Le suaire de Turin
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Re: Le suaire de Turin
Effectivement, je venais de répondre à Idrom sur la fameuse présence d'ADN et tentais de relancer le débat sur les soi-disant taches de sang.anoxie a écrit:Vous ne parliez pas de la subtilité entre "rendu positif" et positif photographique, et Pia parlait évidemment de positif et négatif au sens photographique.lorsque Secondo Pia, photographe a fait les fameuses photos révélatrices de quelque chose d'extraordinaire (fin du XIXème siècle, mais je ne sais plus exactement la date, il s'est aperçu que le négatif de sa photo donnait pour résultat une image positive. Ce qui signifie que l'image (positive donc, celle qu'on voit) est un négatif.
Alors comment expliquer que les taches de sang qui figurent sur le tissu (la barbe aussi d'ailleurs) sont foncées, elles devraient ressortir en très clair... Que penser de cet élément qui relança cette "preuve de la résurrection" ?
Moi franchement ça m'interpelle...
Peu importe ce que disait Pia en 1898 ! Il n'était après tout qu'un simple photographe amateur découvrant sur le négatif de ses photos sensées être une relique un phénomène "étrange".
Ce qui importe ce sont les réflexions qui suivirent et ce qu'elles déclanchèrent : autrement dit la découverte que :
Je cite Wikipedia :
"À proprement parler, l'image sur le linceul serait un « relief » négatif, dans lequel les secteurs du corps touchant le tissu sont plus foncés, et pas un négatif « photographique », sur lequel les secteurs du corps avec une pigmentation plus légère sembleraient plus foncés sur le tissu (...)"
Puis l'analyse scientifique au Carbone14 et la fin d'une escroquerie...
Du moins on aurait pu le penser...
Seulement voilà il existe de par le monde des désespérés de voir la "preuve irréfutable que les catholiques ont raison" qui passent leur temps à chercher midi à 14 heures...
Et à se faire accessoirement du pognon en publiant des romans qu'ils tentent de faire passer pour des découvertes scientifiques...
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Re: Le suaire de Turin
même si le suaire se révélait authentique , en quoi prouverait-il la résurrection ? Le corps en aurait été extrait, et alors ? Le fait cautionnerait plutôt la mise en scène d'un cadavre bien vivant ...
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Le suaire de Turin
Tu préfères scientifiques intellectuellement malhonnêtes qui tentent d'interdire les contradicteurs ?anoxie a écrit:Tout est dit.
M. Adler, Heller et Rogers, pseudo-scientifiques selon Bulle :), j'imagine que vous êtes une vraie scientifique ?
Personnellement je ne suis pas scientifique, et je ne prétends pas l'être. Mais au moins je le sais et c'est la raison pour laquelle lorsque je veux tenter de comprendre quelque chose, puisque je sais lire, je lis.
Et pas un unique point de vue ; en tant qu'athée de raison, aucun point de vue ne m'arrange particulièrement pour une raison toute simple : dieu pourrait bien exister, cela n'enlèverait rien à la médiocrité que je trouve au personnage, donc, pas de quoi adorer quoique ce soit ou qui que ce soit.
Et cela me fait bien rigoler les étiquettes de scientifiques mises sur des médecins généralistes ou autre dentistes qui pour passionnés qu'ils sont ne sont pas pour autant plus spécialistes de la "chose" que moi.
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Re: Le suaire de Turin
Il y a bien une des versions qui dit cela Jo...
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Re: Le suaire de Turin
il y a son tombeau à Srinagar ...
http://www.travelblog.org/Asia/India/Jammu-and-Kashmir/blog-168428.html
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JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Le suaire de Turin
Je ne préfère rien du tout, mais ce genre d'accusation est révélateur du niveau du débat. Donc je me répète, vous accusez les Dr Heller, Adler et Rogers d'être des pseudoscientifiques voir des scientifiques malhonnêtes ?Tu préfères scientifiques intellectuellement malhonnêtes qui tentent d'interdire les contradicteurs ?
anoxie- Sorti de l'oeuf
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Re: Le suaire de Turin
Oui, et le rapport entre la nature de l'image et l'analyse C14 ? Ce sont deux points différents.Je cite Wikipedia :
"À proprement parler, l'image sur le linceul serait un « relief » négatif, dans lequel les secteurs du corps touchant le tissu sont plus foncés, et pas un négatif « photographique », sur lequel les secteurs du corps avec une pigmentation plus légère sembleraient plus foncés sur le tissu (...)"
Puis l'analyse scientifique au Carbone14 et la fin d'une escroquerie...
Quant à la datation C14 à proprement parler, elle a du plomb dans l'aile, en 2005 Rogers a fait une première publication identifiant des fibres de coton au sein des échantillons C14. En 2008, des scientifiques du LANL (qui travaillent habituellement sur le programme nucléaire américain, donc pas vraiment le genre pseudoscientifique malhonnête) ont mené des analyses spectrométriques sur les fibres des échantillons C14 qui ont retrouvé des fibres de coton dans les échantillons (qui n'avaient par ailleurs jamais été analysés.
Enfin, le responsable du laboratoire de datation C14 d'Oxford, est plus que prudent, affirmant qu'il faut désormais travailler à construire une histoire cohérente pour le suaire. Et en coulisse on sait ce que ça signifie.
Donc un petit conseil entre nous, ne vous accrochez pas trop fort à la datation C14, je sais que c'est le seul article du dossier qui tient à coeur aux septiques, malheureusement c'est aussi le seul qui est scientifiquement invalidé. Vous avez entendu M. Berger à l'occasion de la dernière ostention du suaire ? M. Blanrue ? Leur supercherie ne prend plus, ne vous enfoncez pas.
Dernière édition par anoxie le Sam 4 Sep 2010 - 21:49, édité 1 fois
anoxie- Sorti de l'oeuf
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Re: Le suaire de Turin
Je crois que la datation au carbone 14 n'est pas fiable pour les objets récents.
Et un objet qui n'a que 2000 ans est récent eu égard à l'âge de la Terre et des planètes.
Et un objet qui n'a que 2000 ans est récent eu égard à l'âge de la Terre et des planètes.
