Etre en compagnie ou seul
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Etre en compagnie ou seul
L'humain est sans aucun doute un animal "social", il se sent réel et complet avec les autres.
Dans certains cas historique, l'ostracisme causait la mort, la personne cessait de prendre soin d'elle et mourait. Des enquêtes ont confirmé que nous sommes plus heureux avec des amis, en famille ou simplement en compagnie des autres. A la question "qu'est-ce qui améliorerait votre humeur pour la journée?", les réponses qui reviennent le plus souvent sont:
- Etre avec des personnes heureuses.
- Quand les personnes s'intéressent à ce que je dis.
- Etre avec des amis.
- Qu'on me trouve attrayant(e).
Tisser un réseau social atténue le stress, réconforte si on est malade ou si on a un revers de fortune et apporte un réel soutien émotionnel.
La génétique comportementale ainsi que la psychologie évolutionniste nous ont montré que la compagnie des autres permet d'avoir une valeur adaptative, elle a permis au cours de l'évolution la survie, ce qui laisse à penser que cela est inscrit dans nos gènes.
Mais pour autant, et paradoxalement, il existe une tradition de la solitude, comme les "sages hindous" et l'ermite chrétien qui cherchent la paix loin de la foule.
Jean Paul Sartre disait : "L'enfer, c'est les autres". De nos jours, des personnes souffrent de leur vie impliquant des relations interpersonnelles, des patrons imbuvables, des clients agressifs et impolis, voire un conjoint et des enfants qui rendent la vie de famille difficile.
Alors, cette contradiction nous montre que les relations avec autrui peuvent nous remplir de joie comme nous faire vivre un enfer, les êtres humains représentent un aspect changeant de notre environnement, ce qui montre que dans une même journée nous pouvons commencer à la vivre avec de véritables joies et finir la journée enragée et vis-versa.
Nous voyons là, que l'individu dépend de l'affection des autres et aussi de leur approbation, ce qui le rend vulnérable.
Enfin, question : sommes-nous tributaires des autres malgré nous ou à cause de nous ?
Dans certains cas historique, l'ostracisme causait la mort, la personne cessait de prendre soin d'elle et mourait. Des enquêtes ont confirmé que nous sommes plus heureux avec des amis, en famille ou simplement en compagnie des autres. A la question "qu'est-ce qui améliorerait votre humeur pour la journée?", les réponses qui reviennent le plus souvent sont:
- Etre avec des personnes heureuses.
- Quand les personnes s'intéressent à ce que je dis.
- Etre avec des amis.
- Qu'on me trouve attrayant(e).
Tisser un réseau social atténue le stress, réconforte si on est malade ou si on a un revers de fortune et apporte un réel soutien émotionnel.
La génétique comportementale ainsi que la psychologie évolutionniste nous ont montré que la compagnie des autres permet d'avoir une valeur adaptative, elle a permis au cours de l'évolution la survie, ce qui laisse à penser que cela est inscrit dans nos gènes.
Mais pour autant, et paradoxalement, il existe une tradition de la solitude, comme les "sages hindous" et l'ermite chrétien qui cherchent la paix loin de la foule.
Jean Paul Sartre disait : "L'enfer, c'est les autres". De nos jours, des personnes souffrent de leur vie impliquant des relations interpersonnelles, des patrons imbuvables, des clients agressifs et impolis, voire un conjoint et des enfants qui rendent la vie de famille difficile.
Alors, cette contradiction nous montre que les relations avec autrui peuvent nous remplir de joie comme nous faire vivre un enfer, les êtres humains représentent un aspect changeant de notre environnement, ce qui montre que dans une même journée nous pouvons commencer à la vivre avec de véritables joies et finir la journée enragée et vis-versa.
Nous voyons là, que l'individu dépend de l'affection des autres et aussi de leur approbation, ce qui le rend vulnérable.
Enfin, question : sommes-nous tributaires des autres malgré nous ou à cause de nous ?
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Cervantes
Re: Etre en compagnie ou seul
.. et encore plus sûrement, un "animal" tout court.Jipé a écrit:L'humain est sans aucun doute un animal "social",
J'ai récemment entendu à la radio l'interview d'un dresseur de lion qui révèle beaucoup de choses sur "l'animal". L'interviewer s'étonnait :
- La cage de votre lion est très petite ! C'est un peu cruel, non ?
- Non. Car cela répond au premier besoin d'un animal. Savez-vous quel est le premier besoin d'un animal ?
- ... la nourriture ?
- Non. Le premier besoin d'un animal, c'est la sécurité. Vous pouvez poser 15 kilo de viande à coté d'un lion affamé, il n'y touchera pas, tant qu'il ne se sentira pas "en sécurité". Il peut même se laisser mourir de faim, si ce premier besoin n'est pas satisfait. Et ce besoin est totalement subjectif, c'est lui qui doit se sentir en sécurité, même s'il ne l'est pas. Voilà, pourquoi on lui donne une petite cage : l'entrée est plus facile à défendre, pour lui c'est son cocon, il s'y sent plus en sécurité que dans une grande cage.
Je comprends parfaitement la logique du lion... et je pense que c'est aussi le cas de la société, quand on voit l'importance que prend les arguments "sécuritaires" en politique : cela passe avant tout le reste.
Beh, pas forcément justement. Comme pour les lions, tout cela dépend de notre notion de la "sécurité". La sociabilité implique une dimension de "risque" : nous dépendons de l'attitude des autres. Alors que la solitude ne dépend que de notre attitude.Jipé a écrit:Tisser un réseau social atténue le stress...
L'idéal, comme pour le lion qui fait son numéro dans une grande cage, c'est de socialiser en ayant la certitude de pouvoir retourner au cocon solitaire.
Les deux sont possibles, et définissent si cela va augmenter ou réduire notre stress :Jipé a écrit:Enfin, question : sommes-nous tributaires des autres malgré nous ou à cause de nous ?
Si c'est malgré nous, c'est stressant. Si c'est à cause de nous, c'est rassurant.
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Re: Etre en compagnie ou seul
Je suis d'accord qu' aussi bien l'animal que l'humain ont un besoin primordial de sécurité, mais justement, vivre en société est plus risqué que vivre en ermite ? Pas sûr du tout, l'ermite devra demander de l'aide aux autres s'il est malade, impotent, qu'il broie du noir, etc...
On ne peut pas avoir un pied dans la société et un autre dehors, c'est ou l'un ou l'autre, mais je concède qu'il y a des moyens différents, des degrés divers.
En quoi être tributaire des autres est stressant, parce qu'on s'en rend compte que seul ce n'est pas possible, ou parce que cela implique une forme de dépendance aux autres même si on ne le veut pas ou plus ?
On ne peut pas avoir un pied dans la société et un autre dehors, c'est ou l'un ou l'autre, mais je concède qu'il y a des moyens différents, des degrés divers.
En quoi être tributaire des autres est stressant, parce qu'on s'en rend compte que seul ce n'est pas possible, ou parce que cela implique une forme de dépendance aux autres même si on ne le veut pas ou plus ?
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Cervantes
Re: Etre en compagnie ou seul
Il y a avait aussi les reclus: "Par idéal religieux, le reclus, ou la recluse (car historiquement les recluses furent plus nombreuses que les reclus) s'enferme dans une cellule et choisit d'y vivre, pour un temps déterminé ou pour la vie, sans jamais en sortir. Il se nourrit de ce qu'on veut bien lui apporter." (Wiki).
Rien n'est plus pénible que de se faire interrompre par quelqu'un qui, croyant connaître la suite de ce que vous alliez dire, le dit à votre place et tombe à côté de la plaque. De plus, même en connaissant vraiment la fin de la phrase de quelqu'un, il est impoli de ne pas le laisser s'exprimer jusqu'au bout. "Impoli" moins du fait d'un savoir-vivre à respecter que du fait de couper l'expression de quelqu'un.
Et puis aussi : combien de fois n'écoutons-nous que les premières paroles de quelqu'un, tout absorbés que nous sommes à penser à ce que nous allons dire ensuite. Nous sommes surtout préoccupés par le fait de pouvoir dire le plus rapidement possible ce que "nous" avons à dire.
Et ce que nous avons à dire n'est pas toujours en rapport avec le sujet lancé par la personne, tant nous sommes pressés de parler de notre fric, de notre nouvelle voiture, de notre nouvel ordi, de notre nouveau salon... .
Sans compter les "Moi, je" (j'ai fait ceci, j'ai fait ça, j'ai acheté ceci) qui n'intéressent pas nécessairement tout le monde.
Et il y a aussi la "cinquième roue du carrosse", celle qui ne sert à rien. Dieu merci, ça n'arrive pas dans toutes les rencontres avec des amis et des connaissances, mais quand ça arrive ça arrive ; et nous voyons là quelqu'un qui n'est bon qu'à écouter, qui est interrompu au moindre mot, et qui n'aspire sans doute qu'à une seule chose : que cette comédie se termine.
Il y a dans l'idéal un équilibre à trouver entre la vie en société et des moments de solitude voulus et nécessaires. On ne peut vivre tout le temps tout seul ni tout le temps avec les autres. Quoiqu'il existe des personnes qui ne supportent pas d'être seules plus d'une demi-heure.Jipé a écrit:On ne peut pas avoir un pied dans la société et un autre dehors, c'est ou l'un ou l'autre, mais je concède qu'il y a des moyens différents, des degrés divers.
Tout dépend du degré de cette dépendance, un minimum d'autonomie étant nécessaire. Je connais une personne, veuve et handicapée, et dont les enfants sont loin, qui trouve insupportable de toujours dépendre des autres. En même temps, elle ne supporte pas sa solitude.En quoi être tributaire des autres est stressant, parce qu'on s'en rend compte que seul ce n'est pas possible, ou parce que cela implique une forme de dépendance aux autres même si on ne le veut pas ou plus ?
Je retiens "Quand les personnes s'intéressent à ce que je dis."A la question "qu'est-ce qui améliorerait votre humeur pour la journée?", les réponses qui reviennent le plus souvent sont:
- Etre avec des personnes heureuses.
- Quand les personnes s'intéressent à ce que je dis.
- Etre avec des amis.
- Qu'on me trouve attrayant(e).
Rien n'est plus pénible que de se faire interrompre par quelqu'un qui, croyant connaître la suite de ce que vous alliez dire, le dit à votre place et tombe à côté de la plaque. De plus, même en connaissant vraiment la fin de la phrase de quelqu'un, il est impoli de ne pas le laisser s'exprimer jusqu'au bout. "Impoli" moins du fait d'un savoir-vivre à respecter que du fait de couper l'expression de quelqu'un.
Et puis aussi : combien de fois n'écoutons-nous que les premières paroles de quelqu'un, tout absorbés que nous sommes à penser à ce que nous allons dire ensuite. Nous sommes surtout préoccupés par le fait de pouvoir dire le plus rapidement possible ce que "nous" avons à dire.
Et ce que nous avons à dire n'est pas toujours en rapport avec le sujet lancé par la personne, tant nous sommes pressés de parler de notre fric, de notre nouvelle voiture, de notre nouvel ordi, de notre nouveau salon... .
Sans compter les "Moi, je" (j'ai fait ceci, j'ai fait ça, j'ai acheté ceci) qui n'intéressent pas nécessairement tout le monde.
Et il y a aussi la "cinquième roue du carrosse", celle qui ne sert à rien. Dieu merci, ça n'arrive pas dans toutes les rencontres avec des amis et des connaissances, mais quand ça arrive ça arrive ; et nous voyons là quelqu'un qui n'est bon qu'à écouter, qui est interrompu au moindre mot, et qui n'aspire sans doute qu'à une seule chose : que cette comédie se termine.
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MES POEMES :
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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Re: Etre en compagnie ou seul
Mais par idéal "religieux". Religieux = relié. Autrement dit même s'il est exclu physiquement, il ne l'est pas mentalement : dans sa logique, il ne vit pas pour lui mais pour prier et donc par le système de relation triangulaire pour les autres.Magnus a écrit:Il y a avait aussi les reclus: "Par idéal religieux, le reclus, ou la recluse (car historiquement les recluses furent plus nombreuses que les reclus) s'enferme dans une cellule et choisit d'y vivre, pour un temps déterminé ou pour la vie, sans jamais en sortir. Il se nourrit de ce qu'on veut bien lui apporter." (Wiki).
Epicure y répond par la sagesse de l'évitement ! Il traduisait cette contradiction en logique de plaisir, distinguant deux sortes de plaisirs, le plaisir catastématique (ataraxie, autrement dit recherche d'une situation qui enlève tout ce qui peut troubler l'esprit) et le plaisir en mouvement.Jipé a écrit:Alors, cette contradiction nous montre que les relations avec autrui peuvent nous remplir de joie comme nous faire vivre un enfer, les êtres humains représentent un aspect changeant de notre environnement, ce qui montre que dans une même journée nous pouvons commencer à la vivre avec de véritables joies et finir la journée enragée et vis-versa.
Nous voyons là, que l'individu dépend de l'affection des autres et aussi de leur l'approbation, ce qui le rend vulnérable.
Enfin, question : sommes-nous tributaires des autres malgré nous ou à cause de nous ?.
On peut donc estimer qu'il avait une philosophie raisonnée des "relations avec autrui" : les accepter et les rechercher à condition qu'elles ne nuisent pas. Ce qui ne veut pas dire éviter les relations avec autrui, mais faire en sorte qu'elles ne deviennent pas nuisibles.
Seulement ça c'est valable pour l'individu seul ; pas pour celui qui a femme et enfants et qui a ainsi des responsabilités et des obligations incontournables...
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Re: Etre en compagnie ou seul
Bien vu Bulle: l'imagination est capable de tout, y compris de s'imaginer en relation alors qu'elle ne l'est pas du tout, ce que nous appelons de la schizophrénie. Curieusement, ceux qui discutent de vive voix avec Dieu ne sont jamais accusés de folie: y aurait-il deux poids deux mesures en matière de schizophrénie?Bulle a écrit:Religieux = relié. Autrement dit même s'il est exclu physiquement, il ne l'est pas mentalement : dans sa logique, il ne vit pas pour lui mais pour prier et donc par le système de relation triangulaire pour les autres.
Pour revenir au sujet, que je trouve très intéressant par ailleurs (tant pis pour toi JP ), il est nécessairement avantageux pour la survie de nous regrouper, et il est aussi nécessaire de nous regrouper pour développer nos idées, mais je crois que chacun a sa manière de percevoir ses interactions avec les autres, et que chacun a sa propre tolérance à cet effet. Je suis un solitaire, j'ai déjà passé plus d'une année sans parler aux autres, mais il a fallu que je sorte de ma léthargie interactive car je commençais à avoir de curieuses sensations au creux de mon plexus.
M'enfin- Le Repteux
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Re: Etre en compagnie ou seul
Gerard, c'est l'avis du dresseur ! Il faudrait demander au lion! Comme l'homme, les animaux supportent mal la solitude et l 'enfermement. Les zoos ont changé complètement de comportement. Un animal enfermé devient souvent hystérique.
Oui, les relations sociales sont indispensables à l'homme. Mais là encore, interviennent l'inné et la façon dont on a été élevé. L'introverti appréciera les moments de solitude et supportera mieux la solitude . Quant à l'ermite, sauf cas exceptionnel, je pense qu'il a subi auparavant des influences religieuses, Bouddhisme inclus . L'érémitisme n'est pas inné; on entre au couvent ou on médite longtemps; on s'imprègne de l'apologie de la solitude et on part vivre dans une grotte à Brignoles ou au-dessus de Vidauban ou à Notre Dame des Anges, au-dessus de Pignans ( j'ai rencontré l'ermite, un ancien officier de marine).
Oui, les relations sociales sont indispensables à l'homme. Mais là encore, interviennent l'inné et la façon dont on a été élevé. L'introverti appréciera les moments de solitude et supportera mieux la solitude . Quant à l'ermite, sauf cas exceptionnel, je pense qu'il a subi auparavant des influences religieuses, Bouddhisme inclus . L'érémitisme n'est pas inné; on entre au couvent ou on médite longtemps; on s'imprègne de l'apologie de la solitude et on part vivre dans une grotte à Brignoles ou au-dessus de Vidauban ou à Notre Dame des Anges, au-dessus de Pignans ( j'ai rencontré l'ermite, un ancien officier de marine).
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Etre en compagnie ou seul
Il serait probable que ceux qui s'écartent du monde sociétal pour s'isoler, ne soit en réalité qu'une fausse isolation. Ils recherchent le dialogue avec un seul intermédiaire "dieu" ou des divinités selon leurs croyances, leurs religions. Ce qui confirmerait que l'être humain ne peut vivre totalement seul et isolé, n'importe quel interlocuteur, même virtuel fera l'affaire du moment qu'un dialogue s'installe.
Il s'inventera un partenaire, un "ami imaginaire" comme certains enfants, l'important est d'être au moins deux.
Il s'inventera un partenaire, un "ami imaginaire" comme certains enfants, l'important est d'être au moins deux.
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Cervantes
Re: Etre en compagnie ou seul
La sociabilité est une caractéristique utile au fonctionnement social, il en faut donc beaucoup qui le soient, mais l'asociabilité sert à la créativité, et il en faut quelques uns sinon la société ne développerait pas de nouvelles possibilités et n'évoluerait donc pas.
M'enfin- Le Repteux
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Re: Etre en compagnie ou seul
Pourquoi être asocial serait plus créatif pour évoluer ?
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Cervantes
Re: Etre en compagnie ou seul
Evidemment que c'est pas sûr.Jipé a écrit:Je suis d'accord qu' aussi bien l'animal que l'humain ont un besoin primordial de sécurité, mais justement, vivre en société est plus risqué que vivre en ermite ? Pas sûr du tout, ...
Mais on ne parle pas de "sécurité", seulement "d'impression de sécurité". C'est totalement subjectif. Le claustrophobe se sentira en danger d'être enfermé, et au contraire, l'agoraphobe se sentira en sécurité d'être enfermé.
Dans les deux cas, la réalité de la sécurité n'a pas d'importance, c'est juste l'impression du concerné qui compte.
Mais si, on peut. L'internet en est un bon exemple : je communique avec plein de gens, alors que je ne sors pas de chez moi. Alors, selon toi, je suis "en dehors" ou "dans" la société ?Jipé a écrit:On ne peut pas avoir un pied dans la société et un autre dehors, c'est ou l'un ou l'autre...
Toute situation stresse si on craint de ne pas la maîtriser.Jipé a écrit:En quoi être tributaire des autres est stressant, parce qu'on s'en rend compte que seul ce n'est pas possible, ou parce que cela implique une forme de dépendance aux autres même si on ne le veut pas ou plus ?
Si on a peur d'être seul, c'est qu'on pense avoir besoin des autres pour des cas particuliers (maladie, dépression) et qu'on y pense beaucoup. Et si on a peur d'être en société, c'est qu'on pense qu'on aura des obligations. Dans les deux cas, c'est la perte de la maîtrise qui fait stresser. Chaque caractère aura un jugement différent, mais le principe est identique.
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Re: Etre en compagnie ou seul
Parce que, par définition, les asociaux ne sont pas utiles au fonctionnement social, et qu'ils doivent quand même y participer pour se sentir valorisés, ce qui permet de temps à autres à la société d'évoluer. Beaucoup d'artistes créatifs connus sont des asociaux, et certains scientifiques aussi, mais il y en a dans toutes les sphères de la société, comme dans le milieu des affaires par exemple. Quand quelqu'un décide de n'en faire qu'à sa tête, c'est un asocial, jusqu'à ce qu'il réussisse, et qu'il se transforme soudainement en génie.JP a écrit:Pourquoi être asocial serait plus créatif pour évoluer ?
M'enfin- Le Repteux
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Re: Etre en compagnie ou seul
Le dresseur risque sa peau en travaillant avec un lion. Je pense donc qu'il est le mieux placé pour savoir ce qui stresse le lion ou pas. Tu risquerais ta vie pour éviter de dépenser du fric pour une cage plus grande ?gaston21 a écrit:Gerard, c'est l'avis du dresseur ! Il faudrait demander au lion!
Non. C'est au contraire le point de vue de l'antropomorphique, qui pensera que "s'il était lion", il voudrait une cage plus grande et du poulet rôti au petit dej, mais le lion, lui, poursuit une logique qui lui est propre.
Mais le lion ne reste pas enfermé en permanence. Tous les jours, il faut le sortir et lui donner de l'activité. Mais il DOIT savoir qu'il a son cocon, son "chez lui", où personne d'autre que lui ne rentre. C'est observé d'après leur comportement dans la nature : les lions ont toujours un lieu de repli, leur petit coin "à eux".gaston21 a écrit:Comme l'homme, les animaux supportent mal la solitude et l 'enfermement.
Mais l'influence religieuse est une influence "sociale" justement !gaston21 a écrit:Quant à l'ermite, sauf cas exceptionnel, je pense qu'il a subi auparavant des influences religieuses,
Ce qui veut dire que l'ermite a vécu une expérience sociale traumatisante qui lui fait apparaître la solitude comme un havre de paix.
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Re: Etre en compagnie ou seul
Tu me rassure sur ma sociabilité Gérard, j'allais écrire : Et comment définit-t-on ceux qui préfèrent communiquer via Internet ?
Mais la désocialisation absolue existe-t-elle vraiment ? Je ne le crois pas car nous avons tous un entourage...
(sauf bien sûr ceux qui habitent sur une ile déserte)...Et encore. Ceux-là sont aussi d'une manière ou d'une autre reliés à la société, ne fut-ce que parce qu'il est obligé de se déplacer pour aller payer ses impôts. Sr:
Mais la désocialisation absolue existe-t-elle vraiment ? Je ne le crois pas car nous avons tous un entourage...
(sauf bien sûr ceux qui habitent sur une ile déserte)...Et encore. Ceux-là sont aussi d'une manière ou d'une autre reliés à la société, ne fut-ce que parce qu'il est obligé de se déplacer pour aller payer ses impôts. Sr:
Ladysan- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Etre en compagnie ou seul
Mais Gégé, ce n'est pas être hors société d'être sur internet, au contraire, c'est employer les moyens que donne la société pour communiquer avec les autres.Gerard a écrit:Mais si, on peut. L'internet en est un bon exemple : je communique avec plein de gens, alors que je ne sors pas de chez moi. Alors, selon toi, je suis "en dehors" ou "dans" la société ?Jipé a écrit:On ne peut pas avoir un pied dans la société et un autre dehors, c'est ou l'un ou l'autre...
C'est avoir un pied dedans justement, et quand je dis avoir un pied dehors c'est ne plus avoir de communication du tout avec l'extérieur, n'être plus que soi avec sa croyance en son/ses dieu/x, divinités diverses et variées.
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Cervantes
Re: Etre en compagnie ou seul
Je trouve que la question se corse, avec Internet.
En effet, certains soutiennent que la société virtuelle, quoique composée d'individus réels, est une société superficielle, trompeuse, factice, irréelle, une sorte de plagiat de la société réelle.
Quand vous échangez sur META, avez-vous l'impression de vivre en société ?
En effet, certains soutiennent que la société virtuelle, quoique composée d'individus réels, est une société superficielle, trompeuse, factice, irréelle, une sorte de plagiat de la société réelle.
Quand vous échangez sur META, avez-vous l'impression de vivre en société ?
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Re: Etre en compagnie ou seul
Oui et non . En m'inscrivant sur le forum, je sais que j'entre dans une société, mais immatérielle, où l'expression corporelle ne peut plus corriger l'expression verbale, où un courant de pensée majoritaire règne, même s'il ne se veut pas contraignant . Mais c'est vrai dans toutes les sociétés . Sur le net, l'affectif passe au second plan ... en principe . En réalité, les réactions épidermiques s'exacerbent vite et on se prend à avoir des aversions ou des sympathies qui cèdent, souvent, quand les gens se connaissent "en vrai" . Donc, les gens vrais sont différents, hors le net .
Par contre, l'expression d'une pensée plus structurée que dans la vie quotidienne s'y déploie et en fait un lieu d'échange irremplaçable .
Par contre, l'expression d'une pensée plus structurée que dans la vie quotidienne s'y déploie et en fait un lieu d'échange irremplaçable .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Etre en compagnie ou seul
Je pense qu'il y a autant de superficialité, de tromperie, de fausse amitié dans la vraie vie que sur le net.
Peut-être que certains non-dits de la vraie vie seront plus facilement exprimés derrière un écran, non pas par dissimulation d'identité, mais parce que la personne n'étant pas en face, il n'y a pas à avoir peur de sa réaction.
Quand je parle de "peur", je ne veux pas dire réaction de violence physique, quoique des fois ça pourrait, mais de peur de voir l'expression physique de la personne en face. Dire une chose très directe et créer un malaise, des pleurs ou même simplement un embarras qui laisse le sujet sans réponse sera personnellement assez inconfortable.
Sauf à être pervers ou sadique, la peine, la tristesse, une blessure infligée, qui seront visibles chez l'autre, nous mettra mal à l'aise.
Le virtuel ne rend pas ces impressions fortes, ou du moins en atténue les effets parce qu'ils ne sont pas visibles et qu'il faut les imaginer au travers des réponses. Ces mêmes réponses qui ne seraient sans doute pas du même ordre, de la même puissance si les deux personnes étaient en face.
Je pense que le virtuel, a un effet démultiplicateur de l'audace, du jusqu'au-boutisme que la réalité restreindrait par gêne du malaise créé. Le virtuel supprime l'effet miroir qui permet de se positionner par rapport au reflet renvoyé.
Peut-être que certains non-dits de la vraie vie seront plus facilement exprimés derrière un écran, non pas par dissimulation d'identité, mais parce que la personne n'étant pas en face, il n'y a pas à avoir peur de sa réaction.
Quand je parle de "peur", je ne veux pas dire réaction de violence physique, quoique des fois ça pourrait, mais de peur de voir l'expression physique de la personne en face. Dire une chose très directe et créer un malaise, des pleurs ou même simplement un embarras qui laisse le sujet sans réponse sera personnellement assez inconfortable.
Sauf à être pervers ou sadique, la peine, la tristesse, une blessure infligée, qui seront visibles chez l'autre, nous mettra mal à l'aise.
Le virtuel ne rend pas ces impressions fortes, ou du moins en atténue les effets parce qu'ils ne sont pas visibles et qu'il faut les imaginer au travers des réponses. Ces mêmes réponses qui ne seraient sans doute pas du même ordre, de la même puissance si les deux personnes étaient en face.
Je pense que le virtuel, a un effet démultiplicateur de l'audace, du jusqu'au-boutisme que la réalité restreindrait par gêne du malaise créé. Le virtuel supprime l'effet miroir qui permet de se positionner par rapport au reflet renvoyé.
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Cervantes
Re: Etre en compagnie ou seul
Je trouve qu'Internet n'est pas du tout une société superficielle etc..., mais qu'au contraire elle constitue une société réelle. Y-a-t-il un meilleur moyen de s'échanger des idées, des hypothèses, des expériences? Je n'en vois pas. Et c'est une société inter-frontières, inter-religieuses etc...Comment trouver mieux? Aurait-on connu les malheurs des deux guerres mondiales si Internet avait permis aux français et aux allemands de se connaître et de dialoguer?Magnus a écrit:Je trouve que la question se corse, avec Internet.
En effet, certains soutiennent que la société virtuelle, quoique composée d'individus réels, est une société superficielle, trompeuse, factice, irréelle, une sorte de plagiat de la société réelle.
Quand vous échangez sur META, avez-vous l'impression de vivre en société ?
Et puis, croyez-vous qu'il y ait beaucoup de menteurs sur notre forum? Je ne le crois pas un instant. Quel intérêt y-aurait-il à mentir?
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Etre en compagnie ou seul
On se ment à soi-même, si on ne se surveille pas étroitement , c'est ça le plus grave . Il y a divorce entre ce qu'on est et ce que l'autre croit comprendre . D'où les crises . Ou bien les interlocuteurs révèlent des traits de personnalité insus de l'intéressé, qui, ne se reconnaissant pas , s'indigne . La sincérité méconnue est fréquente , même avec de la bonne volonté .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Etre en compagnie ou seul
Peut-être la question à se poser est: "jusqu'où une personne souffrant de solitude est prête à aller ?"
Le sentiment de vide est intolérable pour la très grande majorité des personnes seules, c'est une déstructuration de la personnalité, c'est déprimant et pénible. Combien de personnes seules mettent la télé en marche toute la journée, pour "sentir" simplement une présence les accompagner ?
A moins d'apprendre à maîtriser sa conscience, un flot souvent désagréable envahi nos pensées, que cela soit sur sa santé, sa famille, son travail, les anciennes disputes, ce qu'on a dit ou pas dit, etc...
La télé, le net, les forums, sont source d'évasion des ces pensées désagréables, une manière de les dévier, de les shunter. D'autres, court-circuitent les pensées négatives récurrentes par des moyens plus anciens que le net, mais toujours pratiqués, comme les comportements compulsifs d'alcoolisme, de drogue, de boulimie.
Ces moyens sont d'un niveau de complexité très bas, contrairement à ce qu'on pourrait penser, puisqu'ils réduisent la perception nécessaire et le bon ajustement des comportements.
L'alcool ainsi que la drogue lorsqu'ils sont dans l'abus et la fréquentation régulière, altèrent le contenu et l'organisation de la conscience.
Nous voyons là que la désocialisation peut entraîner un repli sur soi, une déconnexion du monde extérieur qui va mener à trouver d'autres solutions, même dans les plus addictives et nocives pour la personne.
Ces mauvaises solutions sont des activités de remplissage, essayant de masquer une anxiété ontologique.
Le sentiment de vide est intolérable pour la très grande majorité des personnes seules, c'est une déstructuration de la personnalité, c'est déprimant et pénible. Combien de personnes seules mettent la télé en marche toute la journée, pour "sentir" simplement une présence les accompagner ?
A moins d'apprendre à maîtriser sa conscience, un flot souvent désagréable envahi nos pensées, que cela soit sur sa santé, sa famille, son travail, les anciennes disputes, ce qu'on a dit ou pas dit, etc...
La télé, le net, les forums, sont source d'évasion des ces pensées désagréables, une manière de les dévier, de les shunter. D'autres, court-circuitent les pensées négatives récurrentes par des moyens plus anciens que le net, mais toujours pratiqués, comme les comportements compulsifs d'alcoolisme, de drogue, de boulimie.
Ces moyens sont d'un niveau de complexité très bas, contrairement à ce qu'on pourrait penser, puisqu'ils réduisent la perception nécessaire et le bon ajustement des comportements.
L'alcool ainsi que la drogue lorsqu'ils sont dans l'abus et la fréquentation régulière, altèrent le contenu et l'organisation de la conscience.
Nous voyons là que la désocialisation peut entraîner un repli sur soi, une déconnexion du monde extérieur qui va mener à trouver d'autres solutions, même dans les plus addictives et nocives pour la personne.
Ces mauvaises solutions sont des activités de remplissage, essayant de masquer une anxiété ontologique.
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Re: Etre en compagnie ou seul
Les naufragés sur une île déserte ne payent pas d'impôt puisqu'on ne sait pas qu'ils sont là...Ladysan a écrit:(sauf bien sûr ceux qui habitent sur une ile déserte)...Et encore. Ceux-là sont aussi d'une manière ou d'une autre reliés à la société, ne fut-ce que parce qu'il est obligé de se déplacer pour aller payer ses impôts. Sr:
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" On sait tout sur rien et on sait rien sur tout. "
Re: Etre en compagnie ou seul
Magnus a écrit:Quand vous échangez sur META, avez-vous l'impression de vivre en société ?
Pour ma part oui. Pour la bonne raison que, ( sauf preuve du contraire: sr: ) je m'adresse à des personnes réelles et non virtuelles, avec qui j'ai plus d'affinités qu'avec la majorité des personnes qui composent mon entourage mais avec qui je partage "d'autres" plaisirs.
Ladysan- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Etre en compagnie ou seul
En est-tu certain Gérard ?Gerard a écrit:Les naufragés sur une île déserte ne payent pas d'impôt puisqu'on ne sait pas qu'ils sont là...Ladysan a écrit:(sauf bien sûr ceux qui habitent sur une ile déserte)...Et encore. Ceux-là sont aussi d'une manière ou d'une autre reliés à la société, ne fut-ce que parce qu'il est obligé de se déplacer pour aller payer ses impôts. Sr:
Ladysan- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Etre en compagnie ou seul
"Communiquer avec" est une chose, "vivre avec" en est une autre.Jipé a écrit:Mais Gégé, ce n'est pas être hors société d'être sur internet, au contraire, c'est employer les moyens que donne la société pour communiquer avec les autres.
Sur Internet, je me connecte QUAND JE VEUX..
...et je me déconnecte QUAND JE VEUX.
Mais pour la vraie vie sociale, on ne choisit plus : faut aller au boulot tous les matins, même quand on ne veut pas, faut rester à une fête d'anniversaire, même si on se fait chier, etc... La vraie vie sociale, c'est savoir accepter ce qu'on n'aime pas. De même que la vraie guerre, ce n'est pas un jeu vidéo : on ne peut pas reloader la partie si ça ne se passe pas comme on le voudrait.
Avec Internet, on est donc bien "à cheval" sur les deux mondes : on veut garder les avantages de la solitude et bénéficier des avantages de la vie sociale, EN MEME TEMPS. Mais au bout du compte, c'est une forme de solitude, puisque la vraie vie sociale implique d'accepter les avantages ET les inconvénients.
...
Dernière édition par Gerard le Lun 11 Nov 2013 - 13:45, édité 2 fois
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