Chien de temps !
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Chien de temps !
Je ne suis pas maître de mon temps ;
L'horloge au mur ne fait plus tic-tac,
Je l'ai jetée depuis un moment :
Avec le reste du bric-à-brac.
Mais cela n'empêche pas les heures
De grignoter petit à petit
Mes matins, mes saisons et les fleurs
Se racornissent dans l'eau croupie.
Minutes, jours, années, c'est l'ennemi
Bien sûr il faut que l'on s'organise
Marcher dans le vent de l'entropie,
Qui tous les jours un peu plus nous brise.
On oublie. Soyons donc optimistes :
"Saisis l'instant", nous enjoignent-ils.
"Ah ! Oui?" Il faut donc que l'on persiste
A saisir l'existence qui file ?
Où va t-il donc ce temps entropique ?
Est-ce donc cette flèche fameuse
Menant droit à l'union christique,
Vous savez, lumière glorieuse,
Récompense ultime, fruit de nos labeurs ?
I Tutti quanti, priez mes frères,
Chantez, dansez, à genoux mes soeurs
Et n'oubliez pas votre rosaire.
Ou bien le temps est-il circulaire ?
J'en suis ravie, je trouve joli
De moi à moi je n'ai rien à faire
D'y galoper comme une souris.
Certains disent maîtriser leur temps.
Tous les jours ils vont à leurs affaires
Et ne perdent jamais un instant,
Répétant les leçons de leur pairs.
Mais d'autres ne peuvent vivre ainsi
Poètes, artistes esprits un peu fous
Amoureux, de la paresse amis
Qui sont des voyants ou des voyoux.
L'horloge au mur ne fait plus tic-tac,
Je l'ai jetée depuis un moment :
Avec le reste du bric-à-brac.
Mais cela n'empêche pas les heures
De grignoter petit à petit
Mes matins, mes saisons et les fleurs
Se racornissent dans l'eau croupie.
Minutes, jours, années, c'est l'ennemi
Bien sûr il faut que l'on s'organise
Marcher dans le vent de l'entropie,
Qui tous les jours un peu plus nous brise.
On oublie. Soyons donc optimistes :
"Saisis l'instant", nous enjoignent-ils.
"Ah ! Oui?" Il faut donc que l'on persiste
A saisir l'existence qui file ?
Où va t-il donc ce temps entropique ?
Est-ce donc cette flèche fameuse
Menant droit à l'union christique,
Vous savez, lumière glorieuse,
Récompense ultime, fruit de nos labeurs ?
I Tutti quanti, priez mes frères,
Chantez, dansez, à genoux mes soeurs
Et n'oubliez pas votre rosaire.
Ou bien le temps est-il circulaire ?
J'en suis ravie, je trouve joli
De moi à moi je n'ai rien à faire
D'y galoper comme une souris.
Certains disent maîtriser leur temps.
Tous les jours ils vont à leurs affaires
Et ne perdent jamais un instant,
Répétant les leçons de leur pairs.
Mais d'autres ne peuvent vivre ainsi
Poètes, artistes esprits un peu fous
Amoureux, de la paresse amis
Qui sont des voyants ou des voyoux.
Re: Chien de temps !
Le temps s'en vient, le temps s'en va.
Au début, il est infini, impalpable
et puis va, se rétrécissant.
Petit à petit, le canevas,
point après point, inexorable
se précise ou s'estompe, impuissant .
Au début, il est infini, impalpable
et puis va, se rétrécissant.
Petit à petit, le canevas,
point après point, inexorable
se précise ou s'estompe, impuissant .
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
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Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Les lendemains n'ont rien produit
Gardez-vous des ruses du temps,
Amoureux n'ayant plus vingt ans:
Brève saison est le printemps.
Ruse du temps, sombre présage
Inscrit en obscur paysage,
Et Chronos n'a pas de visage.
Les jours d'hier se sont enfuis,
Les lendemains n'ont rien produit;
Et le seul temps, c'est aujourd'hui.
Dernière édition par Cochonfucius le Mer 3 Fév 2010 - 12:45, édité 1 fois
Re: Chien de temps !
Une valse a trois temps,
Ainsi passe le temps,
Une valse à vingt ans
A dit Brel le Flamand
Une Valse à trente ans
A t-il dit en chantant.
A vingt trente ou cent ans
Nous valsons dans le temps
Comme les feuilles au vent
Qui nous emporte, puissant
Toujours tourbillonnant,
Sans repos pour autant
Qu'en emporte le vent !
Ainsi passe le temps,
Une valse à vingt ans
A dit Brel le Flamand
Une Valse à trente ans
A t-il dit en chantant.
A vingt trente ou cent ans
Nous valsons dans le temps
Comme les feuilles au vent
Qui nous emporte, puissant
Toujours tourbillonnant,
Sans repos pour autant
Qu'en emporte le vent !
Rions à ce temps sans visage
Goûtons aux saveurs d'aujourd'hui,
A la douceur qui se produit,
Brève, quand le bonheur s'enfuit.
Rions à ce temps sans visage,
Il nous reste nos paysages
Et l'illusion des bons présages.
Les chansons d'il y a bien longtemps,
Le soir, berceront nos vieux ans;
Elles naquirent au printemps.
A la douceur qui se produit,
Brève, quand le bonheur s'enfuit.
Rions à ce temps sans visage,
Il nous reste nos paysages
Et l'illusion des bons présages.
Les chansons d'il y a bien longtemps,
Le soir, berceront nos vieux ans;
Elles naquirent au printemps.
Re: Chien de temps !
L'amour, la mort, le temps
L'amour, petite mort,
La mort, un bref instant
Pendant ce temps on dort,
Et c'est heureusement :
La conscience est cruelle
Nous ronge affreusement
De nous savoir mortels.
Rien ne sert de prier,
De faire des paris
Ou encor méditer
Pour tromper notre ennui.
Goutons donc, c'est d'accord,
Comme Ronsard l'a dit
Dans de jolis décors
Les roses de la vie.
L'amour, petite mort,
La mort, un bref instant
Pendant ce temps on dort,
Et c'est heureusement :
La conscience est cruelle
Nous ronge affreusement
De nous savoir mortels.
Rien ne sert de prier,
De faire des paris
Ou encor méditer
Pour tromper notre ennui.
Goutons donc, c'est d'accord,
Comme Ronsard l'a dit
Dans de jolis décors
Les roses de la vie.
Borges puis Mezey and Barnes (et ma tentative)
Somos el tiempo. Somos la famosa
parábola de Heráclito el Oscuro.
Somos el agua, no el diamante duro,
la que se pierde, no la que reposa.
We are time. We are the much renowned
saying of Heraclitus the Obscure.
We are water, not diamonds that endure;
what ebbs and passes, not what holds its ground.
Le temps c'est nous, et nous sommes la fable
Que nous disait Héraclite l'Obscur.
Nous sommes d'eau, et non de diamant dur,
D'eau qui se perd et n'a de lieu durable.
Somos el río y somos aquel griego
que se mira en el río. Su reflejo
cambia en el agua del cambiante espejo,
en el cristal que cambia como el fuego.
We are the Greek who sees himself in the stream;
we are the stream. His brief reflection shimmers
in water which is made of shimmering mirrors,
in the dark glass that shimmers like a flame.
C'est nous le fleuve et c'est nous l'homme grec
Se regardant dans l'eau, et son image
Qui toujours danse au miroir si volage,
Virevoltant comme un feu de bois sec.
Somos el vano río prefijado,
rumbo a su mar. La sombra lo ha cercado.
Todo nos dijo adiós, todo se aleja.
We are the stream, predestinate and vain,
heading down to the sea pursued by shadows.
Everything said goodbye, everything goes.
C'est nous, vain fleuve, astreint à son parcours
Vers l'océan, et c'est l'ombre alentour.
Tout dit adieu, tout va vers d'autres rives.
La memoria no acuña su moneda.
Y sin embargo hay algo que se queda
y sin embargo hay algo que se queja.
Memory no longer mints its coin.
And nevertheless there is something that remains,
and nevertheless there is something that complains.
Et plus ne bat monnaie notre mémoire.
Reste pourtant une chose, il faut croire,
Reste pourtant une chose plaintive.
parábola de Heráclito el Oscuro.
Somos el agua, no el diamante duro,
la que se pierde, no la que reposa.
We are time. We are the much renowned
saying of Heraclitus the Obscure.
We are water, not diamonds that endure;
what ebbs and passes, not what holds its ground.
Le temps c'est nous, et nous sommes la fable
Que nous disait Héraclite l'Obscur.
Nous sommes d'eau, et non de diamant dur,
D'eau qui se perd et n'a de lieu durable.
Somos el río y somos aquel griego
que se mira en el río. Su reflejo
cambia en el agua del cambiante espejo,
en el cristal que cambia como el fuego.
We are the Greek who sees himself in the stream;
we are the stream. His brief reflection shimmers
in water which is made of shimmering mirrors,
in the dark glass that shimmers like a flame.
C'est nous le fleuve et c'est nous l'homme grec
Se regardant dans l'eau, et son image
Qui toujours danse au miroir si volage,
Virevoltant comme un feu de bois sec.
Somos el vano río prefijado,
rumbo a su mar. La sombra lo ha cercado.
Todo nos dijo adiós, todo se aleja.
We are the stream, predestinate and vain,
heading down to the sea pursued by shadows.
Everything said goodbye, everything goes.
C'est nous, vain fleuve, astreint à son parcours
Vers l'océan, et c'est l'ombre alentour.
Tout dit adieu, tout va vers d'autres rives.
La memoria no acuña su moneda.
Y sin embargo hay algo que se queda
y sin embargo hay algo que se queja.
Memory no longer mints its coin.
And nevertheless there is something that remains,
and nevertheless there is something that complains.
Et plus ne bat monnaie notre mémoire.
Reste pourtant une chose, il faut croire,
Reste pourtant une chose plaintive.
Re: Chien de temps !
Magnifique poème en espagnol, très belles traduction dans les deux langues cibles. Tu as vraiment envie de te plonger dans la poésie étrangère pour nous en faire profiter et c'est tant mieux.
Re: Chien de temps !
Ce matin, me promenant au parc,
J'ai rencontré les trois vieilles Parques.
Elles m'on jeté un regard fatal,
Qui m'a fait trembler jusqu'à la moelle.
Mais, poussée par la curiosité,
Avec elles j'ai voulu parler.
Ce n'est pas courant, à mon avis,
De parler aux filles de la Nuit.
Bien le bonjour Mesdames les Moires
Je suis vraiment ravie de vous voir
Ici. Faites-vous votre jogging,
Dans ces robes adorablement "in" ?
La plus vieille alors me réponda (1)
Je suis Atropos, ou bien Morta
Le fil de toute vie je mesure
Tu me vois : pour la mort tu es mure !
Ah ! Ah ! Fis-je, figée de terreur,
Nonobstant surmontant cette peur
Humiliante : vous êtes inévitable,
Invitez-moi donc à votre table,
Mais changez s'il vous plaît de tenue
Je reviendrai, quand vous n'aurez plus
Ces oripeaux lugubres et laids
Lachésis a plus de chic, je vais
Donc converser avec vos deux soeurs
Clotho porte de jolies couleurs
Nona, Decima, je vous admire
Venez donc quelques contes me dire.
(1) licence poétique
J'ai rencontré les trois vieilles Parques.
Elles m'on jeté un regard fatal,
Qui m'a fait trembler jusqu'à la moelle.
Mais, poussée par la curiosité,
Avec elles j'ai voulu parler.
Ce n'est pas courant, à mon avis,
De parler aux filles de la Nuit.
Bien le bonjour Mesdames les Moires
Je suis vraiment ravie de vous voir
Ici. Faites-vous votre jogging,
Dans ces robes adorablement "in" ?
La plus vieille alors me réponda (1)
Je suis Atropos, ou bien Morta
Le fil de toute vie je mesure
Tu me vois : pour la mort tu es mure !
Ah ! Ah ! Fis-je, figée de terreur,
Nonobstant surmontant cette peur
Humiliante : vous êtes inévitable,
Invitez-moi donc à votre table,
Mais changez s'il vous plaît de tenue
Je reviendrai, quand vous n'aurez plus
Ces oripeaux lugubres et laids
Lachésis a plus de chic, je vais
Donc converser avec vos deux soeurs
Clotho porte de jolies couleurs
Nona, Decima, je vous admire
Venez donc quelques contes me dire.
(1) licence poétique
Re: Chien de temps !
Venez des légendes me dire,
Car les conteurs, tous les admirent
Au rang de ceux dont les couleurs
Pourront flotter dans notre coeur.
Car les conteurs, tous les admirent
Au rang de ceux dont les couleurs
Pourront flotter dans notre coeur.
Re: Chien de temps !
