Entre la vie et la mort
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Entre la vie et la mort
La louange est à Allah, nous Le louons, implorons Son aide et Son pardon. C’est auprès d’Allah que nous cherchons protection contre les maux de nos âmes et les méfaits de nos actions. Celui qu’Allah guide, nul ne peut l’égarer et celui qu’Allah égare, nul ne peut le guider. J’atteste qu’il n’y a de divinité digne d’être adorée qu’Allah, Unique, sans associé et que Muhammad est Son serviteur et messager, qu’Allah fasse ses éloges et celles de sa famille.
« Ô vous les croyants ! Craignez Allah comme Il doit être craint. Et ne mourez qu’en pleine soumission. » [Âl-cImrân, v. 102]
« Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui a répandu (sur terre) beaucoup d’hommes et de femmes (de leur descendance), et [craignez de rompre] les liens du sang. Certes Allah vous observe parfaitement. » [An-Nisâ’, v. 1]
« Ô vous les croyants ! Craignez Allah et parlez avec droiture. Afin qu’Il améliore vos actions et vous pardonne vos péchés. Quiconque obéit à Allah et à Son messager obtient certes une grande réussite. » [Al-Ahzâb, v. 70-71)
Certes, la plus véridique des paroles est le Livre d’Allah, et la meilleure voie est celle de Muhammad (salallahu ‘alayhi wasalam). Et les pires choses [dans la religion] sont celles inventées, toute chose inventée est une innovation, toute innovation est un égarement et tout égarement mène en enfer. Ceci dit :
L’homme est suspendu entre la vie et la mort par une succession de respirations, telle est la vie parmi les vivants. Mais parfois les apparences penchent vers le plateau de la mort, et on pense qu’on se dirige vers la mort. D’autres fois, les apparences indiquent que c’est le plateau de la vie qui pèsera plus lourd, et on pense que la vie subsistera. Mais cela se vérifie sur celui qui contemple la mort comme pour celui sur lequel n’apparaît aucun signe de la mort.
L’homme est suspendu entre la vie et la mort par une succession de respirations, et la vie, du début à la fin, est entre les mains d’Allah Seul qui décrète ce qu’Il veut, décide ce qu’Il veut, et le commandement Lui appartient. Il fait don de la vie aux vivants et la reprend quand Il veut, Il fait et décide ce qu’Il veut.
Généralement, la plupart des vivants colorent la vie par leurs émotions. La joie colore la vie des couleurs de la joie et de la gaieté, comme s’il s’agissait là d’un délice éternel. Le malheur, lui, colore la vie des couleurs de la tristesse permanente, et de la détresse éternelle. Ceci, alors qu’à la fin, la vie est ce qu’elle est, et ne se teinte d’aucune couleur que lui donnaient les vivants.
La vie est ce qu’elle est.
Lorsqu’Allah accorde à l’homme la croyance authentique, et que la bonne annonce lui vient avant la mort. Si vient à cet homme l’information authentique du Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) qu’il est sur le bien, et qu’il reste sur cette croyance authentique, s’attache continuellement au bien, se dirige vers la bonté, et s’emploie à se dépenser dans le bien. S’il est ainsi, alors qu’il reçoive la bonne annonce, qu’il reçoive la bonne annonce, qu’il reçoive la bonne annonce [du Paradis].
Le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) dit : « Celui qui meurt d’une maladie qui touche son ventre, meurt martyr. » c’est là un des signes de bien, et un des signes d’une bonne fin mentionné de manière claire par le Messager d’Allah (r) : « Celui qui meurt d’une maladie qui touche son ventre, meurt martyr. »
De même, les Compagnons croyaient avec certitude aux informations du Prophète (r), et ils aimaient assister aux enterrements de ce type, se soutenaient, et s’épaulaient pour transmettre, informer, encourager et motiver [les gens], afin qu’ils y assistent, et ce en raison de la certitude qu’ils avaient concernant ce dont le Prophète (r) a informé.
Mais le résultat final, seul Allah le connaît, le résultat final seul Allah le connaît. Si Allah, le Seigneur de l’univers a décrété que serait une bonne fin, il en sera ainsi, et si ce n’est pas le cas, il en sera ainsi. Mais reste la bonne annonce, et l’information du Prophète (r).
Dans cette vie, l’homme est suspendu entre la vie et la mort par une succession de respirations, qu’il soit malade ou en bonne santé, qu’il se dirige vers la mort, la contemple et l’endure, ou qu’il soit en bonne santé et en jouisse pleinement et semble en apparences très loin de s’approcher de la mort, et de sombrer dans ses abymes.
