L'Eglise attirerait les pédophiles
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Re: L'Eglise attirerait les pédophiles
Ce qu'il est malheureux de constater c'est que l'actualité confirme trop souvent l'adage : la peur du gendarme, c'est le commencement de la sagesse.
Cela me conforte dans l'idée qu'il faut lutter plus que jamais contre les personnes qui ont des passe-droit. Il faut débusquer et dénoncer toutes ces niches qui abritent ou sont susceptibles de cacher des actes répréhensibles.
Que tout soit dit et tout soit fait à l'oreille et à la vue de tous, c'est 90 % des problèmes tués dans l'œuf.
Le droit à son intimité est une chose majeure, mais il y a des moments où respecter ce droit, est criminel si il y a non assistance à personne en danger. C'est pourtant, de nos jour, le comportement le plus constaté, vis à vis de la maltraitance envers les enfants.
Il n'est pas question ici, de monter des comités de vigiles, mais tout simplement d'être attentif à notre entourage.
Cela me conforte dans l'idée qu'il faut lutter plus que jamais contre les personnes qui ont des passe-droit. Il faut débusquer et dénoncer toutes ces niches qui abritent ou sont susceptibles de cacher des actes répréhensibles.
Que tout soit dit et tout soit fait à l'oreille et à la vue de tous, c'est 90 % des problèmes tués dans l'œuf.
Le droit à son intimité est une chose majeure, mais il y a des moments où respecter ce droit, est criminel si il y a non assistance à personne en danger. C'est pourtant, de nos jour, le comportement le plus constaté, vis à vis de la maltraitance envers les enfants.
Il n'est pas question ici, de monter des comités de vigiles, mais tout simplement d'être attentif à notre entourage.
Gepeto- Maître du Temps
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Re: L'Eglise attirerait les pédophiles
Dur dur pour Benoît ! Mais il ne fait que payer pour l 'hypocrisie de
l' Eglise sur le sujet . Le décret " Crimen Sollicitationis " du
Saint-Officeen date du 16 Mars 1962 punissait d' excommunication celui qui dénoncerait ce type de forfait . Pas question de livrer un clerc à la justice des hommes ! Et pan sur le bec ! Pauvre pape ! Ca tombe dru , et tout près ! Et combien sont ceux qui n' ont jamais rien dit ? Je pense que Dieu, dans sa miséricorde, leur dira, le jour du de leur arrivée là-haut : " Viens, mon enfant...! "
l' Eglise sur le sujet . Le décret " Crimen Sollicitationis " du
Saint-Officeen date du 16 Mars 1962 punissait d' excommunication celui qui dénoncerait ce type de forfait . Pas question de livrer un clerc à la justice des hommes ! Et pan sur le bec ! Pauvre pape ! Ca tombe dru , et tout près ! Et combien sont ceux qui n' ont jamais rien dit ? Je pense que Dieu, dans sa miséricorde, leur dira, le jour du de leur arrivée là-haut : " Viens, mon enfant...! "
bernard1933- Aka Tpat
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Re: L'Eglise attirerait les pédophiles
Je viens de trouver le fameux décret . Il est en anglais . Voici l' adresse du site :
http://www.bishop-accountability.org/resources/resource-files/churchdocs/CrimenEnglish.pdf
http://www.bishop-accountability.org/resources/resource-files/churchdocs/CrimenEnglish.pdf
bernard1933- Aka Tpat
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Re: L'Eglise attirerait les pédophiles
Thomas2
Vois tu une différence entre les ténèbres disons Naturelles et celles qui pourraient provenir du mauvais usage de l'Homme d'un outil puissant que l'on pourrait nommer le Geste créateur ?
Si tu es croyant (tu penseras à l'oeuvre des anges déchus )
Si Dieu existe pour toi ,tu ne croiras pas que ça vient de lui(car il est amour).
Moi je crois que cette affliction est d'ordre psychologique d'un transfert mal éffectué lors de la période d'oédipienne.
Je ne crois pas en la guérison du sujet mais bon je ne suis pas spécialiste non plus!
Il y a deux type de pédophiles,ceux qui ni peuvent rien(ILs ont toujours Été comme ça!)
Et ceux qui sont pervers (l'occasion de le faire ou dût à l'hyper sexualisation qui crées chez eux une envie d'essayer,de passer à l'acte,ils sont obsédés à l'idée ...)ils ont une sexualité normale mais en chattant sur le web par exemple sur des sites juvénille développe l'envie compulsive et obsessive de le faire.
Vois tu une différence entre les ténèbres disons Naturelles et celles qui pourraient provenir du mauvais usage de l'Homme d'un outil puissant que l'on pourrait nommer le Geste créateur ?
Si tu es croyant (tu penseras à l'oeuvre des anges déchus )
Si Dieu existe pour toi ,tu ne croiras pas que ça vient de lui(car il est amour).
Moi je crois que cette affliction est d'ordre psychologique d'un transfert mal éffectué lors de la période d'oédipienne.
Je ne crois pas en la guérison du sujet mais bon je ne suis pas spécialiste non plus!
Il y a deux type de pédophiles,ceux qui ni peuvent rien(ILs ont toujours Été comme ça!)
Et ceux qui sont pervers (l'occasion de le faire ou dût à l'hyper sexualisation qui crées chez eux une envie d'essayer,de passer à l'acte,ils sont obsédés à l'idée ...)ils ont une sexualité normale mais en chattant sur le web par exemple sur des sites juvénille développe l'envie compulsive et obsessive de le faire.
_pandore- EXCLUE DU FORUM
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Re: L'Eglise attirerait les pédophiles
bernard1933 a écrit:Dur dur pour Benoît ! Mais il ne fait que payer pour l 'hypocrisie de
l' Eglise sur le sujet . Le décret " Crimen Sollicitationis " du
Saint-Officeen date du 16 Mars 1962 punissait d' excommunication celui qui dénoncerait ce type de forfait . Pas question de livrer un clerc à la justice des hommes ! Et pan sur le bec ! Pauvre pape ! Ca tombe dru , et tout près ! Et combien sont ceux qui n' ont jamais rien dit ? Je pense que Dieu, dans sa miséricorde, leur dira, le jour du de leur arrivée là-haut : " Viens, mon enfant...! "
A force de tout mélanger, tu tombes dans la pure calomnie, Bernard.
Le décret dit exactement l'inverse:
Une personne, abusée par un prêtre lors d'une confession, devait le dénoncer avant un mois ou bien était excommuniée.
libremax- Aka Taulique
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Re: L'Eglise attirerait les pédophiles
libremax, comment comprends-tu l' article 11 ?
" Because, however, what is treated in these cases..."
Ca me paraît pourtant clair , au moins dans mon vieil anglais...
" Because, however, what is treated in these cases..."
Ca me paraît pourtant clair , au moins dans mon vieil anglais...
bernard1933- Aka Tpat
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Re: L'Eglise attirerait les pédophiles
Le paragraphe en question parle du secret absolu que doit garder le tribunal ecclésiastique lors du procès de l'accusé, en dehors duquel chacun de ses membres est menacé latae sentenciae d'excommunication.
libremax- Aka Taulique
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Re: L'Eglise attirerait les pédophiles
( et là, Bernard, tu ne fais pas de mea culpa honteux ?)
libremax- Aka Taulique
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Re: L'Eglise attirerait les pédophiles
Suite de l'affaire...
Contrairement aux premières déclarations de l'église allemande faites lorsque l'affaire a éclaté début mars, Joseph Ratzinger, ancien archevêque de Munich et aujourd'hui pape Benoit XVI, a bien été tenu informé des actes commis par le prêtre pédophile Peter Hullermann dans les années 1970 et 1980 à Essen dans l'ouest de l'Allemagne, rapporte The New York Times. L'église avait d'abord affirmé que son entourage seul avait tranché dans cette affaire sans consulter ni informer Joseph Ratzinger. Mais une note de service démontre aujourd'hui que le futur pape a dirigé la réunion, le 15 janvier 1980, au cours de laquelle les mesures disciplinaires prises contre le prêtre furent décidées. L'église avait alors simplement choisi de muter Hullermann à Munich et lui avait demandé de suivre un traitement psychologique. Joseph Ratzinger a également été informé par la suite de la réassignation de Hullerman en 1982 à Grafing, une ville non loin de Munich, où il a commis de nouveaux abus sexuels. "Cette affaire prend une importance particulière parce qu'elle démontre que l'archevêque Ratzinger était en position de remettre ce prêtre pédophile à la justice, ou du moins de s'assurer qu'il ne pourrait plus entrer en contact avec des enfants", affirme The New York Times.
http://www.courrierinternational.com/breve/2010/03/26/nouvelles-revelations-du-new-york-times
Contrairement aux premières déclarations de l'église allemande faites lorsque l'affaire a éclaté début mars, Joseph Ratzinger, ancien archevêque de Munich et aujourd'hui pape Benoit XVI, a bien été tenu informé des actes commis par le prêtre pédophile Peter Hullermann dans les années 1970 et 1980 à Essen dans l'ouest de l'Allemagne, rapporte The New York Times. L'église avait d'abord affirmé que son entourage seul avait tranché dans cette affaire sans consulter ni informer Joseph Ratzinger. Mais une note de service démontre aujourd'hui que le futur pape a dirigé la réunion, le 15 janvier 1980, au cours de laquelle les mesures disciplinaires prises contre le prêtre furent décidées. L'église avait alors simplement choisi de muter Hullermann à Munich et lui avait demandé de suivre un traitement psychologique. Joseph Ratzinger a également été informé par la suite de la réassignation de Hullerman en 1982 à Grafing, une ville non loin de Munich, où il a commis de nouveaux abus sexuels. "Cette affaire prend une importance particulière parce qu'elle démontre que l'archevêque Ratzinger était en position de remettre ce prêtre pédophile à la justice, ou du moins de s'assurer qu'il ne pourrait plus entrer en contact avec des enfants", affirme The New York Times.
http://www.courrierinternational.com/breve/2010/03/26/nouvelles-revelations-du-new-york-times
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Cervantes
Re: L'Eglise attirerait les pédophiles
Une petite resucée... libremax, désolé, mais tu interprètes ! Tu refuses de voir la triste vérité...
