Cent ans et les poésies opportunes
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Tout ce qui se passe sur terre…
Il existe paraît-il plusieurs arbres du monde ;
Un dans les cieux, l’autre sur terre,
Et le dernier situé dans le royaume des morts.
Sans doute sont-ils tous les trois très beaux et très nécessaires.
Et quelque soit leur rôle pour notre esprit rêveur,
C’est bien une seule graine qui germe dans mon coeur ;
Celle d’un arbre en tronc de cithare,
En racines de bonjour et d’au revoir,
Dont les branches rougeoieront d’eau tricéphale,
Et qui par ses feuilles déchiffrera les signes.
Quant à ses fleurs et à ses fruits,
C’est à toi que je les donne, enfant de la vallée ;
Moi qui joue en ta compagnie à l’âne sauvage,
A la flamme berçante ou à l’androgyne ivrogne.
L’homme fait seul son salut ;
Je suis pour toi, Carré et perle fine,
Tu es pour moi, Solide et vent couronné,
Il est pour Lui-même, Rouge feu et trait d’union.
Il existe paraît-il plusieurs arbres du monde ;
Un dans les cieux, l’autre sur terre,
Et le dernier situé dans le royaume des morts.
Sans doute sont-ils tous les trois très beaux et très nécessaires.
Et quelque soit leur rôle pour notre esprit rêveur,
C’est bien une seule graine qui germe dans mon coeur ;
Celle d’un arbre en tronc de cithare,
En racines de bonjour et d’au revoir,
Dont les branches rougeoieront d’eau tricéphale,
Et qui par ses feuilles déchiffrera les signes.
Quant à ses fleurs et à ses fruits,
C’est à toi que je les donne, enfant de la vallée ;
Moi qui joue en ta compagnie à l’âne sauvage,
A la flamme berçante ou à l’androgyne ivrogne.
L’homme fait seul son salut ;
Je suis pour toi, Carré et perle fine,
Tu es pour moi, Solide et vent couronné,
Il est pour Lui-même, Rouge feu et trait d’union.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’oiseau et les mille têtes…
Tous les ans, je vais sur le Mont Cytise y déposer mes offrandes votives ;
Des coquilles d’oeuf, de l’estragon, du poisson séché et quelques poires de mon jardin.
C’est une tradition familiale et avec tous mes frères et soeurs nous nous y tenons.
Nous le faisons avec le même esprit de dévotion que nos parents et que tous nos ancêtres.
Voici ce qu’une fois arrivés là haut nous chantons ;
« Quand les oiseaux volent dans le ciel,
Celui-ci exprime son soutient invisible
A ces créatures dont les ailes ;
Attribut dont elles sont naturellement pourvues
Laissera présager de leur belle naissance,
Telle une victoire sur toutes les phases ».
Puis, nous enfilerons des déguisement de Cerbère ridicule et nous danserons jusqu’au petit matin où là, nous jèterons nos costumes au feu que nous regarderons brûler en buvant du vin, après en avoir d’abord abreuvé la terre.
Voilà comment se déroule notre cérémonie.
Tous les ans, je vais sur le Mont Cytise y déposer mes offrandes votives ;
Des coquilles d’oeuf, de l’estragon, du poisson séché et quelques poires de mon jardin.
C’est une tradition familiale et avec tous mes frères et soeurs nous nous y tenons.
Nous le faisons avec le même esprit de dévotion que nos parents et que tous nos ancêtres.
Voici ce qu’une fois arrivés là haut nous chantons ;
« Quand les oiseaux volent dans le ciel,
Celui-ci exprime son soutient invisible
A ces créatures dont les ailes ;
Attribut dont elles sont naturellement pourvues
Laissera présager de leur belle naissance,
Telle une victoire sur toutes les phases ».
Puis, nous enfilerons des déguisement de Cerbère ridicule et nous danserons jusqu’au petit matin où là, nous jèterons nos costumes au feu que nous regarderons brûler en buvant du vin, après en avoir d’abord abreuvé la terre.
Voilà comment se déroule notre cérémonie.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Qui me donnera des ailes de colombe, je volerai et je me reposerai- Psaume (54,7)
———————-
Renaissances…
Venant des cieux, ce chevaucheur de chérubins,
Aime lui-même bravement être monté,
Voulant incliner le ciel en curieux bambin,
Dont il sait les richesses et l’infinie bonté.
Peut-être vise-t-il plus loin que l’Oméga,
Ou de ce qui pour le moment lui semble tel ;
Il n’est pas à blâmer, il est un renégat ;
« Stagner c’est rétrécir », c'est inscrit sur l’Autel.
« Mon paradis est le tien » dit le chérubin,
« Ainsi dois-je être ton Ouest face à toi ; mon Est,
Car partager nos ailes en serait le dédain. »
« Je veux jouer avec toi et être ton lest,
pendant qu’en toute amitié tu seras le mien,
Mais ce jour de repos, est absence de test. »
———————-
Renaissances…
Venant des cieux, ce chevaucheur de chérubins,
Aime lui-même bravement être monté,
Voulant incliner le ciel en curieux bambin,
Dont il sait les richesses et l’infinie bonté.
