Brèves de délire poétique
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Re: Brèves de délire poétique
Et pourtant le X ne me déplaît pas...
bernard1933- Aka Tpat
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Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Brèves de délire poétique
bernard1933 a écrit:Et pourtant le X ne me déplaît pas...
Je sais combien tu est friand de X, ö, descendant d'Astérix. ...
Finalement, je m'y suis retrouvé dans mes Phoenix, mes Vercingétorix et mes Sioux. Et vous ?
Bon, je coupe..... problèmes de "connexion"
Le grand poisson rouge
J'ai rêvé que j'étais un très grand poisson rouge
Dans un bel aquarium, au restaurant chinois.
Je regardais, tranquille, aller, autour de moi,
La foule des dîneurs qui paisiblement bouge.
L'endroit était correct, ce n'était pas un bouge,
Les convives parlant un peu tous à la fois
Produisaient dans l'ensemble un son de bon aloi,
C'était à Gentilly, ou peut-être, à Montrouge.
Soudain je me sentis quelque peu angoissé
Et mes deux compagnons aussi étaient stressés,
Et ce sentiment fut difficile à combattre.
De la couleur d'un plat qu'on venait d'apporter,
Notre esprit eut du mal à se réconforter ;
Tous trois nous nous disions: "Mais quoi? Nous étions quatre..."
Dans un bel aquarium, au restaurant chinois.
Je regardais, tranquille, aller, autour de moi,
La foule des dîneurs qui paisiblement bouge.
L'endroit était correct, ce n'était pas un bouge,
Les convives parlant un peu tous à la fois
Produisaient dans l'ensemble un son de bon aloi,
C'était à Gentilly, ou peut-être, à Montrouge.
Soudain je me sentis quelque peu angoissé
Et mes deux compagnons aussi étaient stressés,
Et ce sentiment fut difficile à combattre.
De la couleur d'un plat qu'on venait d'apporter,
Notre esprit eut du mal à se réconforter ;
Tous trois nous nous disions: "Mais quoi? Nous étions quatre..."
Re: Brèves de délire poétique
L'arachnéide muse avait prophétisé
L'approche de l'été dans le cœur automnal
Contre le suranné l'écoute proximale
Et loin des mots frivoles l'unique vérité
J'ai également rêvé, mais je n'étais poisson
Ni n'ai rêvé vraiment - son parfum en témoigne
Comme parlent les fleurs avant qu'elles ne soignent
L'olfactive rumeur d'un 'nous' désenchanté
Et voilà que les roses reprennent de l'éclat
Que le soleil enfin, éclaire nos ébats
Quand rien d'autre n'importe que la douce démence
Me voilà de stupeur complètement frappé
Quand en cet irréel je plonge les deux pieds
Pour vivre de ce rêve l'ineffable silence.
L'approche de l'été dans le cœur automnal
Contre le suranné l'écoute proximale
Et loin des mots frivoles l'unique vérité
J'ai également rêvé, mais je n'étais poisson
Ni n'ai rêvé vraiment - son parfum en témoigne
Comme parlent les fleurs avant qu'elles ne soignent
L'olfactive rumeur d'un 'nous' désenchanté
Et voilà que les roses reprennent de l'éclat
Que le soleil enfin, éclaire nos ébats
Quand rien d'autre n'importe que la douce démence
Me voilà de stupeur complètement frappé
Quand en cet irréel je plonge les deux pieds
Pour vivre de ce rêve l'ineffable silence.
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Re: Brèves de délire poétique
Cela me fait penser à du Mallarmé.... es-tu bien armé pour le Mal armé ?
Moi j'ai toujours été très mal armée, bien qu'aimant les beaux vers de Mallarmé qui me laissaient pantoise à Pontoise, trop sensible à Sens, gênée à Gêne, déboussolée au pôle nord, etc... etc...
Moi j'ai toujours été très mal armée, bien qu'aimant les beaux vers de Mallarmé qui me laissaient pantoise à Pontoise, trop sensible à Sens, gênée à Gêne, déboussolée au pôle nord, etc... etc...
Dans le silence
Radha a écrit:
Me voilà de stupeur complètement frappé
Quand en cet irréel je plonge les deux pieds
Pour vivre de ce rêve l'ineffable silence.
