1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
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bernard1933
Cochonfucius
_pandore
Babylon5
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1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Aout
Si longs sont les jours de l'été vieillissant.
Le soleil sans faillir brûle la terre encore
La sève redescend dans les herbages morts :
Jours de plomb, nuits lourdes d'un été languissant.
Dans les cieux s'amoncellent, préparant l'orage
Des nuages entassés, de l'Ouest venus,
Prêts à combattre sur les blés déjà battus.
En éclairs bleus tonnant au dessus des villages.
Et les vielles roses fanées, de leurs pétales
Font sacrifice au mois d'Août, perdues sous les pierres
Leurs parfums et couleurs mourantes sous le lierre :
Mais demain renaitra une fleur sans égale.
La fleur n'y pense pas, se contentant d'être
La fleur fanée ne sait pas qu'elle est tombée
Sous les coups du mois D'Aout à ses éclairs livrée
La fleur n'y pense pas, je sais qu'elle va renaître.
Mais ils sont si longs ces jours où je me languis
Où je vois cet été et ses fruits murissants
Ployant, tombant sur le sol qui va pourrissant
Du jeune Printemps les magnifiques fruits.
Fin de l'été, la nuit tombe avec violence.
La nuit dit : désormais il faut se préparer
Penser à l'automne, et les volets bien fermer
Cueillir les fruits d' Août en remerciant notre chance.
Si longs sont les jours de l'été vieillissant.
Le soleil sans faillir brûle la terre encore
La sève redescend dans les herbages morts :
Jours de plomb, nuits lourdes d'un été languissant.
Dans les cieux s'amoncellent, préparant l'orage
Des nuages entassés, de l'Ouest venus,
Prêts à combattre sur les blés déjà battus.
En éclairs bleus tonnant au dessus des villages.
Et les vielles roses fanées, de leurs pétales
Font sacrifice au mois d'Août, perdues sous les pierres
Leurs parfums et couleurs mourantes sous le lierre :
Mais demain renaitra une fleur sans égale.
La fleur n'y pense pas, se contentant d'être
La fleur fanée ne sait pas qu'elle est tombée
Sous les coups du mois D'Aout à ses éclairs livrée
La fleur n'y pense pas, je sais qu'elle va renaître.
Mais ils sont si longs ces jours où je me languis
Où je vois cet été et ses fruits murissants
Ployant, tombant sur le sol qui va pourrissant
Du jeune Printemps les magnifiques fruits.
Fin de l'été, la nuit tombe avec violence.
La nuit dit : désormais il faut se préparer
Penser à l'automne, et les volets bien fermer
Cueillir les fruits d' Août en remerciant notre chance.
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Douce poésie de la nature.
Aux teintes variés et aux saisons merveilleuses.
Aucun artiste n'a su te rendre justice tant tu es belle nature.
Tu est si généreuse et grandiose par tes monts et tes vallées spectaculaire.
Ton ciel suis tes humeurs.
Ta mer grouille de vies.
Ta terre elle recèle le mystère de notre naissance.
Aux fils de tes saisons tu te dénude sans pudeur.
Tu plonge dans ton sommeil comme une pricesse aux bois dormant.
Et en reine majestueuse du te couvres de blanc.
Douce et tranquille malgré l'homme qui puise sans fins tes entrailles.
Tu donne comme une mère et reçoit si peu!
En enfant gâté ,je dis ;
je ne suis pas digne de toi!
Aux teintes variés et aux saisons merveilleuses.
Aucun artiste n'a su te rendre justice tant tu es belle nature.
Tu est si généreuse et grandiose par tes monts et tes vallées spectaculaire.
Ton ciel suis tes humeurs.
Ta mer grouille de vies.
Ta terre elle recèle le mystère de notre naissance.
Aux fils de tes saisons tu te dénude sans pudeur.
Tu plonge dans ton sommeil comme une pricesse aux bois dormant.
Et en reine majestueuse du te couvres de blanc.
Douce et tranquille malgré l'homme qui puise sans fins tes entrailles.
