Limite et défi ?
+9
idrom
cana
M'enfin
Jipé
Ling
JO
pierre_b
Bulle
Imala
13 participants
Page 2 sur 4
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Re: Limite et défi ?
oui : solidarité, sans justification morale . On peut en discuter, mais c'est un dépassement de l'indifférence égoïste de masse face à la responsabilité d'autrui dans son propre malheur
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Limite et défi ?
Imala a écrit:[
Oui, pourtant si les deux ont à voir avec la liberté, la frontière entre les deux se fait de plus en plus floue... Et le mot "liberté" est, pour le moins, en passe de devenir un "gros fourre-tout", pour le pire : une justification en vis-à-vis de bien des exactions .
S'accepter tel que l'on est, accepter son humanité, me concernant, c'est renoncer à se croire plus qu'un être humain, mais également à l'idée d'être moins qu'un être humain, sachant que si cela est valable pour moi, cela l'est pour l'autre en face de moi. Quel que soit cet autre.
Dès lors, une question se pose : Qu'est-ce qu'un être humain ?
Quand à moi je réponds ceci : un fils de Dieu.
Imala
Salut Imala
Par définition, les limites créées la séparation ainsi que l’isolement, une fois les limites dépassées, il y a l’unité. Par exemple, le monde ne peut pas nous apparaitre comme intime, si les limites entre soi et le monde subsistent. Pour moi les limites empêchent de trouver le royaume de dieu car elles isolent l’homme de tout ce qui existe. Il est évident que le serpent, dans la genèse, crée la dualité, et avec elle d’innombrables limites qui sont autant de facteurs d’isolement qui empêchent l’homme de voir l’unité fondamentale de toutes choses.
Que penses-tu de la mystique chrétienne?
idrom- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 417
Localisation : France
Identité métaphysique : aucune, rien, a pu
Humeur : sais pas
Date d'inscription : 04/04/2008
Re: Limite et défi ?
Absolument ! Souhaitons simplement que le choix soit bien pesé ! Réfléchi. Qu’il soit le résultat d’une vraie liberté, et non un de ceux dictés (vendus ?) par les modes du moment… quels que soient les domaines que ces "modes" recouvrent. En complément : relire le commentaire de JO :Ling a écrit:Il n'y a pas de dépassement possible sans acceptation préalable. Choisir ou non de dépasser est une question de choix personnel.
"Et il faut accepter de "payer le prix" de ses actes, conformes ou transgressifs / si je fume, j'accepte l'éventuel cancer du poumon."
JO a écrit:On peut en discuter, mais c'est un dépassement de l'indifférence égoïste de masse face à la responsabilité d'autrui dans son propre malheur
J’aime beaucoup cette pensée, elle est porteuse d’espoir… Tout n’est pas foutu !! … Quoi qu’il en soit, en terme de dépassement concernant l’indifférence égoïste : tout est bon à prendre !
Salut Idrom,
Si tu es l’Idrom que j’ai déjà croisé ici ou là par le passé : heureuse de te rencontrer à nouveau !
.Idrom a écrit:Par définition, les limites créées la séparation ainsi que l’isolement, une fois les limites dépassées, il y a l’unité. Par exemple, le monde ne peut pas nous apparaitre comme intime, si les limites entre soi et le monde subsistent
Hou-là-là-là-là !!!
Il faut que tu en dises plus… parce que là, vois-tu, moi je ne vois pas par où passer pour comprendre vraiment ce que tu veux dire. …Et j’ajoute qu’il y a, concernant les limites entre soi et le monde, quelque chose qui me met plutôt mal à l’aise.
Personnellement, je ne veux pas me "diluer" dans le monde… je ne veux pas d’une intimité avec lui qui me "dévorerait"… D’autre part, pour bien voir l’autre, pour bien l’entendre, il faut une certaine distance ; l’intimité quand à elle, ne peut naître que si la confiance s’invite dans la relation que nous entretenons les uns avec les autres…
Concernant l’unité, c’est un vaste sujet… Notre origine nous est commune, oui, et il y a là un principe d’unité, mais n’allons pas croire que si toutes les barrières tombaient : linguistiques, culturelles, spirituelles, intellectuelles, etc, —nous serions dans l’unité… tout au plus replacés devant la menace d’un certain totalitarisme…
.Pour moi les limites empêchent de trouver le royaume de dieu car elles isolent l’homme de tout ce qui existe
Là aussi : dis en plus ! En quoi le limitent-elles ? Comment ? Par quoi ? De quelle manière ? Et puis, lorsque tu dis le royaume de Dieu, de quoi parles-tu ?
