la jeunesse et les femmes.
Même des maghrébins que je connaisse font ce constat, et essayent de suivre une voie plus spirituelle (et religieuse) que culturelle.
Même des maghrébins que je connaisse font ce constat, et essayent de suivre une voie plus spirituelle (et religieuse) que culturelle.
_Hamza Muslim- EXCLU DU FORUM
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Re: Les ravages de l'Islam sur les sociétés un exemple ?
Tout dépend des personnes c'est sur,moi je parle juste de ce que je vis.Par contre ca m'a rendu triste pour un pote a moi(qui fesait de la musique et était d'ailleurs bon),qui a arrêté complètement.
"Ma religion ne me permet pas de faire de la musique".Un francais converti a l'Islam pour diverses raisons.Je pense qu'il a mal assimiler le truc sur la musique.C'est triste quand meme mais bon j'ai pas cherché le débat avec lui.
"Ma religion ne me permet pas de faire de la musique".Un francais converti a l'Islam pour diverses raisons.Je pense qu'il a mal assimiler le truc sur la musique.C'est triste quand meme mais bon j'ai pas cherché le débat avec lui.
Libre Penseur- Affranchi des Paradoxes
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Re: Les ravages de l'Islam sur les sociétés un exemple ?
Libre Penseur a écrit:Tout dépend des personnes c'est sur,moi je parle juste de ce que je vis.Par contre ca m'a rendu triste pour un pote a moi(qui fesait de la musique et était d'ailleurs bon),qui a arrêté complètement.
"Ma religion ne me permet pas de faire de la musique".Un francais converti a l'Islam pour diverses raisons.Je pense qu'il a mal assimiler le truc sur la musique.C'est triste quand meme mais bon j'ai pas cherché le débat avec lui.
Question
Que pense l’Islam de la musique ?
Réponse du Docteur Yûsuf `Abd Allâh Al-Qaradâwî
Parmi les divertissements qui réjouissent les âmes, qui égaient les cœurs et qui font plaisir à l’ouïe, il y a effectivement le chant. L’Islam considère le chant comme licite tant qu’il ne contient pas de propos grossiers, obscènes ou incitant à la débauche. Et il n’y a aucun mal à ce qu’il soit accompagné de musique, si, du moins, celle-ci n’excite pas les nerfs.
Le chant est recommandé lors des occasions heureuses, afin de répandre la gaieté et de divertir les âmes. Cela est d’autant plus valable les jours de fêtes, de noces, de retour d’un absent, ainsi que lors des repas de mariage, des repas en l’honneur d’un nouveau-né et lors de la naissance du bébé.
Ainsi, `Â’ishah - que Dieu l’agrée - assista au mariage d’un couple médinois et lorsqu’elle rentra chez elle, le Prophète - paix et bénédiction sur lui - lui demanda : « Ô `Â’ishah, n’ont-ils pas organisé une fête ? Parce que les Ansâr aiment faire la fête. » Ibn `Abbâs dit : « `Â’ishah assista au mariage d’une femme médinoise parmi ses proches. Le Messager de Dieu - paix et bénédiction sur lui - arriva et dit : « Avez-vous offert les cadeaux à la mariée ? » On répondit : « Oui ! » Il demanda : « Avez-vous envoyé quelqu’un chanter en son honneur ? » `Â’ishah répondit : « Non. » Le Messager de Dieu - paix et bénédiction sur lui - reprit : « Les Ansâr sont des gens galants. Pourquoi n’avez-vous pas envoyé avec la mariée quelqu’un chantant par exemple :
Ataynâkum ataynâkum
Fa-hayyânâ wa hayyâkum
Traduction
Nous voici venus ! Nous voici venus !
Que Dieu nous salue et que Dieu vous salue !