Mais ces apparences disparaissent, et seule subsiste la réalité. Tout ce que peut endurer l’homme en cette vie n’est rien en réalité si l’on regarde la fin vers laquelle ils se dirige, et la conclusion vers laquelle il chemine nuit et jour, et ce afin de rencontrer à la fin l’ordre d’Allah le Seigneur de l’univers, de revenir à la fin vers son Seigneur, seul, comme Allah le Seigneur de l’univers l’a créé.
Si la vie est consacrée à Allah, si l’homme se dirige vers Allah, si l’individu s’attache à l’agrément d’Allah, que les caprices s’éloignent, que les désirs se consument, que l’individu se dirige vers son Seigneur, tourne le dos aux désirs, consacre ses efforts à cette religion, mourir ne lui nuira point, mourir ne lui nuira point. Au contraire c’est là le véritable début de la vraie vie, après que les chimères se soient envolées, que les fantasmes aient disparu, ne reste que la réalité, uniquement la réalité.
Il est vrai que tu peux n’avoir en cette vie aucun véritable compagnon, tout au long de cette vie tu peux ne pas avoir de véritable compagnon, et en raison de ce manque perdre une partie de toi-même, en raison de ce manque perdre une partie de toi-même, et que ce manque fasse hésiter, ton corps, ta chair, et ton cœur.
Il est vrai que tu peux n’avoir en cette vie aucun ami chaleureux ou bien aimé, et rester seul avec ta solitude qui t’accompagne où que tu sois. Tu resteras seul, étranger dans des déserts sans début ni fin, dans cette solitude et exil, sans compagnie en dehors d’Allah, le Vivant, l’Éternel qui ne disparaîtra jamais.
Il est vrai que tu peux n’avoir tout au long de cette vie, ni compagnon, ni ami, partenaire véritable. Et si tu en as un et qu’ensuite tu le perds, tu perds une partie de toi, tu perds ton cœur, et personne ne sait quand son cœur trouvera son lieu de repos. Cette fissure du cœur qu’ils nomment le malheur ! Cette fissure du cœur qu’ils nomment le malheur ! Cette fissure du cœur qu’ils nomment le malheur ! Par les feux duquel il s’embrase, et dont les flammes enflamment les membres, percent les entrailles, et comme la braise, le cœur palpite.
Mais cela n’est que la vie telle qu’elle est, et rien d’autre que la vie.
Alors où est le salut ?
Le salut réside dans la sincérité, et la rectitude du corps ne peut venir que de la rectitude du cœur, comme le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) l’a dit, la rectitude du corps ne peut venir que de la rectitude du cœur.
Oui ! Alors laissons les sentiments de côté.
Oui ! Que l’homme s’élève au-dessus de cette lance empoisonnée plantée dans son cœur et enfouie dans sa poitrine. Ce n’est pas pour les incitations des sentiments que nous avons été créé, mais c’est uniquement pour contrôler leurs dérobades que nous existons. Que l’homme s’élève au-dessus de ses sentiments et contemple la réalité de la vie, afin qu’il sache comment cela se conclue à la fin lors du retour vers Allah.
Oui ! Un temps pour chaque chose, et chaque chose en son temps.
Oui ! C’est la religion d’Allah le Seigneur de l’univers, à laquelle les cœurs s’attachent, par laquelle vivent les âmes, et des Textes de laquelle les cœurs se nourrissent, sur laquelle les corps vivent, et d’elle seule émane la vie véritable.
Oui ! Ce n’est qu’une distance que l’on parcourt, qu’elle soit longue ou courte, mais la fin est connue. C’est pourquoi lorsque la maladie nous surprend, et que ses serres de fer se déchaînent dans les cœurs et les ventres, seule la miséricorde du Seigneur des hommes peut les desserrer.
Lorsque vient la maladie et que le serviteur l’endure, il ne faut pas avoir peur de la mort, car la mort vient en son heure, sans l’avancer ni la repousser : « Et toute chose a, auprès de Lui, sa mesure » [Ar-Ra’d : 8]
Chaque chose a sa mesure auprès du Seigneur de l’univers, elle ne peut ni avancer ni reculer, mais elle survient au temps qui est le sien, et ainsi le désespoir se dissipe et les plaintes s’anéantissent. Il faut agir face à cette réalité comme si on était à la fin – mais elle est plus élevée et plus importante encore – cette réalité définitive, irrémédiable et effective dans laquelle ne peut subvenir aucune tromperie ou distorsion, une réalité effective, alors que faire ?