Il est évident que le serpent, dans la genèse, crée la dualité, et avec elle d’innombrables limites qui sont autant de facteurs d’isolement qui empêchent l’homme de voir l’unité fondamentale de toutes choses.
...Il est vrai que nous avons besoin les uns des autres pour bien voir… quoi que nous regardions.
La vision de l’autre viendra enrichir ma vision, me faire voir à partir d’un autre point de vue… le "panorama" m’apparaîtra peut-être plus vaste ou complexe que je ne l’avais prévu, mais les limites de la vision de l’autre vont me placer devant un choix : fermer les yeux pour mieux entendre dès lors que je vois mal, ou… porter des lunettes ! De ce point de vue , les limites de l’autre me sont aussi enrichissement.
Sinon... personnellement, je n’ai jamais tiré une ligne droite entre dualité, limites et isolement. Je crois que je n’y ai jamais réfléchis en ces termes, je n’ai donc rien de très probant à en dire.
Que penses-tu de la mystique chrétienne?
...Heuuuuu... Je ne sais pas... Rien… je crois… Et toi ?
Imala
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1239
Localisation : Près des étoiles
Identité métaphysique : Gnostique
Humeur : Tranquille
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Limite et défi ?
Imala a écrit:Absolument ! Souhaitons simplement que le choix soit bien pesé ! Réfléchi. Qu’il soit le résultat d’une vraie liberté, et non un de ceux dictés (vendus ?) par les modes du moment… quels que soient les domaines que ces "modes" recouvrent. En complément : relire le commentaire de JO :Ling a écrit:Il n'y a pas de dépassement possible sans acceptation préalable. Choisir ou non de dépasser est une question de choix personnel.
"Et il faut accepter de "payer le prix" de ses actes, conformes ou transgressifs / si je fume, j'accepte l'éventuel cancer du poumon."
La responsabilité n'est-elle pas la contre-partie de la liberté?
Ling- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 21694
Localisation : .
Identité métaphysique : .
Humeur : .
Date d'inscription : 09/07/2011
Re: Limite et défi ?
Ling a écrit:Imala a écrit:Absolument ! Souhaitons simplement que le choix soit bien pesé ! Réfléchi. Qu’il soit le résultat d’une vraie liberté, et non un de ceux dictés (vendus ?) par les modes du moment… quels que soient les domaines que ces "modes" recouvrent. En complément : relire le commentaire de JO :Ling a écrit:Il n'y a pas de dépassement possible sans acceptation préalable. Choisir ou non de dépasser est une question de choix personnel.
"Et il faut accepter de "payer le prix" de ses actes, conformes ou transgressifs / si je fume, j'accepte l'éventuel cancer du poumon."
La responsabilité n'est-elle pas la contre-partie de la liberté?
Bien sûr ! ... Dans ce sens, (et qui pourrait nous faire suivre une voie supplémentaire peut-être), cette citation de Jules Renard ? : "Il faut que l'homme libre prenne quelquefois la liberté d'être esclave".
Imala
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1239
Localisation : Près des étoiles
Identité métaphysique : Gnostique
Humeur : Tranquille
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Limite et défi ?
La première conséquence de la liberté, c'est qu'on peut se blesser, la deuxième, c'est qu'on peut blesser les autre, effectivement.Ling a écrit:La responsabilité n'est-elle pas la contre-partie de la liberté?
M'enfin- Le Repteux
- Nombre de messages : 10570
Localisation : Val David, Québec
Identité métaphysique : M'enfin...
Humeur : ...qui sait?
Date d'inscription : 24/02/2013
Re: Limite et défi ?
D'où l'importance des protections, je pense aux genouillères en particulier.
pierre_b- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1214
Localisation : nord du lot
Identité métaphysique : c'est à dire?
Humeur : c'est suivant
Date d'inscription : 09/07/2014
Re: Limite et défi ?
Ta fonction "random" est coincée!