Tu donne comme une mère et reçoit si peu!
En enfant gâté ,je dis ;
je ne suis pas digne de toi!
_pandore- EXCLUE DU FORUM
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Localisation : Québec
Identité métaphysique : Femme
Humeur : Simple
Date d'inscription : 23/01/2010
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
La nature est mon sujet de prédilection. La nature nous dit tout y-compris sur nous-même. Et de plus, vivant à la campagne, je la ressens plus fort.
Vagabondages
Mes souvenirs d'été: souvenirs de voyages,
Lorsque j'étais bien jeune, étudiant et sportif.
La route et le soleil, et mon vélo rétif
Ont gravé dans mon coeur ces vieux vagabondages.
Pédalant, essoufflé, sous le ciel sans nuages,
Sans pouvoir espérer le moindre apéritif
Sinon l'eau d'un ruisseau, sous les arbres, furtif
Et apaisant, discret, assez loin des villages.
Les courtes nuits d'été à dormir sous la toile
Après avoir longtemps admiré les étoiles:
Quel merveilleux sommeil, aux rêves miroitants...
Du début de l'été à la fin, solitaire,
Je n'étais amoureux que de toute la Terre,
Des horizons lointains et puis de l'air du temps.
Lorsque j'étais bien jeune, étudiant et sportif.
La route et le soleil, et mon vélo rétif
Ont gravé dans mon coeur ces vieux vagabondages.
Pédalant, essoufflé, sous le ciel sans nuages,
Sans pouvoir espérer le moindre apéritif
Sinon l'eau d'un ruisseau, sous les arbres, furtif
Et apaisant, discret, assez loin des villages.
Les courtes nuits d'été à dormir sous la toile
Après avoir longtemps admiré les étoiles:
Quel merveilleux sommeil, aux rêves miroitants...
Du début de l'été à la fin, solitaire,
Je n'étais amoureux que de toute la Terre,
Des horizons lointains et puis de l'air du temps.
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Aux temps passée de ma mémoire.
Tu as à graver tant de souvenirs.
De moments doux et fort.
Le passée me rappele à toi une autre fois.
Il étale mes joies primevère.
Sur un fond de terre roussie et verdatre.
Accompagner de ma roulante amie.
Je fuis dans tes espaces.
Et je pris le temps de m'étandre sur ta peau si douce.
Mes doigts parcourant ta chevelure lentement.
Mes yeux en scrutateur comtemple ta beauté.
Et je respire le parfum de ton corps.
Ton odeur de terre humide me ramène à l'enfance
où chaque jours je te respirais d'amour.
Tu est mon haume douce mère nature.
Aux moments tristes je me cachais à ton abri et sous ton étoile.
Aux moments d'amour mon coeur revenait vers toi accompagné.
Tu as à graver tant de souvenirs.
De moments doux et fort.
Le passée me rappele à toi une autre fois.
Il étale mes joies primevère.
Sur un fond de terre roussie et verdatre.
Accompagner de ma roulante amie.
Je fuis dans tes espaces.
Et je pris le temps de m'étandre sur ta peau si douce.
Mes doigts parcourant ta chevelure lentement.
Mes yeux en scrutateur comtemple ta beauté.
Et je respire le parfum de ton corps.
Ton odeur de terre humide me ramène à l'enfance
où chaque jours je te respirais d'amour.
Tu est mon haume douce mère nature.
Aux moments tristes je me cachais à ton abri et sous ton étoile.
Aux moments d'amour mon coeur revenait vers toi accompagné.
_pandore- EXCLUE DU FORUM
- Nombre de messages : 2177
Localisation : Québec
Identité métaphysique : Femme
Humeur : Simple
Date d'inscription : 23/01/2010
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Encore de la poésie scolaire :
"L'impact du réchauffement climatique au Japon serait une chute des températures à -30° Celsius"
She must have seen "The Day After" !
"L'impact du réchauffement climatique au Japon serait une chute des températures à -30° Celsius"
She must have seen "The Day After" !
Solitude voulue
Babylon5 a écrit:
La nuit dit : désormais il faut se préparer.