Les mensonges du Pape Benoît XVI ( AgoraVox 26-3-2010)
Un mensonge est une assertion sciemment contraire à la vérité, faite dans l’intention de tromper. (Le Robert)
Le pape Benoît XVI dit-il la vérité quand il écrit dans la lettre qu’il vient d’adresser aux catholiques d’Irlande :
« Chers frères et sœurs de l’Eglise en Irlande, c’est avec une profonde préoccupation que je vous écris en tant que Pasteur de l’Eglise universelle. Comme vous, j’ai été profondément bouleversé par les nouvelles apparues concernant l’abus d’enfants et de jeunes vulnérables par des membres de l’Eglise en Irlande, en particulier par des prêtres et des religieux. Je ne peux que partager le désarroi et le sentiment de trahison que nombre d’entre vous ont ressenti en prenant connaissance de ces actes scandaleux et criminels et de la façon dont les autorités de l’Eglise en Irlande les ont affrontés... »
Le pape indique ainsi clairement qu’il a découvert en même temps que tout le monde que des prêtres ont abusé d’enfants.
Il ajoute également :
« Aux victimes d’abus et à leurs familles, vous avez terriblement souffert et j’en suis vraiment désolé. Je sais que rien ne peut effacer le mal que vous avez supporté. Votre confiance a été trahie, et votre dignité a été violée. Beaucoup d’entre vous, alors que vous étiez suffisamment courageux pour parler de ce qui vous était arrivé, ont fait l’expérience que personne ne vous écoutait. Ceux d’entre vous qui ont subi des abus dans les collèges doivent avoir ressenti qu’il n’y avait pas moyen d’échapper à leur souffrance. Il est compréhensible que vous trouviez difficile de pardonner ou de vous réconcilier avec l’Eglise. En son nom, je vous exprime ouvertement la honte et le remord que nous éprouvons tous... »
Ainsi les victimes n’auraient simplement pas été écoutées quand elles ont essayé de faire cesser les actes dont elles ont été victimes.
Ces mots sont repris en France par tous les médias, pour montrer la totale sincérité du pape alors que des dénonciations d’actes de pédophilie au sein de l’église catholique font scandale actuellement en Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Brésil, Espagne, Italie après celles des Etats-Unis et de l’Irlande.
La seule question qui se pose réellement est de savoir si Benoît XVI, était informé de ces agissements et s’il les a couverts au lieu de les dénoncer.
Il ne fait aucun doute que la réponse est oui.
Il faut savoir que le 16 mars 1962, la Sacrée Congrégation du Saint Office, avait transmis aux archevêques, aux évêques et aux autorités diocésaines y compris celles du rite oriental une instruction écrite, intitulée « Crimen Sollicitationis », détaillant comment devaient être abordées les « fautes » commises au sein de l’Eglise, dans le domaine sexuel incluant les actes de pédophilie.
Il y était mentionné en préalable que « ce texte doit être scrupuleusement classé dans les archives secrètes de la Curie comme strictement confidentiel, il n’a pas à être publié ni joint à aucun commentaire ».
Cette instruction, approuvée et confirmée par le pape Jean XXIII le jour de sa diffusion, indiquait dans le paragraphe 13 de ses préliminaires les procédures à suivre en cas d’accusations contre des prêtres pouvant s’être livrés à des abus sexuels :
« Dans ces cas, les accusateurs, ou les dénonciateurs (du prêtre) et les témoins doivent prêter serment de garder le secret. »
La formule E de cette instruction décrivait dans le détail la manière d’enregistrer les dénonciations. Au début de son audition, le dénonciateur devait prêter serment de dire la vérité « en touchant la Bible avec sa main ». Il était également précisé qu’à la fin de son audition, le dénonciateur devait « prêter serment d’observer le secret en touchant à nouveau la Bible », et que ce serment devait être écrit et signé par lui.
Doit-on s’étonner, qu’avec de telles procédures, il a fallu attendre l’année 2004 pour apprendre que plus de 10.000 enfants avaient été abusés sexuellement par des prêtres en Irlande depuis 1950 ?
Cette instruction imposait également le secret à tous ceux qui, au sein de l’église catholique, étaient chargés et informés de ces affaires sous peine d’excommunication immédiate (latae sententiae), peine la plus lourde du Droit Canon.
La personne chargée de l’audition du dénonciateur devait transmettre les procès verbaux à l’autorité qui l’avait déléguée et avait pour obligation de ne conserver aucun document.
Le Vatican considérait donc que les viols d’enfants par des prêtres étaient une affaire strictement interne à l’église et qu’il fallait mettre en place des procédures rigoureuses pour qu’elles ne soient jamais dévoilées. Il faut savoir également que dans la quasi totalité des cas, la seule sanction qu’ont eu à subir ces prêtres pédophiles fut une mutation dans une nouvelle paroisse où ils récidivaient.
A partir de 1981, le cardinal Ratzinger, futur pape Benoît XVI, fut nommé préfet de la Congrégation pour la Doctrine et la Foi, département du Vatican ayant pour objectif de promouvoir et de protéger la doctrine et les mœurs. Il a donc été l’homme chargé d’appliquer cette directive pendant 24 ans jusqu’à ce qu’il soit élu pape.
Or, il était clairement précisé dans les articles 67 et 74 de cette instruction, que la Congrégation pour la Doctrine et la Foi devait être informée de toute procédure interne contre un prêtre ou un religieux et être destinataire des documents judiciaires et administratifs des décisions concernant les cas les plus graves provenant de tous les pays.
Le pape Benoît XVI a donc reçu sur son bureau au minimum des centaines de procédures internes d’actes de pédophilie, conformément à l’instruction « Crimen Solicitationis », qui n’a jamais été supprimée et est toujours en vigueur aujourd’hui. Il a ainsi été régulièrement informé de ces crimes pendant des dizaines d’années et les a couverts. Il avait le pouvoir de faire cesser ces maltraitances et ces viols commis par des milliers de prêtres sur des dizaines de milliers d’enfants, il ne l’a pas fait.
Est-il acceptable qu’aujourd’hui, il prétende ne pas avoir été au courant ?
Est-il acceptable que lors d’un voyage aux Etats-Unis en avril 2008, il ait affirmé :
« Il est difficile pour moi de comprendre comment les prêtres ont pu ainsi trahir leur mission…Je suis profondément honteux…Un pédophile ne peut pas être prêtre. »
Il a pourtant côtoyé des centaines de prêtres qu’il savait pédophiles et n’en a dénoncé, ni renvoyé aucun. Par contre, il imposait le silence aux victimes et à tous ceux qui étaient informés. Faut-il ajouter qu’il en était de même pour tous les évêques et que le secret de la confession n’est pas applicable dans ces cas ?
Existe-t-il un autre mot que « mensonge » pour qualifier les paroles du pape qui fait semblant de découvrir des horreurs qu’il a lui-même couvert ?
Aucun responsable politique ou social dans un pays démocratique ne pourrait continuer son activité après la divulgation de faits d’une telle ampleur. Ils seraient automatiquement traduits et condamnés en justice pour ne pas avoir informé les autorités judiciaires ou administratives et ne pas avoir empêché que de nouveaux crimes soient commis.
Pourquoi le pape et les évêques bénéficient-ils d’une telle mansuétude quand leur silence et leurs décisions ont eu et ont encore pour conséquence de briser totalement la vie de dizaines de milliers d’individus ?
Imagine-ton le courage dont doivent faire preuve toutes ces victimes pour raconter ce qu’elles ont vécu ?