Bénédicte- Affranchi des Paradoxes
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Re: Le suaire de Turin
La datation C14 est fiable.Je crois que la datation au carbone 14 n'est pas fiable pour les objets récents.
Les laboratoires d'Oxford, Arizona et Zurich étaient à la pointe.
Leurs résultats d'une précision remarquable, tellement précis que les différences entre les labo étaient significative.
Le problème vient de l'échantillon qu'ils ont daté.
Tout comme un thermomètre donne la température du thermomètre, la datation C14 donne la datation d'un échantillon.
Pour l'extrapoler au tissu, il faut qu'il soit représentatif.
anoxie- Sorti de l'oeuf
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Re: Le suaire de Turin
C'est naturel chez toi ou tu le fais exprès ?Bénédicte a écrit:Je crois que la datation au carbone 14 n'est pas fiable pour les objets récents.
Et un objet qui n'a que 2000 ans est récent eu égard à l'âge de la Terre et des planètes.
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Cervantes
Re: Le suaire de Turin
Je me répète également :anoxie a écrit: Donc je me répète, vous accusez les Dr Heller, Adler et Rogers d'être des pseudoscientifiques voir des scientifiques malhonnêtes ?
Ce qui est profondément malhonnête par contre c'est d'interdire des publications contradictoires, et de déformer le contenu des publications existantes, de se nommer "compétent pour" alors qu'on n'a pas les compétences. Et c'est tout de même bien ce qui s'est produit dans la fameuse analyse des tâche de sang qui n'en sont pas.Laissez aux scientifiques les analyses scientifiques et au pseudo scientifiques l'analyse pseudo scientifique.
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Re: Le suaire de Turin
Ce qui est profondément malhonnête par contre c'est d'interdire des publications contradictoires, et de déformer le contenu des publications existantes, de se nommer "compétent pour" alors qu'on n'a pas les compétences. Et c'est tout de même bien ce qui s'est produit dans la fameuse analyse des tâche de sang qui n'en sont pas.
Toujours la même technique : noyer le poisson avec des accusations vagues, sans répondre à une question qui attend un oui ou un non.
Jugez vous M. Adler, Heller, Rogers comme des scientifiques malhonnêtes ? oui/non
Qui a interdit des publication contradictoire ? un nom ? car un travail scientifique doit être soumis à publication, revu par le comité de lecture, puis est accepté ou non à la publication. J'imagine que vous pensez à Mc Crone. A quelles revues a-t-il soumis son travail ? Quel comité a refusé ou "interdit" (attention, complot !) son travail ?
Vous parlez de quelles publications ?déformer le contenu des publications existantes
Pour avancer de façon constructive essayer de faire SIMPLE, EXPLICITE (ne pas introduire une notion de "rendu positif" en cours de discussion...), et UN point à la fois. Sinon, on s'y perd. Car ajouter de nouvelles accusations à des sous-entendus pour répondre à des questions simples ne fait pas avancer grand chose.
anoxie- Sorti de l'oeuf
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Re: Le suaire de Turin
on ne peut pas dire qu'il y ait malhonnêteté scientifique , mais préjugés , sans doute . Il semble que le préjugé négatif soit nettement supérieur au positif. Les "pour" ont fait, semble-t-il, des analyses plus nombreuses et plus approfondies . Qu'a donné l'ADN ?
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Le suaire de Turin
Ne t'inquiètes pas pour ma nature jipé.
Mais je sais très bien que les croyants relèveront les arguments qui pourraient être en faveur de son authenticité, alors que les athées pencheront vers les arguments prouvant sa non-authenticité.
Elémentaire mon cher Watson !
J'ai bon cette fois ? Monsieur est content.
A méditer :
Mais je sais très bien que les croyants relèveront les arguments qui pourraient être en faveur de son authenticité, alors que les athées pencheront vers les arguments prouvant sa non-authenticité.
Elémentaire mon cher Watson !
J'ai bon cette fois ? Monsieur est content.
A méditer :
" Le suaire n'est pas une donnée de foi. Chacun est libre de se former une opinion. L'Eglise appelle à vénérer un signe, une image, une icône qui, justement parce qu'elle ravive en nous la Passion et la mort du Christ, conserve sa valeur comme objet de piété et mérite donc le respect. La vénération catholique envers le suaire n'est pas du tout déterminée par le problème de l'authentification.
La bonne attitude face au suaire est de ne pas s'arrêter à l'image gravée sur la toile, mais de remonter par l'esprit et par le coeur vers la Personne que l'image rappelle. "
Cardinal Giovanni Saldarini, Archevêque de Turin, gardien pontifical du suaire, entretien au journal La Croix du dimanche 12 avril 1998.
Bénédicte- Affranchi des Paradoxes
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Re: Le suaire de Turin
Ce qui veut dire en clair, que c'est un faux et qu'il faut le regarder comme une icône!Bénédicte a écrit:Ne t'inquiètes pas pour ma nature jipé.
Mais je sais très bien que les croyants relèveront les arguments qui pourraient être en faveur de son authenticité, alors que les athées pencheront vers les arguments prouvant sa non-authenticité.
Elémentaire mon cher Watson !
J'ai bon cette fois ? Monsieur est content.
A méditer :" Le suaire n'est pas une donnée de foi. Chacun est libre de se former une opinion. L'Eglise appelle à vénérer un signe, une image, une icône qui, justement parce qu'elle ravive en nous la Passion et la mort du Christ, conserve sa valeur comme objet de piété et mérite donc le respect. La vénération catholique envers le suaire n'est pas du tout déterminée par le problème de l'authentification.
La bonne attitude face au suaire est de ne pas s'arrêter à l'image gravée sur la toile, mais de remonter par l'esprit et par le coeur vers la Personne que l'image rappelle. "
Cardinal Giovanni Saldarini, Archevêque de Turin, gardien pontifical du suaire, entretien au journal La Croix du dimanche 12 avril 1998.
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Cervantes
Re: Le suaire de Turin
Ca signifie que du côté du Vatican, et cela est répété depuis des dizaines d'années, on laisse aux scientifiques le soin d'étudier le suaire, et qu'on ne se pose pas la question de l'authenticité. Position officielle.La vénération catholique envers le suaire n'est pas du tout déterminée par le problème de l'authentification.