Souvent, un vieux poète est un oiseau de nuit.
Les autres sont livrés au sommeil, à l'ennui,
Au divertissement... Lui ne parle à personne,
Près du lit un réveil (mais jamais il ne sonne)...
Le poète compose une douce chanson,
Ne redoutant point trop ce que nous en pensons.
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Je me souviens de toi vieille amie qui la nuit me réveillait.
Et d'intime mots tu m'enjolais.
Naissait de toi une prose du temps de ma jeunesse.
D'amour éphémères et de complaintes bleue.
Je t'ai oublier sous la paillasse des années.
Mais cette nuit je suis de retour près de toi.
Trop logtemps j'ai voyagé et comme tu vois je ne t'ai pas oublié.
Pardonne moi ma douce amie jamais je n'aurais du te quitter.
Je suis vieille maintenant et ne sais plus autant te manier.
Mais malgré tout je ne cesse de t'aimer.
Et d'intime mots tu m'enjolais.
Naissait de toi une prose du temps de ma jeunesse.
D'amour éphémères et de complaintes bleue.
Je t'ai oublier sous la paillasse des années.
Mais cette nuit je suis de retour près de toi.
Trop logtemps j'ai voyagé et comme tu vois je ne t'ai pas oublié.
Pardonne moi ma douce amie jamais je n'aurais du te quitter.
Je suis vieille maintenant et ne sais plus autant te manier.
Mais malgré tout je ne cesse de t'aimer.
_pandore- EXCLUE DU FORUM
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Date d'inscription : 23/01/2010
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
pandore a écrit:Je me souviens de toi vieille amie qui la nuit me réveillait.
Et d'intime mots tu m'enjolais.
Naissait de toi une prose du temps de ma jeunesse.
D'amour éphémères et de complaintes bleue.
Je t'ai oublier sous la paillasse des années.
Mais cette nuit je suis de retour près de toi.
Trop logtemps j'ai voyagé et comme tu vois je ne t'ai pas oublié.
Pardonne moi ma douce amie jamais je n'aurais du te quitter.
Je suis vieille maintenant et ne sais plus autant te manier.
Mais malgré tout je ne cesse de t'aimer.
Parles-tu de la nature, Pandore ? J'ai l'impression que tu parles d'autre chose. On dirait que tu parles de l'écriture, que tu as délaissée pendant longtemps, et vers qui tu reviens. C'est pareil pour moi. J'ai écrit dans ma jeunesse, je ne suis revenue à l'écriture que récemment... et grâce à ce forum. Cela fait énormément plaisir de voir d'autres nous rejoindre avec leurs mots.
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Exactement Babylone,je parle de l'écriture...
_pandore- EXCLUE DU FORUM
- Nombre de messages : 2177
Localisation : Québec
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Date d'inscription : 23/01/2010
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
pandore a écrit:Exactement Babylone,je parle de l'écriture...
Alors bienvenue dans ce petit recoin de poésie, j'espère qu'on te lira souvent.
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Merci Babylone,ami des vers.
_pandore- EXCLUE DU FORUM
- Nombre de messages : 2177
Localisation : Québec
Identité métaphysique : Femme
Humeur : Simple
Date d'inscription : 23/01/2010
Alexandrins de bureau
J'ai rêvé que ma muse entrait dans mon bureau,
Où je n'avais, ce jour, compagnon ni compagne.
Par la grande fenêtre on voyait la campagne
Traversée d'écureuils, de biches, de blaireaux.
Ayant illuminé ma prison sans barreaux,
Elle a presque vaincu cet ennui qui me gagne
Quand les tas de papier, comme autant de montagnes,
Semblent intercepter les rayons vespéraux.
Sans le bureau, ferais-je autant d'alexandrins
Et trouverais-je autant de modestes refrains
Pour transmettre aux amis mes rimes quotidiennes ?
J'ai écrit ce sonnet sans savoir où j'allais,
Comme je fais souvent. Qui a dit qu'il fallait
Pour composer des vers, que des idées nous viennent ?