Peut-être vise-t-il plus loin que l’Oméga,
Ou de ce qui pour le moment lui semble tel ;
Il n’est pas à blâmer, il est un renégat ;
« Stagner c’est rétrécir », c'est inscrit sur l’Autel.
« Mon paradis est le tien » dit le chérubin,
« Ainsi dois-je être ton Ouest face à toi ; mon Est,
Car partager nos ailes en serait le dédain. »
« Je veux jouer avec toi et être ton lest,
pendant qu’en toute amitié tu seras le mien,
Mais ce jour de repos, est absence de test. »
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Noble montagne...
J’ai voulu marcher jusqu’au sommet de la montagne, mais elle n’y était plus ;
elle avait quitté ce qui se trouve sur la terre et sous les cieux, ne laissant
derrière elle aucun nom, aucune trace. Et des champs labourés se trouvaient
à sa place, mais aussi des maisons qui semblaient avoir été toujours là.
Des paysans me le certifièrent quand abasourdi, je les interrogeai sur son
sort ; bien sûr, il me prirent pour fou, riant de bon coeur et jugeant
que j’étais inoffensif.
Et l’ermite qui y résidait, celui à qui j’allais rendre visite, et dont l’hospitalité
récompensait mes efforts ; qu’est-il devenu ?
Je me souviens affectueusement de ses prophéties, toutes plus absurdes
les unes que les autres. Mais j’aimais l’écouter ; il avait tant de choses à dire,
et boire avec lui ce thé tiède et insipide servi dans ses tasses ébréchées.
Un paysan reprit ; « De quel ermite parlez-vous donc mon ami ; ici, il n’y-a que
nous, nos poules et nos cochons. » et me tapant gentiment dans le dos, il
m’invita pour le souper.
Longtemps, je n’ai su que penser de la disparition de cette montagne et de
mon bon ami l’ermite, mais j’ai d’abord cessé d'inutilement m’interroger ;
après tout, me disais-je il n’y-a peut-être rien à comprendre, et peut-être
que les mille questions que je me suis posé et auxquelles je n’ai trouvé
aucune réponse, justifiaient que cet événement se produise. Une voix plus
profonde me disait cependant que je ne m’étais peut-être pas posé la
bonne question, celle qui en son coeur, aurait été en mesure d’admettre
sans résistance cette disparition insensée.
J’ai fini peu à peu par me résoudre à ce que me dictait ma raison ; à douter
d’être allé si souvent me promener sur cette montagne, jugeant que tout cela
n’avait été que rêve, qu'hallucination. Mais au fond de mon âme, bien enseveli
sous mon bon sens et ma raison, persiste une ombre, je le jure ; infime,
mais qui pourtant entretient une lueur d’espoir que je ne parviens pas à
dissimuler.
J’ai voulu marcher jusqu’au sommet de la montagne, mais elle n’y était plus ;
elle avait quitté ce qui se trouve sur la terre et sous les cieux, ne laissant
derrière elle aucun nom, aucune trace. Et des champs labourés se trouvaient
à sa place, mais aussi des maisons qui semblaient avoir été toujours là.
Des paysans me le certifièrent quand abasourdi, je les interrogeai sur son
sort ; bien sûr, il me prirent pour fou, riant de bon coeur et jugeant
que j’étais inoffensif.
Et l’ermite qui y résidait, celui à qui j’allais rendre visite, et dont l’hospitalité
récompensait mes efforts ; qu’est-il devenu ?
Je me souviens affectueusement de ses prophéties, toutes plus absurdes
les unes que les autres. Mais j’aimais l’écouter ; il avait tant de choses à dire,
et boire avec lui ce thé tiède et insipide servi dans ses tasses ébréchées.
Un paysan reprit ; « De quel ermite parlez-vous donc mon ami ; ici, il n’y-a que
nous, nos poules et nos cochons. » et me tapant gentiment dans le dos, il
m’invita pour le souper.
Longtemps, je n’ai su que penser de la disparition de cette montagne et de
mon bon ami l’ermite, mais j’ai d’abord cessé d'inutilement m’interroger ;
après tout, me disais-je il n’y-a peut-être rien à comprendre, et peut-être
que les mille questions que je me suis posé et auxquelles je n’ai trouvé
aucune réponse, justifiaient que cet événement se produise. Une voix plus
profonde me disait cependant que je ne m’étais peut-être pas posé la
bonne question, celle qui en son coeur, aurait été en mesure d’admettre
sans résistance cette disparition insensée.