M'enfin- Le Repteux
- Nombre de messages : 10570
Localisation : Val David, Québec
Identité métaphysique : M'enfin...
Humeur : ...qui sait?
Date d'inscription : 24/02/2013
Re: Limite et défi ?
Ling a écrit:Il n'y a pas de dépassement possible sans acceptation préalable. Choisir ou non de dépasser est une question de choix personnel.
Exactement Ling.
Jo a écrit:Et il faut accepter de "payer le prix" de ses actes, conformes ou transgressifs / si je fume, j'accepte l'éventuel cancer du poumon .
Fumeuse depuis 49 ans, je suis la première à le proclamer, et je suis prête à en payer le prix quand je recevrais la facture.
...Tout comme l'alpiniste, le skieur, etc.
J'ai même ajouté un post scriptum à cet égard dans mon testament de libre penseuse qui dit à peu près ceci :
"Avant de me débrancher, ou de recevoir l'injection létale, si je ne peux plus m'exprimer, et si j'ai encore un peu de souffle, offrez-moi une dernière cigarette, car elle à été pour moi ma meilleure amie. Comprenne qui voudra.
Imala parlait de défi... Si ça marche, c'est que j'ai eu de la chance, si j'échoues, c'est que je me suis
Mais de quoi parle-t-on au juste ? Du dépassement physique ? Du dépassement intellectuel ? ou du dépassement spirituel ?
Bon, je crois que vous avez compris que tout cela me dépasse... Voilà ce que cela peut donner quand on essaie de dépasser ses limites intellectuelles.
(J'espère n'avoir choqué personne avec la petite histoire de la cigarette.
Ladysan- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 4769
Localisation : Belgique (Wallonie)
Identité métaphysique : Aucune
Humeur : De toutes les couleurs
Date d'inscription : 15/03/2010
Re: Limite et défi ?
pierre_b a écrit:D'où l'importance des protections, je pense aux genouillères en particulier.
Belle répartie ! Autant en rire...
Ladysan- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 4769
Localisation : Belgique (Wallonie)
Identité métaphysique : Aucune
Humeur : De toutes les couleurs
Date d'inscription : 15/03/2010
Re: Limite et défi ?
Ladysan a écrit:Ling a écrit:Il n'y a pas de dépassement possible sans acceptation préalable. Choisir ou non de dépasser est une question de choix personnel.
Exactement Ling.Jo a écrit:Et il faut accepter de "payer le prix" de ses actes, conformes ou transgressifs / si je fume, j'accepte l'éventuel cancer du poumon .
Fumeuse depuis 49 ans, je suis la première à le proclamer, et je suis prête à en payer le prix quand je recevrais la facture.
...Tout comme l'alpiniste, le skieur, etc.
J'ai même ajouté un post scriptum à cet égard dans mon testament de libre penseuse qui dit à peu près ceci :
"Avant de me débrancher, ou de recevoir l'injection létale, si je ne peux plus m'exprimer, et si j'ai encore un peu de souffle, offrez-moi une dernière cigarette, car elle à été pour moi ma meilleure amie. Comprenne qui voudra.
Imala parlait de défi... Si ça marche, c'est que j'ai eu de la chance, si j'échoues, c'est que je me suisdépasséedéplacée, pardon, au-delà de mes limites.
Mais de quoi parle-t-on au juste ? Du dépassement physique ? Du dépassement intellectuel ? ou du dépassement spirituel ?
Bon, je crois que vous avez compris que tout cela me dépasse... Voilà ce que cela peut donner quand on essaie de dépasser ses limites intellectuelles.
(J'espère n'avoir choqué personne avec la petite histoire de la cigarette.
Ladysan a écrit:Mais de quoi parle-t-on au juste ? Du dépassement physique ? Du dépassement intellectuel ? ou du dépassement spirituel ?
Finalement un peu de tous, je crois...
Voilà ce que cela peut donner quand on essaie de dépasser ses limites intellectuelles
Je n'y crois pas une minute !
Imala
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1239
Localisation : Près des étoiles
Identité métaphysique : Gnostique
Humeur : Tranquille
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Limite et défi ?
Imala a écrit:Et j’ajoute qu’il y a, concernant les limites entre soi et le monde, quelque chose qui me met plutôt mal à l’aise.
Imala
Salut Imala
Oui c’est bien moi. Je suis content de te revoir également.
