la révolte fiscale en France
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la révolte fiscale en France
Trop d'impots tuent l'impot ce que ne semble pas avoir compris les énarques parisiens au pouvoir !
Réaction des bretons !
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komyo- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: la révolte fiscale en France
Il y a pas mal d'années, les vignerons du Midi avaient fait sauter un viaduc. Et rappelons-nous l'incendie du Parlement de Bretagne à Rennes . Je propose qu'on brûle le Louvre et qu'on fasse sauter Notre-Dame! Ces actes sont inadmissibles et doivent être sévèrement réprimés . Je comprends très bien le désespoir de ces gens, mais il y a un juste milieu. La violence à ce niveau est intolérable Voilà à quoi aboutit notre belle et chère Europe, l'Europe des puissances d'argent!
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
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Re: la révolte fiscale en France
Derriere ça il y a tout le ras le bol des taxes qui se surajoutent aux taxes plus le coté big brother du truc. Si tu as des potes dans les livraisons parlent leurs en, la plupart n'arrivent plus a joindre les deux bouts et sont obligés de se vendre a des gls ou autres chronopost pour des salaires de misère dans des conditions de forçats. Laisse notre dame et le parlement de rennes de cotés, ça n'a rien a voir et puis avec des bretons peu de chance et je sais que cela va te décevoir, qu'ils brûlent notre dame ^^
komyo- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: la révolte fiscale en France
Les taxes, oui, il y en a toujours de trop. Je note quand même que nos paysans reçoivent plus de subventions qu'ils ne paient de taxes; c'est un fils de paysan qui l'écrit. Même constat pour les cotisations retraite. Et je trouve que c'est normal que nous soutenions notre agriculture. Par contre, comment un paysan français peut-il lutter contre ses homologues de l'Est dont le revenu mensuel est très inférieur, avec donc des prix de revient beaucoup plus bas, ou contre de gros exploitants allemands qui utilisent une main d'œuvre à très bas coût ? C'est l'Europe qui est en cause. Alors, d'accord pour des objectifs européens...La banque de Francfort?
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
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Re: la révolte fiscale en France
Faites gaffe les gars vous allez finir libéraux !
troubaadour- Seigneur de la Métaphysique
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Re: la révolte fiscale en France
Les capitalistes payant moins de salaire en se justifiant de la concurrence ultra libérale(cf de la rosière), et échappant à la fiscalité via des montages financiers.
(je ne parle pas des petites entreprises)
Il faut bien aller chercher le pognon ailleurs, par exemple dans les classes moyennes et les plus en difficultés de la société.
(je ne parle pas des petites entreprises)
Il faut bien aller chercher le pognon ailleurs, par exemple dans les classes moyennes et les plus en difficultés de la société.
komyo- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: la révolte fiscale en France
Ou alors on devient attractif afin que les flux financiers ne nous fuient plus mais au contraire viennent chez nous.
Mais bon tout ces gens là , les capitalistes, les financiers, c'est des grands méchants tu n'en veux pas. beurk
donc, faut pas se plaindre c'est normal que les plus démunis et les classes moyennes soient sur taxés.
Arriver un moment, même si tu n’es pas énarque, il va falloir que tu comprennes l'absurdité de ton raisonnement.
Mais bon tout ces gens là , les capitalistes, les financiers, c'est des grands méchants tu n'en veux pas. beurk
donc, faut pas se plaindre c'est normal que les plus démunis et les classes moyennes soient sur taxés.
Arriver un moment, même si tu n’es pas énarque, il va falloir que tu comprennes l'absurdité de ton raisonnement.
troubaadour- Seigneur de la Métaphysique
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Re: la révolte fiscale en France
Mais qui est attractif selon toi et pour quelles raisons ?
Comme je pense que tu n'aies pas tout a fait de bonne foi je vais répondre pour toi.
Sont attractifs ls pays asiatiques ou la main d'oeuvre est bon marché et sous controle, la chine par exemple...
Tu auras beau avoir le pays le plus libéral du monde, genre les USA, tu arriveras a la situation actuelle ou environ 15% des américains sont aux bons alimentaires, des villes comme Détroit, et c'est probablement qu'un début, font faillites, la machine ne fonctionne plus qu'en fabriquant de la monnaie pour rembourser les déficits.
Avec ce merveilleux système que tu défends, en plus d'avoir pillés et salopés la planette, nous avons fait ce que Lénine ou Marx avaient pronostiqué, nous avons été vendre la corde pour nous pendre, sous prétexte que demain le grand marché asiatique s'ouvrirait a nos entreprise, quel foutage de gueule...
Et ta seule réponse est d etre compétitif et de continuer sur cette lancée...
Comme je pense que tu n'aies pas tout a fait de bonne foi je vais répondre pour toi.
Sont attractifs ls pays asiatiques ou la main d'oeuvre est bon marché et sous controle, la chine par exemple...
Tu auras beau avoir le pays le plus libéral du monde, genre les USA, tu arriveras a la situation actuelle ou environ 15% des américains sont aux bons alimentaires, des villes comme Détroit, et c'est probablement qu'un début, font faillites, la machine ne fonctionne plus qu'en fabriquant de la monnaie pour rembourser les déficits.
Avec ce merveilleux système que tu défends, en plus d'avoir pillés et salopés la planette, nous avons fait ce que Lénine ou Marx avaient pronostiqué, nous avons été vendre la corde pour nous pendre, sous prétexte que demain le grand marché asiatique s'ouvrirait a nos entreprise, quel foutage de gueule...
Et ta seule réponse est d etre compétitif et de continuer sur cette lancée...
komyo- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: la révolte fiscale en France
Te gène pas surtout... fait comme chez toi.... tu veux ma femme aussi ? vieille canaille !komyo a écrit:
Comme je pense que tu n'aies pas tout a fait de bonne foi je vais répondre pour toi.