S’est-il agi d’initiatives de responsables locaux, les évêques dans leur diocèse, ou au contraire d’une politique générale prescrite par le gouvernement central de l’Église catholique ? Là encore, le secret était bien gardé jusqu’à ce que la revue Golias, sur son site Internet, le 23 mars 2010, révèle l’existence d’un texte juridique promulgué en octobre 2001 par « la Congrégation pour la doctrine de la foi », ancienne « Congrégation du Saint Office », elle-même ancienne « SacréeCongrégation de l’Inquisition romaine et universelle » chargée au 16ème siècle de combattre les hérésies. Cette sorte de ministère de la police et de la justice du Vatican a été présidée pendant 25 ans par le cardinal Ratzinger de 1981 à 2005 jusqu’à son élection au trône pontifical sous le nom de Benoît XVI.
Et le doute n’est plus permis. Intitulé « De delictis gravioribus » (Au sujet des fautes particulièrement graves) ce texte de 2001 réactualise un ancien document organisant déjà minutieusement le secret qu’il faut impérativement garder sur ces crimes (2). 1- Les procédures d’instruction et de jugement doivent être entourées de « la plus grande confidentialité ». 2- Tous les acteurs qui y prennent part sont appelés à « une continuelle et perpétuelle réserve » et « sont strictement tenus au plus grand secret ». 3- Toute violation de leur part les expose automatiquement à « la peine d’excommunication ». On voit ce qu’être tenu au secret veut dire. La seule nouveauté de ce texte de 2001, selon l’article paru dans Golias, était la modification d’un point de procédure : le traitement des affaires de « pédophilie » était désormais du ressort de la Congrégation de la doctrine de la foi. Autant dire que le cardinal Ratzinger qui l’a présidée si longtemps est le dernier à pouvoir prétendre ignorer ce qui s’est passé.
Autre article, même journal.
Le secret et ses risques : l’Église catholique et « la pédoclastie »
On finirait par s’y laisser prendre. En abolissant temps et espace, les performances technologiques des médias font croire à l’avènement de la transparence des êtres. Les informations ruissellent de partout et quasiment gratuitement. Grossière erreur !
Gratuité et exhaustivité de l’information restent des illusions et le resteront aussi longtemps que la survie d’un être ou d’un groupe commande que soient dissimulées des données dont la divulgation la compromettrait. Le secret est l’envers de la médaille de l’information. « En temps de guerre, aurait dit Churchill, la vérité est si précieuse qu’elle devrait être protégée par un rempart de mensonges ». Et c’est pourquoi tant d’efforts sont prodigués pour tenter de percer des secrets si jalousement défendus. Les scandales répétés de pédoclastie (1) qui ébranlent l’Église catholique offrent un exemple de cette guerre de l’information.
L’organisation du secret par l’Église catholique
Depuis maintenant plusieurs années, des accusations de pédoclastie contre des ecclésiastiques ne cessent de se succéder dans différents pays, États Unis, Irlande, Allemagne, Autriche. Nombre de cas sont avérés et l’autorité suprême de l’Église catholique a accepté de verser des dommages et intérêts aux victimes en leur présentant ses excuses. Ce qui intrigue, c’est la révélation tardive de ces crimes qui remontent parfois à plus de vingt ans. La hiérarchie a été soupçonnée sinon de les avoir couverts, du moins d’avoir tout fait pour que le scandale n’éclate pas. Le secret aurait été la règle dans ces affaires. On en comprend la raison. Quelle image donne d’elle-même une institution religieuse qui s’arroge un magistère moral et dont certains de ses dirigeants subalternes ou non sont les premiers à violer les règles qu’elle enseigne aux autres ? Avec son crédit, c’est sa survie qui est en jeu : ces crimes devaient être à tout prix dissimulés.
Mais cette dissimulation présentait dans le même temps un risque, celui d’exposer plus gravement encore son crédit en cas de divulgation ultérieure. N’était-ce pas – du moins au regard de la législation française – manquer au devoir de dénonciation de crimes perpétrés sur mineur et paraître préférer la protection des bourreaux à celle des victimes ? Choisir de dire ou de ne pas dire est le plus souvent un pari sur l’avenir : pour sauver la face dans le présent on prend le risque de la perdre dans le futur.
S’est-il agi d’initiatives de responsables locaux, les évêques dans leur diocèse, ou au contraire d’une politique générale prescrite par le gouvernement central de l’Église catholique ? Là encore, le secret était bien gardé jusqu’à ce que la revue Golias, sur son site Internet, le 23 mars 2010, révèle l’existence d’un texte juridique promulgué en octobre 2001 par « la Congrégation pour la doctrine de la foi », ancienne « Congrégation du Saint Office », elle-même ancienne « SacréeCongrégation de l’Inquisition romaine et universelle » chargée au 16ème siècle de combattre les hérésies. Cette sorte de ministère de la police et de la justice du Vatican a été présidée pendant 25 ans par le cardinal Ratzinger de 1981 à 2005 jusqu’à son élection au trône pontifical sous le nom de Benoît XVI.
Et le doute n’est plus permis. Intitulé « De delictis gravioribus » (Au sujet des fautes particulièrement graves) ce texte de 2001 réactualise un ancien document organisant déjà minutieusement le secret qu’il faut impérativement garder sur ces crimes (2). 1- Les procédures d’instruction et de jugement doivent être entourées de « la plus grande confidentialité ». 2- Tous les acteurs qui y prennent part sont appelés à « une continuelle et perpétuelle réserve » et « sont strictement tenus au plus grand secret ». 3- Toute violation de leur part les expose automatiquement à « la peine d’excommunication ». On voit ce qu’être tenu au secret veut dire. La seule nouveauté de ce texte de 2001, selon l’article paru dans Golias, était la modification d’un point de procédure : le traitement des affaires de « pédophilie » était désormais du ressort de la Congrégation de la doctrine de la foi. Autant dire que le cardinal Ratzinger qui l’a présidée si longtemps est le dernier à pouvoir prétendre ignorer ce qui s’est passé.
Un éclairage différent par un nouveau contexte
La divulgation de ce texte interne éclaire à l’évidence d’un contexte particulier l’actuelle conduite du pape Benoît XVI. En recevant, en effet, les évêques irlandais le 16 février dernier, au sujet du scandale des prêtres pédoclastes qui bouleverse l’Irlande, il a osé, en effet, parler de « crime odieux » qu’il s’agissait de combattre en coopérant avec la justice. Or, en tant qu’ancien préfet de « la Congrégation pour la doctrine de la foi » et signataire du texte « De delictis gravioribus », peut-il ignorer que tout a été fait par ses services jusqu’ici pour garder le secret le plus absolu sur les crimes de pédoclastie ?
Ne peut-on dès lors lui reprocher un double langage ? Il apparaît, en effet, que tant qu’il était possible de garder secrets ces crimes, l’appareil ecclésiastique a tout fait pour étouffer les affaires. Maintenant que ces crimes sont de notoriété publique et que la position ancienne du cardinal Ratzinger n’est plus tenable, le pape qu’il est devenu, feint désormais de prendre l’initiative de les combattre ouvertement en coopérant avec la justice. Seulement quel crédit un responsable croit-il pouvoir sauver en agissant ainsi ?
Rien n’est plus important que la conservation d’un secret, car la survie d’un être ou d’un groupe ou leur vulnérabilisation peut en dépendre. Mais en même temps rien n’est plus malaisé et plus dangereux. La divulgation du secret relatif au traitement réservé aux prêtres pédoclastes, on le voit, jette dans la tourmente l’Église catholique et son chef suprême au premier chef puisqu’il semble avoir été l’inspirateur d’une politique du secret qui se retourne aujourd’hui contre lui. On mesure dans le même temps combien une information ne peut manquer d’influencer, qu’elle soit tenue secrète ou au contraire divulguée. Paul Villach
(1) « Pédoclaste » est un néologisme sur le modèle d’ « iconoclaste » qui signifie « qui détruit les images » : il évite l’ambiguïté dommageable du mot « pédophile » (= qui aime les enfants), car celui qui abuse d’un enfant ne l’aime pas, mais le détruit.
(2) « De delictis gravioribus » : « Dans l’exécution de ces procédures, nous devons être très vigilants et très soigneux de manière à instruire les dossiers avec la plus grande confidentialité. Une fois parvenus à la sentence et au moment précis de l’exécution des décisions du tribunal, nous devons maintenir à leur sujet une continuelle et perpétuelle réserve. En conséquence de quoi, toutes les personnes qui, à un titre ou à un autre, font partie du tribunal ou qui, par leur devoir d’instruction, ont eu connaissance des faits, sont strictement tenues au plus grand secret. En conséquence de quoi, la peine d’excommunication « latae sententiae » pèse sur chacune d’entre elles par le fait même d’avoir violé le secret, que la cause (le procès) soit ouverte ou fermée ».
Les mensonges du Pape Benoît XVI ( AgoraVox 26-3-2010)
Un mensonge est une assertion sciemment contraire à la vérité, faite dans l’intention de tromper. (Le Robert)
Le pape Benoît XVI dit-il la vérité quand il écrit dans la lettre qu’il vient d’adresser aux catholiques d’Irlande :
« Chers frères et sœurs de l’Eglise en Irlande, c’est avec une profonde préoccupation que je vous écris en tant que Pasteur de l’Eglise universelle. Comme vous, j’ai été profondément bouleversé par les nouvelles apparues concernant l’abus d’enfants et de jeunes vulnérables par des membres de l’Eglise en Irlande, en particulier par des prêtres et des religieux. Je ne peux que partager le désarroi et le sentiment de trahison que nombre d’entre vous ont ressenti en prenant connaissance de ces actes scandaleux et criminels et de la façon dont les autorités de l’Eglise en Irlande les ont affrontés... »
Le pape indique ainsi clairement qu’il a découvert en même temps que tout le monde que des prêtres ont abusé d’enfants.