Par limites, je ne parlais pas des particularismes propres à chacun. Je parlais surtout des limites de la conscience humaine. Une limite c’est une frontière au delà de laquelle l’homme n’est jamais allé. Il y a derrière une limite, un au-delà, un ailleurs, quelque chose d’inconnu, et donc l’idée d’une séparation. Par exemple, le voile du temple est une limite physique qui cache le saint des saints, mais ce voile correspond aussi à une limite spirituelle qui n’existe plus, en théorie, depuis la mort de Jésus.
Je suis d’accord avec toi, Il peut y avoir une forme de culpabilité, d’autant plus qu’on associe facilement ce type de limites à la nature humaine. Donc je m’arrête là. Malgré tout, on peut être quelqu’un de très limité, est avoir une perception qui soit inclusive plutôt que exclusive.
idrom- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 417
Localisation : France
Identité métaphysique : aucune, rien, a pu
Humeur : sais pas
Date d'inscription : 04/04/2008
Re: Limite et défi ?
idrom a écrit:Imala a écrit:Et j’ajoute qu’il y a, concernant les limites entre soi et le monde, quelque chose qui me met plutôt mal à l’aise.
Imala
Salut Imala
Oui c’est bien moi. Je suis content de te revoir également.
Par limites, je ne parlais pas des particularismes propres à chacun. Je parlais surtout des limites de la conscience humaine. Une limite c’est une frontière au delà de laquelle l’homme n’est jamais allé. Il y a derrière une limite, un au-delà, un ailleurs, quelque chose d’inconnu, et donc l’idée d’une séparation. Par exemple, le voile du temple est une limite physique qui cache le saint des saints, mais ce voile correspond aussi à une limite spirituelle qui n’existe plus, en théorie, depuis la mort de Jésus.
Je suis d’accord avec toi, Il peut y avoir une forme de culpabilité, d’autant plus qu’on associe facilement ce type de limites à la nature humaine. Donc je m’arrête là. Malgré tout, on peut être quelqu’un de très limité, est avoir une perception qui soit inclusive plutôt que exclusive.
... Suis un peu frustrée... et un peu perdue !... Tu t'arrêtes trop vite, j'aurais aimé plus de détails dans tes explications.
Si j'essaie d'y réfléchir, avec le peu que tu proposes, et avec ce que j'expérimente moi-même, je crois comprendre ceci : la perception que nous avons de la réalité s'arrête à ce que nous voyons, sentons, comprenons, rationalisons... nous ne savons pas rester dans "l'ouvert"... nous ne savons pas voir au-delà des réalités matérielles la Réalité Invisible qui fait que tout ce que nous voyons : est.
Nous ne savons pas aller du visible, vers l'invisible... Nous ne savons pas voir chaque chose, chaque présence visible, entourée, habitée d'invisible. Nous sommes "limités" !
J'espère que je n'ai pas travesti ta pensée... Est-ce cela que tu veux dire Idrom ?
Sinon... encore un mot sur le voile du temple qui se déchire : me concernant je crois qu'on peut lire cette métaphore dans son sens absolu : il n'y a pas de séparation entre Dieu et l'homme. Il n'y en a jamais eu. Ce n'est pas une théorie, C'EST. Jésus-Christ s'en est fait témoin.
Les raisons pour lesquelles cela lui a coûté la vie sont toujours en vigueur aujourd'hui : nous ne voulons pas d'un tel "mandat", d'une telle responsabilité, d'une telle dignité...
Nous préférons croire que nous sommes des "êtres pour la mort". Nous préférons vivre au sein de nos... limites justement, de les élever elles, en dignité, plutôt que nous, et d'en discourir à volonté quitte à nous en plaindre faussement, mais jamais au grand jamais, nous ne nous approchons du chemin qui nous les ferait quitter. Ce serait tellement... déraisonnable ! Alors nous transgressons celles (les limites) qui ne font que renforcer nos convictions quand à celles qui nous chevillent à la pensée (foi?) que nous sommes des "êtres pour la mort".
Idrom a écrit:on peut être quelqu’un de très limité, est avoir une perception qui soit inclusive plutôt que exclusive.
Oui, absolument. Tu as raison.
Imala
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1239
Localisation : Près des étoiles
Identité métaphysique : Gnostique
Humeur : Tranquille
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Limite et défi ?