Officieusement, à vous de vous renseigner.
anoxie- Sorti de l'oeuf
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Re: Le suaire de Turin
anoxie, quand tu seras, comme moi, un vieux " schnock ", tu prendras du recul sur la sincérité du Vatican ! Les " bonzes " du Vatican n' y croient plus une seconde, mais font semblant ! Ils ne veulent quand même pas
mettre leur fonds en danger pour une babiole , , déjà que l' outil " branle " dans le manche !
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Re: Le suaire de Turin
Anoxie a dit
"Conclusion
Raymond Rogers a réussi à publier un article dans une revue scientifique sans que celui-ci soit manifestement relu par d´autres chercheurs. Analysé en profondeur, cet article nous apprend une seule chose : les fibres de surface du « suaire » ont été plus abîmées que celles du cœur du tissu. Une dernière question est donc laissée à la sagacité du lecteur : cela vaut-il la peine de refaire une radiodatation du « suaire » sur la base d'un résultat des plus ordinaires qui ne remet nullement en cause la datation de 1988 ?"
Source
Anoxie je me répète : tu peux parfaitement être un bon médecin généraliste (ou dentiste) donc un scientifique honnête dans ton domaine et ne pas avoir de compétence dans le domaine de l'analyse des tissus par exemple, ou du sang ou dans la technique radiocarbone. Et tu peux être un parfaitement analyste en spectrométrie et analyser le contenu d'un tube témoin et non pas un morceau du suaire.
Le sceptique n'a rien à vendre : ni bouquin révèlant les "dernières découvertes" pil poil quand le sujet sera relancé par la dernière expo...
Pour ma part, le C14 ne me pose qu'un seul problème : pourquoi refuser de refaire une datation ?
Je m'intéresse plus au papier qu'à la chimie ; par exemple, à l'histoire du Suaire, telle qu'elle est lisible chez des écrivains du début du siècle passé ou encore dans les archives de l'Aube...
Un rapport de cause à effet : la découverte "bouleversante" de Pia a permis la relance du sujet qui mena l'Eglise à finir après moultes sollicitations d'accepter l'analyse au C14.Oui, et le rapport entre la nature de l'image et l'analyse C14 ? Ce sont deux points différents.
Il semblerait que cette publication soit tout à fait contestable dont la conclusion est :Quant à la datation C14 à proprement parler, elle a du plomb dans l'aile, en 2005 Rogers a fait une première publication identifiant des fibres de coton au sein des échantillons C14.
"Conclusion
Raymond Rogers a réussi à publier un article dans une revue scientifique sans que celui-ci soit manifestement relu par d´autres chercheurs. Analysé en profondeur, cet article nous apprend une seule chose : les fibres de surface du « suaire » ont été plus abîmées que celles du cœur du tissu. Une dernière question est donc laissée à la sagacité du lecteur : cela vaut-il la peine de refaire une radiodatation du « suaire » sur la base d'un résultat des plus ordinaires qui ne remet nullement en cause la datation de 1988 ?"
Source
- Spoiler:
- Janvier 2005, rebondissement de l´affaire du « suaire » de Turin.
Peu de temps avant de décéder en mars 2005, un chimiste retraité, ex-membre du STURP, Raymond Rogers, publie un article scientifique dont la conclusion est sans appel : l´échantillon ayant servi à la datation au carbone 14 n´appartient pas au tissu original du « suaire ». Une nouvelle méthode de datation indique, en effet, de profondes différences entre des fibres prélevées sur l´ensemble du « suaire » et celle de l´échantillon de la radiodatation de 1988 . La toile de lin sur laquelle apparaît l'image du corps d´un homme assimilé à Jésus aurait été tissée entre 1300 et 3000 ans avant nos jours. Les échantillons prélevés en bordure du tissu (échantillon C14 entre autres) seraient au contraire des pièces médiévales datant au plus de la fin du XIIIe siècle comme en atteste la présence d´un colorant dont l´emploi remonte à 1290. Tout est à refaire : Ray Rogers appelle de ses vœux qu´une nouvelle radiodatation soit entreprise.
L´article fait l´effet d´une bombe dans le monde de la sindonologie (nom donné à l´étude du « suaire » par les voies scientifiques). Partisans du caractère inexplicable de la relique et tenants de la thèse du « faux médiéval » s´affrontent de nouveau. La polémique est relancée jusque dans la presse française (M6, Science & Vie) et de nombreux sites Internet reprennent à leur compte les résultats de Ray Rogers. L´essentiel des débats rappelle les éléments incontournables du dossier d'avant 2005 sans pour autant creuser le cœur de la nouvelle polémique.
D´après Ray Rogers, l´échantillon du « suaire » daté au carbone 14 en 1988 appartiendrait à un rapiéçage de l´étoffe.
Fidèle à son principe de retour aux sources, la démarche zététique réclame de prendre le problème à la racine. Une lecture de l´article de Ray Rogers et une analyse critique de ce papier s´imposent.
Datation par la vanilline
La première partie de l´article de Rogers présente la méthode et les résultats d´une datation par la vanilline des différentes fibres que l´auteur avait en sa possession dès 1979. Ray Rogers procède à une analyse comparative de la présence ou non de vanilline dans les fibres en sa possession. La vanilline est une des molécules présente dans la lignine que l´on peut observer sous forme de dépôts sombres au niveau des nœuds de croissance des fibres (photo microscope à l´appui). Pour détecter la présence de ladite molécule, Rogers réalise un test binaire à l´aide d´un indicateur coloré. Ce test est négatif pour les fibres prélevées sur l´ensemble de la surface du « suaire » en 1978. Mais surprise : le test est positif pour les fibres issues de l´échantillon découpé par Raes en 1973 et à côté duquel sera découpé l´échantillon C14. Ce test est aussi positif pour la toile de Hollande, tissu ayant servi de doublure de renforcement au « suaire » après l´incendie de 1532. Preuve est donc faite, pour Rogers, que les fibres issues de l´échantillon Raes (et donc celle de l´échantillon C14) sont différentes de celles du reste du « suaire ».