Il ajoute également :
« Aux victimes d’abus et à leurs familles, vous avez terriblement souffert et j’en suis vraiment désolé. Je sais que rien ne peut effacer le mal que vous avez supporté. Votre confiance a été trahie, et votre dignité a été violée. Beaucoup d’entre vous, alors que vous étiez suffisamment courageux pour parler de ce qui vous était arrivé, ont fait l’expérience que personne ne vous écoutait. Ceux d’entre vous qui ont subi des abus dans les collèges doivent avoir ressenti qu’il n’y avait pas moyen d’échapper à leur souffrance. Il est compréhensible que vous trouviez difficile de pardonner ou de vous réconcilier avec l’Eglise. En son nom, je vous exprime ouvertement la honte et le remord que nous éprouvons tous... »
Ainsi les victimes n’auraient simplement pas été écoutées quand elles ont essayé de faire cesser les actes dont elles ont été victimes.
Ces mots sont repris en France par tous les médias, pour montrer la totale sincérité du pape alors que des dénonciations d’actes de pédophilie au sein de l’église catholique font scandale actuellement en Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Brésil, Espagne, Italie après celles des Etats-Unis et de l’Irlande.
La seule question qui se pose réellement est de savoir si Benoît XVI, était informé de ces agissements et s’il les a couverts au lieu de les dénoncer.
Il ne fait aucun doute que la réponse est oui.
Il faut savoir que le 16 mars 1962, la Sacrée Congrégation du Saint Office, avait transmis aux archevêques, aux évêques et aux autorités diocésaines y compris celles du rite oriental une instruction écrite, intitulée « Crimen Sollicitationis », détaillant comment devaient être abordées les « fautes » commises au sein de l’Eglise, dans le domaine sexuel incluant les actes de pédophilie.
Il y était mentionné en préalable que « ce texte doit être scrupuleusement classé dans les archives secrètes de la Curie comme strictement confidentiel, il n’a pas à être publié ni joint à aucun commentaire ».
Cette instruction, approuvée et confirmée par le pape Jean XXIII le jour de sa diffusion, indiquait dans le paragraphe 13 de ses préliminaires les procédures à suivre en cas d’accusations contre des prêtres pouvant s’être livrés à des abus sexuels :
« Dans ces cas, les accusateurs, ou les dénonciateurs (du prêtre) et les témoins doivent prêter serment de garder le secret. »
La formule E de cette instruction décrivait dans le détail la manière d’enregistrer les dénonciations. Au début de son audition, le dénonciateur devait prêter serment de dire la vérité « en touchant la Bible avec sa main ». Il était également précisé qu’à la fin de son audition, le dénonciateur devait « prêter serment d’observer le secret en touchant à nouveau la Bible », et que ce serment devait être écrit et signé par lui.
Doit-on s’étonner, qu’avec de telles procédures, il a fallu attendre l’année 2004 pour apprendre que plus de 10.000 enfants avaient été abusés sexuellement par des prêtres en Irlande depuis 1950 ?
Cette instruction imposait également le secret à tous ceux qui, au sein de l’église catholique, étaient chargés et informés de ces affaires sous peine d’excommunication immédiate (latae sententiae), peine la plus lourde du Droit Canon.
La personne chargée de l’audition du dénonciateur devait transmettre les procès verbaux à l’autorité qui l’avait déléguée et avait pour obligation de ne conserver aucun document.
Le Vatican considérait donc que les viols d’enfants par des prêtres étaient une affaire strictement interne à l’église et qu’il fallait mettre en place des procédures rigoureuses pour qu’elles ne soient jamais dévoilées. Il faut savoir également que dans la quasi totalité des cas, la seule sanction qu’ont eu à subir ces prêtres pédophiles fut une mutation dans une nouvelle paroisse où ils récidivaient.
A partir de 1981, le cardinal Ratzinger, futur pape Benoît XVI, fut nommé préfet de la Congrégation pour la Doctrine et la Foi, département du Vatican ayant pour objectif de promouvoir et de protéger la doctrine et les mœurs. Il a donc été l’homme chargé d’appliquer cette directive pendant 24 ans jusqu’à ce qu’il soit élu pape.
Or, il était clairement précisé dans les articles 67 et 74 de cette instruction, que la Congrégation pour la Doctrine et la Foi devait être informée de toute procédure interne contre un prêtre ou un religieux et être destinataire des documents judiciaires et administratifs des décisions concernant les cas les plus graves provenant de tous les pays.
Le pape Benoît XVI a donc reçu sur son bureau au minimum des centaines de procédures internes d’actes de pédophilie, conformément à l’instruction « Crimen Solicitationis », qui n’a jamais été supprimée et est toujours en vigueur aujourd’hui. Il a ainsi été régulièrement informé de ces crimes pendant des dizaines d’années et les a couverts. Il avait le pouvoir de faire cesser ces maltraitances et ces viols commis par des milliers de prêtres sur des dizaines de milliers d’enfants, il ne l’a pas fait.
Est-il acceptable qu’aujourd’hui, il prétende ne pas avoir été au courant ?
Est-il acceptable que lors d’un voyage aux Etats-Unis en avril 2008, il ait affirmé :
« Il est difficile pour moi de comprendre comment les prêtres ont pu ainsi trahir leur mission…Je suis profondément honteux…Un pédophile ne peut pas être prêtre. »
Il a pourtant côtoyé des centaines de prêtres qu’il savait pédophiles et n’en a dénoncé, ni renvoyé aucun. Par contre, il imposait le silence aux victimes et à tous ceux qui étaient informés. Faut-il ajouter qu’il en était de même pour tous les évêques et que le secret de la confession n’est pas applicable dans ces cas ?
Existe-t-il un autre mot que « mensonge » pour qualifier les paroles du pape qui fait semblant de découvrir des horreurs qu’il a lui-même couvert ?
Aucun responsable politique ou social dans un pays démocratique ne pourrait continuer son activité après la divulgation de faits d’une telle ampleur. Ils seraient automatiquement traduits et condamnés en justice pour ne pas avoir informé les autorités judiciaires ou administratives et ne pas avoir empêché que de nouveaux crimes soient commis.
Pourquoi le pape et les évêques bénéficient-ils d’une telle mansuétude quand leur silence et leurs décisions ont eu et ont encore pour conséquence de briser totalement la vie de dizaines de milliers d’individus ?
Imagine-ton le courage dont doivent faire preuve toutes ces victimes pour raconter ce qu’elles ont vécu ?
S’est-il agi d’initiatives de responsables locaux, les évêques dans leur diocèse, ou au contraire d’une politique générale prescrite par le gouvernement central de l’Église catholique ? Là encore, le secret était bien gardé jusqu’à ce que la revue Golias, sur son site Internet, le 23 mars 2010, révèle l’existence d’un texte juridique promulgué en octobre 2001 par « la Congrégation pour la doctrine de la foi », ancienne « Congrégation du Saint Office », elle-même ancienne « SacréeCongrégation de l’Inquisition romaine et universelle » chargée au 16ème siècle de combattre les hérésies. Cette sorte de ministère de la police et de la justice du Vatican a été présidée pendant 25 ans par le cardinal Ratzinger de 1981 à 2005 jusqu’à son élection au trône pontifical sous le nom de Benoît XVI.
Et le doute n’est plus permis. Intitulé « De delictis gravioribus » (Au sujet des fautes particulièrement graves) ce texte de 2001 réactualise un ancien document organisant déjà minutieusement le secret qu’il faut impérativement garder sur ces crimes (2). 1- Les procédures d’instruction et de jugement doivent être entourées de « la plus grande confidentialité ». 2- Tous les acteurs qui y prennent part sont appelés à « une continuelle et perpétuelle réserve » et « sont strictement tenus au plus grand secret ». 3- Toute violation de leur part les expose automatiquement à « la peine d’excommunication ». On voit ce qu’être tenu au secret veut dire. La seule nouveauté de ce texte de 2001, selon l’article paru dans Golias, était la modification d’un point de procédure : le traitement des affaires de « pédophilie » était désormais du ressort de la Congrégation de la doctrine de la foi. Autant dire que le cardinal Ratzinger qui l’a présidée si longtemps est le dernier à pouvoir prétendre ignorer ce qui s’est passé.
Autre article, même journal.
Le secret et ses risques : l’Église catholique et « la pédoclastie »
On finirait par s’y laisser prendre. En abolissant temps et espace, les performances technologiques des médias font croire à l’avènement de la transparence des êtres. Les informations ruissellent de partout et quasiment gratuitement. Grossière erreur !