A-t il raison ou es-tu simplement d'accord avec lui?
pierre_b- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1214
Localisation : nord du lot
Identité métaphysique : c'est à dire?
Humeur : c'est suivant
Date d'inscription : 09/07/2014
Re: Limite et défi ?
C'est une bonne question !!!
JE suis d'accord avec lui.
Merci de me donner l'opportunité de cette précision.
Imala
JE suis d'accord avec lui.
Merci de me donner l'opportunité de cette précision.
Imala
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1239
Localisation : Près des étoiles
Identité métaphysique : Gnostique
Humeur : Tranquille
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Limite et défi ?
Voilà, le bon mot au bon moment.
J'aime bien quand on me reprend sur ce sujet d'ailleurs.
J'aime bien quand on me reprend sur ce sujet d'ailleurs.
pierre_b- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1214
Localisation : nord du lot
Identité métaphysique : c'est à dire?
Humeur : c'est suivant
Date d'inscription : 09/07/2014
Re: Limite et défi ?
Imala a écrit:... Suis un peu frustrée... et un peu perdue !... Tu t'arrêtes trop vite, j'aurais aimé plus de détails dans tes explications.
Lorsque notre attention se porte vers l’extérieur (le monde, les objets), on ne voit plus ce qu’il y a à l’intérieur (le soi), et réciproquement. Tout se passe comme si le soi et le monde ne pouvaient apparaitre simultanément dans la conscience humaine, la présence de l’un fait que l’autre s’efface. II s’en suis qu’il y a un va et vient permanent de l’attention entre l’intérieur et l’extérieur.
Les gens qui sont allés au delà de cette limite, témoignent d’un basculement, il y a une contemplation sans différence entre l’intérieur et l’extérieur. Le monde et le soi sont réunis, unifiés. Le soi est vu comme le fondement de toutes choses puisqu’il apparait dans toutes choses (ce qui est incompréhensible intellectuellement, il faut le vivre pour comprendre).
Mais peut être que cette perception n’est pas bonne, quelle est pathologique. Peut être que tout est déjà au mieux dans le meilleur des mondes et que les limites sont finalement bonnes. Je n’ai pas de réponses à cette question, pas de certitudes. L’Evangile de thomas semble pourtant vouloir réunir ces deux sphères dans le logion 22.
Imala a écrit:Si j'essaie d'y réfléchir, avec le peu que tu proposes, et avec ce que j'expérimente moi-même, je crois comprendre ceci : la perception que nous avons de la réalité s'arrête à ce que nous voyons, sentons, comprenons, rationalisons... nous ne savons pas rester dans "l'ouvert"... nous ne savons pas voir au-delà des réalités matérielles la Réalité Invisible qui fait que tout ce que nous voyons : est.
Nous ne savons pas aller du visible, vers l'invisible... Nous ne savons pas voir chaque chose, chaque présence visible, entourée, habitée d'invisible. Nous sommes "limités" !
J'espère que je n'ai pas travesti ta pensée... Est-ce cela que tu veux dire Idrom ?
Oui c’est cela. On peut voir dans le monde plus que le visible, on peut y voir l’unité, le soi, peut etre l’amour. Si le monde a une essence, elle n’est peut être pas différente de la notre puisqu’on n’en est pas séparé. Apres c’est purement spéculatif.
Imala a écrit:
Sinon... encore un mot sur le voile du temple qui se déchire : me concernant je crois qu'on peut lire cette métaphore dans son sens absolu : il n'y a pas de séparation entre Dieu et l'homme. Il n'y en a jamais eu. Ce n'est pas une théorie, C'EST.
Ca se présente comment, concrètement, dans ta vie (cette non séparation d’avec Dieu) ?
Imala a écrit:Jésus-Christ s'en est fait témoin.
Les raisons pour lesquelles cela lui a coûté la vie sont toujours en vigueur aujourd'hui : nous ne voulons pas d'un tel "mandat", d'une telle responsabilité, d'une telle dignité...
