Re: Ecriture collective

par Invité Mer 15 Avr 2009, 20:43

Hein, dieu le tueur de Chipounette est aussi parti en voyage astral ? Moi je croyoais qu'il y avait que Paulo le Junkie. Je sais comment récupérer la logique... Je pensais que Diabolo serait au chevet de Paulo et qu'ils "lui ferait une proposition que tu ne peux pas refuser"... Bon, à voir... (on demandera aux admin de suppirmer les posts de réglage peut-être ?)

par **Bulle** Jeu 16 Avr 2009, 14:57

Ah oki

Pas de soucis alors, parce que là est pas bête Diabolo, il a emmené la formule et il suffit qu'il la relise en pensant à Paulo pour se retrouver à nouveau vers lui !
Enfin il n'y a qu'à faire comme ça hein

Ce que tu peux faire c'est un compendium de l'histoire pour clore un chapitre et redémarrer le chapitre 2 ?
Ensuite oui tu demandes au modo de supprimer les didascalies...

par Invité Jeu 16 Avr 2009, 19:25

Bulle a écrit:
Pas de soucis alors, parce que là est pas bête Diabolo, il a emmené la formule et il suffit qu'il la relise en pensant à Paulo pour se retrouver à nouveau vers lui !
Enfin il n'y a qu'à faire comme ça hein
Ce que tu peux faire c'est un compendium de l'histoire pour clore un chapitre et redémarrer le chapitre 2 ?
Ensuite oui tu demandes au modo de supprimer les didascalies...

OK, pas de problème. Je pense qu'on pourrait bientôt clore le chapitre qui fait déjà 5 pages. J'espère qu'on aura d'autres contributions, c'est très marrant, plus on est de fous plus on rit !

par Invité Jeu 16 Avr 2009, 19:46

Diabolo se décida à déchiffrer le texte à haute et intelligible voix.
aussitôt il se retrouva au chevet de Paulo, le vieux Junkie

Diabolo était dans un très étrange état à cause de son voyage astral : ses yeux, habituellement fuyants, chassieux et couverts de croûtes avaient au m oins doublé de volume et regardaient le monde avec une immense et lumineuse tendresse. De plus, au lieu d'être vautré comme un sac de linge sale dans le coin du lit d'hôpital, Paulo se tenait bien droit sur son séant et arborait un doux sourire. Pour un peu, avec sa barbe de 15 jours et ses traits émaciés, quoique remplis de noblesse, on l'eu facilement pris pour Jésus Christ lui -même.

Diabolo n'en fut que plus effrayé, et s'approcha du lit sur la pointe des pieds. Il avait toujours le papier à la main, mais quand il vit que Paulo le regardait, il se dépécha de le cacher dans sa poche. Puis il dit :
-"Alors, camarade, comment ça va la santé ?
-Terre ! J'ai trouvé la Terre ! Elle est toute Blanche" répondit Paulo avec beaucoup d'à-propos.
- Tiens, en parlant de Blanche, qu'est-ce que tu dirais d'un petite ligne, mon brave Paulo ? Je suis sûr que ça te requinquerais.
- Blanche ? La Ligne Blanche ? Oui, j'ai vu la Ligne Blanche ! Oh! Diabolo, tu ne peux pas savoir comme elle est merveilleuse..."
Et sur ceux, Paulo éclata en gros sanglots.

Diabolo, dégouté, vit qu'il n'y avait plus rien à tirer de ce vieux junkie repenti et illuminé. Il prit donc congé du malheureux et se retira aussi discrètement qu'il était entré.

En sortant de l'hôpital, Diabolo se grattait la tête. Il ne savait vraiment plus où il en était, ni même ce qu'il devait rechercher : la chienne ? Chipounette hantée par le Dieu le Criminel ? Le journal intime qu'elle avait écrit avant de devenir amnésique et illétrée ? Les grimoires de Saintte Pie ? Le cheval ? La terre et sa ligne blanche ? Mais que venait faire cette foutue planète mythique dans cette histoire ? Quel rapport avec Dieu ? Et d'abord, qui avait décidé de poursuivre Dieu comme le plus grand criminel de tout les temps ? N'était-ce pas là une manœuvre subtile des services secrets ? Et Archie ? Quel rôle jouait Archie dans tout ça ? Peut-être bien qu'en fait, c'était là que se trouvait la clef du mystère ? Que recelait le coffre en bois ?