Gratuité et exhaustivité de l’information restent des illusions et le resteront aussi longtemps que la survie d’un être ou d’un groupe commande que soient dissimulées des données dont la divulgation la compromettrait. Le secret est l’envers de la médaille de l’information. « En temps de guerre, aurait dit Churchill, la vérité est si précieuse qu’elle devrait être protégée par un rempart de mensonges ». Et c’est pourquoi tant d’efforts sont prodigués pour tenter de percer des secrets si jalousement défendus. Les scandales répétés de pédoclastie (1) qui ébranlent l’Église catholique offrent un exemple de cette guerre de l’information.
L’organisation du secret par l’Église catholique
Depuis maintenant plusieurs années, des accusations de pédoclastie contre des ecclésiastiques ne cessent de se succéder dans différents pays, États Unis, Irlande, Allemagne, Autriche. Nombre de cas sont avérés et l’autorité suprême de l’Église catholique a accepté de verser des dommages et intérêts aux victimes en leur présentant ses excuses. Ce qui intrigue, c’est la révélation tardive de ces crimes qui remontent parfois à plus de vingt ans. La hiérarchie a été soupçonnée sinon de les avoir couverts, du moins d’avoir tout fait pour que le scandale n’éclate pas. Le secret aurait été la règle dans ces affaires. On en comprend la raison. Quelle image donne d’elle-même une institution religieuse qui s’arroge un magistère moral et dont certains de ses dirigeants subalternes ou non sont les premiers à violer les règles qu’elle enseigne aux autres ? Avec son crédit, c’est sa survie qui est en jeu : ces crimes devaient être à tout prix dissimulés.
Mais cette dissimulation présentait dans le même temps un risque, celui d’exposer plus gravement encore son crédit en cas de divulgation ultérieure. N’était-ce pas – du moins au regard de la législation française – manquer au devoir de dénonciation de crimes perpétrés sur mineur et paraître préférer la protection des bourreaux à celle des victimes ? Choisir de dire ou de ne pas dire est le plus souvent un pari sur l’avenir : pour sauver la face dans le présent on prend le risque de la perdre dans le futur.
S’est-il agi d’initiatives de responsables locaux, les évêques dans leur diocèse, ou au contraire d’une politique générale prescrite par le gouvernement central de l’Église catholique ? Là encore, le secret était bien gardé jusqu’à ce que la revue Golias, sur son site Internet, le 23 mars 2010, révèle l’existence d’un texte juridique promulgué en octobre 2001 par « la Congrégation pour la doctrine de la foi », ancienne « Congrégation du Saint Office », elle-même ancienne « SacréeCongrégation de l’Inquisition romaine et universelle » chargée au 16ème siècle de combattre les hérésies. Cette sorte de ministère de la police et de la justice du Vatican a été présidée pendant 25 ans par le cardinal Ratzinger de 1981 à 2005 jusqu’à son élection au trône pontifical sous le nom de Benoît XVI.
Et le doute n’est plus permis. Intitulé « De delictis gravioribus » (Au sujet des fautes particulièrement graves) ce texte de 2001 réactualise un ancien document organisant déjà minutieusement le secret qu’il faut impérativement garder sur ces crimes (2). 1- Les procédures d’instruction et de jugement doivent être entourées de « la plus grande confidentialité ». 2- Tous les acteurs qui y prennent part sont appelés à « une continuelle et perpétuelle réserve » et « sont strictement tenus au plus grand secret ». 3- Toute violation de leur part les expose automatiquement à « la peine d’excommunication ». On voit ce qu’être tenu au secret veut dire. La seule nouveauté de ce texte de 2001, selon l’article paru dans Golias, était la modification d’un point de procédure : le traitement des affaires de « pédophilie » était désormais du ressort de la Congrégation de la doctrine de la foi. Autant dire que le cardinal Ratzinger qui l’a présidée si longtemps est le dernier à pouvoir prétendre ignorer ce qui s’est passé.
Un éclairage différent par un nouveau contexte
La divulgation de ce texte interne éclaire à l’évidence d’un contexte particulier l’actuelle conduite du pape Benoît XVI. En recevant, en effet, les évêques irlandais le 16 février dernier, au sujet du scandale des prêtres pédoclastes qui bouleverse l’Irlande, il a osé, en effet, parler de « crime odieux » qu’il s’agissait de combattre en coopérant avec la justice. Or, en tant qu’ancien préfet de « la Congrégation pour la doctrine de la foi » et signataire du texte « De delictis gravioribus », peut-il ignorer que tout a été fait par ses services jusqu’ici pour garder le secret le plus absolu sur les crimes de pédoclastie ?
Ne peut-on dès lors lui reprocher un double langage ? Il apparaît, en effet, que tant qu’il était possible de garder secrets ces crimes, l’appareil ecclésiastique a tout fait pour étouffer les affaires. Maintenant que ces crimes sont de notoriété publique et que la position ancienne du cardinal Ratzinger n’est plus tenable, le pape qu’il est devenu, feint désormais de prendre l’initiative de les combattre ouvertement en coopérant avec la justice. Seulement quel crédit un responsable croit-il pouvoir sauver en agissant ainsi ?
Rien n’est plus important que la conservation d’un secret, car la survie d’un être ou d’un groupe ou leur vulnérabilisation peut en dépendre. Mais en même temps rien n’est plus malaisé et plus dangereux. La divulgation du secret relatif au traitement réservé aux prêtres pédoclastes, on le voit, jette dans la tourmente l’Église catholique et son chef suprême au premier chef puisqu’il semble avoir été l’inspirateur d’une politique du secret qui se retourne aujourd’hui contre lui. On mesure dans le même temps combien une information ne peut manquer d’influencer, qu’elle soit tenue secrète ou au contraire divulguée. Paul Villach
(1) « Pédoclaste » est un néologisme sur le modèle d’ « iconoclaste » qui signifie « qui détruit les images » : il évite l’ambiguïté dommageable du mot « pédophile » (= qui aime les enfants), car celui qui abuse d’un enfant ne l’aime pas, mais le détruit.
(2) « De delictis gravioribus » : « Dans l’exécution de ces procédures, nous devons être très vigilants et très soigneux de manière à instruire les dossiers avec la plus grande confidentialité. Une fois parvenus à la sentence et au moment précis de l’exécution des décisions du tribunal, nous devons maintenir à leur sujet une continuelle et perpétuelle réserve. En conséquence de quoi, toutes les personnes qui, à un titre ou à un autre, font partie du tribunal ou qui, par leur devoir d’instruction, ont eu connaissance des faits, sont strictement tenues au plus grand secret. En conséquence de quoi, la peine d’excommunication « latae sententiae » pèse sur chacune d’entre elles par le fait même d’avoir violé le secret, que la cause (le procès) soit ouverte ou fermée ».
bernard1933- Aka Tpat
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Re: L'Eglise attirerait les pédophiles
bernard1933 a écrit:Une petite resucée... libremax, désolé, mais tu interprètes ! Tu refuses de voir la triste vérité...
Je n'interprète pas, Bernard, je suis précis.
Tu dis que la lettre Crimen Sollicitationis condamnait à l'excommunication toute personne qui dénoncerait les abus sexuels d'un prêtre.
Or, le document en question traîte ni plus ni moins des modalités du procès qui a lieu lorsqu'un prêtre est accusé. Il n'est donc pas question d'excommunier quiconque dénoncerait un prêtre, puisque des procès sont prévus pour ce genre d'accusation.
Ce que tu racontes est donc faux.
Le fameux paragraphe 13 du document en question impose le secret absolu aux personnes qui sont au courant de l'affaire, c'est tout différent, et c'est de rompre ce silence, qui est menacé par le document. L'article que tu cites le dit lui-même:
Cette instruction, approuvée et confirmée par le pape Jean XXIII le jour de sa diffusion, indiquait dans le paragraphe 13 de ses préliminaires les procédures à suivre en cas d’accusations contre des prêtres pouvant s’être livrés à des abus sexuels :
« Dans ces cas, les accusateurs, ou les dénonciateurs (du prêtre) et les témoins doivent prêter serment de garder le secret. »
Alors par contre, ce qui est vrai, et ce qui est nul, c'est que ce genre de document permette en fait de protéger le prêtre une fois qu'il a été dénoncé à un tribunal ecclésiastique.
Cependant, il n'empêche personne d'aller directement se plaindre à la police, par exemple.
libremax- Aka Taulique
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Re: L'Eglise attirerait les pédophiles
Bien sûr, c' est à la victime de porter plainte, surtout quand il n'a pas encore du poil au menton ! Du côté de l' Eglise, motus ! Secret absolu ! L' Eglise ne lave pas son linge sale en public !
En ce qui me concerne, il me revient certains souvenirs . Le prêtre qui nous confessait dans une chambre de l' internat était un salésien .
Le monastère des salésiens était situé à Pelousey ( Doubs ) , me semble-t-il , mais je n' en suis pas sûr . Nous étions 20 ou 30 gamins
en retraite . je ne suis sans doute pas le seul avoir senti la main consacrée. ..mais aucun de nous n' en a pipé mot, même entre nous !