Nous préférons croire que nous sommes des "êtres pour la mort". Nous préférons vivre au sein de nos... limites justement, de les élever elles, en dignité, plutôt que nous, et d'en discourir à volonté quitte à nous en plaindre faussement, mais jamais au grand jamais, nous ne nous approchons du chemin qui nous les ferait quitter. Ce serait tellement... déraisonnable ! Alors nous transgressons celles (les limites) qui ne font que renforcer nos convictions quand à celles qui nous chevillent à la pensée (foi?) que nous sommes des "êtres pour la mort".
Je suis 100% d’accord.
Et quelles sont toutes les autres limites ?
idrom- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 417
Localisation : France
Identité métaphysique : aucune, rien, a pu
Humeur : sais pas
Date d'inscription : 04/04/2008
Re: Limite et défi ?
Idrom a écrit:Lorsque notre attention se porte vers l’extérieur (le monde, les objets), on ne voit plus ce qu’il y a à l’intérieur (le soi), et réciproquement. Tout se passe comme si le soi et le monde ne pouvaient apparaitre simultanément dans la conscience humaine, la présence de l’un fait que l’autre s’efface. II s’en suis qu’il y a un va et vient permanent de l’attention entre l’intérieur et l’extérieur.
Les gens qui sont allés au delà de cette limite, témoignent d’un basculement, il y a une contemplation sans différence entre l’intérieur et l’extérieur. Le monde et le soi sont réunis, unifiés. Le soi est vu comme le fondement de toutes choses puisqu’il apparait dans toutes choses (ce qui est incompréhensible intellectuellement, il faut le vivre pour comprendre).
Si ces pensées font partie du fondement auquel tu adhères de la mystique chrétienne ( à laquelle tu faisais référence dans un de tes précédents posts), alors j’ai le sentiment que notre appréhension la concernant, se rejoint quelque peu.
Mais peut être que cette perception n’est pas bonne, quelle est pathologique. Peut être que tout est déjà au mieux dans le meilleur des mondes
…Nous vivons dans de perpétuelles illusions concernant la santé, le sens, l'ordre, l'amour ; concernant notre ou nos rôles, notre situation et ce qu'elle est sensée nous donner en terme de bonheur, nos idées sur la morale, sur ce qui est juste ou non, bien ou mal, sur ce qui nous donne identité et valeur… Ce sont ces illusions, lorsqu’on les prend pour le tout de la vie, qui peuvent être définies comme pathologiques je crois, et à mon humble avis, la seule chose qui nous fera en sortir, c’est cette attention "à l’intérieur"… A ce qui parle en nous en amont de nous, qui passe par l’attention à soi… mais aussi par cette attention "à l’extérieur", cet extérieur comme étant reflet de ce qui est au-delà de nous ; une attention à Celui qui Est en tout ce qui est…
Attention à la Présence Une qui fait de chaque chose un "présent".
Peut-être est-ce cela que tu abordes lorsque tu dis : une fois les limites dépassées, il y a l’unité : voir l’Être qui Est dans tous les étants…
et que les limites sont finalement bonnes.
Les limites sont de bons pédagogues ! Elles sont également ce qui nous préserve de la confusion, du mélange, du même…
Je n’ai pas de réponses à cette question, pas de certitudes. L’Evangile de thomas semble pourtant vouloir réunir ces deux sphères dans le Logion 22.
Oui, absolument !
On peut voir dans le monde plus que le visible, on peut y voir l’unité, le soi, peut etre l’amour.
Oui. On peut y voir Dieu dans ses modes de présences.
.Si le monde a une essence, elle n’est peut être pas différente de la notre puisqu’on n’en est pas séparé
De quelle essence parles-tu concernant le monde ? Et quel monde ?
Ca se présente comment, concrètement, dans ta vie (cette non séparation d’avec Dieu) ?
Je ne sais pas… Ceux qui vivent avec moi seraient mieux habilités que moi pour répondre à cette question.
Mais si je devais malgré tout donner une réponse, je dirais que ça se présente tout d’abord sous forme de détachement.
Fondamentalement le mal, le malheur, l’idée de ma mort, ont perdu le pouvoir d’ébranler ma foi en la Vie grand V.
Pour moi : Dieu Est, et parce que Dieu Est, dans le même mouvement JE suis.
De la même manière que rien ni personne ne peut anéantir Dieu, rien ni personne ne peut m’anéantir. Bien sûr, mon corps comme tout ce qui est composé, sera décomposé, pourrira dans ma tombe, mais MOI, ou (SOI), ne sera jamais anéantie.