L´auteur exploite alors cette différence pour estimer l´âge de la relique à partir d´une loi donnant la variation du taux de vanilline au cours du temps. En admettant que le seuil de détection de la molécule est constant, il en déduit que le « suaire » est bien plus ancien que ne le prévoit la thèse du « faux médiéval ». Suivant cette thèse, les fibres du « suaire » auraient dû conserver 37% de leur vanilline pour un tissu datant au plus de 1260. Les fibres issues de la toile de Hollande donne ainsi un résultat positif au test. Qu´en est-il alors pour le reste du « suaire » ? Calculs faits, le tissu original daterait grossièrement de 1300 à 3000 ans avant nos jours . La thèse de l´authenticité de la relique est sauvée !
Analyse d´un revêtement coloré des fibres
La deuxième partie de l´article de Rogers étudie la composition possible d´un revêtement jaune-brun que l'auteur observe à la surface des segments de fils tirés de l´échantillon Raes et de l´échantillon C14 (en sa possession depuis peu). Intérêt de l´affaire : ce revêtement n´est pas observé par l´auteur sur les fibres issues du reste du « suaire ».
Les analyses chimiques révèlent qu´il s´agit d´une gomme végétale contenant une teinture d´alizarine, un colorant apparu en Italie en 1290. Rogers suggère que cette coloration aurait servi à ne pas dépareiller le « suaire » lors d´un rapiéçage de la relique. Et ce serait donc dans ce rapiéçage que les échantillons de Raes et de la radiodatation ont été découpés.
Reste à identifier précisément cette gomme végétale et s´assurer qu´elle est bien absente des autres fibres du « suaire ». Premier résultat : cette gomme n´est pas soluble dans des solvants non-polaires. Elle est en revanche soluble dans l´eau et son hydrolyse en milieux acides ou basiques révèle qu´il pourrait bien s´agir de pentoses. Afin de s´en assurer, Rogers réalise des analyses par spectroscopie de masse de la pyrolyse des différentes fibres qu´il possède. Résultat : seules les fibres de l´échantillon de Raes présentent un produit pyrolytique caractéristique des pentoses comme ceux qui constituent la gomme arabique. Or la gomme arabique est un liant classique à la base des détrempes. Ce résultat accrédite donc l´idée que les échantillons Raes et C14 ont bien été volontairement colorés alors que le reste du « suaire » ne l´est pas.
Au final, Rogers entend avoir démontré que la portion de tissu prélevée pour la radiodatation appartient à un rapiéçage ingénieux datant du Moyen Age tandis que l´étoffe originale pourrait très bien dater du début de notre ère.
La porte resterait-elle ouverte à la thèse de l´authenticité du « suaire » ? Pas si sûr...
Origine des fibres étudiées
Premier point surprenant, pour qui connaît l´affaire, le protocole de datation C14 de 1988 précise bien que l´emplacement du prélèvement de tissu à analyser était éloigné « de tout rapiéçage ou de toute zone carbonisée » . Et c´est en présence de témoins aux origines diverses que fut réalisé ce prélèvement : des membres du clergé (le cardinal Ballestero, Mgr Caramello, etc.), un membre du STURP (Giovanni Riggi qui a procédé à la découpe), un expert en textiles (Gabriel Vial) et des scientifiques comprenant des représentants des trois laboratoires indépendants ayant à réaliser la datation. Cette multiplication du nombre et de la qualité des témoins n´était pas anodine : elle permettait de s´assurer que les différentes clauses du protocole étaient bien respectées.
Quid de l´origine des fibres étudiées par Rogers ? Ce dernier nous en précise la provenance dans son article :
Les fibres récupérées sur l´ensemble du « suaire » proviennent de 32 rubans adhésifs spécialement conçus pour ces prélèvements réalisés par Rogers lui-même en 1978.
Les fibres provenant de la toile de Hollande ont été prélevées de la même manière par Rogers en 1978
Les fibres de l´échantillon de Raes proviennent de 14 segments de fils du morceau de tissu découpé en 1973. Ces fils ont été envoyés à Rogers par le Pr. Luigi Gonella en 1979.
Les fibres de l´échantillon C14 proviennent de fils que le Pr. Luigi Gonella rapporte avoir récupérés au centre du morceau de tissu découpé par Riggi en 1988. Ces fils ont aussi été envoyés à Rogers par le Pr. Luigi Gonella.
Qui est donc le Pr. Luigi Gonella ? Il s´agit d´un physicien de l´université polytechnique de Turin, conseiller scientifique de Mgr Caramello, évêque de Turin et gardien officiel de la relique. En comparaison de la nature des protagonistes de l´expérience de radiodatation de 1988, il est frappant de constater qu´en dehors de personnes proches de l´Eglise, personne ne peut attester de l´authenticité et de la bonne conservation des fibres dont Rogers s´est servi pour ses analyses. En d´autres termes, la thèse du rapiéçage est pour le moins... extraordinaire.
Présente-t-elle pour autant des preuves plus qu´ordinaires ?
Comparaison n´est pas raison
Les preuves apportées par Ray Rogers consistent en une comparaison de fibres d´origines différentes. Les fibres prélevées sur l´ensemble sur « suaire » sont toutes des fibres superficielles du tissu. Elles ont toutes été arrachées à l´aide d´un ruban adhésif. Les fibres des échantillons Raes et C14 proviennent, en revanche, de segments de fils entiers tirés de découpes du tissu. Admettre que ces fibres doivent être identiques, faute de quoi il est prouvé qu´elles ne proviennent pas d´un même tissu, revient à confondre l´écume des vagues avec la mer.
Même si les fibres superficielles et les fils du tissu doivent avoir des caractéristiques communes, leurs propriétés de surface n´ont aucune raison d´être les mêmes. Ainsi, il n´est guère surprenant que Rogers ne trouve aucun enduit de gomme arabique sur les fibres superficielles arrachées par adhésif. Au cours de son histoire, le « suaire » a été l´objet des différentes manipulations comme lors de ses ostensions en public (en plein air pour certaines). Il a aussi été aspergé d´eau lors de l´incendie de 1532. Et le revêtement coloré identifié par Rogers comme de la gomme arabique est soluble dans l´eau (1). En suintant, ce revêtement va par capillarité au cœur et en surface des fils du tissu et non à la surface des fibres dépassant de ces fils. Il est donc tout à fait naturel que les fibres superficielles ne présentent pas le revêtement identifié par Rogers.