Et je suis sorti avec " Ego te absolvo a peccatis suis..."
Tiens, une gorgée de Golias ! Golias ne trempe vraiment pas dans
l' athéisme...
En mai 2001, en effet, alors qu’il était le préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, Josef Ratzinger promulgua une Lettre intitulée « De Delictis Gravioribus » ou comment « Ad exsequandam » (« Comment faire suite ») .
Dans cette Lettre, il faisait référence aux documents existants en la matière,« Crimen sollicitationis » dont les 74 articles stipulent continuellement l’exigence de maintenir le secret sur des faits délictueux commis par le clergé notamment en matière de pédophilie. Précisons que « Crimen sollicitationis » avait été révisé à la faveur de la promulgation des nouveaux codes canoniques en 1983 et en 1990. Une révision qui ne changea rien sur le fond en particulier quant à la culture du secret à adopter dans les procédures visant les prêtres soupçonnés ou accusés de pédophilie. La lettre élaborée par Josef Ratzinger en mai 2001, De Delictis Gravioribus, reflétait la demande faite par Josef Ratzinger au pape Jean Paul II de se voir confier en personne le contrôle direct des « crimes les plus graves » y compris les abus sur mineur, Josef Ratzinger indiquait dans ce texte que la centralisation des affaires de pédophilie se ferait effectivement désormais à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi dont il était le responsable. Et de demander que ces affaires se gèrent « sous le secret pontifical ». Le cardinal Ratzinger prolongeait ainsi le document « Crimen sollicitationis » notamment dans son article 11, il confirme et scelle l’importance du secret : « Dans l’exécution de ces procédures, nous devons être très vigilants et très soigneux de manière à instruire les dossiers avec la plus grande confidentialité. Une fois parvenus à la sentence et au moment précis de l’exécution des décisions du tribunal, nous devons maintenir à leur sujet une continuelle et perpétuelle réserve. En conséquence de quoi, toutes les personnes qui, à un titre ou à un autre, pénètrent ou font partie du tribunal ou qui, par leur devoir d’instruction, ont eu connaissance des faits, (ces personnes donc) sont strictement tenues au plus grand secret (ce qu’on dénommait jadis le »secret du Saint Office« ndt). En conséquence de quoi, la peine d’excommunication »latae sentatiae« pèse sur chacune d’entre elles par le fait même d’avoir violé le secret, que la cause (c’est à dire l’affaire en procédure .ndt) soit ouverte ou fermée ».
Les choses ne peuvent être plus claires : en centralisant la remontée des affaires de pédophilie du clergé catholique au dicastère de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, en les gérant personnellement à l’aide d’un texte canonique sur mesure et en s’appuyant sur une justice ecclésiastique aux ordres et consignée au secret, Josef Ratzinger n’a pas aidé l’Église catholique à sortir du bourbier de la pédophilie, ce « crime odieux » selon lui, aujourd’hui Benoît XVI. Tout le contraire même !
En ce qui me concerne, il me revient certains souvenirs . Le prêtre qui nous confessait dans une chambre de l' internat était un salésien .
Le monastère des salésiens était situé à Pelousey ( Doubs ) , me semble-t-il , mais je n' en suis pas sûr . Nous étions 20 ou 30 gamins
en retraite . je ne suis sans doute pas le seul avoir senti la main consacrée. ..mais aucun de nous n' en a pipé mot, même entre nous !
Et je suis sorti avec " Ego te absolvo a peccatis suis..."
Tiens, une gorgée de Golias ! Golias ne trempe vraiment pas dans
l' athéisme...
En mai 2001, en effet, alors qu’il était le préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, Josef Ratzinger promulgua une Lettre intitulée « De Delictis Gravioribus » ou comment « Ad exsequandam » (« Comment faire suite ») .
Dans cette Lettre, il faisait référence aux documents existants en la matière,« Crimen sollicitationis » dont les 74 articles stipulent continuellement l’exigence de maintenir le secret sur des faits délictueux commis par le clergé notamment en matière de pédophilie. Précisons que « Crimen sollicitationis » avait été révisé à la faveur de la promulgation des nouveaux codes canoniques en 1983 et en 1990. Une révision qui ne changea rien sur le fond en particulier quant à la culture du secret à adopter dans les procédures visant les prêtres soupçonnés ou accusés de pédophilie. La lettre élaborée par Josef Ratzinger en mai 2001, De Delictis Gravioribus, reflétait la demande faite par Josef Ratzinger au pape Jean Paul II de se voir confier en personne le contrôle direct des « crimes les plus graves » y compris les abus sur mineur, Josef Ratzinger indiquait dans ce texte que la centralisation des affaires de pédophilie se ferait effectivement désormais à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi dont il était le responsable. Et de demander que ces affaires se gèrent « sous le secret pontifical ». Le cardinal Ratzinger prolongeait ainsi le document « Crimen sollicitationis » notamment dans son article 11, il confirme et scelle l’importance du secret : « Dans l’exécution de ces procédures, nous devons être très vigilants et très soigneux de manière à instruire les dossiers avec la plus grande confidentialité. Une fois parvenus à la sentence et au moment précis de l’exécution des décisions du tribunal, nous devons maintenir à leur sujet une continuelle et perpétuelle réserve. En conséquence de quoi, toutes les personnes qui, à un titre ou à un autre, pénètrent ou font partie du tribunal ou qui, par leur devoir d’instruction, ont eu connaissance des faits, (ces personnes donc) sont strictement tenues au plus grand secret (ce qu’on dénommait jadis le »secret du Saint Office« ndt). En conséquence de quoi, la peine d’excommunication »latae sentatiae« pèse sur chacune d’entre elles par le fait même d’avoir violé le secret, que la cause (c’est à dire l’affaire en procédure .ndt) soit ouverte ou fermée ».
Les choses ne peuvent être plus claires : en centralisant la remontée des affaires de pédophilie du clergé catholique au dicastère de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, en les gérant personnellement à l’aide d’un texte canonique sur mesure et en s’appuyant sur une justice ecclésiastique aux ordres et consignée au secret, Josef Ratzinger n’a pas aidé l’Église catholique à sortir du bourbier de la pédophilie, ce « crime odieux » selon lui, aujourd’hui Benoît XVI. Tout le contraire même !
bernard1933- Aka Tpat
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Date d'inscription : 23/03/2008
Re: L'Eglise attirerait les pédophiles
le souci de la respectabilité empoisonne aussi les familles face à ce problême . La pedophilie est reconnue comme crime depuis relativement peu de temps, dans les consciences-mêmes de la société . A la campagne , elle était chose banale et courante ,encore dans les années cinquante, avec des enfants dont le grand père était le père .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: L'Eglise attirerait les pédophiles
Mais non de non, c'est ecrit dans les évangiles!!! "Laissez à moi venir les petits enfants", ce n'est qu'une question d'interprétation.
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dan 26- Le Découvreur de l'Etrange
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Re: L'Eglise attirerait les pédophiles
Mais Dan, dans la mesure où le plaisir sexuel est défendu hors procréation (et encore...), il ne peut y avoir incitation à la pédophilie dans les évangiles non ?
Tu penses que: "Laissez à moi venir les petits enfants", pourrait être interprété comme "laissez-moi leur donner du plaisir " ou "laissez les enfants prendre du plaisir que je peux leur donner" ?
A mon sens ce n'est pas de l'éducation sexuelle...
Tu penses que: "Laissez à moi venir les petits enfants", pourrait être interprété comme "laissez-moi leur donner du plaisir " ou "laissez les enfants prendre du plaisir que je peux leur donner" ?
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Re: L'Eglise attirerait les pédophiles
Je plaisantais bien sur !! Quoique!!Jipé a écrit:Mais Dan, dans la mesure où le plaisir sexuel est défendu hors procréation (et encore...), il ne peut y avoir incitation à la pédophilie dans les évangiles non ?
Tu penses que: "Laissez à moi venir les petits enfants", pourrait être interprété comme "laissez-moi leur donner du plaisir " ou "laissez les enfants prendre du plaisir que je peux leur donner" ?
A mon sens ce n'est pas de l'éducation sexuelle...
C'etait une façon de parodier, ces problèmes d'interprétation que tous les chretiens font de la Bible, et qui de ce fait peut aller à l'infini. Il faut savoir que certains y on vu la déclaration des deux guerres, et meme la venue de Mitterand!!! Aucun le tièrcé de dimanche........prochain!!! C'est pour dire.
Amicalement
dan 26- Le Découvreur de l'Etrange
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Re: L'Eglise attirerait les pédophiles
Au 19ème, les dames s'accusaient en confession, d'avoir eu du plaisir avec leur mari, ou de lui avoir accordé une quelconque privauté en dehors du strict "devoir conjugal" .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: L'Eglise attirerait les pédophiles
- Mon Père, je me confesse d'avoir pris du plaisir pendant mon plaisir."
- Ma fille ? As-tu bien confessé tous tes péchés ? Es-tu sûre de n'avoir rien fait de sale ?
- Ben... cad que j'ai renversé de l'encre sur mon tablier, quoi.