Iddrom a écrit:Je suis 100% d’accord.Imala a écrit:Jésus-Christ s'en est fait témoin.
Les raisons pour lesquelles cela lui a coûté la vie sont toujours en vigueur aujourd'hui : nous ne voulons pas d'un tel "mandat", d'une telle responsabilité, d'une telle dignité...
Nous préférons croire que nous sommes des "êtres pour la mort". Nous préférons vivre au sein de nos... limites justement, de les élever elles, en dignité, plutôt que nous, et d'en discourir à volonté quitte à nous en plaindre faussement, mais jamais au grand jamais, nous ne nous approchons du chemin qui nous les ferait quitter. Ce serait tellement... déraisonnable ! Alors nous transgressons celles (les limites) qui ne font que renforcer nos convictions quand à celles qui nous chevillent à la pensée (foi?) que nous sommes des "êtres pour la mort".
Et quelles sont toutes les autres limites ?
Je me suis mal exprimée dans ce dernier paragraphe, il fallait lire : alors nous transgressons les limites qui ne font que renforcer cette conviction (foi?) que nous sommes des "êtres pour la mort.
Imala
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1239
Localisation : Près des étoiles
Identité métaphysique : Gnostique
Humeur : Tranquille
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Limite et défi ?
Imala:
Cela changerait quoi de perdre notre "moi" une fois mort par rapport aux autres ? Rien je pense, donc il ne peut intéresser que soi...
N'est-ce pas une réaction égotique que de ne pas vouloir voir disparaître complètement son "moi" ?De la même manière que rien ni personne ne peut anéantir Dieu, rien ni personne ne peut m’anéantir. Bien sûr, mon corps comme tout ce qui est composé, sera décomposé, pourrira dans ma tombe, mais MOI, ou (SOI), ne sera jamais anéantie.
Cela changerait quoi de perdre notre "moi" une fois mort par rapport aux autres ? Rien je pense, donc il ne peut intéresser que soi...
_________________
- Méfie-toi du boeuf par devant, de la mule par derrière et du moine de tous les côtés.
Cervantes
Re: Limite et défi ?
Jipé a écrit:N'est-ce pas une réaction égotique que de ne pas vouloir voir disparaître complètement son "moi" ?
Pourquoi me tiendrais-je au sein de l’absurde sans essayer d’y trouver sens ?
S’éveiller au sens du mot Vie lorsqu’on est assis dans les ténèbres et à l’ombre de la mort, cela change tout. En cet éveil, il n’y a plus d’égo pour s’en réjouir. La joie est un ailleurs sur lequel JE, vient de poser le pied…
Par ailleurs, l’égo ici, et qui ne veut pas voir disparaître son moi, est au plus loin de cette expérience que fait l’être qui se sait manquant…
L’homme est un "désert", mais... ce qui embellit le désert c’est qu’il cache un puits quelque part. Antoine de St Exupéry.
Me concernant, je l’ai trouvé, et je creuse… sans comparer mes margelles à celle des autres. Chacun a sa manière d’incarner, de manifester la Vie. Ma responsabilité est de trouver la mienne… L’égo qui se manifeste peut-être dans cette manière n’est pas quelque chose à écraser, mais à conduire vers plus de transparence.
Cela changerait quoi de perdre notre "moi" une fois mort par rapport aux autres ? Rien je pense, donc il ne peut intéresser que soi...
Mais savoir que ce que tu ne perds pas —la Vie plutôt que le moi—, tu ne le perds vraiment pas, change tout ici et maintenant. Non seulement pour toi-même, mais pour les autres également.
"Ce qui compte, ce ne sont pas les années qu'il y a eu dans la vie, mais la vie qu'il y a eu dans les années". Abraham Lincoln
Sinon... en effet, dans l'absolu, que l'on perde notre moi n'intéresse vraiment que soi... mais, dans l'interprétation qu'on en fait, la compréhension qu'on en a, la Majuscule, ou la minuscule par contre, fera toute la différence.
Imala
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1239
Localisation : Près des étoiles
Identité métaphysique : Gnostique
Humeur : Tranquille
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Limite et défi ?
Je suis toujours très méfiant lorsque je vois des majuscules là où il ne devrait pas y en avoir...