Détection de la vanilline
Il n´en va pas de même pour la détection de la vanilline. Rogers précise d´ailleurs qu´il observe des dépôts de lignine aux nœuds de croissance des fibres quelle que soit leur provenance. Il rappelle que la vanilline est une des molécules entrant dans la composition de la lignine. Cette composition est variable au cours du temps. Elle est aussi fonction des conditions physico-chimiques.
Pour détecter la présence de vanilline, Rogers fait appel au test de Wiesner. Il s´agit d´une méthode classique permettant de détecter la présence de certaines molécules entrant dans la composition de la lignine. En présence de ces molécules, un indicateur coloré, la phloroglucine chlorhydrique, vire au rouge-groseille (la teinte varie en fonction des molécules présentes).
La vanilline est une des molécules réagissant au test de Wiesner. Malheureusement ce n´est pas la seule. Elle ne contribue d´ailleurs que de façon marginale à la coloration. Une publication scientifique de Pomer et al., datée de 2002 , précise d´ailleurs « However, given the relatively low abundance of 4- O-linked vanillin in lignifying cell walls and the low extinction coefficient of its red-brown phloroglucinol adduct, it is unlikely that vanillin contributes to a great extent to the phloroglucinol-positive stain reaction. » (« En revanche, étant donnée la faible abondance relative de la vanilline liée par son oxygène en position 4 dans les parois des cellules lignifiantes, et étant donné le faible coefficient d´absorption de son adduit de phloroglucine rouge-brun, il est peu probable que la vanilline contribue beaucoup à la réaction de coloration positive à la phloroglucine. »)
Cet article précise d´ailleurs quelles sont les molécules intervenant de façon prépondérante dans la coloration. Parmi ces molécules, plusieurs entrent dans la composition de la lignine . Le test de Wiesner réalisé par Rogers n´est donc en rien un test spécifique de la présence de vanilline.
Image des fibres superficielles du « suaire » collées à l´adhésif (agrandissement 400)
Rogers y observe « des dépôts sombres de lignine aisément visible au niveau des nodules de croissance. »
Néanmoins, cette erreur de chimie analytique, surprenante de la part d´un chimiste, prête à peu de conséquence pour la méthode de datation proposée par ce dernier.
Une méthode de datation inédite !
Le test de Wiesner pour la lignine est tout de même positif pour les échantillons Raes et C14 alors qu´il ne l´est pas pour les fibres superficielles du « suaire ». Si le chimiste Rogers s´est mépris sur le caractère unique de la molécule en jeu, les calculs de datation qui suivent n´en sont pas pour autant invalidés par cet argument. Regardons de plus près ce que vaut cette méthode de datation… inédite ! Car il s´agit bien la d´une méthode totalement nouvelle. L´auteur ne cite aucune référence antérieure et aucun laboratoire de datation au monde ne propose une telle méthode. Pour preuve, cette page web du ministère de la culture qui rappelle les différentes méthodes classiques de datation employées en histoire et en archéologie : thermoluminescence (pour les matériaux cristallins), carbone 14 (pour les matières carbonées comme celles issues du règne du vivant), dendrochronologie (pour les matériaux en bois), etc. Nulle trace d´une datation à la vanilline / lignine !
Si cette méthode de datation est totalement inédite, elle doit apporter de sérieuses garanties de sa fiabilité. à titre de comparaison, il a fallu attendre 1983 et une étude menée par quatre laboratoires coordonnés par le British Museum pour s´assurer que la nouvelle technique de mesure du C14 par spectroscopie de masse était parfaitement fiable. Quelles garanties apporte donc Ray Rogers ?
Le temps mis par la lignine pour ne plus réagir au test de Wiesner n´a été établi que pour trois valeurs de températures (40°C, 70°C et 100°C). Et c´est avec ces trois valeurs que Rogers détermine la loi cinétique de dégradation de la « vanilline ». Il utilise donc trois valeurs expérimentales pour vérifier une loi à deux paramètres. Autrement dit, le strict minimum !
Rogers calcule ces deux paramètres mais n´indique aucune marge d´erreur pour leur valeurs.
Pour finir, il est impossible au lecteur de vérifier les valeurs fournies par Rogers. Les données expérimentales à partir desquelles il détermine ces valeurs ne sont pas précisées et aucune référence bibliographique n´est donnée. Seul le nom du collaborateur ayant réalisée lesdites mesures est cité : Stanley T. Kosiewicz.
Données sources indisponibles, marges d´erreur absentes et vérification a minima du modèle cinétique : l´article de Rogers ne répond donc à aucune des exigences minimales d´une publication scientifique.
Le rôle de la température
Si Rogers ne fournit aucune donnée source, il indique en revanche la valeur de la constante cinétique de la réaction d´ordre 1 de dégradation de la « vanilline ». Il est alors possible de reprendre et pousser plus avant les calculs de datation menés par l´auteur.
La constante cinétique s´écrit k = 3,7.1011.exp(-123800/8,314T).
En l´absence de marge d´erreur, on pourra prendre au minimum les erreurs d´arrondies.
La fréquence d´Arhénius s´écrit donc : Z = 3,7.1011 ± 0,05.1011 s-1. L´énergie d´activation s´écrit : E = 123800 ± 50 J. Enfin on prendra pour la constante des gaz parfaits une valeur plus précise : R = 8,31448 J.K-1.mol-1. L´incertitude relative due à l´arrondi de la valeur de E est de l´ordre de l´ordre 10-4. Elle n´est cependant pas négligeable car elle intervient dans une exponentielle. Calculs faits, les durées obtenues sont assorties d´une incertitude allant jusqu´à 3,5%.
En pratique, ce sont les incertitudes sur la température qui sont prépondérantes : augmenter la température d´exposition de 1°C revient à diminuer le temps nécessaire à la perte de la « vanilline » de 15% ! Le tableau ci-dessous précise le temps nécessaire à la disparition de 95% de la « vanilline » en fonction de la température. Ce taux de 95% est celui choisi (sans justification) par Rogers comme seuil de détection du test de Wiesner. C´est à partir de ce pourcentage qu´il déduit la plage d´âge 1300-3000 ans pour le « suaire ».