? »
`Â’ishah raconte que Abû Bakr - que Dieu l’agrée - entra chez elle un jour de Fête du Sacrifice (`îd al-ad’hâ) et qu’il trouva deux servantes qui chantaient et jouaient du tambour, alors que le Prophète - paix et bénédiction sur lui - était recouvert d’un drap. Abû Bakr se mit en colère contre elles. Le Prophète - paix et bénédiction sur lui - se découvrit alors le visage et dit : "Laisse-les Abû Bakr ! Ce sont des jours de fête."
L’Imâm Al-Ghazâli mentionne dans son livre Al-Ihyâ’ les hadiths sur le chant des deux servantes et sur les jeux pratiqués par les Abyssins dans la Mosquée du Prophète - paix et bénédiction sur lui - alors que ce dernier les encourageait par des exclamations : "Bravo, enfants de Arfadah !" Ces hadiths précisent également la demande formulée par le Prophète à l’intention de `Â’ishah pour savoir si elle voulait regarder le déroulement des jeux ou non. Ces mêmes hadiths ajoutent en outre que le Prophète demeura en compagnie de son épouse jusqu’à ce que celle-ci s’ennuyât et voulût partir. On rencontre enfin des hadiths mentionnant que `Â’ishah jouait avec ses amies. Al-Ghazâlî conclut quant à ces hadiths : « Tous ces hadiths sont mentionnés dans les deux Sahîh [1]. Ils constituent de fait un texte explicite prouvant que le chant et les divertissements ne sont pas illicites. On peut par ailleurs en tirer un certain nombre de conclusions concernant diverses permissions :
Le divertissement : tout le monde sait que les Abyssins ont leurs danses et leurs jeux.
Il est permis de se divertir à l’intérieur même de la mosquée.
Le fait que le Prophète dise aux Abyssins : "Bravo, enfants de Arfadah !" montre qu’il leur demande de poursuivre leurs jeux et les encourage à cela. Comment peut-on alors considérer que ces jeux sont illicites ?
Le Prophète a empêché Abû Bakr et `Umar - que Dieu les agrée - de blâmer, de refuser ou d’interdire le divertissement. Il leur a expliqué que c’était un jour de fête et un moment de gaieté. Or, le divertissement est source de gaieté.
Le Prophète est resté longtemps à regarder les jeux abyssins et à écouter leur musique, après que `Â’ishah - que Dieu l’agrée - a exprimé son accord pour rester également. Cela montre qu’en termes de noblesse de caractère (husn al-khuluq), il est meilleur de faire plaisir aux femmes et aux enfants en assistant avec eux à des divertissements que de vivre dans un ascétisme austère, se priver et priver autrui des plaisirs mondains.
Le Prophète a même pris les devants pour demander à `Â’ishah si elle désirait regarder le déroulement des jeux.
Le chant est permis, ainsi que le battement du tambour, comme le montre le hadith des deux servantes. » Al-Ghazâlî poursuit tout ceci dans le chapitre de l’écoute.
On a rapporté au sujet d’un grand nombre de Compagnons et de Successeurs [2] - que Dieu les agrée - qu’ils écoutaient des chansons sans y voir le moindre mal.