Que faire en cette vie dans laquelle demeure l’homme aveugle comme s’il cheminait endormi ? Que faire en cette vie dans laquelle se corrompent le cœur, le corps et la vie elle-même ? Que faire donc ?
A suivre....
« Ô vous les croyants ! Craignez Allah comme Il doit être craint. Et ne mourez qu’en pleine soumission. » [Âl-cImrân, v. 102]
« Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui a répandu (sur terre) beaucoup d’hommes et de femmes (de leur descendance), et [craignez de rompre] les liens du sang. Certes Allah vous observe parfaitement. » [An-Nisâ’, v. 1]
« Ô vous les croyants ! Craignez Allah et parlez avec droiture. Afin qu’Il améliore vos actions et vous pardonne vos péchés. Quiconque obéit à Allah et à Son messager obtient certes une grande réussite. » [Al-Ahzâb, v. 70-71)
Certes, la plus véridique des paroles est le Livre d’Allah, et la meilleure voie est celle de Muhammad (salallahu ‘alayhi wasalam). Et les pires choses [dans la religion] sont celles inventées, toute chose inventée est une innovation, toute innovation est un égarement et tout égarement mène en enfer. Ceci dit :
L’homme est suspendu entre la vie et la mort par une succession de respirations, telle est la vie parmi les vivants. Mais parfois les apparences penchent vers le plateau de la mort, et on pense qu’on se dirige vers la mort. D’autres fois, les apparences indiquent que c’est le plateau de la vie qui pèsera plus lourd, et on pense que la vie subsistera. Mais cela se vérifie sur celui qui contemple la mort comme pour celui sur lequel n’apparaît aucun signe de la mort.
L’homme est suspendu entre la vie et la mort par une succession de respirations, et la vie, du début à la fin, est entre les mains d’Allah Seul qui décrète ce qu’Il veut, décide ce qu’Il veut, et le commandement Lui appartient. Il fait don de la vie aux vivants et la reprend quand Il veut, Il fait et décide ce qu’Il veut.
Généralement, la plupart des vivants colorent la vie par leurs émotions. La joie colore la vie des couleurs de la joie et de la gaieté, comme s’il s’agissait là d’un délice éternel. Le malheur, lui, colore la vie des couleurs de la tristesse permanente, et de la détresse éternelle. Ceci, alors qu’à la fin, la vie est ce qu’elle est, et ne se teinte d’aucune couleur que lui donnaient les vivants.
La vie est ce qu’elle est.
Lorsqu’Allah accorde à l’homme la croyance authentique, et que la bonne annonce lui vient avant la mort. Si vient à cet homme l’information authentique du Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) qu’il est sur le bien, et qu’il reste sur cette croyance authentique, s’attache continuellement au bien, se dirige vers la bonté, et s’emploie à se dépenser dans le bien. S’il est ainsi, alors qu’il reçoive la bonne annonce, qu’il reçoive la bonne annonce, qu’il reçoive la bonne annonce [du Paradis].
Le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) dit : « Celui qui meurt d’une maladie qui touche son ventre, meurt martyr. » c’est là un des signes de bien, et un des signes d’une bonne fin mentionné de manière claire par le Messager d’Allah (r) : « Celui qui meurt d’une maladie qui touche son ventre, meurt martyr. »
De même, les Compagnons croyaient avec certitude aux informations du Prophète (r), et ils aimaient assister aux enterrements de ce type, se soutenaient, et s’épaulaient pour transmettre, informer, encourager et motiver [les gens], afin qu’ils y assistent, et ce en raison de la certitude qu’ils avaient concernant ce dont le Prophète (r) a informé.
Mais le résultat final, seul Allah le connaît, le résultat final seul Allah le connaît. Si Allah, le Seigneur de l’univers a décrété que serait une bonne fin, il en sera ainsi, et si ce n’est pas le cas, il en sera ainsi. Mais reste la bonne annonce, et l’information du Prophète (r).
Dans cette vie, l’homme est suspendu entre la vie et la mort par une succession de respirations, qu’il soit malade ou en bonne santé, qu’il se dirige vers la mort, la contemple et l’endure, ou qu’il soit en bonne santé et en jouisse pleinement et semble en apparences très loin de s’approcher de la mort, et de sombrer dans ses abymes.
Mais ces apparences disparaissent, et seule subsiste la réalité. Tout ce que peut endurer l’homme en cette vie n’est rien en réalité si l’on regarde la fin vers laquelle ils se dirige, et la conclusion vers laquelle il chemine nuit et jour, et ce afin de rencontrer à la fin l’ordre d’Allah le Seigneur de l’univers, de revenir à la fin vers son Seigneur, seul, comme Allah le Seigneur de l’univers l’a créé.