J’ai fini peu à peu par me résoudre à ce que me dictait ma raison ; à douter
d’être allé si souvent me promener sur cette montagne, jugeant que tout cela
n’avait été que rêve, qu'hallucination. Mais au fond de mon âme, bien enseveli
sous mon bon sens et ma raison, persiste une ombre, je le jure ; infime,
mais qui pourtant entretient une lueur d’espoir que je ne parviens pas à
dissimuler.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Mémoire de taupe…
La taupe invisible, creuse ses galeries ; elle
n’est pas de ces bêtes dont on parle souvent.
On ne se souvient d’elle qu’à la vue de ces
petites collines qui tant font râler les gens,
ou bien quand parfois, flânant dans le jardin,
le sable des Landes cède sous nos pieds,
nous rappelant que la Terre nous soutient.
La taupe invisible, creuse ses galeries ; elle
n’est pas de ces bêtes dont on parle souvent.
On ne se souvient d’elle qu’à la vue de ces
petites collines qui tant font râler les gens,
ou bien quand parfois, flânant dans le jardin,
le sable des Landes cède sous nos pieds,
nous rappelant que la Terre nous soutient.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
« Pourra-t-on jamais juger des qualités réelles de chaque chose » (Démocrite)
______________
La vierge-mère...
Le Caméléon semble savoir reconnaître,
le poète et véritable fils du noble Fintan,
qui bien qu’ayant dû passer par les états
de sanglier, de faucon et de saumon,
fût sans doute le seul homme juste
que le déluge laissa après lui.
Il chanta la mécanique universelle,
et là dessus, il ne se trompa guère,
mais au fil du temps, sa poésie s’affina
et s’adapta à nos oreilles,
qui en leur divine individualité,
devait faire se rencontrer le jour et la nuit,
dans une intention toujours plus confuse,
qui laisserait pénétrer plus directement ;
celle de Dieu.
______________
La vierge-mère...
Le Caméléon semble savoir reconnaître,
le poète et véritable fils du noble Fintan,
qui bien qu’ayant dû passer par les états
de sanglier, de faucon et de saumon,
fût sans doute le seul homme juste
que le déluge laissa après lui.
Il chanta la mécanique universelle,
et là dessus, il ne se trompa guère,
mais au fil du temps, sa poésie s’affina
et s’adapta à nos oreilles,
qui en leur divine individualité,
devait faire se rencontrer le jour et la nuit,
dans une intention toujours plus confuse,
qui laisserait pénétrer plus directement ;
celle de Dieu.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’arbre de l’Iliade...
Comme elles sont fragiles
Les fleurs de l’amandier,
Quand le printemps naissant,
Doit encore se défendre contre l’hivers.
Comme elles sont fragiles
Les fleurs de l’amandier,
Quand le printemps naissant,
Doit encore se défendre contre l’hivers.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
La foi de Deucalion…
Le doux visage de la lune,
Penché nuit après nuit
Sur notre bonne vieille Terre…
Sa lumière ne lui appartient pas,
Elle la doit au soleil.
Aussi, la compare-t-on au poète
Qui, semblable à la flute,
Aspire à être traversé par le souffle.
Le doux visage de la lune,
Penché nuit après nuit
Sur notre bonne vieille Terre…
Sa lumière ne lui appartient pas,
Elle la doit au soleil.
Aussi, la compare-t-on au poète
Qui, semblable à la flute,
Aspire à être traversé par le souffle.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’enfant qui s’appelait Cédric...
L’enfant ; il s’appelait Cédric,
jouait gentiment dans sa chambre, auxmurs blancs cassés crème tendant vers le bleu
plaçant ses petits soldats marronset verts pomme
Sur la moquette orange tachetée de rouge.
Sa mère faisait des crêpes dans la cuisine.
Et son père, ce salaud, bricolait un truc.
L’enfant ; il s’appelait Cédric,
jouait gentiment dans sa chambre, auxmurs blancs cassés crème tendant vers le bleu
plaçant ses petits soldats marronset verts pomme
Sur la moquette orange tachetée de rouge.
Sa mère faisait des crêpes dans la cuisine.
Et son père, ce salaud, bricolait un truc.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’acrobate...
Je regarde par la fenêtre le ciel bleu,
Et je repense à cette épopée de l’acrobate,
Qui tant parfois se trouve dans des positions
improbables, inhabituelles.
Et comme sa foi a su se maintenir
Dans des situations critiques,
Apparaissant tout d’abord comme
Le dit le livre, telles des phases régressives,
Qui ne pouvaient pour la raison
Du sens et de l’intention de l’univers,
Qu’aussitôt se résoudre dans le mouvement.
Je regarde par la fenêtre le ciel bleu,
Et je repense à cette épopée de l’acrobate,
Qui tant parfois se trouve dans des positions
improbables, inhabituelles.
Et comme sa foi a su se maintenir
Dans des situations critiques,
Apparaissant tout d’abord comme
Le dit le livre, telles des phases régressives,
Qui ne pouvaient pour la raison
Du sens et de l’intention de l’univers,
Qu’aussitôt se résoudre dans le mouvement.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Suggestion…
Ce diable d’astrophysicien, avec ses lunettes,
Penché sur son tableau à faire des équations,
Avec des tas de craies de couleurs,
Soulignant ici et là comme un fou,
Une chose et l’autre pour se rappeler
D’une troisième qui se trouverait là bas,
Le voici qu’il en est arrivé dans le désert,
A devoir changer les pierres en pain.