Bah oui parce que grâce à lui :Avec ce merveilleux système que tu défends,
- jamais il y a eu aussi peu d'épidémie meurtrière
- jamais il y a eu aussi peu de famine
- jamais il y y a eu aussi peu de guerres entre peuple
- jamais il y a eu un taux d’alphabétisation aussi important
- jamais il y a eu une telle divulgation du savoir et des connaissances. (ha oui les petits chinois ne se déplacent plus en pousse-pousse ... )
- jamais les moyens de communications n'ont été aussi développé.
et la liste n'est pas exhaustive et pourrais être bien plus longue.
Certes tout n'est pas parfait, oh mon dieu Détroit fait faillite, mais trouve moi mieux et on en reparlera..
Il est toujours facile de cracher dans la soupe, beaucoup plus difficile de la faire.
troubaadour- Seigneur de la Métaphysique
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Re: la révolte fiscale en France
C'est erroné comme démonstration, mais je pense que tu as suffisamment de recul pour voir quand tu es de mauvaise foi ou nontroubaadour a écrit:Te gène pas surtout... fait comme chez toi.... tu veux ma femme aussi ? vieille canaille !komyo a écrit:
Comme je pense que tu n'aies pas tout a fait de bonne foi je vais répondre pour toi.Bah oui parce que grâce à lui :Avec ce merveilleux système que tu défends,
- jamais il y a eu aussi peu d'épidémie meurtrière
- jamais il y a eu aussi peu de famine
- jamais il y y a eu aussi peu de guerres entre peuple
- jamais il y a eu un taux d’alphabétisation aussi important
- jamais il y a eu une telle divulgation du savoir et des connaissances. (ha oui les petits chinois ne se déplacent plus en pousse-pousse ... )
- jamais les moyens de communications n'ont été aussi développé.
et la liste n'est pas exhaustive et pourrais être bien plus longue.
Certes tout n'est pas parfait, oh mon dieu Détroit fait faillite, mais trouve moi mieux et on en reparlera..
Il est toujours facile de cracher dans la soupe, beaucoup plus difficile de la faire.
komyo- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: la révolte fiscale en France
Pour la petit histoire, au début des années 90 je sortais avec une nana à l'époque plus âgée que moi. Comme étant moi-même d'origine portugaise, elle avait travaillé pour la plus grosse société de BTP portugaise la Mota-Gil équivalent de Bouygue mais en moins gros. Donc même pas une société française.komyo a écrit:Les capitalistes payant moins de salaire en se justifiant de la concurrence ultra libérale(cf de la rosière), et échappant à la fiscalité via des montages financiers.
(je ne parle pas des petites entreprises)
Elle m'a expliqué comment est-ce qu'ils s'y prenaient pour faire de chantage à l'état, celui-ci ne peut strictement rien faire contre ces gens là. Ce n'est pas l'état qui fait exprès de donner des privilèges ou des avantages, ou qui met de la mauvaise volonté par connivence. C'est parce que ces gens là sont plus puissant que l'état.
Lorsque les impôts apportent la note à ce type de société, à la limite ils sont tous morts de rire. Et ils leur disent même à la figure "tu te les met dans le f...n"
Ce sont eux les véritable maitre du pays, que ce soit en France ou dans un autre pays, l'état n'est qu'un simple intermédiaire pour nous donner l'illusion que nous sommes en démocratie, même Napoléon n'a jamais été Empereur de quoi que ce soit.
Rio sur Seine- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Humeur : ça dépend
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Re: la révolte fiscale en France
Les trusts américains sont derrière les politiques de droite ou de gauche aux USA, ils contrôlent les rouages de l'administration de l'administration américaine et de leurs satellites européens en faisant voter des lois de complaisance au nom du droit à la liberté individuelle, résultat des courses :
Et cette tendance s'accèlère, bientot les plus pauvres (c'est déjà le cas) ne pourront plus ni se soigner, ni s'éduquer, ni se nourrir convenablement.
Et cette tendance s'accèlère, bientot les plus pauvres (c'est déjà le cas) ne pourront plus ni se soigner, ni s'éduquer, ni se nourrir convenablement.
komyo- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: la révolte fiscale en France
Ce n'est pas pour dire flamby ferait mieux, mais pour apprécier la compétence de nos zélites...
http://blogs.mediapart.fr/blog/renelle/010413/les-chiffres-de-la-debacle-sarkozienne-sont-arrives
http://blogs.mediapart.fr/blog/renelle/010413/les-chiffres-de-la-debacle-sarkozienne-sont-arrives
komyo- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: la révolte fiscale en France
Personne n'est compétent pour évaluer l'avenir de nos sociétés puisque, jusqu'à maintenant, il a toujours été imprévisible. Il suffirait de l'admettre pour éviter les sorties de route, puisqu'il suffirait alors de rouler moins vite et de ne pas brusquer le volant.
M'enfin- Le Repteux
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Humeur : ...qui sait?
Date d'inscription : 24/02/2013
Re: la révolte fiscale en France
Avancer à petits pas en somme ...M'enfin a écrit:Personne n'est compétent pour évaluer l'avenir de nos sociétés puisque, jusqu'à maintenant, il a toujours été imprévisible. Il suffirait de l'admettre pour éviter les sorties de route, puisqu'il suffirait alors de rouler moins vite et de ne pas brusquer le volant.
Bean- Seigneur de la Métaphysique
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Humeur : Joyeux
Date d'inscription : 16/04/2012
Re: la révolte fiscale en France
Non vu que l'on ne sait pas prédire l'avenir on est incapable de dire si il est préférable d'avancer par petits pas ou par grandes enjambées...
L'un est plus prudent et l'autre plus téméraire... mais lequel est le mieux ? Par petits pas l'homme est resté le long des cotes et n'a pas traversé les océans...