Où je n'avais, ce jour, compagnon ni compagne.
Par la grande fenêtre on voyait la campagne
Traversée d'écureuils, de biches, de blaireaux.
Ayant illuminé ma prison sans barreaux,
Elle a presque vaincu cet ennui qui me gagne
Quand les tas de papier, comme autant de montagnes,
Semblent intercepter les rayons vespéraux.
Sans le bureau, ferais-je autant d'alexandrins
Et trouverais-je autant de modestes refrains
Pour transmettre aux amis mes rimes quotidiennes ?
J'ai écrit ce sonnet sans savoir où j'allais,
Comme je fais souvent. Qui a dit qu'il fallait
Pour composer des vers, que des idées nous viennent ?
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Ton sonnet sonne bien. Très souvent moi aussi, je me laisse entrainer par un petit bout de vers, un début de poème dont je ne connais pas la fin. En ce moment, malheureusement, j'ai du mettre la muse au chômage parce que moi je ne le suis pas (au chômage).
Il faudrait que j'écrive sur le travail, qui nous prend tellement :
Travail et poésie sont-ils vraiment amis ?
Le devoir nous appelle avec tous ses soucis.
Le cerveau encombré doit bien se concentrer
Sur ce travail qu'on aime ou qu'on peut détester.
Mais tu as choisi de faire remonter ce fil sur l'été juste au moment où l'été arrive, quelle bonne idée !
Il faudrait que j'écrive sur le travail, qui nous prend tellement :
Travail et poésie sont-ils vraiment amis ?
Le devoir nous appelle avec tous ses soucis.
Le cerveau encombré doit bien se concentrer
Sur ce travail qu'on aime ou qu'on peut détester.
Mais tu as choisi de faire remonter ce fil sur l'été juste au moment où l'été arrive, quelle bonne idée !
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
CF, comment fais-tu pour avoir tant d' inspiration et d' imagination ?
Bravo !
Bravo !
bernard1933- Aka Tpat
- Nombre de messages : 10079
Localisation : Dijon
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : serein
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Supplique pour un bel été
Tu m'as dit hier matin "aujourd'hui, c'est l'été"
J'ai observé le ciel, y cherchant le soleil
Mais tout autour de moi, si le printemps sommeille
Nulle trace de l'été.Aurait-il avorté?
Allons-nous continuer longtemps à grelotter?
Quand pourrons nous enfin déguster les groseilles,
Les fraises, les framboises, et toutes ces merveilles
Qu'on ramasse en riant, juste pour y goûter?
Le manque de chaleur désintègre mon coeur.
Nature, nourris-tu encore quelque rancoeur?
La Saint-Jean est passée, réchauffe l'atmosphère
Envoie nous tes rayons, ton ciel céruléen
L'été est commencé depuis le vingt et un
Il est temps qu'on le voit! On a assez souffert!
Tu m'as dit hier matin "aujourd'hui, c'est l'été"
J'ai observé le ciel, y cherchant le soleil
Mais tout autour de moi, si le printemps sommeille
Nulle trace de l'été.Aurait-il avorté?
Allons-nous continuer longtemps à grelotter?
Quand pourrons nous enfin déguster les groseilles,
Les fraises, les framboises, et toutes ces merveilles
Qu'on ramasse en riant, juste pour y goûter?
Le manque de chaleur désintègre mon coeur.
Nature, nourris-tu encore quelque rancoeur?
La Saint-Jean est passée, réchauffe l'atmosphère
Envoie nous tes rayons, ton ciel céruléen
L'été est commencé depuis le vingt et un
Il est temps qu'on le voit! On a assez souffert!
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Retour au silence
Qu'il fait bon ne rien faire au long des jours d'été!
Soit que le ciel s'attriste, ou bien qu'il s'ensoleille,
Soit que l'esprit s'agite, ou bien qu'il s'ensommeille,
Que le corps soit assis, ou sur ses pieds planté.
Moins de dossiers à voir, d'affaires à traiter,
Je peux dans mon jardin observer les abeilles
Ou me désaltérer du nectar de la treille,
Cultivant ma langueur et mon oisiveté.