Diabolo était tellement perdu dans ses pensées qu'il ne fit pas attention quand il marcha sur la queue de la chienne qui justement passait par là.

Fin chapitre 1

par **Bulle** Sam 18 Avr 2009, 17:56

Châpitre 2
Diabolo avait à peine quitté la pièce que Paulo se précipita hors du lit. Il enfila son pantalon délabré et sa veste neuve, mais beaucoup trop grande, par dessus le pyjama de l'hôpital et, après avoir vérifié que le couloir fût libre, il quitta les lieux d'un pas alerte...
Qui était donc cet homme qui venait prendre de ses nouvelles sans même le connaître et qui plus est lui proposait de la drogue ? Et puis sa tête était tellement brouillée depuis quelques jours, qu'il avait fini par se demander s'il n'était pas possédé...

Pendant ce temps là, Archie admirait son oeuvre, bien avancée maintenant. Dès demain il allait pouvoir ouvrir la grande enveloppe cachetée. Dès demain donc il saurait à quoi étaient destinée cette commande, ses plans qu'il avait suivis scrupuleusement.
Du moins c'est ce qu'il espérait...
Par contre il était inquiet : malgré tous les bons soins qu'il lui avait apportés, la chienne était partie. Curieux, d'habitude les animaux se plaisaient avec lui...

par Invité Sam 18 Avr 2009, 20:20

Quand Diabolo marcha malencontreusement sur la queue de la chienne, la bête eu une réaction étrange : au lieu de grogner, huler et montrer les dents, elle se retourna vers son torionnaire et leva sur lui de grands yeux mordorés, pleins d'amour, et où pouvait se lire toute la bonté et toute la tristresse du monde. Diabolo fut si ému qu'il passa de vert fluo à rose fuschia en un instant, et sans qu'il sû pourquoi, il se retrouva assis aux pieds de la bête dont il demanda le nom.
- Eh! Toi, Bon chien, Comment tu t'appelles ?
- Je m'appelle Bounty, répondit la chienne. Et toi, ne serais-tu pas Diabolo le Malfaisant? "
Puis elle fit un écart, bondit sur ses pattes et fila devant Diabolo intelroqué.
-"Bonté Divine !" s'écria alors Diabolo. "Qu'est-ce que c'est que cette histoire de chienne qui parle ? Est-ce que elle aussi cache son jeu ?"
Voulant en avoir le coeur net, Diobolo s'élança sur les traces de la chienne Bounty.

par Invité Dim 19 Avr 2009, 10:18

Mais Bounty continuait à courir, à courir le plus vite qu'elle le pouvait, bousculant les passants, ne se retournant même pas sur la poussette qu'elle venait de renverser, ni même sur le Pittbull qui faisait mine de luis sauter à la gorge : elle fuyait de toutes ses pattes, de tout son coeur, de toute son âme. Il n'y avait que cela à faire : fuir, fuir le plus loin possible d'Archie et de son grand coffre en bois, fuir Chipounette qui voulait la tuer, fuir même Diabolo qui pour l'heure se trouvait perdu dans son rêve terrien... Mais où aller, où se réfugier ? Et pourquoi ? Oh ! elle ne le savait que trop bien. Tout d'un coup, en plongeant son regard doré dans les yeux phosphorescent de Diabolo, tout lui était revenu : Dieu, ce grand criminel, qui voulait se débarasser d'elle, Chipounette, dont le corps manipulé devait en ce moment même investir la machine infernale, la Planète détruite, la Ligne blanche, les Moines de Sainte Foi qui la protégaient depuis des millénaires... mais où étaient-ils au fait ? Morts ! Ils étaient tous morts, rien ne restaient d'eux pas même des os blanchis. Pas un seul Fidèle n'avait survécu, pas un seul humain qui ne soit le suppôt de ce sinistre, de cet immonde, de cet éternel Criminel. Pas un seul sauf... Paulo, bien sûr ! Paulo le pouilleux, Paulo le junkie, Paulo le ressucisté, Paulo qui avait fait le voyage ver la Terre Blanche... Paulo qui avait peut-être vu le Père Lagoutte, parlé à son cheval...