L'un est plus prudent et l'autre plus téméraire... mais lequel est le mieux ? Par petits pas l'homme est resté le long des cotes et n'a pas traversé les océans...
troubaadour- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 24/06/2008
Re: la révolte fiscale en France
C'est un résultat. un constat.komyo a écrit:Les trusts américains sont derrière les politiques de droite ou de gauche aux USA, ils contrôlent les rouages de l'administration de l'administration américaine et de leurs satellites européens en faisant voter des lois de complaisance au nom du droit à la liberté individuelle, résultat des courses :.../...
Il est certain qu'en créant Apple steeve Jobs à accentuer les inégalités. Il est devenu propriétaire d'une multinationale pesant plusieurs milliards de dollars alors qu'au départ il n'avait que quelques dollars.
Effectivement par rapport à n’importe lequel de ces employé il s'est accaparé toute la richesse et à participer au déséquilibre.
En France on n'a pas connu ce genre de problème vu que l'on n'a pas eu de Steeve jobs.
Alors la question au delà des stat est : Vaut il mieux un steeve job créateur de richesse et d'inégalité que pas de steeve jobs et 5 millions de chômeurs.
La réduction des inégalités en soit n'a aucun intérêt. Car l'on peut réduire les inégalités en appauvrissant tout le monde.
La création de richesse n'entraine t elle pas systématiquement des inégalités mais à force de vouloir réduire les inégalités ne finit on pas par empêcher toute création de richesse. Et quand on n'a plus de création de richesse on n'a plus que de la pauvreté.
troubaadour- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 24/06/2008
Re: la révolte fiscale en France
Il faut osciller entre les deux et, puisqu'on ne sait pas d'avance ce qui va fonctionner, le mieux est de procéder au hasard. C'est déjà ce que la démocratie procure, mais il faudrait maintenant l'étendre à l'ensemble de la planète, il faudrait démocratiser l'ONU.troubaadour a écrit:Alors la question au delà des stats est : Vaut il mieux un Steeve job créateur de richesse et d'inégalité que pas de Steeve jobs et 5 millions de chômeurs.
M'enfin- Le Repteux
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Date d'inscription : 24/02/2013
Re: la révolte fiscale en France
C'est déjà bien assez imprudent comme ça d'avancer à l'aveuglette alors, autant procéder par petits pas, non?troubaadour a écrit:Non vu que l'on ne sait pas prédire l'avenir on est incapable de dire si il est préférable d'avancer par petits pas ou par grandes enjambées...
L'un est plus prudent et l'autre plus téméraire... mais lequel est le mieux ? Par petits pas l'homme est resté le long des cotes et n'a pas traversé les océans...
M'enfin- Le Repteux
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Date d'inscription : 24/02/2013
Re: la révolte fiscale en France
Ton raisonnement serait valable s'il n'y avait un chomage record au USA en grande partie maquillé par l’administration américaine le modèle de non redistribution des richesses conduit ce pays a l'effondrement . La VA obtenue par Apple a principalement bénéficié aux fonds de pension qui investissent dans la société , ajoutons que la production est faite par de petites mains en asie, et non pas au usa. Cerise sur le gateau il y a de fortes chances qu'Apple ne survive pas au départ de son fondateur. Pour revenir sur le sujet du capitalisme et du libéralisme, il y a des boites bien en France respectueuses de leurs salariés, style, GFI, Mazars, Casino, Flo, and so on
Si tu parles anglais deux videos amusantes sur les écarts de richesse et l'absence de volonté de redistribution de la part du 1% !
Je ne pense pas d'ailleurs que le fait qu'il soient si riches et ne redistribuent rien apporte réellement un plus à la nation américaine... La plupart ne sont pas des Steves jobs
http://www.thedailyshow.com/watch/thu-august-18-2011/world-of-class-warfare---warren-buffett-vs--wealthy-conservatives
http://www.thedailyshow.com/watch/thu-august-18-2011/world-of-class-warfare---the-poor-s-free-ride-is-over
Si tu parles anglais deux videos amusantes sur les écarts de richesse et l'absence de volonté de redistribution de la part du 1% !
Je ne pense pas d'ailleurs que le fait qu'il soient si riches et ne redistribuent rien apporte réellement un plus à la nation américaine... La plupart ne sont pas des Steves jobs
http://www.thedailyshow.com/watch/thu-august-18-2011/world-of-class-warfare---warren-buffett-vs--wealthy-conservatives
http://www.thedailyshow.com/watch/thu-august-18-2011/world-of-class-warfare---the-poor-s-free-ride-is-over
Dernière édition par komyo le Sam 17 Aoû 2013 - 16:37, édité 1 fois
komyo- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: la révolte fiscale en France
troubaadour, personne ne trouvera à redire si la richesse est le fruit du travail, de la recherche suivie de la chance. Qui conteste Bill Gates, d'autant plus qu'il s'implique fortement dans l'humanitaire ? Mais combien s'enrichissent simplement en spéculant, comme Georges Soros ou en exploitant honteusement les malheureux qui ne peuvent qu'obéir sauf à crever. Voir les fortunes qui se sont construites sur les ruinestroubaadour a écrit:C'est un résultat. un constat.komyo a écrit:Les trusts américains sont derrière les politiques de droite ou de gauche aux USA, ils contrôlent les rouages de l'administration de l'administration américaine et de leurs satellites européens en faisant voter des lois de complaisance au nom du droit à la liberté individuelle, résultat des courses :.../...
Il est certain qu'en créant Apple steeve Jobs à accentuer les inégalités. Il est devenu propriétaire d'une multinationale pesant plusieurs milliards de dollars alors qu'au départ il n'avait que quelques dollars.
Effectivement par rapport à n’importe lequel de ces employé il s'est accaparé toute la richesse et à participer au déséquilibre.
En France on n'a pas connu ce genre de problème vu que l'on n'a pas eu de Steeve jobs.