Les pieds du poète
Qui plongent dans le silence
Se font ineffables.
Re: Brèves de délire poétique
Merci Cochonfucius.... Mais s'agit-il des vrais pieds (dur de les imaginer ineffables) ou de "pieds" en prosodie ?Contre le suranné l'écoute proximale
Et pour le vers ci-dessus ?
pied et proximalité
1. Par cette équivoque,
Le poète prend son pied...
Chose bonne à prendre.
2. "Contre le suranné, l'écoute proximale":
Aux textes cochonfucéens de facture archaïque, nous préférons de vraies conversations.
Le poète prend son pied...
Chose bonne à prendre.
2. "Contre le suranné, l'écoute proximale":
Aux textes cochonfucéens de facture archaïque, nous préférons de vraies conversations.
Re: Brèves de délire poétique
Et ça veut dire quoi "proximal" ? Je m'excuse, mais connais pas. Pourtant j'ai du vocabulaire....
Proximal et distal
"proximal" est le contraire de "distal".
Ils veulent dire respectivement "de proximité" et "à distance".
Exemples:
http://www.google.fr/search?q=proximal+distal+maternage+enfant
Ils veulent dire respectivement "de proximité" et "à distance".
Exemples:
http://www.google.fr/search?q=proximal+distal+maternage+enfant
Re: Brèves de délire poétique
Merci, j'ai "proximatilement" compris... bien pratique pour arriver à trouver des rimes.
Cosmologie barbare
Radha a écrit:L'arachnéide muse avait prophétisé
L'approche de l'été dans le cœur automnal
Contre le suranné l'écoute proximale
Et loin des mots frivoles l'unique vérité
J'ai également rêvé, mais je n'étais poisson
Ni n'ai rêvé vraiment - son parfum en témoigne
Comme parlent les fleurs avant qu'elles ne soignent
L'olfactive rumeur d'un 'nous' désenchanté
Et voilà que les roses reprennent de l'éclat
Que le soleil enfin, éclaire nos ébats
Quand rien d'autre n'importe que la douce démence
Me voilà de stupeur complètement frappé
Quand en cet irréel je plonge les deux pieds
Pour vivre de ce rêve l'ineffable silence.
***
Ineffables se font les pieds de nos poètes
Lorsqu'ils plongent soudain au silence distal;
Je les vois parcourir les voûtes de cristal
Qui servent de barrière et de route aux planètes,
Je les vois s'envoler plus loin que des comètes,
Se lever à nouveau dans le ciel oriental,
S'approcher de Mercure aux fusions de métal
Et parcourir enfin une orbite complète.
Et mon observatoire est au fond du jardin,
Il a un sol d'argile et des murs de rondins,
Et l'on ne voit plus rien quand passent les nuages.
Mais j'aime être allongé au milieu de la nuit
Pour voir l'astéroïde où la vie se poursuit
De la plus belle fleur d'un lointain paysage.
Re: Brèves de délire poétique
La sainte Araigne à la toile accrochée
Surveille avidemment les insectes dorés.
La reine Araigne, dans l'ombre tapie,
N'a pas trop d'yeux pour son grand appétit.
La noire Araigne n'est jamais visible
Pour les mouches vertes qui sont sa cible.
Un rayon parfois vient frapper la toile,
Brillant soudain comme une frêle étoile.
Détrompez-vous : ces fils là sont d'acier.
L'Araigne elle-même doit s'en méfier.
Ne pas prendre les raccourcis, spirale
Où va la perdre cet obscur dédale.
Ou l' Araigne restera engluée,
Au fil gluant qu'elle a si bien tissé.
Aux cotés des victimes vrombissantes
Mourra de faim la bête répugnante.
La reine Araigne au travail magnifique
Connait à fond la toile dramatique.
L' Araigne court avec allégresse
Haut et bas, droite et gauche, avec justesse.
Surveille avidemment les insectes dorés.
La reine Araigne, dans l'ombre tapie,
N'a pas trop d'yeux pour son grand appétit.
La noire Araigne n'est jamais visible
Pour les mouches vertes qui sont sa cible.
Un rayon parfois vient frapper la toile,
Brillant soudain comme une frêle étoile.
Détrompez-vous : ces fils là sont d'acier.
L'Araigne elle-même doit s'en méfier.
Ne pas prendre les raccourcis, spirale
Où va la perdre cet obscur dédale.
Ou l' Araigne restera engluée,
Au fil gluant qu'elle a si bien tissé.
Aux cotés des victimes vrombissantes
Mourra de faim la bête répugnante.
La reine Araigne au travail magnifique
Connait à fond la toile dramatique.
L' Araigne court avec allégresse
Haut et bas, droite et gauche, avec justesse.
Re: Brèves de délire poétique
Le noyau du lit de la strie terminale (dans l'amygdale) celui qu'on dit accumbens et
le gris péri-aqueducal
ceux du raphé
quelque cent milliards de neurones du cerveau
font des clins d'oeil à quelque
cent milliards d'étoiles de la Voie lactée
''les papillons mystérieux de l'âme''
(disait Ramon y Cajal parlant de la complexité du cerveau)
dont les battements d'aile pourraient un jour clarifier tant d'autres secrets
(Mais ce n'est rien à côté du nombre des synapses = connexions : 10 puissance 15)
Pourquoi 1 araignée choisit elle la demeure des humains pour y faire sa toile, Baby Alone ?
- Pour les passages cités ce soir -
'Derrière le dos de Dieu' (Lorand Gaspar)
le gris péri-aqueducal
ceux du raphé
quelque cent milliards de neurones du cerveau
font des clins d'oeil à quelque
cent milliards d'étoiles de la Voie lactée
''les papillons mystérieux de l'âme''
(disait Ramon y Cajal parlant de la complexité du cerveau)
dont les battements d'aile pourraient un jour clarifier tant d'autres secrets
(Mais ce n'est rien à côté du nombre des synapses = connexions : 10 puissance 15)
Pourquoi 1 araignée choisit elle la demeure des humains pour y faire sa toile, Baby Alone ?
- Pour les passages cités ce soir -
'Derrière le dos de Dieu' (Lorand Gaspar)
Curare-- Affranchi des Paradoxes
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Humeur : -
Date d'inscription : 16/07/2010
Re: Brèves de délire poétique
Je me demande bien pourquoi, plus c'est obscur, incompréhensible ou hermétique, plus ça te plaît. Penses-tu que ton cerveau va grossir ou multiplier ses connexions neuronales du fait de ces lectures absconses ? Pour moi, cet "art" a l'art de me laisser de marbre.
Par ailleurs : l'araignée choisit sa demeure où elle veut ; ça peut-être une demeure humaine très mal entretenue et où entre très peu de lumière, ça peut être un grenier ou un cave... L'araignée n'apprécie pas spécialement la compagnie humaine, par contre elle aime capter les mouches et autres petits insectes. Il y a aussi des araignées d'autres sortes qui vivent à l'extérieur et tissent leur toile dans les branches des arbres.
Par ailleurs : l'araignée choisit sa demeure où elle veut ; ça peut-être une demeure humaine très mal entretenue et où entre très peu de lumière, ça peut être un grenier ou un cave... L'araignée n'apprécie pas spécialement la compagnie humaine, par contre elle aime capter les mouches et autres petits insectes. Il y a aussi des araignées d'autres sortes qui vivent à l'extérieur et tissent leur toile dans les branches des arbres.
Re: Brèves de délire poétique
Bab', je m' interroge... Le propre du poète, c' est peut-être d' avoir des araignées dans le plafond , non ?
bernard1933- Aka Tpat
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Humeur : serein
Date d'inscription : 23/03/2008
De l'enfant
Le simple tuperware, pour l'enfant qui pratique
Le plaisir immédiat, la quête paresseuse -
Si, sans mode d'emploi ni rencontre chanceuse :
Pourrait facilement devenir hermétique
Le plaisir immédiat, la quête paresseuse -
Si, sans mode d'emploi ni rencontre chanceuse :
Pourrait facilement devenir hermétique
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Vers de vain
Il faut le reconnaître, l'exercice est tentant :
Sur une page blanche, exprimer à son gré
Une autre page blanche, et celle qu'il nous sied -
De vide organisé, inonder le néant.