Ce diable d’astrophysicien, avec ses lunettes,
Penché sur son tableau à faire des équations,
Avec des tas de craies de couleurs,
Soulignant ici et là comme un fou,
Une chose et l’autre pour se rappeler
D’une troisième qui se trouverait là bas,
Le voici qu’il en est arrivé dans le désert,
A devoir changer les pierres en pain.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le devin…
Il est dit que pour nos amis du Mali,
Les dents revêtent bien des significations.
Mais celles que je préfère si je devais choisir,
Ce sont les incisives qui apparaissent d’abord
Lorsque la joie et la satisfaction nous emporte,
Et que le rire les découvre sans pudeur,
-Pourquoi devraient-elles se cacher d’ailleurs-
Comme de jolies et fines perles blanches.
Il est dit que pour nos amis du Mali,
Les dents revêtent bien des significations.
Mais celles que je préfère si je devais choisir,
Ce sont les incisives qui apparaissent d’abord
Lorsque la joie et la satisfaction nous emporte,
Et que le rire les découvre sans pudeur,
-Pourquoi devraient-elles se cacher d’ailleurs-
Comme de jolies et fines perles blanches.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
(Courte poésie) Le diable et le bon Dieu…
Merci à tous les cochons de la terre,
Car j’ai compris à présent grâce
A la perfection de la Traque.
Merci à Cochonfucius bien-sûr pour
M'avoir aidé comme tu l'as fait...
Et un humble bravo à celui d'en haut
Qui a guidé à tous nos pas.
Salutations de la part d'un homme ordinaire
Oserais-je dire ; d'un Jésus de plus.
Merci à tous les cochons de la terre,
Car j’ai compris à présent grâce
A la perfection de la Traque.
Merci à Cochonfucius bien-sûr pour
M'avoir aidé comme tu l'as fait...
Et un humble bravo à celui d'en haut
Qui a guidé à tous nos pas.
Salutations de la part d'un homme ordinaire
Oserais-je dire ; d'un Jésus de plus.
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le mélanésien...
J’aime les électrons libres,
Qui tant sont capables de tout
Pour le rester, ceci selon leur
Souhait le plus pur et le plus
Sincère.
J’aime les électrons libres,
Qui tant sont capables de tout
Pour le rester, ceci selon leur
Souhait le plus pur et le plus
Sincère.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le poète des rues...
L’humble poète marchait dans les rues,
S’arrêtant de ci de là aux terrasses des cafés ;
Proposant ses services à qui voudrait bien l’entendre.
Rares étaient ceux qui refusaient de lui accorder leur oreille,
La plupart le faisaient par charité, attendris par son sourire ;
Quelque fois cependant son personnage éveillait la curiosité.
Il est vrai que telle mendicité n’est pas chose courante,
Bien qu’à Montmartre, ces rencontres soient possible encore.
Toujours est-il que c’est ainsi qu’il obtenait la pièce.
Et bien que les gens restaient gentiment indifférents à son art,
Il arrivait parfois, certes rarement, que certains l’applaudissent,
Non pas par convention comme beaucoup le faisaient,
Mais avec une étincelle dans l’oeil, une étincelle de véritable plaisir.
Alors, notre poète était content et poursuivait sa route coeur battant.
L’humble poète marchait dans les rues,
S’arrêtant de ci de là aux terrasses des cafés ;
Proposant ses services à qui voudrait bien l’entendre.
Rares étaient ceux qui refusaient de lui accorder leur oreille,
La plupart le faisaient par charité, attendris par son sourire ;
Quelque fois cependant son personnage éveillait la curiosité.
Il est vrai que telle mendicité n’est pas chose courante,
Bien qu’à Montmartre, ces rencontres soient possible encore.
Toujours est-il que c’est ainsi qu’il obtenait la pièce.
Et bien que les gens restaient gentiment indifférents à son art,
Il arrivait parfois, certes rarement, que certains l’applaudissent,
Non pas par convention comme beaucoup le faisaient,
Mais avec une étincelle dans l’oeil, une étincelle de véritable plaisir.
Alors, notre poète était content et poursuivait sa route coeur battant.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’anniversaire…
Ces petits moments, ces choses de presque rien,
Qui peuplent notre vie comme fleur et épines,
Sont pour nous un cadeau et nous comblent de biens,
Et valent bien croyez moi, un voyage en Chine.
Tiens, l’autre jour, nous souhaitions un anniversaire,
Et là, toute la famille était réunie,
Du moins ce qu’il en reste ; beaucoup sont en terre.
Aussi, nous les évoquâmes fort attendris.
Ceci n’apporta d’ailleurs pas d’ombre au tableau,
Bien au contraire, les anecdotes pleuvaient ;
« Vous vous rappelez de ce jour, il faisait beau… »
Cette histoire bien-sûr, qui l’aurait oubliée ?
Alors chacun l’écoutait et s’en délectait,
Revivant, heureux, des morceaux de son passé.
Ces petits moments, ces choses de presque rien,
Qui peuplent notre vie comme fleur et épines,
Sont pour nous un cadeau et nous comblent de biens,
Et valent bien croyez moi, un voyage en Chine.
Tiens, l’autre jour, nous souhaitions un anniversaire,
Et là, toute la famille était réunie,
Du moins ce qu’il en reste ; beaucoup sont en terre.
Aussi, nous les évoquâmes fort attendris.
Ceci n’apporta d’ailleurs pas d’ombre au tableau,
Bien au contraire, les anecdotes pleuvaient ;
« Vous vous rappelez de ce jour, il faisait beau… »
Cette histoire bien-sûr, qui l’aurait oubliée ?
Alors chacun l’écoutait et s’en délectait,
Revivant, heureux, des morceaux de son passé.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Les deux maisons…
Il était une fois un vieil aveugle qui pour rentrer chez lui se trompa de maison,
Lorsqu’il en ouvrit la porte ; à cette époque là les clefs n’existaient pas encore,
il trouva naturellement une famille bien installée à faire ses affaires comme
si de rien n’était. Ahuri notre homme s’en prit au maître des lieux qui gentiment
essaya de lui faire comprendre son erreur. Mais l’aveugle ne voulait rien entendre ;
- Comment monsieur, vous insinuez que ceci n’est pas ma maison !?
- Je suis navré de vous le dire, mais en effet, ici vous êtes chez moi.
répondait l’autre, et ainsi de suite ; la situation semblait sans issue.
Le vieil aveugle faisait un tel raffut que le voisinage fut alerté. Chacun savait
qu’il se trompait et y allait de son témoignage, mais rien à faire.
Heureusement, une dame passant par là apporta à tous son secours, en effet,
elle et l’aveugle se connaissaient bien. Elle lui expliqua que la personne à laquelle
il s’en prenait n’était pas coupable et que c’est lui qui commettait une erreur
en croyant qu’on lui avait volé sa maison. Plus en confiance, le vieux demanda
alors si sa maison avait changé de place. La bonne dame le rassura
et lui expliqua que non, qu’elle se trouvait toujours au même endroit, mais
deux rues plus loin, et elle lui proposa de l’accompagner. Le vieux fut ravi
de retrouver son logis, et rassuré qu’on ne lui ait pas volé.
La morale de cette histoire mon jeune ami, se trouve en ces quelques mots et elle
est fort simple ; avant de croire qu’on t’a volé quelque chose, demande-toi si ce
n’est pas toi qui l'a égarée, car si tel était le cas, en essayant injustement de la
récupérer chez les autres, comprends que c’est inutilement que tu te donneras
du mal.
Et comme le dit l’expression ; les cochons seront bien gardés.
Il était une fois un vieil aveugle qui pour rentrer chez lui se trompa de maison,
Lorsqu’il en ouvrit la porte ; à cette époque là les clefs n’existaient pas encore,
il trouva naturellement une famille bien installée à faire ses affaires comme
si de rien n’était. Ahuri notre homme s’en prit au maître des lieux qui gentiment
essaya de lui faire comprendre son erreur. Mais l’aveugle ne voulait rien entendre ;
- Comment monsieur, vous insinuez que ceci n’est pas ma maison !?
- Je suis navré de vous le dire, mais en effet, ici vous êtes chez moi.
répondait l’autre, et ainsi de suite ; la situation semblait sans issue.
Le vieil aveugle faisait un tel raffut que le voisinage fut alerté. Chacun savait
qu’il se trompait et y allait de son témoignage, mais rien à faire.
Heureusement, une dame passant par là apporta à tous son secours, en effet,
elle et l’aveugle se connaissaient bien. Elle lui expliqua que la personne à laquelle
il s’en prenait n’était pas coupable et que c’est lui qui commettait une erreur
en croyant qu’on lui avait volé sa maison. Plus en confiance, le vieux demanda
alors si sa maison avait changé de place. La bonne dame le rassura
et lui expliqua que non, qu’elle se trouvait toujours au même endroit, mais
deux rues plus loin, et elle lui proposa de l’accompagner. Le vieux fut ravi
de retrouver son logis, et rassuré qu’on ne lui ait pas volé.
La morale de cette histoire mon jeune ami, se trouve en ces quelques mots et elle
est fort simple ; avant de croire qu’on t’a volé quelque chose, demande-toi si ce
n’est pas toi qui l'a égarée, car si tel était le cas, en essayant injustement de la
récupérer chez les autres, comprends que c’est inutilement que tu te donneras
du mal.
Et comme le dit l’expression ; les cochons seront bien gardés.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’ange blessé…
Un psychopathe sévissait dans la ville depuis des mois, son plaisir était de trouver des enfants et de les découper en morceaux, puis d’en manger les parties choisies.
La police semblait incapable de le capturer, elle décida donc de faire appel à un célèbre
aliéniste pour l’aider à attraper le monstre. Celui-ci accepta et forma une équipe de personnes fiables et ensemble, ils commencèrent leur enquête. Le temps passait et le tueur semblait impossible à capturer ce qui bien sûr ne manqua pas parfois de les décourager, pendant que malheureusement, des enfants continuaient tristement d’être assassinés. Mais peu à peu, les indices finirent par s’accumuler et certaines personnes avaient vu son visage, ce qui permit d’en faire un portrait robot. Les enquêteurs le suivaient maintenant à la trace, jusqu’au jour où l’on pu trouver son nom ainsi que son adresse. Malheureusement, ce diable semblait avoir pressenti la chose, et lorsqu’on vint pour l’arrêter, son appartement était vide. Qu’importe, notre troupe n’en resterait pas là, et peu à peu ; résultat de nombreux efforts d’introspection ayant permis à l’aliéniste de se mettre à la place du tueur dont les délits se multipliant, lui avaient fait comprendre ses modes opératoires, Il fit une prévision qui changea toute la donne ; il devina en effet où se déroulerait le prochain crime, et il vit juste ; le jour dit, notre individu se trouvait bien là où l’avait prédit le médecin, prêt à commettre son atroce méfait. A la vue des policiers, il tenta de s’enfuir, mais en vain. Un coup de feu retentit. Un policier rempli de haine pour cet homme monstrueux, avait pris sur lui de l’abattre. L’homme agonisait à terre. L’aliéniste se précipita sur lui, s’agenouillant à ses côtés, il voulait des réponses ; « pourquoi ?! ». Mais l’homme s’étouffait dans son sang. Le médecin le secoua par les épaules ; « pourquoi avez-vous tué ces enfants ?! » Mais plus rien ; il était mort. Une lueur de tristesse dans le regard, l’aliéniste caressa tendrement le visage endormi.
Quelques heures plus tard, au laboratoire, un homme tenait un cerveau dans sa main. Ce cerveau, c’était celui du psychopathe ; l’aliéniste avait demandé qu’il soit extrait de son corps, et ceci afin qu’il puisse l’étudier. Mais cet organe ressemblait malheureusement à tous les autres ; aucune particularité ne semblait le distinguer de celui d’une personne saine. Quel dommage ! se dit l’aliéniste, il regrettait encore amèrement de ne pas avoir pu s’entretenir avec le meurtrier ; celui-ci emporterait donc son secret dans la tombe.
Le soir, à l’heure du dîné, il raconta les faits à sa femme. Celle-ci était désolée pour son mari et bien-sûr, pour ce que signifiait son désarroi. Le policier avait commis une grave erreur en abattant le psychopathe, en effet il s’avérait à présent irréalisable d’obtenir des réponses de sa part qui auraient été évidemment utiles à l’avenir dans d’autres cas similaires, il devenait donc impossible de comprendre ce qui peut bien amener une personne à un tel degré de violence. Une idée vint pourtant à l’esprit de la femme, et en toute humilité, elle l’exposa à son époux. « Pourquoi mon bon ami, plutôt que d’examiner le cerveau de l’homme, n’examinez-vous pas son coeur ; peut-être y trouverez-vous les réponses que vous cherchez ? ». Le mari se mit en colère ; « Ne dites pas n’importe quoi voyons ! ». La femme insista timidement ; « Mais les plaies d’amour ne se trouvent-t-elles pas dans le coeur ? » Le mari hors de lui : « Vous ne faites que croire à des sottises ! Le coeur n’est qu’un muscle ; tout scientifique digne de ce nom vous le dira, c’est le cerveau qui commande ! »
Là dessus la femme resta silencieuse, et c’est ainsi que notre histoire se termine.
Un psychopathe sévissait dans la ville depuis des mois, son plaisir était de trouver des enfants et de les découper en morceaux, puis d’en manger les parties choisies.