N'oublions pas, non plus, les longues chemises de nuit trouées en leur milieu juste pour que Monsieur sache passer; ni les ficelles attachées aux testicules des élèves, reliées, les ficelles, à une petite clochette, aux barres des lits dans les dortoirs des pensionnats, afin d'avertir en cas d'érection nocturne.
Ainsi que les recommandations du style :
- Lorsque vous effectuez votre devoir (corvée) conjugal(e), efforcez-vous de penser à des choses tristes ou douloureuses, afin d'éprouver le moins de plaisir possible.
Et après, on s'étonnera de la révolution opérée par la Foire de la Pornographie à Copenhague en 1969, et on prétendra qu'"il y a quelque chose de pourri au Royaume de Danemark."
- Ma fille ? As-tu bien confessé tous tes péchés ? Es-tu sûre de n'avoir rien fait de sale ?
- Ben... cad que j'ai renversé de l'encre sur mon tablier, quoi.
N'oublions pas, non plus, les longues chemises de nuit trouées en leur milieu juste pour que Monsieur sache passer; ni les ficelles attachées aux testicules des élèves, reliées, les ficelles, à une petite clochette, aux barres des lits dans les dortoirs des pensionnats, afin d'avertir en cas d'érection nocturne.
Ainsi que les recommandations du style :
- Lorsque vous effectuez votre devoir (corvée) conjugal(e), efforcez-vous de penser à des choses tristes ou douloureuses, afin d'éprouver le moins de plaisir possible.
Et après, on s'étonnera de la révolution opérée par la Foire de la Pornographie à Copenhague en 1969, et on prétendra qu'"il y a quelque chose de pourri au Royaume de Danemark."
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MES POEMES :
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
*****************
Re: L'Eglise attirerait les pédophiles
En Europe, la majorité sexuelle la plus basse serait dans l'Etat du Vatican.
"L'article 331 de la loi fixe un âge de consentement uniforme à 12 ans.
Lorsqu'une relation de dépendance (enseignant/élève par exemple) a été établie entre la victime et le prévenu, cet âge est de 15 ans ---article 331 (2)"
"L'article 331 de la loi fixe un âge de consentement uniforme à 12 ans.
Lorsqu'une relation de dépendance (enseignant/élève par exemple) a été établie entre la victime et le prévenu, cet âge est de 15 ans ---article 331 (2)"
Sous réserve de références plus précises : lien
Ce qui rejoint l'âge de la majorité au Mexique :
"L'âge de la majorité sexuelle dans le District Fédéral (la ville de Mexico) est de 12 ans, un des plus bas au monde",
MAIS "(....) L'article 184 se rapportant à la corruption de mineurs peut être utilisé pour sanctionner l'adulte qui a des rapports sexuels avec une personne mineure de 18 ans."
Source : Wiki
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Re: L'Eglise attirerait les pédophiles
Rappelez vos souvenirs : quel(le) élève de troisième n'a pas été fou amoureux du prof de gym ou de géo ? A douze ans, un être normal sait à peu près tout de la sexualité, en théorie, surtout de nos jours , entre cinéma, télé et internet .Et il fantasme moins sur les petits oiseaux que sur la sexualité , même façon conte de fées.
Mais c'est vrai que l'enfant ne s'attend pas à ce que monsieur le curé lui mette la main au panier : c'est im-pensable,évidemment .Les parents, pas plus que les adultes , ça n'a pas ou plus de sexualité, dans une tête d'ado .
Mais c'est vrai que l'enfant ne s'attend pas à ce que monsieur le curé lui mette la main au panier : c'est im-pensable,évidemment .Les parents, pas plus que les adultes , ça n'a pas ou plus de sexualité, dans une tête d'ado .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: L'Eglise attirerait les pédophiles
Ci-dessous un article de la Tribune de Genève de ce jour . Pauvre Pape que j' ai trouvé bien fatigué, hier soir, à la télé ...Pourquoi donc les faire
mourir au boulot ? Dieu n'est vraiment pas humain...
Un avocat veut entendre le témoignage du pape (TDG 3-4-2010 )
ÉTATS-UNIS | William McMurry a déposé une motion devant un juge fédéral du Kentucky pour interroger sous serment le pape Benoît XVI dans le cadre des affaires de prêtres pédophiles aux Etats-Unis.
Le pape Benoît XVI.
| Le pape Benoît XVI. William McMurry affirme que ce dernier était au courant de toutes les affaires aux Etats-Unis. Et notamment de celle de Lawrence Murphy, un prêtre accusé d’avoir molesté quelque 200 enfants malentendants dans le Wisconsin.
«Je suis bien conscient que Benoît XVI est le souverain pontife, mais je m’intéresse à ce qu’il a fait avant d’être pape». William McMurry, avocat américain, veut faire comparaître le pape devant un tribunal du Kentucky.
Il a déposé mardi une motion en ce sens devant un juge fédéral. Il demande de pouvoir interroger sous serment le pape Benoît XVI dans le cadre des affaires de prêtres pédophiles aux Etats-Unis.
Au bout du fil, William McMurry a le ton décidé. Sa motion cite abondamment un article paru la semaine dernière dans le New York Times.
Le quotidien new-yorkais avait révélé que Joseph Ratzinger, l’actuel pape alors responsable du «tribunal» de l’Eglise, n’avait pas agi contre des prêtres soupçonnés d’abus sexuels sur des mineurs.
William McMurry affirme qu’en tant que préfet de Congrégation pour la doctrine de la foi, un organisme qui a pour mission de veiller au respect des mœurs, Joseph Ratzinger était au courant de toutes les affaires aux Etats-Unis. Et notamment de celle de Lawrence Murphy, un prêtre accusé d’avoir molesté quelque 200 enfants malentendants dans le Wisconsin.
«Il dirigeait le seul département au Vatican qui traite de ces affaires, poursuit l’avocat. Je veux savoir ce que le cardinal Ratzinger a dit à Jean Paul II à propos de ces abus et quelles instructions il a reçues.»
La motion déposée par William McMurry vise le Vatican et non pas Benoît XVI en personne. Une nuance importante selon l’avocat. «Notre système judiciaire permet de porter plainte contre des Etats étrangers, affirme-t-il. Une Cour d’appel fédérale a stipulé que le Vatican ne pouvait pas bénéficier d’immunité. Rien ne nous empêche de demander au pape de témoigner.»
L’avocat a déjà gagné contre l’Eglise
En 2003, l’avocat a déjà remporté une affaire contre l’Eglise catholique et obtenu 25,3 millions de dollars pour 243 victimes d’abus sexuels par des prêtres. S’il obtient gain de cause cette fois-ci, il est prêt à se rendre au Vatican pour obtenir la déposition du pape.
Dans l’immédiat, les avocats du Vatican ont vingt jours pour déposer leur réponse à la démarche de William McMurry. A partir de là, le juge en charge de l’affaire devrait se prononcer dans les trente jours.
Parallèlement, Jeff Anderson, un avocat de Minneapolis qui a donné aux New York Times les documents qui sont à l’origine de l’article, a porté plainte contre l’archevêché de Milwaukee.
Jérôme Listecki, archevêque de Milwaukee, s’est excusé cette semaine pour la manière dont a été gérée par le Vatican l’affaire des enfants malentendants abusés par le prêtre Lawrence Murphy.
mourir au boulot ? Dieu n'est vraiment pas humain...
Un avocat veut entendre le témoignage du pape (TDG 3-4-2010 )
ÉTATS-UNIS | William McMurry a déposé une motion devant un juge fédéral du Kentucky pour interroger sous serment le pape Benoît XVI dans le cadre des affaires de prêtres pédophiles aux Etats-Unis.
Le pape Benoît XVI.
| Le pape Benoît XVI. William McMurry affirme que ce dernier était au courant de toutes les affaires aux Etats-Unis. Et notamment de celle de Lawrence Murphy, un prêtre accusé d’avoir molesté quelque 200 enfants malentendants dans le Wisconsin.
«Je suis bien conscient que Benoît XVI est le souverain pontife, mais je m’intéresse à ce qu’il a fait avant d’être pape». William McMurry, avocat américain, veut faire comparaître le pape devant un tribunal du Kentucky.
Il a déposé mardi une motion en ce sens devant un juge fédéral. Il demande de pouvoir interroger sous serment le pape Benoît XVI dans le cadre des affaires de prêtres pédophiles aux Etats-Unis.
Au bout du fil, William McMurry a le ton décidé. Sa motion cite abondamment un article paru la semaine dernière dans le New York Times.
Le quotidien new-yorkais avait révélé que Joseph Ratzinger, l’actuel pape alors responsable du «tribunal» de l’Eglise, n’avait pas agi contre des prêtres soupçonnés d’abus sexuels sur des mineurs.
William McMurry affirme qu’en tant que préfet de Congrégation pour la doctrine de la foi, un organisme qui a pour mission de veiller au respect des mœurs, Joseph Ratzinger était au courant de toutes les affaires aux Etats-Unis. Et notamment de celle de Lawrence Murphy, un prêtre accusé d’avoir molesté quelque 200 enfants malentendants dans le Wisconsin.