L'orthographe est précise et la règle des majuscules tout autant, et je retrouve dans ces surabondances de "majuscules" des personnes sur ce forum, pour ne citer que lui, qui ont une conception très particulière de la vie, de la spiritualité et de soi.
Un profil assez semblable reviendrait donc par le "code" des majuscules, que je pense déjà connaître ce qu'elles valent, en essayant de n'être plus sujet à tromperie par de mauvaises doctrines, comme des promesses d'alchimistes, ni des prédictions d'astrologues, ni par la poudre de perlimpinpin de magiciens, enfin tous ceux qui font profession de savoir plus qu'ils ne savent en réalité...
L'orthographe est précise et la règle des majuscules tout autant, et je retrouve dans ces surabondances de "majuscules" des personnes sur ce forum, pour ne citer que lui, qui ont une conception très particulière de la vie, de la spiritualité et de soi.
Un profil assez semblable reviendrait donc par le "code" des majuscules, que je pense déjà connaître ce qu'elles valent, en essayant de n'être plus sujet à tromperie par de mauvaises doctrines, comme des promesses d'alchimistes, ni des prédictions d'astrologues, ni par la poudre de perlimpinpin de magiciens, enfin tous ceux qui font profession de savoir plus qu'ils ne savent en réalité...
_________________
- Méfie-toi du boeuf par devant, de la mule par derrière et du moine de tous les côtés.
Cervantes
Re: Limite et défi ?
Jipé a écrit:Je suis toujours très méfiant lorsque je vois des majuscules là où il ne devrait pas y en avoir...
L'orthographe est précise et la règle des majuscules tout autant, et je retrouve dans ces surabondances de "majuscules" des personnes sur ce forum, pour ne citer que lui, qui ont une conception très particulière de la vie, de la spiritualité et de soi.
Un profil assez semblable reviendrait donc par le "code" des majuscules, que je pense déjà connaître ce qu'elles valent, en essayant de n'être plus sujet à tromperie par de mauvaises doctrines, comme des promesses d'alchimistes, ni des prédictions d'astrologues, ni par la poudre de perlimpinpin de magiciens, enfin tous ceux qui font profession de savoir plus qu'ils ne savent en réalité...
...Te méfiant de ce que d'aucun mettent des majuscules là où toi tu n'en vois pas, tu ne t'aperçois pas que c'est aussi (symboliquement) ce que tu fais lorsque tu opposes ce tu penses déjà connaître au savoir de ceux qui font profession de savoir plus qu'ils ne savent…
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1239
Localisation : Près des étoiles
Identité métaphysique : Gnostique
Humeur : Tranquille
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Limite et défi ?
Si je te comprends bien, il ne faudrait rien opposer à ceux qui font profession de savoir plus qu'ils ne savent…?
_________________
- Méfie-toi du boeuf par devant, de la mule par derrière et du moine de tous les côtés.
Cervantes
Re: Limite et défi ?
... Qui faudrait-il être pour leur opposer quelque chose qui fasse réellement poids ? Dieu ? 😄
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1239
Localisation : Près des étoiles
Identité métaphysique : Gnostique
Humeur : Tranquille
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Limite et défi ?
Dieu ?? Pourquoi dieu ? Non, les seuls qui peuvent s'opposer rationnellement aux marchands de savoir, aux bonimenteurs, sont les zététiciens, les matérialistes, les sceptiques et les scientifiques.
Seuls ceux-là peuvent démontrer ou chercher à démontrer la logique, le rationnel, le cohérent et pour certains sans écarter systématiquement la possibilité d'une forme de spiritualité.
Seuls ceux-là peuvent démontrer ou chercher à démontrer la logique, le rationnel, le cohérent et pour certains sans écarter systématiquement la possibilité d'une forme de spiritualité.
_________________
- Méfie-toi du boeuf par devant, de la mule par derrière et du moine de tous les côtés.
Cervantes
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Sujets similaires
» Apprendre à ne plus s'aimer.
» La limite des certitudes
» L'Amour ne se limite pas à la Compassion
» A propos de l'humour-limite
» Existe-t-il une limite à l'orgueil humain ?
» La limite des certitudes
» L'Amour ne se limite pas à la Compassion
» A propos de l'humour-limite
» Existe-t-il une limite à l'orgueil humain ?
Page 2 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum