Le bien est global

[Invité]

Exercice sur le bien :

En lisant Germinal, on voit qu'il y a deux groupes qui peuvent aider les prolétaires désargentés :
- une famille bourgeoise qui refuse de les aider autrement qu'en dons de vêtements
- un épicier qui monnaie ses prêts d'argent en échange de faveurs sexuelles

A priori le raisonnement selon lequel la famille bourgeoise refuse de donner du liquide aux ouvriers se tient
(il est infantilisant, mais après tout on peut imaginer que les pauvres ne sauraient pas gérer leur argent)

Cependant, c'est à cause de ce sursaut de bonté (aidons-les à se gérer) que les pauvrettes doivent se prostituer
l'épicier devenant du fait de la politique des bourgeois le dernier recours

Conclusion : chercher à être bon en mésestimant la malignité des autres, c'est être mauvais

[Geveil]

Hum, je lis et relis, mais ne voit pas chez qui il y a un sursaut de bonté, chez l'épicier ?

[bernard1933]

Escape, tu surestimes l' épicier ! Tout épicier n' est pas Berlusconi!
Il est parfois bien vieux et décrépit ! Il préférerait une tisane...

[Invité]

L'aide de l'épicier est une aide maffieuse
c'est-à-dire que ce n'est pas une aide
et ce n'est pas de la bonté

Mais le problème est ailleurs :
la bonté des bourgeois tient si peu compte du mal que représente l'épicier
qu'elle se mue en malignité !