«Il dirigeait le seul département au Vatican qui traite de ces affaires, poursuit l’avocat. Je veux savoir ce que le cardinal Ratzinger a dit à Jean Paul II à propos de ces abus et quelles instructions il a reçues.»
La motion déposée par William McMurry vise le Vatican et non pas Benoît XVI en personne. Une nuance importante selon l’avocat. «Notre système judiciaire permet de porter plainte contre des Etats étrangers, affirme-t-il. Une Cour d’appel fédérale a stipulé que le Vatican ne pouvait pas bénéficier d’immunité. Rien ne nous empêche de demander au pape de témoigner.»
L’avocat a déjà gagné contre l’Eglise
En 2003, l’avocat a déjà remporté une affaire contre l’Eglise catholique et obtenu 25,3 millions de dollars pour 243 victimes d’abus sexuels par des prêtres. S’il obtient gain de cause cette fois-ci, il est prêt à se rendre au Vatican pour obtenir la déposition du pape.
Dans l’immédiat, les avocats du Vatican ont vingt jours pour déposer leur réponse à la démarche de William McMurry. A partir de là, le juge en charge de l’affaire devrait se prononcer dans les trente jours.
Parallèlement, Jeff Anderson, un avocat de Minneapolis qui a donné aux New York Times les documents qui sont à l’origine de l’article, a porté plainte contre l’archevêché de Milwaukee.
Jérôme Listecki, archevêque de Milwaukee, s’est excusé cette semaine pour la manière dont a été gérée par le Vatican l’affaire des enfants malentendants abusés par le prêtre Lawrence Murphy.
bernard1933- Aka Tpat
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Re: L'Eglise attirerait les pédophiles
le pape pourrait très bien prendre sa retraite . S'il reste c'est évidemment pour défaire ce que son prédécesseur a fait . Pour "redresser" l'église institution dans toute l'étroitesse d'un dogme qui doit tout aux pères de l'église et si peu au Christ Jsus , prétexte .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: L'Eglise attirerait les pédophiles
Vendredi soir, le prédicateur de la maison pontificale a comparé les attaques contre l'Eglise catholique à l'antisémitisme.
En ce début de week-end pascal, la polémique autour du Vatican et des scandales de pédophilie ne cesse de rebondir. Vendredi soir, au cours de la liturgie de la Passion du Christ à la basilique Saint-Pierre, présidée par Benoît XVI, le père Raniero Cantalamessa a donné lecture controversée d'une lettre de «solidarité» au pape et à l'Eglise, qu'il a dit avoir reçu récemment d'un «ami juif».
«Je suis avec dégoût l'attaque violente et concentrique contre l'Eglise et le pape», écrit l'auteur de la lettre cité par le prédicateur de la maison pontificale. «L'utilisation du stéréotype, le passage de la responsabilité et de la faute personnelles à la faute collective me rappellent les aspects les plus honteux de l'antisémitisme», poursuit-il.
Les réactions ont été immédiates. Dès vendredi soir, aux Etats-Unis, une association de victimes de prêtres pédophiles a jugé que ces déclarations constituaient «une insulte aussi bien pour les victimes d'agressions sexuelles que pour les juifs» tandis que le rabbin Gary Greenebaum, chargé des relations interreligieuses au sein de l'American Jewish Comittee, les a qualifiées de «malvenues».
«Ce n'est pas la position officielle du Vatican»
Samedi matin, le rabbin en chef de Rome a réagi dans un entretien au quotidien italien La Stampa.Il estime que le rapprochement fait par le prédicateur du Vatican entre les attaques contre le pape dans les scandales de pédophilie et l'antisémitisme est «une faute de goût» et une «comparaison inappropriée».
«Le parallèle qui a été fait à Saint Pierre n'a pas lieu d'être. C'est un propos complètement déplacé», a déclaré Riccardo Di Segni qui avait défié à la mi-janvier les réticences d'une bonne partie des communautés juives mondiales en recevant Benoît XVI à la synagogue de Rome.
Le Conseil central des juifs d'Allemagne a aussi été choqué par le sermon. Selon son secrétaire général, qui a réaagi samedi, le parallèle qui a été fait est «une insulte et une impertinence. «Il s'agit d'une impertinence et d'une insulte vis-à-vis des victimes des abus sexuels ainsi que des victimes de la Shoah», a déclaré Stephan Kramer. Selon lui, le Vatican «a recours aux méthodes habituelles utilisées depuis des décennies pour étouffer et cacher les histoires qui éclaboussent» l'Eglise catholique.
Une levée bouclier qui a poussé le Vatican à clarifier la situation : le porte-parole de la maison pontificale, le père Federico Lombardi, a rappelé que le sermon de vendredi soir était basé sur «une lettre lue par le prédicateur» et pas sur «la position officielle du Vatican».
Source:
http://www.lefigaro.fr/international/2010/04/03/01003-20100403ARTFIG00346-pedophilie-le-sermon-du-vatican-fait-polemique-.php
En ce début de week-end pascal, la polémique autour du Vatican et des scandales de pédophilie ne cesse de rebondir. Vendredi soir, au cours de la liturgie de la Passion du Christ à la basilique Saint-Pierre, présidée par Benoît XVI, le père Raniero Cantalamessa a donné lecture controversée d'une lettre de «solidarité» au pape et à l'Eglise, qu'il a dit avoir reçu récemment d'un «ami juif».
«Je suis avec dégoût l'attaque violente et concentrique contre l'Eglise et le pape», écrit l'auteur de la lettre cité par le prédicateur de la maison pontificale. «L'utilisation du stéréotype, le passage de la responsabilité et de la faute personnelles à la faute collective me rappellent les aspects les plus honteux de l'antisémitisme», poursuit-il.
Les réactions ont été immédiates. Dès vendredi soir, aux Etats-Unis, une association de victimes de prêtres pédophiles a jugé que ces déclarations constituaient «une insulte aussi bien pour les victimes d'agressions sexuelles que pour les juifs» tandis que le rabbin Gary Greenebaum, chargé des relations interreligieuses au sein de l'American Jewish Comittee, les a qualifiées de «malvenues».
«Ce n'est pas la position officielle du Vatican»
Samedi matin, le rabbin en chef de Rome a réagi dans un entretien au quotidien italien La Stampa.Il estime que le rapprochement fait par le prédicateur du Vatican entre les attaques contre le pape dans les scandales de pédophilie et l'antisémitisme est «une faute de goût» et une «comparaison inappropriée».
«Le parallèle qui a été fait à Saint Pierre n'a pas lieu d'être. C'est un propos complètement déplacé», a déclaré Riccardo Di Segni qui avait défié à la mi-janvier les réticences d'une bonne partie des communautés juives mondiales en recevant Benoît XVI à la synagogue de Rome.
Le Conseil central des juifs d'Allemagne a aussi été choqué par le sermon. Selon son secrétaire général, qui a réaagi samedi, le parallèle qui a été fait est «une insulte et une impertinence. «Il s'agit d'une impertinence et d'une insulte vis-à-vis des victimes des abus sexuels ainsi que des victimes de la Shoah», a déclaré Stephan Kramer. Selon lui, le Vatican «a recours aux méthodes habituelles utilisées depuis des décennies pour étouffer et cacher les histoires qui éclaboussent» l'Eglise catholique.
Une levée bouclier qui a poussé le Vatican à clarifier la situation : le porte-parole de la maison pontificale, le père Federico Lombardi, a rappelé que le sermon de vendredi soir était basé sur «une lettre lue par le prédicateur» et pas sur «la position officielle du Vatican».
Source:
http://www.lefigaro.fr/international/2010/04/03/01003-20100403ARTFIG00346-pedophilie-le-sermon-du-vatican-fait-polemique-.php
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Cervantes
Re: L'Eglise attirerait les pédophiles
ouaaah que penser ) alors des peres de famille qui violent leur propre fille!! et siiii il y en a bien plus que les prete pedo!!
hhm les familles attirent les pedophiles!! ...incestueux en plus pouah!!
restez celibataires chers hommes et ne fondez aucun foyer!!
je me moque bien sur!
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sweetieloly- Sorti de l'oeuf
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Date d'inscription : 03/04/2010
Re: L'Eglise attirerait les pédophiles
Bien que nous ne soyons que deux sur le forum qui ayons raconté le voyage initiatique de la main du prêtre dans la culotte du petit garçon..., je me pose la question suivante : pourquoi seuls les hommes se manifestent ? Je suppose que les prêtres ne sont pas uniquement des homosexuels . La plupart sont nés hétéros. La petite fille est donc une proie encore plus facile . Pensons à la puissance terrible qu' ils ont sur un enfant dans le cadre de la confession, ce viol inqualifiable de l' âme ! Facile d 'orienter les premiers émois
puis d' exercer une pression progressive et perverse . Etrange, dirait dan ! Votre avis ?
puis d' exercer une pression progressive et perverse . Etrange, dirait dan ! Votre avis ?
bernard1933- Aka Tpat
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