Alors la question au delà des stat est : Vaut il mieux un steeve job créateur de richesse et d'inégalité que pas de steeve jobs et 5 millions de chômeurs.
La réduction des inégalités en soit n'a aucun intérêt. Car l'on peut réduire les inégalités en appauvrissant tout le monde.
La création de richesse n'entraine t elle pas systématiquement des inégalités mais à force de vouloir réduire les inégalités ne finit on pas par empêcher toute création de richesse. Et quand on n'a plus de création de richesse on n'a plus que de la pauvreté.
du Bangladesh. Et puis, il y a ceux qui sont nés avec une cuillère en or dans la bouche! Que dis-je ? Une ménagère entière! Et avec une ménagère, on trouve Jade...Tu me suis? En voilà un qui n'a pas beaucoup d'effort à faire pour gagner plein de pognon!
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
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Re: la révolte fiscale en France
N'oublions aps que les fonds de pension sont principalement les caisses de retraite des américains.. donc ce qui profite aux fonds de pension profite aux américains.
Qu'il n'y a pas d'explosion du chômage aux usa (au contraire). en tout cas moins qu'en France.
Et que tout n'est pas parfait aux usa...
Je ne défends pas intégralement ce système. Il y a deux modèles l'américain et le français.. entre les deux il y a de quoi faire.
Il faut quand même remarquer que le modèle américain ne comporte pas que des ratés que des erreurs, au contraire... et l'on pourrait s'en inspiré pour la partie économique qui marche...
Qu'il n'y a pas d'explosion du chômage aux usa (au contraire). en tout cas moins qu'en France.
Et que tout n'est pas parfait aux usa...
Je ne défends pas intégralement ce système. Il y a deux modèles l'américain et le français.. entre les deux il y a de quoi faire.
Il faut quand même remarquer que le modèle américain ne comporte pas que des ratés que des erreurs, au contraire... et l'on pourrait s'en inspiré pour la partie économique qui marche...
troubaadour- Seigneur de la Métaphysique
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Re: la révolte fiscale en France
Je pense qu'il y a deux faits erronés dans ce que tu mets en avant, l'un sur le chomage, l'autre sur la croissance américaine. Concernant la croissance américaine cet auteur, qui a mon avis est loin d'etre de gauche, en donne une bonne description expliquant comment l'investissement a été détourné de la r&D vers la finance avec un certain nombre de conséquences qui fait qu'un steves job semble plus improbable a rencontrer maintenant. Sinon sur le fond, je suis d'accord avec toi, une fois n'est pas coutume, prendre les points positifs des usa et les appliquer a notre société serait surement une bonne chose, mais est ce le cas ? n'essaie t on pas plutot de nous vendre le système dans ce qu'il a de plus destructeur a terme.... “I’ll Be Gone, You’ll Be Gone
http://www.gestionsuisse.com/2013/que-reste-t-il-du-capitalisme/#more-4288
Que reste-t-il du capitalisme ?
19-08-2013
Notre avenir et notre prospérité dépendent de l’innovation, mais celle-ci n’intéresse quasiment plus personne au sein de nos sociétés occidentales. Les Etats-Unis eux-mêmes,qui furent le modèle suprême envié par le monde entier dont les inventions et créations contribuèrent à améliorer l’existence de centaines de millions de personnes, se retrouvent depuis quelques années à la traîne en termes d’innovation. Une étude de la « Information Technology & Innovation Foundation” (1) les place désormais effectivement au quatrième rang derrière de très petits pays comme Singapour ou la Finlande. Pire encore puisque, sur les 10 dernières années, ils sont avant-derniers (d’une longue liste) pour la progression de leur innovation, juste devant la dernière de la classe globale qu’est l’Italie ! Une récente étude de l’OCDE (2) constate par ailleurs que les Etats-Unis ne fabriquent guère plus de produits de pointe, et qu’ils se retrouvent aujourd’hui largement distancés par des nations ayant fortement investi dans la recherche, dans l’éducation, et qui ne souffrent pas d’une inégalité des revenus aussi choquante qu’aux USA.
De fait, les fondamentaux qui caractérisent une économie dite « traditionnelle « ont été amplement bouleversés, tant aux USA que dans la majeure partie des nations européennes. C’est en effet une inversion des valeurs qui a progressivement – mais sûrement – non seulement privé l’appareil de production des investissements qui y étaient canalisés, et qui permettaient naguère d’améliorer tant les conditions de travail des salariés que la qualité des produits manufacturés. C’est, en outre, un flux inverse de liquidités que les entreprises ont subi puisque les capitaux en ont même été extraits, sachant que cette déprédation et que cet assèchement de l’outil de travail se déroulent aujourd’hui selon une ampleur proprement « industrielle » ! L’inventivité et l’initiative des entreprises se sont effectivement effacées devant l’efficience de la finance qui a littéralement pompé des capitaux indispensables à la recherche, à la technologie, à la formation depuis la quasi-totalité des secteurs productifs.
Que celles et ceux qui sont toujours persuadés aujourd‘hui que les financiers se bornent à faire de l’argent avec de l’argent reviennent à la réalité. Car tant le système financier que ses exploitants (qualifiés révérencieusement d’ »investisseurs ») s’enrichissent sur le dos de ceux qui conçoivent et qui produisent nos biens d’équipement et nos produits industrialisés. En y regardant d’un (tout petit) peu plus près, il est aisé de constater que l’hypertrophie de la finance et de ses profits tout aussi démesurés qu’indécents se sont concrétisés en foulant aux pieds les revenus des pauvres et de la classe moyenne, comme la qualité de nos emplois. Bref, c’est les intérêts vitaux de la vraie économie qui ont progressivement été sacrifiés à l’autel de la finance, des investisseurs, des spéculateurs, du court-terme et de leurs bénéfices. C’est une authentique confiscation des ressources qui a eu lieu : qui a privé les citoyens d’une croissance stable, qui a empêché l’amélioration de leur niveau de vie, qui a déstabilisé l’économie à la faveur de l’implosion répétitive de bulles spéculatives, et qui a soustrait à nos économies une part substantielle de sa prospérité.