Ce tableau illustre la très forte dépendance de la méthode de datation employée par Rogers en fonction de la température : de 25°C à 10°C, le temps de disparition de la « vanilline » va du simple au décuple.
Mais le résultat le plus intéressant apparaît aux températures élevées. Il suffit de quelques secondes à 300°C pour faire disparaître totalement la « vanilline » (en réalité les réactifs du test de Wiesner). À 400°C et au-delà , cette disparition est quasi instantanée.
Rogers rappelle à juste titre qu´en 1532, le « suaire » a été pris dans un incendie de la chapelle où il était conservé. Il fut heureusement extrait de sa chasse d´argent qui commençait à fondre, les treillis de fer portés au rouge.
La température de fusion de l´argent est de 960°C et celle du fer est de 1535°C. Voilà qui donne un ordre de grandeur de la température des gaz incandescents dans la chapelle (environ 1000°C). Toute fibre du « suaire » qui aurait été portée à ces températures aurait perdu immédiatement sa capacité à réagir au test de Wiesner. Rogers rappelle alors que le lin est très mauvais conducteur de chaleur. Mais c´est justement pour cette raison que les parties superficielles du tissu ont toutes les chances d´être touchées tandis que le cœur de fils constituant la toile n´a été que peu affecté par l´incendie (exception faite, bien entendu, des parties du linge ayant été brûlées). La nature des fibres que Rogers a analysées se révèle ici un élément de première importance. Il permet de rendre compte des différences observées par le chimiste.
Un article relu par les pairs ?
Comparaison sans raison de fibres d´origine distincte, erreur de chimie analytique, absence de données sources et de référence bibliographique, absence de marges d´erreur sur les valeurs numériques, choix arbitraire de valeur seuil pour le test de Wiesner, absence de prise en compte des phénomènes de surface, etc. Face à tant d´erreurs ou de manque de rigueur scientifique, il convient de se demander si l´article de Rogers a bien été relu par ses pairs avant publication.
Un autre élément laisse penser que ce n´est pas le cas : sur les trois équations que contient l´article, on compte deux coquilles très visibles et une simplification non justifiée...
dx/dt=kf(x)Ze -E/RT k=3.7x10-11 e exp (-123800/8.314T) - 1n(1-x)=kt
Le facteur k est répété deux fois dans la première équation. En effet, la seconde l´identifie à Z.exp(-E/RT), tout comme le texte de l´article : « k is the rate constant, s-1 ».
L´exponentielle est répétée deux fois dans la deuxième équation (cf. trait rouge).
Entre la première et la dernière équation, le terme f(α) a été simplifié en α (réaction d´ordre 1) sans aucune justification. Rien ne prouve, en effet, que plusieurs espèces chimiques n´interviennent pas dans le processus de dégradation de la lignine, bien au contraire (cf. test de Wiesner).
Conclusion
Raymond Rogers a réussi à publier un article dans une revue scientifique sans que celui-ci soit manifestement relu par d´autres chercheurs. Analysé en profondeur, cet article nous apprend une seule chose : les fibres de surface du « suaire » ont été plus abîmées que celles du cœur du tissu. Une dernière question est donc laissée à la sagacité du lecteur : cela vaut-il la peine de refaire une radiodatation du « suaire » sur la base d'un résultat des plus ordinaires qui ne remet nullement en cause la datation de 1988 ?
P.B.
(*) : Shroud of Turin Research Project (STURP). L'association a été dissoute en octobre 1996, à la suite de querelles internes.
Références
(1) R.N.Rogers, « Studies on the radiocarbon sample from the shroud of turin. », Thermochimica Acta, 425 (2005), p. 189-194.
Consultable sur le site www.sciendirect.com
(2) P.E.Damon et al., Nature, 337, n°6208 du 16 février 1989, p. 611-615.
(3) F.Pomar, F.Merino & A.Barcelo, « O-4-Linked coniferyl and sinapyl aldehydes in lignifying cell walls are the main targets of the Wiesner (phloroglucinol-HCl) reaction. », Protoplasma, 220(1-2) (Springer 2002), p.17-28
Voir l´abstract.
(4) C´est le cas, par exemple, des coniféryl aldéhydes : E. MacCrady, « The nature of lignin », Alkaline Paper Advocate, 4-4 (1991)
(5) Méthodes de datation classiques rappelées par G.Querré et E. Porto du laboratoire de recherche des musées de France :
Peux-tu me donner tes sources ? Quelles sont précisément les numeros de tube des d'échantillons analysés ; sachant qu'une série d'échantillon témoins ont été ajoutés : "un lin provenant d'une tombe fouillée à Qar Ibrîm en Nubie, un autre venant de la collection du Département des antiquités égyptiennes du British Musum et un prélevé sur la chape de Saint Louis d'Anjou".En 2008, des scientifiques du LANL (qui travaillent habituellement sur le programme nucléaire américain, donc pas vraiment le genre pseudoscientifique malhonnête) ont mené des analyses spectrométriques sur les fibres des échantillons C14 qui ont retrouvé des fibres de coton dans les échantillons (qui n'avaient par ailleurs jamais été analysés.)
Anoxie je me répète : tu peux parfaitement être un bon médecin généraliste (ou dentiste) donc un scientifique honnête dans ton domaine et ne pas avoir de compétence dans le domaine de l'analyse des tissus par exemple, ou du sang ou dans la technique radiocarbone. Et tu peux être un parfaitement analyste en spectrométrie et analyser le contenu d'un tube témoin et non pas un morceau du suaire.
A ce jour aucun spécialiste de la datation carbone n'a mis en cause les résultats initiaux des 3 laboratoires qui ont daté le suaire.Enfin, le responsable du laboratoire de datation C14 d'Oxford, est plus que prudent, affirmant qu'il faut désormais travailler à construire une histoire cohérente pour le suaire. Et en coulisse on sait ce que ça signifie.
Ce qui tient à coeur c'est la vérité scientifique et rien d'autre. Ce qui est curieux c'est que certains s'accrochent à nier les évidences à ce point.Donc un petit conseil entre nous, ne vous accrochez pas trop fort à la datation C14, je sais que c'est le seul article du dossier qui tient à coeur aux septiques...
