Poèmes, Critias

[Critias]

Big Rip

Avant, n’existait qu’une soupe chaotique
Où le noir était blanc et le sucre, salé.
Dualité régnait dans ce mond’ cosmique,
Il fallait conserver cet équilibre léger.

Un jour, l’équilibre rompit, en Nord et Sud.
L’ombre, sortit clairement de la lumière
Et on eut alors le néant et l’univers,
Création du dieu ange et du dieu cornu.

Le pacte conclu entre barbu et génie:
La réunion pour retrouver la symétrie
Etait bien prévue quand néant et univers
Se confondraient dans un infini actuel

Le cornu pris plaisir à torturer le bon
Le condamnant à espérer l’équilibre,
Mais cela était déjà fort impossible
L’espoir est toujours là, mais jamais la fusion.

Le condamnant à un chemin vers l’infini.

[Critias]

Chant de la bataille du chaos

Dragons, bêtes ailées, gardiens du feu divin
Nains, guerriers de la puissante forge d’Odin
Elfes, archers du puissant et du malin Pan
Hommes, enfants intelligents du tout-puissant

Unissez-vous pour combattre le destructeur
Et brandissez, l’arme ultime de la lumière
Armées noires de démons et d’anges faucheurs
Craignez la puissance de l’éternelle sphère

Eclat du soleil, de l’aube et du crépuscule
Fusion de l’air, du feu, du vent et de la terre
Eclairez ce chaotique corpuscule,
De la lumière des gardiens de l’univers

[Critias]

La musique

La musique nous a tous pris au moins une fois
Dans la brutalité, aussi fine qu’elle soit
Elle donne à la fois harmonie, nostalgie
Lien fort paisible entre son et poésie

Une musique sincère ne s’entend pas
Elle se ressent puissamment juste une fois
A l’origine des passions, de la raison
Elle est aussi le lien entre deux hommes bons

Ici-bas, le plus puissant des cadeaux de Dieu
Elle est présente à toute époque, tout lieu
Elle règne en maître sur Terre, dans les cieux
Elle traduit tantôt un passé, tantôt un vœu

Doux nectar, à consommer sans modération
Origine des idées, de la création
Elle nous accompagne parfois, tel un ami
Dans les difficultés comme dans le plaisir

[Critias]

Onde

Vérifiant toujours si tu n’as rien oublié,
Tu reviens à chaque endroit, montrer ton nez
Étire-toi de tout ton corps, sur la belle flotte
Et donne-nous les grands cercles d’Aristote

Spontanée, fine, régulière et brève
Pactisant avec les forces surnaturelles
Tu vas sans soucis au concert, à la pêche
Dans les étoiles ou sinon dans la brèche

Cessant jamais de nous surprendre, la voici !
Néanmoins, grande sincère et subtile
Renfermant toujours plein d’espoir et d’énergie.
Onde, toi qui es si brève et fragile…

[Magnus]

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[Magnus]

Suite au retour de notre poète, le sondage est de nouveau actif (pour une durée de deux mois.)

[Critias]

La montre


La montre est bien une chose poétique
Pour celui qui s'aperçoit justement
Qu'il s'agit là, de la seule tactique
Pour saisir le grand mystère du temps

Avec une subtile mécanique
A l'homme, elle impose son diktat
Et en chantant ses brèves harmoniques
Elle montre qu'elle fait preuve de tact'.

Souvent petite et sous-estimée,
Il n'en va pas moins qu'elle détient la clef
Du plus grand secret de la vérité.

En effet, en sein de cet engrenage
Se trouve là ce mystérieux rouage,
Celui qui fait toujours avancer l'âge.

[Critias]

Miroir


D’où provient cette agréable symétrie du reflet infernal,
Où toute isométrie montre cette puissance duale ?

Une si grande hypocrisie dont on ne se rend plus compte
Dans ce miroir, reflet de notre honte,
Où le mensonge se ment à lui-même et l’âme se corrompt,
Nous éloignant du rêve beau et bon.

Ce rêve-là, est absolu et éternel,
Dans lequel notre bonheur serait fraternel
Et où, ici, la vérité serait la clef
De l’harmonie divine et de la liberté.

C’est ainsi qu’on remarque bien facilement
Le concert du cœur, le déchirement de l’âme
Mêlés à ce bref et majestueux tourment
De la douce raison et donc du mélodrame.

Une telle ignorance de ce pouvoir ultime
Celui de pouvoir atteindre sa vérité
Ne peut qu’entrainer ainsi de multiples vices
Au sujet de cette incroyable vie, en vrai.

Et c’est bien l’unique beauté de cet admirable reflet
Que cette naïveté sur ce visage si laid.

[Critias]

Prophétie du Ragnarök

Quand l’avènement du dragon viendra,
Tout mortel, aussi noble soit son âme,
Disparaîtra dans l’immense magma
Du torrent de ce squelette infâme.

La venue de l’ange sombre est proche,
Et ça faux n’en oubliera aucun.
Transformant chaque âme en roche,
Il décidera de notre destin.

Seul l’ultime bâton, le tout puissant
Peut anéantir sa propre création.
La Terre même, l’univers aussi.

Le grand bâton de Magnus, le voici !
Ce puissant bijou, destructeur du mal
Mais aussi annonciateur des Jötnar.

C'est le grand équilibre céleste.

[Magnus]

Le sondage est clôturé.
Félicitations à Critias qui a gagné un e.book gratuit qui sera publié sur le site de Méta dès que possible.

[Bulle]

Félicitations à Critias

Le book de Critias est ICI