Confiscation qui s’est opérée au bénéfice exclusif d’une ingénierie financière ayant engraissé les actionnaires, les directions exécutives des grandes entreprises, et bien-sûr les promoteurs et les concepteurs de ces véhicules d’aliénation, à savoir les financiers. Autant d’acteurs majeurs qui ne sont nullement préoccupés de l’avenir de notre économie, mais dont les efforts, dont l’initiative et dont les énergies sont tendus vers la course aux profits, à toujours et à encore plus de profits. Sachant que la voie royale pour y parvenir passe nécessairement par une taxation favorable, par une régulation laxiste, par des salaires et des bonus élevés, et par toujours moins d’investissements en faveur de l’éducation et les infrastructures. Saviez-vous que de nos jours – oui en 2013 ! -, la nouvelle maxime de Wall Street et de la City est : “I.B.G.-Y.B.G.” ? “I’ll Be Gone, You’ll Be Gone”, soit en français : « je ne serai plus là, vous ne serez plus là », qui signifie très clairement que les cataclysmes de demain – inévitables comme conséquence des comportements d’aujourd’hui – ne sont pas leur problème. Les financiers, et tous ceux qui gravitent autour d’eux ne seront en effet plus ici…et ce sera à d’autres de gérer les problèmes. Il va de soi que cette enième version d’ »après moi le déluge » se fiche éperdument de stabilité financière, de la classe moyenne, de la qualité de nos emplois, etc…
L’investissement d’antan a aujourd’hui cédé la place au trading, la manipulation des cours en bourse étant quotidienne afin tout à la fois de maximiser les profits sur le court terme, de satisfaire les actionnaires et de gonfler les rémunérations des directions générales. Le “shareholder value”, cette posture consistant à privilégier le détenteur de cash – c’est-à-dire l’actionnaire – a décimé l’appareil de production, a détruit le capitalisme d’antan, a fabriqué des conglomérats à taille inhumaine exclusivement destinés à optimiser les profits, tout en piétinant bien-sûr les salariés, les contribuables, la recherche, le développement, la formation… C’est donc la totalité du système d’intermédiation financière qui fut progressivement détourné de sa vocation originelle pour se retrouver en finalité – c’est-à-dire aujourd’hui-, entièrement voué et dévoué à transformer nos entreprises en machines à sous hautement profitables. Wall Street et ses émules ont dénaturé le paysage industriel, et des affaires en général, pour les amener à devenir – et à ne devenir que – des opérations hyper margées, c’est-à-dire dont la vocation se réduit exclusivement à la rentabilité, sur le court terme, de ce capital prompt à se détourner pour aller vers des transactions plus juteuses.
Quelle est, aujourd’hui en 2013, la valeur ajoutée économique d’une entreprise vénérable comme General Electric, et en quoi contribue-t-elle à l’amélioration de notre vie quotidienne ? La vérité est que GE (comme tant d’autres) concentre toutes ses énergies et ses ressources afin de réaliser des profits en bourse en lieu et place de créer des produits remarquables, comme par le passé. Ayant dès les années 1980 diversifié ses activités dans les prêts hypothécaires, dans les cartes de crédit et dans le business des activités financières en général, ce secteur devait très rapidement constituer la moitié de ses bénéfices ! Un sondage effectué par Lawrence Mitchell, de la George Washington University, révèle aujourd’hui que 80% des patrons (CEO) des plus importantes entreprises américaines n’hésiteraient pas à « mutiler » leur outil de travail pour satisfaire aux objectifs de rentabilité fixés par les analystes. La fièvre de la financiarisation devait en effet tout contaminer sur son passage : elle devait aliéner toutes les ressources de l’entreprise qui se devait dès lors d’être affamée pour réaliser des bénéfices à court terme. Elle imposait de déréguler les institutions financières qui étaient censées faire prospérer l’économie, elle concentrait toutes les énergies vitales de l’innovation en faveur de produits financiers toujours plus complexes. De fait, l’innovation majeure consista dès lors à trouver toujours d’autres outils et d’autres moyens permettant de déposséder – voire de voler – le citoyen ordinaire.
Et c’est à partir de ce stade que les dérivés, que les titrisations, que les produits exotiques, que la spéculation et que les bulles spéculatives détrônèrent la valeur travail. Tandis que les CEO des entreprises américaines gagnaient en moyenne 30 fois plus que le salarié moyen il y a trente ans, cet écart s’est creusé aujourd’hui à … 273 fois ! (source : Economic Policy Institute –annexe 3). Nos grands patrons valent-ils vraiment autant ? Nous devons collectivement prendre conscience que les marchés financiers ne créent nulle valeur, et qu’ils doivent être subordonnés et placés fermement sous la tutelle de l’économie productive. Car, pour paraphraser Paul Volcker, les distributeurs automatiques de billets (ATM) représentent la seule innovation utile de la finance de ces 20 dernières années !
1- http://www.itif.org/files/2011-atlantic-century.pdf
2- http://www.oecd.org/eco/surveys/economicsurveyoftheunitedstates2012.htm
3- http://www.epi.org/publication/ceo-pay-2012-extraordinarily-high/
http://www.gestionsuisse.com/splendeurs-et-miseres-du-liberalisme/
http://www.gestionsuisse.com/2013/que-reste-t-il-du-capitalisme/#more-4288
Que reste-t-il du capitalisme ?
