Concerto pour deux cordes - Pour MrSonge-

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Concerto pour deux cordes - Pour MrSonge-   Empty Concerto pour deux cordes - Pour MrSonge-

Message par Curare- Mer 20 Oct 2010 - 21:18

MrSonge vires-tu ose aussi avec des mots mordant le quatuor ?

Nous étions alors 1 quatuor "Ad libidum"..
4 partenaires tous affublés d'1 spécialité dans laquelle nous excellions..
et qui prenions plaisir à jouer ensemble
à jouer dans la cour des grands dans 1 danse endiablée..à 4 temps
pour entrer dans la légende, celle ''du Transgresseur''.

Ce poème me fut offert par le Cap'haine C'Cil.
Je lui rends hommage ce soir et lui souhaite longue vie et bonheur
avec le Transgresseur, son compagnon de vie.

Concerto pour deux cordes..

Qu'on sert tôt deux corps qui se cachent,
Sur une portée de voix émues et tremblantes,
Deux corps de timbres qui vibrent et s'attachent,
Pour une vie idéale sur un fil d'idées troublantes.

Les notes murmurent, susurrent, rassurent mais gâchent,
Les unités de temps du lien mercantile qui crémentent.
Trop vite, trop chères, à la bourse elles arrachent,
Sans qu'aucune des deux cordes ne se lamente.

Le fil s'excite, le choeur de l'orchestre s'emballe,
Les croches dépitent, crépitent, doublent la romance,
et se jouent d'un noeud qu'elles débitent et empalent
L'allegro se lance, il faut servir la danse !

Alors, à l'unisson, les deux cordes s'unissent avec délice,
En une seule voix, étonnées, elles se transportent,
Fusion en un corps déballé et dévoilé, complices,
Les deux cordes de chair et chères de coeurs s'emportent...

qu'on sert tôt deux corps qui se mâchent !

Signé : une note dansante sur une clé de seule !

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Curare-
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Concerto pour deux cordes - Pour MrSonge-   Empty Dans le creux de la nuit

Message par Cochonfucius Lun 14 Fév 2011 - 16:34

Danse onirique et noire, et pure, et silencieuse,
Cerveau unique où deux esprits sont enlacés ;
Un lien sans avenir, sans contact, sans passé,
Gardé par quatre cents missives sentencieuses.

Dans le creux de la nuit, interjections fiévreuses,
Désespoir de dormir à soi-même embrassé ;
Traversant en apnée, tel un grand cétacé,
La longue nuit d'hiver et ses fosses ombreuses.

Ermites vont plaidant une saine abstinence
Qui permettrait d'atteindre une humble transcendance ;
Le mérite survienne à qui survit ainsi.

Je m'assieds dans le noir, j'allume une lanterne,
Et je laisse flotter mes sentiments en berne :
La transcendance est là, dans cette voie aussi.
Cochonfucius
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