Pourquoi quatorze lignes, et surtout à quoi bon -
Se retrouvèrent-elles sous une plume habile
A être du vacant l'aumônière sébile
Quand pour le bien penser, besoin est de bourbon
Suffisante liqueur qui nous fait voyager
Jusqu'aux matins frileux de cette vacuité
Que nous narrons si mal sans le verre à la main
Aux scribes persistants de cette insignifiance
Peinant par un sang clair, à prendre la distance :
Je recommanderai l'éthylique chemin.
Sur une page blanche, exprimer à son gré
Une autre page blanche, et celle qu'il nous sied -
De vide organisé, inonder le néant.
Pourquoi quatorze lignes, et surtout à quoi bon -
Se retrouvèrent-elles sous une plume habile
A être du vacant l'aumônière sébile
Quand pour le bien penser, besoin est de bourbon
Suffisante liqueur qui nous fait voyager
Jusqu'aux matins frileux de cette vacuité
Que nous narrons si mal sans le verre à la main
Aux scribes persistants de cette insignifiance
Peinant par un sang clair, à prendre la distance :
Je recommanderai l'éthylique chemin.
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Camembert sans squelette
Exercice de style, ou jaillissement pur ?
Le fait d'avoir un peu apprivoisé la forme
Permet-il d'éveiller les sentiments qui dorment,
Ou n'est-ce que de l'encre étalée sur un mur ?
Est-ce pour confirmer ce dont je ne suis sûr,
Ce que je crois trop vain, trop idiot, trop énorme
Que j'aligne mon texte en respectant la norme ?
Envers mes illusions, ne soyez pas trop durs.
Quant à noyer mes vers au jus de la bouteille,
Je le fais certains jours, à l'ombre d'une treille,
Mais la sobriété me guide, au quotidien.
Qu'on trouve peu de sens à mes oeuvres frivoles,
C'est que facilement je fuis et je m'envole
Vers un monde onirique où le sens ne m'est rien.
Le fait d'avoir un peu apprivoisé la forme
Permet-il d'éveiller les sentiments qui dorment,
Ou n'est-ce que de l'encre étalée sur un mur ?
Est-ce pour confirmer ce dont je ne suis sûr,
Ce que je crois trop vain, trop idiot, trop énorme
Que j'aligne mon texte en respectant la norme ?
Envers mes illusions, ne soyez pas trop durs.
Quant à noyer mes vers au jus de la bouteille,
Je le fais certains jours, à l'ombre d'une treille,
Mais la sobriété me guide, au quotidien.
Qu'on trouve peu de sens à mes oeuvres frivoles,
C'est que facilement je fuis et je m'envole
Vers un monde onirique où le sens ne m'est rien.
Un lecteur distrait
Dis, ma vie, ai-je su te construire en droiture?
Peut-être pas. Sachant que chacun est mortel,
J'ai trop entretenu mon penchant naturel
A prendre l'existence avec désinvolture.
Parfois, je fus tenté de forcer ma nature
Et de me lancer dans des trucs exceptionnels ;
Mais mon âme est rétive aux envols passionnels
Et préfère le calme aux folles aventures.
C'est pourquoi tu me vois, assis paisiblement,
Lisant un vieux bouquin, un traité, un roman ;
Sur un coin de la table, une boîte de bière.
Et parfois, cependant, une envie de penser
Dans cet esprit dormant se surprend à danser...
Je pose alors mon livre, et j'éteins la lumière.
Peut-être pas. Sachant que chacun est mortel,
J'ai trop entretenu mon penchant naturel
A prendre l'existence avec désinvolture.
Parfois, je fus tenté de forcer ma nature
Et de me lancer dans des trucs exceptionnels ;
Mais mon âme est rétive aux envols passionnels
Et préfère le calme aux folles aventures.
C'est pourquoi tu me vois, assis paisiblement,
Lisant un vieux bouquin, un traité, un roman ;
Sur un coin de la table, une boîte de bière.
Et parfois, cependant, une envie de penser
Dans cet esprit dormant se surprend à danser...
Je pose alors mon livre, et j'éteins la lumière.
Seppuku
De la vie éprouver les maintes éraflures
Notre esprit se confonds sur l'Axe Temporel
De Maya l'ennemie à l'Un Originel
Du bassin découvert aux piètres défendures.
Connaissant ces effets, entraîne ton esprit
Non au monde connu ni à ses environs
Mais à une demeure reflétant l'éperon
Stimulant du destin ce que présent tari
À l'approche des voies, existe une rumeur
Précédant la faucheuse d'à peine quelques heures -
Qui est à notre insu de tout recommencer.
Bushido étranger, apporte Seppuku
À ceux qui au néant ont attaché leur cou
Jusqu'à cet autre mal d'état conditionné.
Notre esprit se confonds sur l'Axe Temporel
De Maya l'ennemie à l'Un Originel
Du bassin découvert aux piètres défendures.
Connaissant ces effets, entraîne ton esprit
Non au monde connu ni à ses environs
Mais à une demeure reflétant l'éperon
Stimulant du destin ce que présent tari
À l'approche des voies, existe une rumeur
Précédant la faucheuse d'à peine quelques heures -
Qui est à notre insu de tout recommencer.
Bushido étranger, apporte Seppuku
À ceux qui au néant ont attaché leur cou
Jusqu'à cet autre mal d'état conditionné.
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Tentative d'analyse
Je tente une analyse:
De la vie éprouver les maintes éraflures
Le point de départ est que l'existence n'est pas une partie de plaisir.
Notre esprit se confond sur l'Axe Temporel
De Maya l'ennemie à l'Un Originel
Du bassin découvert aux piètres défendures.
Ici un avertissement: si tu as un esprit, gare aux illusions de ce monde, et surtout, aux tentations de la sensualité.
Connaissant ces effets, entraîne ton esprit
Non au monde connu ni à ses environs
Mais à une demeure reflétant l'éperon
Stimulant du destin ce que présent tarit
Face à ces menaces, l'esprit doit échapper aux apparences et entrer dans une logique de progression spirituelle, par un entraînement qui respecte une vraie discipline.
À l'approche des voies, existe une rumeur
Précédant la faucheuse d'à peine quelques heures -
Qui est à notre insu de tout recommencer.
Sur ce chemin, encore un danger, celui d'abandonner tout projet et de se retrouver comme un soldat sans armes... d'où le péril de mort.
Bushido étranger, apporte Seppuku
À ceux qui au néant ont attaché leur cou
Jusqu'à cet autre mal d'état conditionné.
Cet abandon du projet serait, dans une autre culture, un motif suffisant pour que le disciple reconnaisse la pertinence d'une mort volontaire.
La vie sans projet ne vaut guère mieux que cela.
De la vie éprouver les maintes éraflures
Le point de départ est que l'existence n'est pas une partie de plaisir.
Notre esprit se confond sur l'Axe Temporel
De Maya l'ennemie à l'Un Originel
Du bassin découvert aux piètres défendures.
Ici un avertissement: si tu as un esprit, gare aux illusions de ce monde, et surtout, aux tentations de la sensualité.
Connaissant ces effets, entraîne ton esprit
Non au monde connu ni à ses environs
Mais à une demeure reflétant l'éperon
Stimulant du destin ce que présent tarit
Face à ces menaces, l'esprit doit échapper aux apparences et entrer dans une logique de progression spirituelle, par un entraînement qui respecte une vraie discipline.
À l'approche des voies, existe une rumeur
Précédant la faucheuse d'à peine quelques heures -
Qui est à notre insu de tout recommencer.
Sur ce chemin, encore un danger, celui d'abandonner tout projet et de se retrouver comme un soldat sans armes... d'où le péril de mort.
Bushido étranger, apporte Seppuku
À ceux qui au néant ont attaché leur cou
Jusqu'à cet autre mal d'état conditionné.
Cet abandon du projet serait, dans une autre culture, un motif suffisant pour que le disciple reconnaisse la pertinence d'une mort volontaire.
La vie sans projet ne vaut guère mieux que cela.
Ta Moko
Ce jour, mon cher ami - m'en irait te conter
La cause volatile de l'apparent courroux
Ce Tà Moko gravé, de mes pieds jusqu'au cou
Même sur mon visage - m'en irait te montrer
Comment est apparu l'avenir au Présent
Trismégiste en ce cas - passé de l'inédit
Ce très crânien fracas - passé du feu béni
L'esthétique tracas, le mal agonisant
Et quand tombe le jour, que croisent les trajets
Cette voie qui est tout sauf un nouveau projet -
Se clarifie enfin la rumeur faucheuse :
Par ce sang et ces jeux dont les hommes sont ivres
Reviendra s'incarner le malaise de vivre
Que permet souriante condition oublieuse.
La cause volatile de l'apparent courroux
Ce Tà Moko gravé, de mes pieds jusqu'au cou
Même sur mon visage - m'en irait te montrer
Comment est apparu l'avenir au Présent
Trismégiste en ce cas - passé de l'inédit
Ce très crânien fracas - passé du feu béni
L'esthétique tracas, le mal agonisant
Et quand tombe le jour, que croisent les trajets
Cette voie qui est tout sauf un nouveau projet -
Se clarifie enfin la rumeur faucheuse :
Par ce sang et ces jeux dont les hommes sont ivres
Reviendra s'incarner le malaise de vivre
Que permet souriante condition oublieuse.
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Un jour
Un jour viendra la mort, et mon temps prendra fin,
Je serai attentif à comment je respire,
Dirai mon dernier vers si la muse m'inspire,
Un dernier jeu de mots, peut-être pas bien fin.
Ne plus sentir la soif ni éprouver la faim,
Ni craindre que mon sort évolue vers le pire,
Et savoir que le mal n'a plus sur moi d'empire,
Tout ça donne à la mort un céleste parfum.
A chaque instant ce sont foules de gens qui meurent.
D'eux ni de leur action, souvent, rien ne demeure,
Même si leur départ est noble et solennel.
Que sommes-nous, sinon un remous transitoire,
Goutte d'eau dans la mer, virgule dans l'Histoire,
Aucun de nous ne peut se prétendre éternel.
Je serai attentif à comment je respire,
Dirai mon dernier vers si la muse m'inspire,
Un dernier jeu de mots, peut-être pas bien fin.
Ne plus sentir la soif ni éprouver la faim,
Ni craindre que mon sort évolue vers le pire,
Et savoir que le mal n'a plus sur moi d'empire,
Tout ça donne à la mort un céleste parfum.
A chaque instant ce sont foules de gens qui meurent.
D'eux ni de leur action, souvent, rien ne demeure,
Même si leur départ est noble et solennel.
Que sommes-nous, sinon un remous transitoire,
Goutte d'eau dans la mer, virgule dans l'Histoire,
Aucun de nous ne peut se prétendre éternel.
Une nuit
La nuit viendra la vie, débutera le temps
D'une respiration et d'un nouveau désir
Dirait mon premier mot, qui sait mon premier rire ?
Chercherait de l'amour pouvoir compatissant
Je sentirai la faim de l'insatisfaction
Qui nous fait progresser vers meilleur devenir
Et marchant ce chemin au doux son de la lyre
À quoi bon garder les funestes illusions ?
Tant de corps disparus le long de cette route
N'est-il pas évident de partir en déroute
Et d'espérer enfin l'Éternel repos ?
Croyances délicates que la raison appèle
Jusqu'à ce qu'Esculape cette vie interpèle
Et que la maladie transforme nos propos.
D'une respiration et d'un nouveau désir
Dirait mon premier mot, qui sait mon premier rire ?
Chercherait de l'amour pouvoir compatissant
Je sentirai la faim de l'insatisfaction
Qui nous fait progresser vers meilleur devenir
Et marchant ce chemin au doux son de la lyre
À quoi bon garder les funestes illusions ?
Tant de corps disparus le long de cette route
N'est-il pas évident de partir en déroute
Et d'espérer enfin l'Éternel repos ?
Croyances délicates que la raison appèle
Jusqu'à ce qu'Esculape cette vie interpèle
Et que la maladie transforme nos propos.
Radha2- Maître du Temps
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