Si la vie est consacrée à Allah, si l’homme se dirige vers Allah, si l’individu s’attache à l’agrément d’Allah, que les caprices s’éloignent, que les désirs se consument, que l’individu se dirige vers son Seigneur, tourne le dos aux désirs, consacre ses efforts à cette religion, mourir ne lui nuira point, mourir ne lui nuira point. Au contraire c’est là le véritable début de la vraie vie, après que les chimères se soient envolées, que les fantasmes aient disparu, ne reste que la réalité, uniquement la réalité.
Il est vrai que tu peux n’avoir en cette vie aucun véritable compagnon, tout au long de cette vie tu peux ne pas avoir de véritable compagnon, et en raison de ce manque perdre une partie de toi-même, en raison de ce manque perdre une partie de toi-même, et que ce manque fasse hésiter, ton corps, ta chair, et ton cœur.
Il est vrai que tu peux n’avoir en cette vie aucun ami chaleureux ou bien aimé, et rester seul avec ta solitude qui t’accompagne où que tu sois. Tu resteras seul, étranger dans des déserts sans début ni fin, dans cette solitude et exil, sans compagnie en dehors d’Allah, le Vivant, l’Éternel qui ne disparaîtra jamais.
Il est vrai que tu peux n’avoir tout au long de cette vie, ni compagnon, ni ami, partenaire véritable. Et si tu en as un et qu’ensuite tu le perds, tu perds une partie de toi, tu perds ton cœur, et personne ne sait quand son cœur trouvera son lieu de repos. Cette fissure du cœur qu’ils nomment le malheur ! Cette fissure du cœur qu’ils nomment le malheur ! Cette fissure du cœur qu’ils nomment le malheur ! Par les feux duquel il s’embrase, et dont les flammes enflamment les membres, percent les entrailles, et comme la braise, le cœur palpite.
Mais cela n’est que la vie telle qu’elle est, et rien d’autre que la vie.
Alors où est le salut ?
Le salut réside dans la sincérité, et la rectitude du corps ne peut venir que de la rectitude du cœur, comme le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) l’a dit, la rectitude du corps ne peut venir que de la rectitude du cœur.
Oui ! Alors laissons les sentiments de côté.
Oui ! Que l’homme s’élève au-dessus de cette lance empoisonnée plantée dans son cœur et enfouie dans sa poitrine. Ce n’est pas pour les incitations des sentiments que nous avons été créé, mais c’est uniquement pour contrôler leurs dérobades que nous existons. Que l’homme s’élève au-dessus de ses sentiments et contemple la réalité de la vie, afin qu’il sache comment cela se conclue à la fin lors du retour vers Allah.
Oui ! Un temps pour chaque chose, et chaque chose en son temps.
Oui ! C’est la religion d’Allah le Seigneur de l’univers, à laquelle les cœurs s’attachent, par laquelle vivent les âmes, et des Textes de laquelle les cœurs se nourrissent, sur laquelle les corps vivent, et d’elle seule émane la vie véritable.
Oui ! Ce n’est qu’une distance que l’on parcourt, qu’elle soit longue ou courte, mais la fin est connue. C’est pourquoi lorsque la maladie nous surprend, et que ses serres de fer se déchaînent dans les cœurs et les ventres, seule la miséricorde du Seigneur des hommes peut les desserrer.
Lorsque vient la maladie et que le serviteur l’endure, il ne faut pas avoir peur de la mort, car la mort vient en son heure, sans l’avancer ni la repousser : « Et toute chose a, auprès de Lui, sa mesure » [Ar-Ra’d : 8]
Chaque chose a sa mesure auprès du Seigneur de l’univers, elle ne peut ni avancer ni reculer, mais elle survient au temps qui est le sien, et ainsi le désespoir se dissipe et les plaintes s’anéantissent. Il faut agir face à cette réalité comme si on était à la fin – mais elle est plus élevée et plus importante encore – cette réalité définitive, irrémédiable et effective dans laquelle ne peut subvenir aucune tromperie ou distorsion, une réalité effective, alors que faire ?
Que faire en cette vie dans laquelle demeure l’homme aveugle comme s’il cheminait endormi ? Que faire en cette vie dans laquelle se corrompent le cœur, le corps et la vie elle-même ? Que faire donc ?
A suivre....
nabil- Sorti de l'oeuf
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Date d'inscription : 01/04/2008
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