Oisif aussi sera ce qui me sert de coeur,
Mais je n'y songe pas avec trop de rancoeur,
Doux comme la passion en seront les vestiges.
Restent trois mots écrits, rangés dans un tiroir,
Reste un peu d'émotion dans la douceur du soir,
Et parfois, dans la nuit, un semblant de vertige.
Soit que le ciel s'attriste, ou bien qu'il s'ensoleille,
Soit que l'esprit s'agite, ou bien qu'il s'ensommeille,
Que le corps soit assis, ou sur ses pieds planté.
Moins de dossiers à voir, d'affaires à traiter,
Je peux dans mon jardin observer les abeilles
Ou me désaltérer du nectar de la treille,
Cultivant ma langueur et mon oisiveté.
Oisif aussi sera ce qui me sert de coeur,
Mais je n'y songe pas avec trop de rancoeur,
Doux comme la passion en seront les vestiges.
Restent trois mots écrits, rangés dans un tiroir,
Reste un peu d'émotion dans la douceur du soir,
Et parfois, dans la nuit, un semblant de vertige.
Saint-Jean d'été
Le roi qui trop aimait son savoir sans saveur
Sourit en recevant cette carte lancée
Dans son courrier par la dame de ses pensées.
S'il ne croit mériter une telle faveur,
Il est réconforté d'une telle ferveur
Et que se continue l'histoire commencée.
Si son âme parfois est décontenancée,
Si son esprit soudain en est rendu rêveur,
Il suivra malgré tout l'aventureux chemin
Qui va de chaque jour à chaque lendemain,
Il suivra le tracé d'une absence de route,
S'arrêtant pour dormir à l'ombre d'un buisson
A l'heure où la forêt ne produit aucun son :
Mais il entend celui de son coeur en déroute.
Je me souviens des antipodes
Aux confins s'en aller, loin, très loin du plaisir,
S'endormir au milieu d'un territoire sombre,
S'abriter, se tapir, se laisser rétrécir...
Oublier les dangers qui rôdent en grand nombre;
Souvent, j'éprouve en moi la tentation de fuir
Et d'aller vivre seul une vie sans encombre,
D'ignorer les tourments qui ne font que grandir
Pour me blottir, serein, au milieu des décombres.
Mais je continuerai, sur la mouvante sphère,
De faire tout ce qu'il m'est demandé de faire,
Même avec l'impression que je le fais pour rien.
D'un monde routinier suis volontaire otage,
Je le suis au repos, je le suis en voyage...
Que peut-il en sortir ? Ma foi, on verra bien.
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Et si l'été s'en est allé avant d'être arrivé?
Ah non j’aperçois au loin une lueur...
Conchonfucius qui est l'auteur de ce genre de tableau, je n'arrive pas à m'en rappeler (Aaah mémoire évanescente...)?
Amical sourire
Ah non j’aperçois au loin une lueur...
Conchonfucius qui est l'auteur de ce genre de tableau, je n'arrive pas à m'en rappeler (Aaah mémoire évanescente...)?
Amical sourire
freefox- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Localisation : ici et là
Identité métaphysique : bientôt le dernier envol
Humeur : Joyeuse et triste à la fois
Date d'inscription : 02/06/2011
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Il suffit de décortiquer le lien pour trouver non ?
prieure saint hilaire
images antoine le grand
Hieronymus Bosch
prieure saint hilaire
images antoine le grand
Hieronymus Bosch
Sawako ...- Sorti de l'oeuf
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Localisation : Gensokyo
Identité métaphysique : Virtuelle
Humeur : disparue
Date d'inscription : 17/07/2011
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Aligato gozaïmas Sawako San.
Amical sourire
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freefox- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1880
Localisation : ici et là
Identité métaphysique : bientôt le dernier envol
Humeur : Joyeuse et triste à la fois
Date d'inscription : 02/06/2011
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Et près de l'ermite
1 cochon qui n'a rien à voir avec la vie du saint mais avec un ordre religieux fondé en Dauphiné en 1095 (les Antonins) : les porcs n'avaient pas le droit d'errer librement dans les rues, à l'exception de ceux des Antonins, reconnaissables à leur clochette..