Quant aux hadiths prophétiques qui interdisent le chant, il faut savoir qu’ils sont complètement défaillants, si bien qu’aucun d’eux n’a été épargné de la récusation des juristes et des traditionnistes. Le juge Abû Bakr Ibn Al-`Arabî dit : « Rien d’authentique n’existe quant à l’interdiction du chant. » Ibn Hazm dit : « Tout ce qui a été rapporté sur l’interdiction du chant est faux et controuvé. »
Néanmoins, le chant et la musique sont souvent allés de pair avec des veillées arrosées et débauchées, ce qui a incité un grand nombre de savants à interdire, tout du moins à déconseiller le chant et la musique. Certains d’entre eux ont dit : « Le chant fait partie des plaisants discours mentionnés dans le verset : « Et, parmi les hommes, il en est qui, dénués de science, achètent de plaisants discours pour égarer hors du chemin de Dieu et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant. » [3] »
Ibn Hazm répond : « Ce verset mentionne un trait de caractère, qui, s’il est présent chez une personne, fait d’elle automatiquement un mécréant. Il s’agit de celui qui prend le Sentier de Dieu en raillerie. Ainsi, celui qui achète un recueil coranique afin d’égarer les gens du Sentier de Dieu et le prendre en raillerie est très certainement un mécréant. Et c’est ce type de personnes que Dieu - Exalté soit-Il - dénigre dans ce verset. Il ne dénigre nullement celui qui achète des plaisants discours dans le but de se divertir et de détendre son âme, et non dans le but d’égarer les gens du Sentier de Dieu. »
Ibn Hazm répond également à ceux qui prétendent que le chant, ne faisant pas partie de la vérité divine, fait dès lors partie de l’égarement. Ceux-ci s’appuient sur le verset suivant : « Au delà de la vérité qu’y a-t-il donc sinon l’égarement ? » [4] Ibn Hazm réplique : « Le Messager de Dieu - paix et bénédiction sur lui - dit : « Les actions sont jugées d’après les intentions, et il en sera tenu compte à chaque homme dans la mesure de son intention. » Ainsi, celui qui a l’intention d’écouter des chansons afin de mieux désobéir à Dieu est un débauché - et cela n’est pas spécifique uniquement au chant. Quant à celui qui a l’intention de détendre son âme, pour mieux obéir à Dieu - Exalté soit-Il - et pour retrouver son dynamisme dans l’accomplissement d’œuvres pies, est quelqu’un d’obéissant et de bienfaisant. Et ce qu’il fait relève alors de la vérité divine. Quant à celui qui n’a l’intention ni d’obéir à Dieu ni de Lui désobéir, alors celui-là se livre à des futilités pardonnées par Dieu. Il possède alors le même statut que celui qui sort se promener dans son jardin, ou celui qui s’assoit devant sa porte et regarde les gens passer, ou encore celui qui teint son habit en bleu ou en vert, etc. »
Il existe cependant certaines limites qu’il est nécessaire d’observer, en ce qui concerne le chant.
Il est ainsi nécessaire que le sujet de la chanson ne contredise pas la morale et les enseignements islamiques. Une chanson qui glorifierait par exemple l’alcool ou qui inciterait à sa consommation est illicite, aussi bien pour celui qui la chante que pour celui qui l’écoute.
Toutefois, le sujet de la chanson peut parfois ne pas être contraire aux directives islamiques mais c’est la manière dont le chanteur l’interprète qui déplace la chanson du domaine licite au domaine illicite. Un exemple caractéristique est celui du chanteur qui interprète les paroles de manière lascive et déliquescente, cherchant à éveiller les instincts et à séduire l’auditeur en excitant ses désirs concupiscents.
Tout comme la religion combat l’outrance et l’excès, quels qu’ils soient, même au niveau du culte, elle combat l’excès dans le divertissement. Elle n’accepte pas que ce dernier occupe tout notre temps, car le temps, c’est la vie !
Nul doute que l’excès dans les choses licites déborde sur le temps à consacrer aux obligations, religieuses ou autres. Quelqu’un a dit avec justesse : « Je n’ai jamais pas vu un excès sans qu’il n’y ait à côté un devoir négligé. »
Il demeure néanmoins des choses pour lesquelles l’auditeur est soi-même son meilleur conseiller. Si les chansons, tout du moins un type particulier d’entre elles, excitent ses instincts, le séduisent, ou font dominer son aspect animal sur son aspect spirituel, alors il doit éviter de les écouter, afin de fermer les portes par lesquelles s’engouffrent dans son cœur, dans sa religion et dans son caractère, les tempêtes de la tentation. Ainsi, il se repose lui-même et repose les autres avec lui.