19-08-2013
Notre avenir et notre prospérité dépendent de l’innovation, mais celle-ci n’intéresse quasiment plus personne au sein de nos sociétés occidentales. Les Etats-Unis eux-mêmes,qui furent le modèle suprême envié par le monde entier dont les inventions et créations contribuèrent à améliorer l’existence de centaines de millions de personnes, se retrouvent depuis quelques années à la traîne en termes d’innovation. Une étude de la « Information Technology & Innovation Foundation” (1) les place désormais effectivement au quatrième rang derrière de très petits pays comme Singapour ou la Finlande. Pire encore puisque, sur les 10 dernières années, ils sont avant-derniers (d’une longue liste) pour la progression de leur innovation, juste devant la dernière de la classe globale qu’est l’Italie ! Une récente étude de l’OCDE (2) constate par ailleurs que les Etats-Unis ne fabriquent guère plus de produits de pointe, et qu’ils se retrouvent aujourd’hui largement distancés par des nations ayant fortement investi dans la recherche, dans l’éducation, et qui ne souffrent pas d’une inégalité des revenus aussi choquante qu’aux USA.
De fait, les fondamentaux qui caractérisent une économie dite « traditionnelle « ont été amplement bouleversés, tant aux USA que dans la majeure partie des nations européennes. C’est en effet une inversion des valeurs qui a progressivement – mais sûrement – non seulement privé l’appareil de production des investissements qui y étaient canalisés, et qui permettaient naguère d’améliorer tant les conditions de travail des salariés que la qualité des produits manufacturés. C’est, en outre, un flux inverse de liquidités que les entreprises ont subi puisque les capitaux en ont même été extraits, sachant que cette déprédation et que cet assèchement de l’outil de travail se déroulent aujourd’hui selon une ampleur proprement « industrielle » ! L’inventivité et l’initiative des entreprises se sont effectivement effacées devant l’efficience de la finance qui a littéralement pompé des capitaux indispensables à la recherche, à la technologie, à la formation depuis la quasi-totalité des secteurs productifs.
Que celles et ceux qui sont toujours persuadés aujourd‘hui que les financiers se bornent à faire de l’argent avec de l’argent reviennent à la réalité. Car tant le système financier que ses exploitants (qualifiés révérencieusement d’ »investisseurs ») s’enrichissent sur le dos de ceux qui conçoivent et qui produisent nos biens d’équipement et nos produits industrialisés. En y regardant d’un (tout petit) peu plus près, il est aisé de constater que l’hypertrophie de la finance et de ses profits tout aussi démesurés qu’indécents se sont concrétisés en foulant aux pieds les revenus des pauvres et de la classe moyenne, comme la qualité de nos emplois. Bref, c’est les intérêts vitaux de la vraie économie qui ont progressivement été sacrifiés à l’autel de la finance, des investisseurs, des spéculateurs, du court-terme et de leurs bénéfices. C’est une authentique confiscation des ressources qui a eu lieu : qui a privé les citoyens d’une croissance stable, qui a empêché l’amélioration de leur niveau de vie, qui a déstabilisé l’économie à la faveur de l’implosion répétitive de bulles spéculatives, et qui a soustrait à nos économies une part substantielle de sa prospérité.
Confiscation qui s’est opérée au bénéfice exclusif d’une ingénierie financière ayant engraissé les actionnaires, les directions exécutives des grandes entreprises, et bien-sûr les promoteurs et les concepteurs de ces véhicules d’aliénation, à savoir les financiers. Autant d’acteurs majeurs qui ne sont nullement préoccupés de l’avenir de notre économie, mais dont les efforts, dont l’initiative et dont les énergies sont tendus vers la course aux profits, à toujours et à encore plus de profits. Sachant que la voie royale pour y parvenir passe nécessairement par une taxation favorable, par une régulation laxiste, par des salaires et des bonus élevés, et par toujours moins d’investissements en faveur de l’éducation et les infrastructures. Saviez-vous que de nos jours – oui en 2013 ! -, la nouvelle maxime de Wall Street et de la City est : “I.B.G.-Y.B.G.” ? “I’ll Be Gone, You’ll Be Gone”, soit en français : « je ne serai plus là, vous ne serez plus là », qui signifie très clairement que les cataclysmes de demain – inévitables comme conséquence des comportements d’aujourd’hui – ne sont pas leur problème. Les financiers, et tous ceux qui gravitent autour d’eux ne seront en effet plus ici…et ce sera à d’autres de gérer les problèmes. Il va de soi que cette enième version d’ »après moi le déluge » se fiche éperdument de stabilité financière, de la classe moyenne, de la qualité de nos emplois, etc…
L’investissement d’antan a aujourd’hui cédé la place au trading, la manipulation des cours en bourse étant quotidienne afin tout à la fois de maximiser les profits sur le court terme, de satisfaire les actionnaires et de gonfler les rémunérations des directions générales. Le “shareholder value”, cette posture consistant à privilégier le détenteur de cash – c’est-à-dire l’actionnaire – a décimé l’appareil de production, a détruit le capitalisme d’antan, a fabriqué des conglomérats à taille inhumaine exclusivement destinés à optimiser les profits, tout en piétinant bien-sûr les salariés, les contribuables, la recherche, le développement, la formation… C’est donc la totalité du système d’intermédiation financière qui fut progressivement détourné de sa vocation originelle pour se retrouver en finalité – c’est-à-dire aujourd’hui-, entièrement voué et dévoué à transformer nos entreprises en machines à sous hautement profitables. Wall Street et ses émules ont dénaturé le paysage industriel, et des affaires en général, pour les amener à devenir – et à ne devenir que – des opérations hyper margées, c’est-à-dire dont la vocation se réduit exclusivement à la rentabilité, sur le court terme, de ce capital prompt à se détourner pour aller vers des transactions plus juteuses.