La police semblait incapable de le capturer, elle décida donc de faire appel à un célèbre
aliéniste pour l’aider à attraper le monstre. Celui-ci accepta et forma une équipe de personnes fiables et ensemble, ils commencèrent leur enquête. Le temps passait et le tueur semblait impossible à capturer ce qui bien sûr ne manqua pas parfois de les décourager, pendant que malheureusement, des enfants continuaient tristement d’être assassinés. Mais peu à peu, les indices finirent par s’accumuler et certaines personnes avaient vu son visage, ce qui permit d’en faire un portrait robot. Les enquêteurs le suivaient maintenant à la trace, jusqu’au jour où l’on pu trouver son nom ainsi que son adresse. Malheureusement, ce diable semblait avoir pressenti la chose, et lorsqu’on vint pour l’arrêter, son appartement était vide. Qu’importe, notre troupe n’en resterait pas là, et peu à peu ; résultat de nombreux efforts d’introspection ayant permis à l’aliéniste de se mettre à la place du tueur dont les délits se multipliant, lui avaient fait comprendre ses modes opératoires, Il fit une prévision qui changea toute la donne ; il devina en effet où se déroulerait le prochain crime, et il vit juste ; le jour dit, notre individu se trouvait bien là où l’avait prédit le médecin, prêt à commettre son atroce méfait. A la vue des policiers, il tenta de s’enfuir, mais en vain. Un coup de feu retentit. Un policier rempli de haine pour cet homme monstrueux, avait pris sur lui de l’abattre. L’homme agonisait à terre. L’aliéniste se précipita sur lui, s’agenouillant à ses côtés, il voulait des réponses ; « pourquoi ?! ». Mais l’homme s’étouffait dans son sang. Le médecin le secoua par les épaules ; « pourquoi avez-vous tué ces enfants ?! » Mais plus rien ; il était mort. Une lueur de tristesse dans le regard, l’aliéniste caressa tendrement le visage endormi.
Quelques heures plus tard, au laboratoire, un homme tenait un cerveau dans sa main. Ce cerveau, c’était celui du psychopathe ; l’aliéniste avait demandé qu’il soit extrait de son corps, et ceci afin qu’il puisse l’étudier. Mais cet organe ressemblait malheureusement à tous les autres ; aucune particularité ne semblait le distinguer de celui d’une personne saine. Quel dommage ! se dit l’aliéniste, il regrettait encore amèrement de ne pas avoir pu s’entretenir avec le meurtrier ; celui-ci emporterait donc son secret dans la tombe.
Le soir, à l’heure du dîné, il raconta les faits à sa femme. Celle-ci était désolée pour son mari et bien-sûr, pour ce que signifiait son désarroi. Le policier avait commis une grave erreur en abattant le psychopathe, en effet il s’avérait à présent irréalisable d’obtenir des réponses de sa part qui auraient été évidemment utiles à l’avenir dans d’autres cas similaires, il devenait donc impossible de comprendre ce qui peut bien amener une personne à un tel degré de violence. Une idée vint pourtant à l’esprit de la femme, et en toute humilité, elle l’exposa à son époux. « Pourquoi mon bon ami, plutôt que d’examiner le cerveau de l’homme, n’examinez-vous pas son coeur ; peut-être y trouverez-vous les réponses que vous cherchez ? ». Le mari se mit en colère ; « Ne dites pas n’importe quoi voyons ! ». La femme insista timidement ; « Mais les plaies d’amour ne se trouvent-t-elles pas dans le coeur ? » Le mari hors de lui : « Vous ne faites que croire à des sottises ! Le coeur n’est qu’un muscle ; tout scientifique digne de ce nom vous le dira, c’est le cerveau qui commande ! »
Là dessus la femme resta silencieuse, et c’est ainsi que notre histoire se termine.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Phases…
Cette jolie pierre de couleur verte avait en quelque sorte habité
Tous les recoins de la maison. Personne ne savait vraiment
Quelle avait été la motivation de la placer ici ou là ;
Un jour sur la commode, un autre sur l’étagère,
Ou bien encore sur la table de nuit des enfants ou des parents.
Chacun sentait pourtant que c’est à cette place qu’elle devait être,
Et c’est ainsi qu’elle faisait comme partie de la famille.
Aussi, bien que cette pierre lunaire ait été constamment en mouvement,
C’est elle qui servait de repère, et on se rendait compte souvent
Que le fait de la déplacer coïncidait avec certains événements planétaires,
Et ce, bien que cela ait été fait en toute inconscience.
Cette jolie pierre de couleur verte avait en quelque sorte habité
Tous les recoins de la maison. Personne ne savait vraiment
Quelle avait été la motivation de la placer ici ou là ;
Un jour sur la commode, un autre sur l’étagère,
Ou bien encore sur la table de nuit des enfants ou des parents.
Chacun sentait pourtant que c’est à cette place qu’elle devait être,
Et c’est ainsi qu’elle faisait comme partie de la famille.
Aussi, bien que cette pierre lunaire ait été constamment en mouvement,
C’est elle qui servait de repère, et on se rendait compte souvent
Que le fait de la déplacer coïncidait avec certains événements planétaires,
Et ce, bien que cela ait été fait en toute inconscience.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Je n’oublierai plus jamais…
La lune est notre bon astre
Qui toujours garde sa place
Dans le ciel étoilé.
Elle reçoit de son bien aimé la lumière ;
Et comme nous aussi nous l’adorons
Ce soleil qui, le jour nous comble de bienfaits,
Et la nuit, transmet à son amante,
Le soin de guider nos pas.
Je veux prier la lune, et m’en souvenir toujours,
Oui, je veux m’en souvenir aussi le jour,
Car elle est humble comme une grand-mère.
Pour moi, elle est aussi noble que le soleil,
Et la minutie de Dieu fut de vouloir
Que les disques de ces deux Amants,
Apparaissent à nos yeux ;
Exactement de la même taille.