Justement, je n'en avais pas fini. J'aurais bien continué à filer sur les Moires. Mais je fus prise par le Temps implacable, qui me commanda, entre autres, de diner.
il reste un peu d'hiver pour en faire un printemps
(à ma petite princesse de la planète Saturne)
Nous n'avions point souci du temps,
D'hiver nous faisions un printemps,
Le temps pourtant vite s'envole...
Hiver, printemps sont des symboles.
Nous avions atteint des sommets,
Tu brûlais quand je te nommais,
J'avais une voix grave et tendre
Et tu frémissais à l'entendre.
____ Et nous avons su mettre à mort
____L'amour qui nous donnait remords.
Nous n'avions point souci du temps,
D'hiver nous faisions un printemps,
Le temps pourtant vite s'envole...
Hiver, printemps sont des symboles.
Nous avions atteint des sommets,
Tu brûlais quand je te nommais,
J'avais une voix grave et tendre
Et tu frémissais à l'entendre.
____ Et nous avons su mettre à mort
____L'amour qui nous donnait remords.
Re: Chien de temps !
Babylon5 a écrit:Justement, je n'en avais pas fini. J'aurais bien continué à filer sur les Moires. Mais je fus prise par le Temps implacable, qui me commanda, entre autres, de dîner.
Ah, moi aussi, donc... on peut continuer demain.
Re: Chien de temps !
Cochonfucius a écrit:(à ma petite princesse de la planète Saturne)
Nous n'avions point souci du temps,
D'hiver nous faisions un printemps,
Le temps pourtant vite s'envole...
Hiver, printemps sont des symboles.
Nous avions atteint des sommets,
Tu brûlais quand je te nommais,
J'avais une voix grave et tendre
Et tu frémissais à l'entendre.
____ Et nous avons su mettre à mort
____L'amour qui nous donnait remords.
Very beautiful indeed.
Re: Chien de temps !
Suite de mon début, je n' ai pas repris la strophe de Cochonfucius, à laquelle il manque un pied dans ses vers.
Atropos, dans votre robe noire,
Laissez nous donc un peu jusqu'au soir.
Et puis rangez-moi ces pelotons
Trainant partout sur les gravillons :
Quel désordre vraiment, soeur aînée !
Ce n'est point bon exemple à donner."
Atropos,inévitablement,
Très vexée, s'en fut en marmonnant,
Ramassant ses fils et ses quenouilles,
Sous mes yeux écarquillés de trouille,
Pendant que Lachésis et Clotho,
Se pavanaient, ravies par mes mots.
"Alors donc, mes très chères amies,
Ou en étions-nous au fait ? Ah ! Oui !
Comment vont l' Erebe et le Destin,
Et Thémis, la Justice va bien ?
Atropos, dans votre robe noire,
Laissez nous donc un peu jusqu'au soir.
Et puis rangez-moi ces pelotons
Trainant partout sur les gravillons :
Quel désordre vraiment, soeur aînée !
Ce n'est point bon exemple à donner."
Atropos,inévitablement,
Très vexée, s'en fut en marmonnant,
Ramassant ses fils et ses quenouilles,
Sous mes yeux écarquillés de trouille,
Pendant que Lachésis et Clotho,
Se pavanaient, ravies par mes mots.
"Alors donc, mes très chères amies,
Ou en étions-nous au fait ? Ah ! Oui !
Comment vont l' Erebe et le Destin,
Et Thémis, la Justice va bien ?
La mouvance (Camões et ma traduction)
Mudam-se os tempos, mudam-se as vontades,
Muda-se o ser, muda-se a confiança;
Todo o mundo é composto de mudança,
Tomando sempre novas qualidades.
Changent les temps, changent les volontés,
Et change l'être et change la confiance,
Car l'univers n'est fait que de mouvance,
Prenant toujours nouvelles qualités.
Continuamente vemos novidades,
Diferentes em tudo da esperança;
Do mal ficam as mágoas na lembrança,
E do bem, se algum houve, as saudades.
Car toujours vont à nous des nouveautés
Autres vraiment que dans nos espérances.
Des maux se fixe en nos coeurs la semblance,
Des biens n'avons que l'intranquillité.
O tempo cobre o chão de verde manto,
Que já coberto foi de neve fria,
E em mim converte em choro o doce canto.
Le temps couvrant d'un vert manteau le champ,
Lui qui l'avait couvert de neige blanche...
Il change en pleurs la douceur de mon chant.
E, afora este mudar-se cada dia,
Outra mudança faz de mor espanto:
Que não se muda já como soía.