Le sceptique n'a rien à vendre : ni bouquin révèlant les "dernières découvertes" pil poil quand le sujet sera relancé par la dernière expo...
Pour ma part, le C14 ne me pose qu'un seul problème : pourquoi refuser de refaire une datation ?
Je m'intéresse plus au papier qu'à la chimie ; par exemple, à l'histoire du Suaire, telle qu'elle est lisible chez des écrivains du début du siècle passé ou encore dans les archives de l'Aube...
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Re: Le suaire de Turin
Mais c'est fait, que crois-tu ? On ne t'a pas attendu....anoxie a écrit:Ca signifie que du côté du Vatican, et cela est répété depuis des dizaines d'années, on laisse aux scientifiques le soin d'étudier le suaire, et qu'on ne se pose pas la question de l'authenticité. Position officielle.La vénération catholique envers le suaire n'est pas du tout déterminée par le problème de l'authentification.
Officieusement, à vous de vous renseigner.
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- Méfie-toi du boeuf par devant, de la mule par derrière et du moine de tous les côtés.
Cervantes
Re: Le suaire de Turin
Anoxie a dit :
Par contre et je vais répéter puisque tu sembles ne pas comprendre ce que j'écris.
Ce qui est profondément malhonnête par contre c'est d'interdire des publications contradictoires, et de déformer le contenu des publications existantes, de se nommer "compétent pour" alors qu'on n'a pas les compétences. Et c'est tout de même bien ce qui s'est produit dans la fameuse analyse des tâche de sang qui n'en sont pas.
LIRE ICI
LIRE ICI
Si j'ai parlé de "rendu positif" c'était pour répondre à quelque chose que tu ne comprenais pas. Donc si tu ne veux pas de réponse, tu ne poses pas de question.
Quant aux sous-entendus, ils n'existent pas il me semble avoir été suffisamment claire :
- quand on est scientifiquement honnête, on ne tire pas de conclusion indiquant de manière péremptoire qu'il y a du sang lorsque l'on a trouvé deux composants existant dans d'autres substances végétales ou animales. Sauf si l'on est d'une incompétence totale en chimie du sang. Mais dans ce cas, c'est le soi-disant comité de lecture qui est profondément malhonnête.
- quand on est intellectuellement honnête on ne prétend pas qu'un article a été soumis à un comité de lecture lorsque celui-ci ne l'a visiblement pas été (cf le sujet sur le suaire)
- quand on est intellectuellement honnête on ne prétend pas avoir un esprit rationnel ou une démarche scientifique tout en reprochant le scepticisme : car le scepticisme fait très exactement partie de la démarche scientifique.
- quand on est intellectuellement honnête on ne prétend pas que la preuve irréfutable de la présence de sang sur la représentation existante alors qu'il n'y a aucune preuve de cela.
- de même on ne pipote pas des fausses vraies preuve de présence de pollen etc etc...
Donc si Adler, Heller, Rogers en ont croqué, amha, ils sont effectivement profondément malhonnêtes. Comme toute personne qui cherche à tromper en colportant une fausse vérité et plus particulièrement en matière de recherches ou analyse sciencifiques, matière dans laquelle toute conviction religieuse doit être exclue.
Autre chose ?
Si oui rendez-vous dans le sujet sur le suaire ici il est question de Jésus à poil.
Un ton au dessous s'il te plaît. Ou alors tu montres clairement que ma technique argumentaire est de noyer le poisson.Toujours la même technique : noyer le poisson avec des accusations vagues, sans répondre à une question qui attend un oui ou un non.
Ne connaissant pas l'ensemble de leurs oeuvres je me garderai bien de les accuser d'être globalement des scientifiques malhonnêtes.Jugez vous M. Adler, Heller, Rogers comme des scientifiques malhonnêtes ? oui/non
Par contre et je vais répéter puisque tu sembles ne pas comprendre ce que j'écris.
Ce qui est profondément malhonnête par contre c'est d'interdire des publications contradictoires, et de déformer le contenu des publications existantes, de se nommer "compétent pour" alors qu'on n'a pas les compétences. Et c'est tout de même bien ce qui s'est produit dans la fameuse analyse des tâche de sang qui n'en sont pas.
Le STURP cf le sujet sur le Suaire de Turin.Qui a interdit des publication contradictoire ? un nom ? car un travail scientifique doit être soumis à publication, revu par le comité de lecture, puis est accepté ou non à la publication. J'imagine que vous pensez à Mc Crone.
LIRE ICI
Idem. cf le sujet sur le Suaire de Turin.déformer le contenu des publications existantes...Vous parlez de quelles publications ?
LIRE ICI
Et surtout éviter les hors sujet et d'en mettre un peu partout.Pour avancer de façon constructive essayer de faire SIMPLE, EXPLICITE (ne pas introduire une notion de "rendu positif" en cours de discussion...), et UN point à la fois. Sinon, on s'y perd. Car ajouter de nouvelles accusations à des sous-entendus pour répondre à des questions simples ne fait pas avancer grand chose.
Si j'ai parlé de "rendu positif" c'était pour répondre à quelque chose que tu ne comprenais pas. Donc si tu ne veux pas de réponse, tu ne poses pas de question.
Quant aux sous-entendus, ils n'existent pas il me semble avoir été suffisamment claire :
- quand on est scientifiquement honnête, on ne tire pas de conclusion indiquant de manière péremptoire qu'il y a du sang lorsque l'on a trouvé deux composants existant dans d'autres substances végétales ou animales. Sauf si l'on est d'une incompétence totale en chimie du sang. Mais dans ce cas, c'est le soi-disant comité de lecture qui est profondément malhonnête.
- quand on est intellectuellement honnête on ne prétend pas qu'un article a été soumis à un comité de lecture lorsque celui-ci ne l'a visiblement pas été (cf le sujet sur le suaire)
- quand on est intellectuellement honnête on ne prétend pas avoir un esprit rationnel ou une démarche scientifique tout en reprochant le scepticisme : car le scepticisme fait très exactement partie de la démarche scientifique.
- quand on est intellectuellement honnête on ne prétend pas que la preuve irréfutable de la présence de sang sur la représentation existante alors qu'il n'y a aucune preuve de cela.
- de même on ne pipote pas des fausses vraies preuve de présence de pollen etc etc...