Quelle est, aujourd’hui en 2013, la valeur ajoutée économique d’une entreprise vénérable comme General Electric, et en quoi contribue-t-elle à l’amélioration de notre vie quotidienne ? La vérité est que GE (comme tant d’autres) concentre toutes ses énergies et ses ressources afin de réaliser des profits en bourse en lieu et place de créer des produits remarquables, comme par le passé. Ayant dès les années 1980 diversifié ses activités dans les prêts hypothécaires, dans les cartes de crédit et dans le business des activités financières en général, ce secteur devait très rapidement constituer la moitié de ses bénéfices ! Un sondage effectué par Lawrence Mitchell, de la George Washington University, révèle aujourd’hui que 80% des patrons (CEO) des plus importantes entreprises américaines n’hésiteraient pas à « mutiler » leur outil de travail pour satisfaire aux objectifs de rentabilité fixés par les analystes. La fièvre de la financiarisation devait en effet tout contaminer sur son passage : elle devait aliéner toutes les ressources de l’entreprise qui se devait dès lors d’être affamée pour réaliser des bénéfices à court terme. Elle imposait de déréguler les institutions financières qui étaient censées faire prospérer l’économie, elle concentrait toutes les énergies vitales de l’innovation en faveur de produits financiers toujours plus complexes. De fait, l’innovation majeure consista dès lors à trouver toujours d’autres outils et d’autres moyens permettant de déposséder – voire de voler – le citoyen ordinaire.
Et c’est à partir de ce stade que les dérivés, que les titrisations, que les produits exotiques, que la spéculation et que les bulles spéculatives détrônèrent la valeur travail. Tandis que les CEO des entreprises américaines gagnaient en moyenne 30 fois plus que le salarié moyen il y a trente ans, cet écart s’est creusé aujourd’hui à … 273 fois ! (source : Economic Policy Institute –annexe 3). Nos grands patrons valent-ils vraiment autant ? Nous devons collectivement prendre conscience que les marchés financiers ne créent nulle valeur, et qu’ils doivent être subordonnés et placés fermement sous la tutelle de l’économie productive. Car, pour paraphraser Paul Volcker, les distributeurs automatiques de billets (ATM) représentent la seule innovation utile de la finance de ces 20 dernières années !
1- http://www.itif.org/files/2011-atlantic-century.pdf
2- http://www.oecd.org/eco/surveys/economicsurveyoftheunitedstates2012.htm
3- http://www.epi.org/publication/ceo-pay-2012-extraordinarily-high/
http://www.gestionsuisse.com/splendeurs-et-miseres-du-liberalisme/
komyo- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Identité métaphysique : cercle
Humeur : stable
Date d'inscription : 28/03/2012
Re: la révolte fiscale en France
Sur l'absence d'explosion du chomage américain... quelques chiffres !
Au passage, un intéressant commentaire sur la "théorie du ruissellement" ^^
La semaine dernière, nous évoquions la tromperie de la Fed qui, focalisant son attention sur les «Dépenses de Consommation Personnelle», situe l’inflation sous la barre des 2% alors que l’indice des prix à la consommation, dont elle a choisi de faire fi, et d’autres mesures suggèrent un chiffre beaucoup plus élevé (l’auteur Michael Snyder d’Economic Collapse avance 8%). Les données de l’emploi aux Etats-Unis se prêtent au même tour de passe-passe. Le taux de chômage est censé être à la baisse, de 10% en 2008 à l’actuel 7,6%. Toutefois, le nombre de personnes actives a diminué de plus de 2 millions depuis 2008 (de 147 à 144,5 millions), alors que la population a augmenté de 10 millions (de 303 à 313 millions).
Une explication possible est que bon nombre de chômeurs ont cessé de chercher du travail, mais une autre, plus pernicieuse peut-être, serait que beaucoup d’emplois sont désormais à temps partiel, non pas par choix mais parce que les postes à temps plein sont si rares. Une conséquence de ceci est que le revenu familial médian continue de diminuer; autrement dit, les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent. Nous avons toujours accordé foi à la théorie de l’effet de ruissellement (selon laquelle la richesse créée par les membres les plus opulents de la société finit par relever le niveau de vie de tous), mais des données comme celles-ci commencent à ébranler notre confiance.
PLUS DE DAMARY EN SUIVANT:
Pour certains, cette disparité est au moins partiellement liée aux taux d’intérêt réels, des taux négatifs étant en corrélation avec la baisse des revenus médians (analyse de Charles Gave). Cela se conçoit: la disponibilité de l’argent emprunté bon marché à des fins d’investissement par ceux qui possèdent déjà des actifs contraste fortement avec les refus essuyés, au moins depuis la crise des subprimes, par les moins fortunés en quête de crédit.
Caractéristique intéressante des données sur l’emploi outre-Atlantique, le nombre de postes pour les plus de 55 ans est en hausse constante, alors qu’il est en baisse pour tous les autres groupes d’âges. On parle désormais de «génération perdue» lorsqu’on se réfère à la difficulté de nombreux jeunes à trouver un emploi digne de l’expression «démarrer une carrière».
Le modèle économique mis en place par la Fed dépend d’argent bon marché (et ce n’est pas anodin si nous écrivons «la Fed» plutôt que «l’Administration»). Cette dépendance concerne moins le secteur privé, qui peut probablement faire face à des taux d’intérêt plus élevés, que le secteur public. Entendez par là le gouvernement à tous les niveaux. Détroit n’est pas un exemple isolé comme beaucoup aimeraient le croire. Services publics inadéquats, infrastructure en ruine et régimes de retraite à prestations déterminées sous-financés pour les agents publics, telle est désormais la norme américaine. Le parallèle entre Détroit et la Grèce est criant en termes de bénéfices inabordables pour les employés de la fonction publique, et de contagion.
La fragilité financière des villes américaines signifie que la foi d’antan dans les obligations municipales est maintenant déplacée. De nouvelles faillites municipales se traduiront par davantage de défauts obligataires. Dans ses efforts pour ralentir, ou au moins contrôler, la pentification de la courbe des rendements, le champ de vision de Bernanke ne semble englober que le secteur bancaire, l’activité des entreprises et le marché boursier. On dirait que les difficultés du secteur public sont dans un angle mort; même Détroit n’a pas réussi à capter son attention. Ou peut-être réserve-t-il ses commentaires pour plus tard, lorsqu’il sera de nouveau en sécurité dans le privé!