Changeant sept fois du dimanche au dimanche,
Il change aussi, et c'est plus dérangeant,
Les changements qu'il nous sort de sa manche.
Muda-se o ser, muda-se a confiança;
Todo o mundo é composto de mudança,
Tomando sempre novas qualidades.
Changent les temps, changent les volontés,
Et change l'être et change la confiance,
Car l'univers n'est fait que de mouvance,
Prenant toujours nouvelles qualités.
Continuamente vemos novidades,
Diferentes em tudo da esperança;
Do mal ficam as mágoas na lembrança,
E do bem, se algum houve, as saudades.
Car toujours vont à nous des nouveautés
Autres vraiment que dans nos espérances.
Des maux se fixe en nos coeurs la semblance,
Des biens n'avons que l'intranquillité.
O tempo cobre o chão de verde manto,
Que já coberto foi de neve fria,
E em mim converte em choro o doce canto.
Le temps couvrant d'un vert manteau le champ,
Lui qui l'avait couvert de neige blanche...
Il change en pleurs la douceur de mon chant.
E, afora este mudar-se cada dia,
Outra mudança faz de mor espanto:
Que não se muda já como soía.
Changeant sept fois du dimanche au dimanche,
Il change aussi, et c'est plus dérangeant,
Les changements qu'il nous sort de sa manche.
Re: Chien de temps !
.____ Et nous avons su mettre à mort
____L'amour qui nous donnait remords
_____Et nous avions tous du talent
_____A mordre les mots à pleines dents
_Bib- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 425
Date d'inscription : 20/03/2011
Re: Chien de temps !
Et demander à Coconfucius
de mixer ces jolis vers
dans le vermifugemitron-
Miam !
de mixer ces jolis vers
dans le vermifugemitron-
Miam !
_Bib- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 425
Date d'inscription : 20/03/2011
Au fil des routes
Un ermite écoutait le babil des princesses
Et cela lui donnait une envie de chanter.
Son labeur quotidien l'agrippe avec rudesse;
Il parcourt un chemin rarement fréquenté.
Parfois, il ralentit (lorsque rien ne le presse)
Pour laisser son savoir un peu se décanter,
Pour entendre les sons auxquels ils s'intéresse,
Pour transcrire un message en son coeur enfanté.
Il contemple le ciel, quand le silence est grand,
Ou le reflet du ciel dans le gris de l'écran.
Son sommeil est tranquille et sa veille sereine.
Il marche lentement, paisible randonneur,
Ne rêvant ni de joie, ni même de bonheur :
Nous aimons l'univers, car notre vie est vaine.
freefox- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1880
Localisation : ici et là
Identité métaphysique : bientôt le dernier envol
Humeur : Joyeuse et triste à la fois
Date d'inscription : 02/06/2011
Re: Chien de temps !
.
Ô l'Ermite alangui au pied d'un baobab,
Un soleil de savane a chauffé ses ardeurs,
Le remous de sa vie a noyé son aigreur,
Lisant penseur allemand et classique arabe.
Le bonheur est tout près, il faut juste du Dabe
Faire la délétion, de sorte que notre heur
Se réalise enfin, ô belle chandeleur,
Mêlant or et encens à la myrrhe souabe
La myrrhe rédemptrice à la douce saveur,
Qui répare l'esprit, et le corps, et le cœur,
L'aloès épandu, la rondeur et le galbe
D'une vie de senteur exquise et adorable,
Le goût des choses puis l'étonnante verdeur
D'un propos ambigu et régénérateur !
.
Ô l'Ermite alangui au pied d'un baobab,
Un soleil de savane a chauffé ses ardeurs,
Le remous de sa vie a noyé son aigreur,
Lisant penseur allemand et classique arabe.
Le bonheur est tout près, il faut juste du Dabe
Faire la délétion, de sorte que notre heur
Se réalise enfin, ô belle chandeleur,
Mêlant or et encens à la myrrhe souabe
La myrrhe rédemptrice à la douce saveur,
Qui répare l'esprit, et le corps, et le cœur,
L'aloès épandu, la rondeur et le galbe
D'une vie de senteur exquise et adorable,
Le goût des choses puis l'étonnante verdeur
D'un propos ambigu et régénérateur !
.
Escape- Affranchi des Paradoxes
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Identité métaphysique : chercheur
Humeur : posant la Question
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