Donc si Adler, Heller, Rogers en ont croqué, amha, ils sont effectivement profondément malhonnêtes. Comme toute personne qui cherche à tromper en colportant une fausse vérité et plus particulièrement en matière de recherches ou analyse sciencifiques, matière dans laquelle toute conviction religieuse doit être exclue.
Autre chose ?
Si oui rendez-vous dans le sujet sur le suaire ici il est question de Jésus à poil.
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Le suaire de Turin
"Jesus nu" est le titre du sujet plus précisément.Si oui rendez-vous dans le sujet sur le suaire ici il est question de Jésus à poil.
Sinon, depuis la page 2 le sujet avait dévié vers le débat "Jesus mort/ pas mort sur la croix", sans recentrage de votre part.
Ensuite je recentre le débat en mentionnant que l'homme du linceul portait certainement un pagne. A partir de là petite digression sur le linceul pendant laquelle vous attaquez les auteurs des articles de malhonnêteté. Donc j'essayais juste d'avoir la confirmation de vos accusations. Au final j'ai obtenu une réponse mi-figue mi raisin :
Finalement, vous n'en savez rien. Peut-être, mais peut-être pas si malhonnête, qui sait. Jeter le doute, sans prendre position, très élégant.Donc si Adler, Heller, Rogers en ont croqué, amha, ils sont effectivement profondément malhonnêtes.
anoxie- Sorti de l'oeuf
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Re: Le suaire de Turin
Tu plaisantes j'espère ? Il y a bien longtemps qu'il n'y a plus de doute sur lesdites publications et leurs lamentables lacunes en matière de rigueur scientifique !!!anoxie a écrit:Finalement, vous n'en savez rien. Peut-être, mais peut-être pas si malhonnête, qui sait. Jeter le doute, sans prendre position, très élégant.Donc si Adler, Heller, Rogers en ont croqué, amha, ils sont effectivement profondément malhonnêtes.
Mais effectivement ils sont peut-être tout simplement incapables en chimie du sang...
Mais le bon sens ne dit-il pas "quand on ne sait pas, on ne fait pas ?"... Mais ils pouvaient parfaitement être des incompétents inconscients
Revenons donc aux publications sur les recherches scientifiques :
Peux-tu nous donner des références précises (en particulier dates de validations et noms des membres du comité de lecture) et éventuellement un compte rendu des publications sur le C14 et sur la présence de sang ?Il y a d'autres publications sur le suaire. Vous acceptez toutes les publications dans les revues internationales à comité de lecture ou bien vous faites le tri dans ce que vous jugez valide et invalide ?
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Re: Le suaire de Turin
Ca c'est l'interprétation personnelle de M. Berger. Si vous lisez l'article, écoutez ce que dit Rogers sur l'analyse des fibres du suaire, ce n'est pas du tout sa conclusion.Analysé en profondeur, cet article nous apprend une seule chose : les fibres de surface du « suaire » ont été plus abîmées que celles du cœur du tissu.
Mais je laisse M. Berger défendre lui même sa position.
La condition fondamentale pour une datation valide, mais en pratique quelle précaution a été prise pour s'en assurer ?Premier point surprenant, pour qui connaît l´affaire, le protocole de datation C14 de 1988 précise bien que l´emplacement du prélèvement de tissu à analyser était éloigné « de tout rapiéçage ou de toute zone carbonisée »
Ca n'a pas dépassé l'expertise visuelle...
Vous mettez plus facilement en doute des publications internationales que l'avis d'un homme qui publie son opinion sur une page web. A partir de là tout se vaut, mais c'est une question d'opinion et plus de science.Il y a bien longtemps qu'il n'y a plus de doute sur lesdites publications et leurs lamentables lacunes en matière de rigueur scientifique !!!
anoxie- Sorti de l'oeuf
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Re: Le suaire de Turin
Tss tss...anoxie a écrit:
Ca c'est l'interprétation personnelle de M. Berger. Si vous lisez l'article, écoutez ce que dit Rogers sur l'analyse des fibres du suaire, ce n'est pas du tout sa conclusion.
Ce n'est pas une "interprétation personnelle" c'est la critique des tests de Ray Rogers, une "erreur de chimie analytique" concernant le test de Wiesner d'une part et également le fait que l'analyse soit faite sur, comme le dit Ray Rogers lui-même, des "fibres superficielles" qu'il a lui-même prélevées, alors que celle du C14 on été faites sur des segments de fils entiers tirés de découpes du tissu.
Si mes souvenirs sont bons une autre critique porte sur l'analyse faite par une analyse non courante et non éprouvée et surtout qu'aucun travail contradictoire n'a pu être fait. Démarche scientifiquement assez curieuse...
Tu parles des morceaux de tissus prélevés ? Ils ont été fait à des endroits convenus protocolairement et éloignés de tout raccomodage.La condition fondamentale pour une datation valide, mais en pratique quelle précaution a été prise pour s'en assurer ?
Ca n'a pas dépassé l'expertise visuelle...
Tu ne veux pas parler d'un raccomodage invisible tout de même ! Trop fortes les bonnes soeurs de Chambéry !!!
Je vais donc répéter ma question au sujet de ces publications internationales :Vous mettez plus facilement en doute des publications internationales que l'avis d'un homme qui publie son opinion sur une page web. A partir de là tout se vaut, mais c'est une question d'opinion et plus de science.
"Peux-tu nous donner des références précises (en particulier dates de validations et noms des membres du comité de lecture) et éventuellement un compte rendu des publications sur le C14 et sur la présence de sang ?"
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Re: Le suaire de Turin
Rien n'a été convenu, ils ont été prélevés "à l'oeil".Ils ont été fait à des endroits convenus protocolairement et éloignés de tout raccomodage.
Ensuite, si l'analyse montre la présence du coton par spectrométrie alors que l'expert avait pifométriquement écarté un racommodage, j'ai tendance à faire confiance à l'analyse microscopique et physicochimique.
Enfin et j'imagine que c'était l'argument ultime de M. Berger que vous n'avez pas encore soulevé, une fois que vous aurez compris l'importance des analyses menées sur les échantillons C14, vous jetterez le doute sur l'origine des échantillons analysés.
anoxie- Sorti de l'oeuf
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