Il est consensuellement admis que le chant devient illicite s’il est accompagné d’autres interdits comme l’alcool, l’indécence ou la débauche. C’est de cela qu’a prévenu le Messager de Dieu - paix et bénédiction sur lui : « Apparaîtront des gens de ma Communauté qui boiront l’alcool en lui donnant un autre nom. On jouera pour eux des instruments de musique et des chanteuses chanteront pour eux. Dieu les engloutira alors dans la Terre et il fera d’eux des singes et des porcs. »
Il n’est pas nécessaire que cette transformation en singes et en porcs soit physique. Il suffit d’une transformation de l’âme et de l’esprit. Ils seront ainsi porteurs d’une âme de singe et d’un esprit de porc.
Et Dieu est le plus Savant.
P.-S.
Traduit de l’arabe du site Islamonline.net.
Notes
[1] Il s’agit du Sahîh d’Al-Bukhârî et du Sahîh de Muslim.
[2] Les Successeurs sont la génération suivant celle des Compagnons.
[3] Sourate 31 intitulée Luqmân, verset 6.
[4] Sourate 10 intitulée Jonas, Yûnus, verset 32.
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Ensuite, il faudrait savoir distinguer la musique sacrée de la musique profane (déconseillée par le Prophète, pour ses effets nocives sur la santé physique et mentale).
_Hamza Muslim- EXCLU DU FORUM
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Re: Les ravages de l'Islam sur les sociétés un exemple ?
(déconseillée par le Prophète, pour ses effets nocives sur la santé physique et mentale).
Quelle belle vision.
_EtoileCantique- Maître du Temps
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Re: Les ravages de l'Islam sur les sociétés un exemple ?
EtoileCantique a écrit:
Quelle belle vision.
Mahomet avait un total mépris pour les musiciens qui ne peuvent témoigner devant un tribunal de Loi Divine.
La seule musique admise est la musique militaire et la musique religieuse.
Et encore certains instruments de musiques sont harams.
Khomeyni a dés son arrivée au pouvoir déclaré haram la musique occidentale qui pervertit les moeurs.
La musique clasique est pratiquement inconnu en dar El Islam.
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Les ravages de l'Islam sur les sociétés un exemple ?
Parmi les divertissements qui réjouissent les âmes, qui égaient les cœurs et qui font plaisir à l’ouïe, il y a effectivement le chant.L’Islam considère le chant comme licite tant qu’il ne contient pas de propos grossiers, obscènes ou incitant à la débauche.Et il n’y a aucun mal à ce qu’il soit accompagné de musique, si, du moins, celle-ci n’excite pas les nerfs.
Ils constituent de fait un texte explicite prouvant que le chant et les divertissements ne sont pas illicites.
Néanmoins, le chant et la musique sont souvent allés de pair avec des veillées arrosées et débauchées, ce qui a incité un grand nombre de savants à interdire, tout du moins à déconseiller le chant et la musique.
Il est ainsi nécessaire que le sujet de la chanson ne contredise pas la morale et les enseignements islamiques. Une chanson qui glorifierait par exemple l’alcool ou qui inciterait à sa consommation est illicite, aussi bien pour celui qui la chante que pour celui qui l’écoute.
Pas si souvent accompagnés avec des veilles arrosées et débauchés.
C'est légal jusqu'a un certain palier,c'est bien ce que je pensais,logique.
Libre Penseur- Affranchi des Paradoxes
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Re: Les ravages de l'Islam sur les sociétés un exemple ?
Combien de musiciens ont été sacrifiés à Allah en Dar El Islam, il y a même un calife qui les a fait castrer par erreur, il voulait simplement les dénombrer mais un point diacrylique qui saute a fait sauter les testicules des musiciens du califat.
- "Ali bel Hadj:Je n'écoute pas de musique parce que la Loi Divine l'interdit":
L'islam et la musique
par Ali Khedher
En 1926, l'écrivain égyptien non-voyant Taha Hussein fait exploser une véritable bombe en rejetant l'idée selon laquelle la période préislamique fut qualifiée d' "époque de l'ignorance".
En fait, les textes islamiques critiquent violemment cette période et les récits des chroniqueurs ne nous ont apporté que de petites histoires et quelques poèmes, pourtant l'écriture arabe existait bel et bien et depuis plus de mille ans avant l'islam. Les recherches archéologiques ont fourni des éléments montrant, depuis plus de trois mille ans, la place des Arabes au proche-Orient. Des textes cunéiformes assyro-babyloniens, qui remontent à plus de 800 ans av. J.-C., parlent des royaumes et des reines des Aribi (Arabes). Les villes, habitées entièrement ou majoritairement par les Arabes, comme Pétra, Philippopolis, Palmyre, Hatra, Doura Europos, Bostra, Hauran, Maïn, Saba, Teima, Al-Hira et des dizaines d'autres ont laissé des souvenirs éclatants ; ce qui ne laisse aucun doute sur l'existence d'une civilisation arabe. Comment ce monde, construit sur (et entre) les civilisations antiques de la Mésopotamie et de l'Egypte, aurait-il versé dans cette "ignorance" ? Comment cette société arabe où se développent les premières écritures, la poésie, les observations scientifiques de l'univers, les questions métaphysiques, une réflexion sur la vie (dont les traces écrites existent depuis trois mille ans av. J.-C.), ce monde partagé entre zoroastriens, hébreux, chrétiens, philosophes, polythéistes dont les cultes s'exprimaient déjà par l'art (sculpture, peinture, musique, chant, danse), comment ce monde, subitement, serait-il devenu "ignorant" ?
Cette civilisation, les écrits des historiens et géographes, comme Eratosthène (IIIe s.), Ptolémée (IIe s. apr. J.-C.), Pline l'Ancien (Ier s. apr. J.-C.), Strabon (Ier s. av. J.-C.) et d'autres, la confirment, et même les textes bibliques (pourtant partiaux quant à ce qui sort du nationalisme hébreux) ne nient pas cette vérité. D'autres historiens contemporains considèrent même que cette civilisation existait avant les anciennes civilisations gréco-romaine, byzantine et perse.
Dans l'introduction à son "Histoire naturelle", Pline l'Ancien découvre trois régions : l'Arabie Pétrée (du nord-ouest du Sinaï à la Transjordanie), l'Arabie Déserte (y compris le désert de Syrie), l'Arabie Heureuse (au nord de la péninsule). Dans ces régions, on peut diviser les Arabes en nomades du désert et en citadins. Les nomades n'avaient pas de lieu fixe et vivaient principalement de l'élevage ; la razzia (ou pillage éclair) faisait aussi partie de leurs activités. Par contre, les citadins comme les Sabéens, les Nabatéens, les Palmyréniens, les Ghassanides, les Hirittes et autres royaumes, contrôlaient de vastes territoires et vivaient, en paix ou en guerre, soit indépendants, soit agissant comme protecteurs pour le compte des grands empire de l'époque (Perse, Romain, Byzantin, etc.). Ces citadins travaillaient principalement dans le commerce, de l'Inde à la Méditerranée. Leurs caravanes convoyaient l'encens, la gomme la myrrhe, la soie, la résine, les pierres fines, toutes marchandises précieuses venant du Yémen ou du Hedjaz, et la chose écrite. Elles étaient souvent accompagnées et protégées par les tribus arabes du Nord.
La présence culturelle des empires mentionnés ci-dessus a enrichi considérablement les traditions culturelles propres aux Arabes. Grâce à ces contacts et échanges, mais aussi à l'ouverture sur les mondes, à un esprit particulièrement inventif, les Arabes ont poussé très loin l'évolution de leur culture. En ces temps, la poésie, la musique, la danse devinrent le symbole d'une prospérité qui permit à l'esprit de s'affirmer.
A la fin du VIe s. et au début du VIIe s., juste avant l'apparition de l'islam, la plupart des Arabes étaient donc juifs, chrétiens et païens, leurs villes vivaient dans une certaine opulence ; la Mecque était un grand centre commercial, religieux et culturel. C'est la tribu des Quraysh (prépondérante parmi les Arabes de la région) qui était maîtresse de la Mecque depuis le Ve s.
Au niveau politique, elle était parfaitement et démocratiquement structurée. Abd Al-Mutalib, grand-père du Prophète, était l'un des principaux responsables de la ville. Ceux-ci organisaient deux foires annuelles qui leur permettaient de contrôler les échanges et de gérer l'enceinte sacrée entourant la Ka'ba, au centre de la cité, pour tirer profit des pèlerinages polythéistes accompagnant les foires. La Ka'ba était (avant la récupération musulmane) un temple orné de plus de 300 sculptures (idoles), elle servait de lieu de culte aux païens. Les visiteurs des foires n'étaient pas uniquement arabes ; ils étaient aussi perses, romains, byzantins et autres.
Les Mecquois contrôlaient la route caravanière (la route des aromates) et organisaient chaque année deux grands voyages commerciaux vers le Sud et vers le Nord. Plus de 1 500 chameaux (ce qui était grand pour l'époque) s'ébranlaient à chaque voyage ? A cette prospérité économique s'ajoutait une vie culturelle intense. Au temps des foires, de grandes animations musicales et de danse s'organisaient, les rencontres et les concours poétiques faisaient partie du calendrier. Les grands poèmes du Souk A'kath (les Mu'allaquates) étaient chantés et suspendus sur les murs du temple.
Les chanteuses et chanteurs arabes, perses, byzantins, avec leurs instruments, et en particulier le oud (luth), se produisaient dans toute la ville, sur les places des marchés, chez les nobles (leurs mécènes), et dans les cabarets.
L'orientaliste Georges Farmer ("The History of Arabian Music", p. 10-12) écrit qu'en plus de leur système musical, les Arabes utilisaient le système de Pythagore ; que nombreux étaient les rois, princes et nobles qui pratiquaient la musique et le chant ; que la musique jouait un rôle déterminant chez ceux qui prophétisaient et qu'à cette période, le harem clos n'existant pas, la liberté de la femme était égale à celle de l'homme. Parmi les dizaines de noms connus, on peut mentionner le nom d'Al-Khanssa qui chantait ses poèmes avec accompagnement musical, ainsi que la mère de Hatem Al-Taay. Le grand poète Al-A'sha, dont l'un des poèmes est devenu mu'alaqua, était connu sous le nom de "Sanajet al-arabe" (Harpiste des Arabes), et parcourait chaque partie de la péninsule pour chanter et jouer de son instrument. Des dizaines d'autres faisaient comme lui ; cette tradition sera reprise par des poètes chanteurs espagnols et français qu'on appellera plus tard les troubadours.
En réalité, les Arabes de cette époque (sauf les monothéistes) avaient compris qu'il n'y avait pas de vie (sous forme de survivance individuelle) après la mort, donc ils se sont intéressés à vivre leur présent, à aimer, à danser, à écouter de la musique et à chanter, sans oublier le vin (qu'ils produisaient et faisaient aussi venir de très loin). Grâce à la prospérité économique et à un mode de vie hautement culturel, la poésie et le chant existaient dans chaque maison. C'est dans cette ambiance que le Prophète Mohamed est né en 570.
Que s'est-il donc passé ?