(1 cochon - 1 Antonin .. les histoires se répètent de siècle en siècle - seuls les faits changent.. l'effet change aussi)
1 cochon qui n'a rien à voir avec la vie du saint mais avec un ordre religieux fondé en Dauphiné en 1095 (les Antonins) : les porcs n'avaient pas le droit d'errer librement dans les rues, à l'exception de ceux des Antonins, reconnaissables à leur clochette..
(1 cochon - 1 Antonin .. les histoires se répètent de siècle en siècle - seuls les faits changent.. l'effet change aussi)
_Bib- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 425
Date d'inscription : 20/03/2011
Re: 1 inpromtu pour l'été qui va logiquement arriver après le printemps
Il était arrivé dans des brassées de fleurs
Le voilà reparti avec le ciel en pleurs :
Pourquoi s'en étonner quand l'on ne reconnait
Que la peur du soleil et bien d'autres méfaits ?
Pourquoi vouloir rester au pays apeuré
Qui ne sait accueillir les bienfaits de l'été ?
J'entends encore crier cassandre sécheresse
Car se plaindre chez nous fait partie de la messe.
On accusait l'été de nous priver de l'eau,
D'assécher nos jardins, d'affamer nos troupeaux.
Cela ne seyait pas au manque de patience
Qui force la nature avec ses exigences.
Quand au mois de juillet nous avons eu octobre,
Voilà qui nous incite à être un peu plus sobres.
On voudrait bien pouvoir prélever d'autres taxes :
Attendons que la terre bascule sur son axe.
Le voilà reparti avec le ciel en pleurs :
Pourquoi s'en étonner quand l'on ne reconnait
Que la peur du soleil et bien d'autres méfaits ?
Pourquoi vouloir rester au pays apeuré
Qui ne sait accueillir les bienfaits de l'été ?
J'entends encore crier cassandre sécheresse
Car se plaindre chez nous fait partie de la messe.
On accusait l'été de nous priver de l'eau,
D'assécher nos jardins, d'affamer nos troupeaux.
Cela ne seyait pas au manque de patience
Qui force la nature avec ses exigences.
Quand au mois de juillet nous avons eu octobre,
Voilà qui nous incite à être un peu plus sobres.
On voudrait bien pouvoir prélever d'autres taxes :
Attendons que la terre bascule sur son axe.
Grandeur du Ciel
Pour féconder le sol, il faut que le Ciel pleure.
Mais le Ciel pleure, ou rit, en se moquant du sol,
Que le vivant exulte, ou qu'il manque de bol,
Ça ne dérange pas l'entité supérieure.
Il n'a rien à cirer des vermines mineures.
Quand une envie lui prend, il n'y met nul bémol,
Et chacun peut souffrir, jeune ou vieux, sage ou fol,
Le Ciel n'a nul souci que l'homme vive ou meure.
Mais le primate humain aime tant voir le Ciel
Qu'il veut lui conserver cet air providentiel
Dont l'avaient affublé nos religieux ancêtres.
Et le voilà lançant au Ciel des rogations,
Des formules, des sorts et des imprécations...
Le Ciel, majestueux, persiste dans son être.
Mais le Ciel pleure, ou rit, en se moquant du sol,
Que le vivant exulte, ou qu'il manque de bol,
Ça ne dérange pas l'entité supérieure.
Il n'a rien à cirer des vermines mineures.
Quand une envie lui prend, il n'y met nul bémol,
Et chacun peut souffrir, jeune ou vieux, sage ou fol,
Le Ciel n'a nul souci que l'homme vive ou meure.
Mais le primate humain aime tant voir le Ciel
Qu'il veut lui conserver cet air providentiel
Dont l'avaient affublé nos religieux ancêtres.
Et le voilà lançant au Ciel des rogations,
Des formules, des sorts et des imprécations...
Le Ciel, majestueux, persiste dans son être.
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