La lune est notre bon astre
Qui toujours garde sa place
Dans le ciel étoilé.
Elle reçoit de son bien aimé la lumière ;
Et comme nous aussi nous l’adorons
Ce soleil qui, le jour nous comble de bienfaits,
Et la nuit, transmet à son amante,
Le soin de guider nos pas.
Je veux prier la lune, et m’en souvenir toujours,
Oui, je veux m’en souvenir aussi le jour,
Car elle est humble comme une grand-mère.
Pour moi, elle est aussi noble que le soleil,
Et la minutie de Dieu fut de vouloir
Que les disques de ces deux Amants,
Apparaissent à nos yeux ;
Exactement de la même taille.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Libre du filet...
Après des mois passés dans mon ermitage,
Dans cette grotte sombre où seul résonnait l’écho de ma voix,
Je sortais enfin pour m’exhiber au soleil.
Comme il brûla ma peau et mes yeux !
On aurait dit qu’il m’attendait depuis toujours,
Comme empli de désespoir à l’idée que je ne réapparaisse plus,
« Qu’as tu appris loin de moi ? » me demanda-t-il en colère,
« Est-il quelque chose dont tu puisses me faire leçon ?»
Il prononça ces mots comme essoufflé,
Et semblait avide d'entendre mes mots.
« Soleil mon ami, » lui ai-je dit,
« J’ai peu à te confier ; dans ma grotte j’étais heureux,
Mais si je n’étais pas sorti tu aurais pu douter de
Mon amour pour toi, or c’est une chose que je
Ne peux permettre ; toi qui est si grand,
Comment pourrais-je t’amputer de moi,
Pour qui tu brilles comme un parfait génie.
Là dessus, le soleil me remercia et son feu
S’amoindrit, comme pour me montrer
Que son impatience avait disparue.
Après des mois passés dans mon ermitage,
Dans cette grotte sombre où seul résonnait l’écho de ma voix,
Je sortais enfin pour m’exhiber au soleil.
Comme il brûla ma peau et mes yeux !
On aurait dit qu’il m’attendait depuis toujours,
Comme empli de désespoir à l’idée que je ne réapparaisse plus,
« Qu’as tu appris loin de moi ? » me demanda-t-il en colère,
« Est-il quelque chose dont tu puisses me faire leçon ?»
Il prononça ces mots comme essoufflé,
Et semblait avide d'entendre mes mots.
« Soleil mon ami, » lui ai-je dit,
« J’ai peu à te confier ; dans ma grotte j’étais heureux,
Mais si je n’étais pas sorti tu aurais pu douter de
Mon amour pour toi, or c’est une chose que je
Ne peux permettre ; toi qui est si grand,
Comment pourrais-je t’amputer de moi,
Pour qui tu brilles comme un parfait génie.
Là dessus, le soleil me remercia et son feu
S’amoindrit, comme pour me montrer
Que son impatience avait disparue.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Bracelet de fer...
C’est une drôle de chose qui se fait,
Comme ci et comme ça, qui doit se faire
En regardant là plutôt qu’ici,
Et en regardant ici plutôt que là.
Ce sont les quatre vents et les quatre directions
Mais surtout celle du Sud qui bien me plait.
C’est une drôle de chose qui se fait,
Comme ci et comme ça, qui doit se faire
En regardant là plutôt qu’ici,
Et en regardant ici plutôt que là.
Ce sont les quatre vents et les quatre directions
Mais surtout celle du Sud qui bien me plait.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Sous terre c’est pas tant que ça…
C’est amusant toutes ces directions,
Moi j’aime bien celle-ci,
Parce qu’elle me rappelle quelque chose,
Je ne sais plus trop quoi,
Un souvenir d’avant et qui me parle de l’après,
Comme si je savais déjà.
C’est amusant toutes ces directions,
Moi j’aime bien celle-ci,
Parce qu’elle me rappelle quelque chose,
Je ne sais plus trop quoi,
Un souvenir d’avant et qui me parle de l’après,
Comme si je savais déjà.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le Nadir
Les directions sont nos amies pour la vie,
Il n’y en a pas une, il n’y en a pas deux,
Il y-en a quatre, Sud, Est, Nord, Ouest
mais c’est toujours la même qu’on prend
Pour moi, ce sera la poésie opportune,
Droit devant, et je dépasserai le mur du son.
Mais en prenant mon temps.
Les directions sont nos amies pour la vie,
Il n’y en a pas une, il n’y en a pas deux,
Il y-en a quatre, Sud, Est, Nord, Ouest
mais c’est toujours la même qu’on prend
Pour moi, ce sera la poésie opportune,
Droit devant, et je dépasserai le mur du son.
Mais en prenant mon temps.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Conte…
Moi j’aime bien les pirates,
Avec leur joli drapeau
Qui flotte gracieusement au vent.
Moi j’aime bien les pirates,
Avec leur joli drapeau
Qui flotte gracieusement au vent.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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