Abd Allah, le père de Mohamed, meurt avant sa naissance. Sa mère décède quand il a six ans. Mohamed voit survenir, en 578, la mort de son grand-père, son protecteur, le puissant Abd Al-Muttalib ; il a huit ans. C'est Abu Talib, son oncle et chef de clan des Hashimites, qui l'adopte. Mais Abu Talib, pour des raisons financières, n'est plus capable de continuer à assumer ses responsabilités dans la ville. Le pouvoir économique des proches de Mohamed se trouve diminué énormément. Son grand-père étant bigame, c'est vers la tribu de l'autre épouse, ses demi oncles, que ce pouvoir se déplace : Al-Abbas, les Bani Umayya, la branche la plus riche et la plus puissante des Quraysh, mais aussi la plus cultivée dont le grand chef était Abu Sufyan (né vers 565). Mohamed vit alors la pauvreté et la perte du pouvoir. Tout laisse à supposer, contrairement à la légende populaire, qu'il est déjà lettré et assez brillant. Il commence à voyager et à travailler, dès l'adolescence, dans le commerce. A l'âge de 25 ans, il se marie avec une dame veuve et très riche (Khadija) pour qui il travaillait et il continue à faire prospérer ses affaires. En 610, Mohamed ressent que Dieu se manifeste par l'intermédiaire de l'ange Gabriel : c'est la Révélation. Après trois ou quatre ans de silence, il annonce publiquement l'islam. Dans les grandes foires de la Mecque, c'est en prose rimée, comme tous les prophètes de l'époque, qu'il déclame le message divin. Les visiteurs ne s'y intéressent pas, ils préfèrent écouter la poésie et les récits des poètes chanteurs que les paroles de Dieu. Parmi ces ménestrels, Al-Nadhr Ibn al-Hareth connaît un succès certain et attire tout le public. Ce dernier (selon le chroniqueur Al-Mas'udi) a appris à chanter et à jouer du oud à Al-Hira en Irak (Etat arabe sous protectorat perse). Il raconte dans ses chants les épopées des anciens empires et les grandes histoires d'amour. Donc le message du Prophète ne passe pas ; c'est la solidarité collective des Mecquois et leur culture arabe qui empêchent les progrès de l'islam.
En 619, Mohamed perd d'abord Khadija, sa femme et soutien financier, et ensuite Abu Talib, son oncle et soutien politique. C'est une nouvelle situation dans laquelle le Prophète se trouve très affaibli. Il comprend alors que sa réussite dépend des rapports de force, autrement dit qu'il lui faut trouver des alliés. Ses contacts avec les tribus de Al-Taïf (ville au sud de la Mecque) ont échoué. Mais le Prophète trouve des alliés à Yethreb, ville habitée par les Arabes juifs des Bani Quryza, des Bani al-Nadhir et des bani Qaynuqa et les Arabes idolâtres des tribus des Khazradj et des Aws. Les monothéistes contrôlent la vie économique et administrative (politique) de la ville et menacent l'existence des polythéistes Mais les deux tribus des Khazradj et des Aws ne s'entendent pas. Il leur faut un personnage capable de les unifier pour affronter les Juifs. Mohamed accepte ce rôle. En 622, il émigre avec ses compagnons (à peine une centaine) vers Yethreb. Il réussit à unifier les deux tribus en les faisant entrer dans l'islam.
Au début, il vit en paix avec les juifs ; plus tard, il les combat et les chasse de la ville qui devient alors Médine. D'autres contacts ont lieu : il s'agit des bédouins qui adoptent l'islam, renoncent au nomadisme et se sédentarisent à Médine. Celle-ci devient la capitale des musulmans, une place importante de regroupement humain et un centre militaire. C'est en cette période qu'est instituée la guerre pour la gloire de Dieu (djihad). Le Prophète, dont la puissance militaire n'a pas d'égale en Arabie, organise des expéditions contre les caravanes mecquoises, puis de petites guerres contre les Quraysh, les juifs et d'autres.
Cependant, tous les moyens étaient utilisés pour détruire la culture arabe. Les sourates du Coran et du hadith interdisent la sculpture, la peinture, la musique et attaquent violemment les poètes.
Dans la sourate 26, connue sous le nom Les Poètes, versets 224-226, comme dans la sourate 31 appelée Luqman, versets 6 et 7, le texte sacré critique violemment les poètes chanteurs arabes et leur promet un châtiment douloureux.
Cette interdiction de la musique est exprimée aussi par la bouche du Prophète à travers ses hadiths dont certains parlent de châtiment pour ceux qui sifflent et battent les mains pour faire de la musique.
D'ailleurs, chez les musulmans, le sifflement est considéré comme l'œuvre du diable. Al-Ghazali, dans son livre intitulé Ihya ulum al-din, mentionne certains de ces hadiths (voir vol.2, p. 246)
Iblis fut le premier à moduler la lamentation et le premier qui a chanté ;
Chaque personne qui élève la voix pour chanter, Allah lui envoie deux diables sur ses épaules pour le frapper de leurs talons jusqu'à ce qu'il se taise.
Dans le livre Sahih Al-tirmithi (vol. 1, p. 241), on trouve que le Prophète a maudit le chant et les chanteurs.
En plus, le Prophète n'a pas hésité à légitimer l'acte de verser le sang des poètes chanteurs. Parmi ceux-là, Al-Nadhr Ibn Al-Hareth : il fut capturé et assassiné par les soldats de Mohamed en mars 624. Quelques années plus tard, il ordonne la mort de trois chanteuses : Sarah, Qarina et Arnab (voir la chronique d'Al-Tabari, vol. 3, p. 116-118).
En 630, il dirige une armée de 10 000 soldats et entre, presque sans combat, à la Mecque (c'était une ville de commerce respectée par tous ceux qui l'utilisaient, elle n'avait pas de vrais soldats).
Il détruit toutes les sculptures autour et à l'intérieur du sanctuaire parce qu'elles représentent les divinités des païens.
Pour s'assurer que cette ville n'aura plus d'influence culturelle, il interdit le chant et la musique ainsi que la poésie, sauf celle qui le flatte ou flatte l'islam.
En même temps, il chasse les poètes de la ville et permet de verser le sang de certains poètes comme Ka'ab et Bujair (fils du grand poète Zuhair ibn Abi Salma, auteur d'une mu'laqua).
Au bout de quelques semaines, Bujair, épuisé, se rend et se convertit ; son frère résiste beaucoup plus longtemps mais, harcelé, ne pouvant faire confiance à personne, il se rend lui aussi et achète sa liberté par ses odes à Mohamed.
Il devient impossible aux artistes et aux intellectuels de dire ce qu'ils pensent.
La Mecque devient une petite bourgade sans aucune importance politique ni commerciale ni culturelle.
Mohamed meurt en 632, la lutte pour le pouvoir commence, trois de ses quatre successeurs (connus sous le nom Al-Khalafa al-Rashidun ou les orthodoxes) sont assassinés.
Ces quatre successeurs continuent cette même politique, d'un islam dur et strict.
Le premier calife, Abu Bakr, considérait comme parfaitement naturel que la musique soit définie comme un "plaisir non autorisé".
Plus grave : Al Tabari rapporte que ce même Abu Bakr a donné son approbation à Muhajir (gouverneur du Yémen) pour couper les mains et arracher les dents des deux chanteuses Thabja al-Hadramiyya et Hind bint Yamin pour qu'elles cessent de jouer ou de chanter.
Cette position à l'égard de la musique a été confirmée par les quatre grandes écoles qui dominent la vie musulmane. Il s'agit des écoles Malékite, Hanafitte, Shafi'itte et Hanbalitte. Encore aujourd'hui, un "chef" religieux intégriste algérien, Ali Belhaj, déclare : "Je n'écoute pas de musique parce que la Charia l'interdit".
Que s'est-il donc passé ? C'est phrase par phrase, mot par mot au long de dizaines de grands ouvrages qu'il faut reconstituer le drame.
C'est en refusant d'accepter comme une évidence, comme une chose correcte, comme la seule chose à faire, un assassinat (que les enfants intègrent comme juste, en apprenant l'épisode par cœur, en récitant le texte sacré) que la vérité se dessine au prix d'un dépassement du tabou. Comme dans toutes les histoires humaines, on retrouve le vieil antagonisme "culture forte ou pouvoir fort". Il est intéressant de se poser cette question inutile : où en serait le monde aujourd'hui, quelle musique pratiquerions-nous si, au VIIe s., un ordre militaire qui rêvait de conquêtes n'avait pas dévasté une culture millénaire ?
Il est tout aussi intéressant mais très utile de se demander pourquoi le processus de destruction devrait continuer ? Au nom de quoi, au nom de qui ?
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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