L’Europe a beaucoup de problèmes, mais dans une large mesure, le déclin des domaines sidérurgique et minier a été largement absorbé. De nombreux commentateurs admirent la facilité de l’économie américaine à embaucher et à licencier, et la flexibilité des Américains à se délocaliser pour retrouver un emploi. Ces admirateurs n’auraient-ils pas oublié le secteur public!
À la lumière de ces observations, les investisseurs à revenu fixe ne seront pas surpris que nous durcissions notre position: le secteur privé est intrinsèquement plus attrayant que le secteur public!
Roy Damary bridport Invostor Services/ Agefi Suisse Mercredi, 07.08.2013
http://leblogalupus.com/2013/08/08/etats-unis-detroit-nest-pas-un-cas-isole/
Au passage, un intéressant commentaire sur la "théorie du ruissellement" ^^
La semaine dernière, nous évoquions la tromperie de la Fed qui, focalisant son attention sur les «Dépenses de Consommation Personnelle», situe l’inflation sous la barre des 2% alors que l’indice des prix à la consommation, dont elle a choisi de faire fi, et d’autres mesures suggèrent un chiffre beaucoup plus élevé (l’auteur Michael Snyder d’Economic Collapse avance 8%). Les données de l’emploi aux Etats-Unis se prêtent au même tour de passe-passe. Le taux de chômage est censé être à la baisse, de 10% en 2008 à l’actuel 7,6%. Toutefois, le nombre de personnes actives a diminué de plus de 2 millions depuis 2008 (de 147 à 144,5 millions), alors que la population a augmenté de 10 millions (de 303 à 313 millions).
Une explication possible est que bon nombre de chômeurs ont cessé de chercher du travail, mais une autre, plus pernicieuse peut-être, serait que beaucoup d’emplois sont désormais à temps partiel, non pas par choix mais parce que les postes à temps plein sont si rares. Une conséquence de ceci est que le revenu familial médian continue de diminuer; autrement dit, les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent. Nous avons toujours accordé foi à la théorie de l’effet de ruissellement (selon laquelle la richesse créée par les membres les plus opulents de la société finit par relever le niveau de vie de tous), mais des données comme celles-ci commencent à ébranler notre confiance.
PLUS DE DAMARY EN SUIVANT:
Pour certains, cette disparité est au moins partiellement liée aux taux d’intérêt réels, des taux négatifs étant en corrélation avec la baisse des revenus médians (analyse de Charles Gave). Cela se conçoit: la disponibilité de l’argent emprunté bon marché à des fins d’investissement par ceux qui possèdent déjà des actifs contraste fortement avec les refus essuyés, au moins depuis la crise des subprimes, par les moins fortunés en quête de crédit.
Caractéristique intéressante des données sur l’emploi outre-Atlantique, le nombre de postes pour les plus de 55 ans est en hausse constante, alors qu’il est en baisse pour tous les autres groupes d’âges. On parle désormais de «génération perdue» lorsqu’on se réfère à la difficulté de nombreux jeunes à trouver un emploi digne de l’expression «démarrer une carrière».
Le modèle économique mis en place par la Fed dépend d’argent bon marché (et ce n’est pas anodin si nous écrivons «la Fed» plutôt que «l’Administration»). Cette dépendance concerne moins le secteur privé, qui peut probablement faire face à des taux d’intérêt plus élevés, que le secteur public. Entendez par là le gouvernement à tous les niveaux. Détroit n’est pas un exemple isolé comme beaucoup aimeraient le croire. Services publics inadéquats, infrastructure en ruine et régimes de retraite à prestations déterminées sous-financés pour les agents publics, telle est désormais la norme américaine. Le parallèle entre Détroit et la Grèce est criant en termes de bénéfices inabordables pour les employés de la fonction publique, et de contagion.
La fragilité financière des villes américaines signifie que la foi d’antan dans les obligations municipales est maintenant déplacée. De nouvelles faillites municipales se traduiront par davantage de défauts obligataires. Dans ses efforts pour ralentir, ou au moins contrôler, la pentification de la courbe des rendements, le champ de vision de Bernanke ne semble englober que le secteur bancaire, l’activité des entreprises et le marché boursier. On dirait que les difficultés du secteur public sont dans un angle mort; même Détroit n’a pas réussi à capter son attention. Ou peut-être réserve-t-il ses commentaires pour plus tard, lorsqu’il sera de nouveau en sécurité dans le privé!
L’Europe a beaucoup de problèmes, mais dans une large mesure, le déclin des domaines sidérurgique et minier a été largement absorbé. De nombreux commentateurs admirent la facilité de l’économie américaine à embaucher et à licencier, et la flexibilité des Américains à se délocaliser pour retrouver un emploi. Ces admirateurs n’auraient-ils pas oublié le secteur public!
À la lumière de ces observations, les investisseurs à revenu fixe ne seront pas surpris que nous durcissions notre position: le secteur privé est intrinsèquement plus attrayant que le secteur public!
Roy Damary bridport Invostor Services/ Agefi Suisse Mercredi, 07.08.2013
http://leblogalupus.com/2013/08/08/etats-unis-detroit-nest-pas-un-cas-isole/
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Re: la révolte fiscale en France
La situation fiscale en France devrait complètement être remise à plat car il me semble que cela devient du n'importe quoi.
De même qu'il serait plus que nécessaire de se poser les bonnes questions sur les besoins publics, que ce soient les services publics ou encore le modèle social.
Je prends exemple de l'île de Ré (et cela ne s'y limite pas qu'à ce territoire) où les résidents présents depuis longtemps se retrouvent à cause de cette bêtise des lois du marché à se retrouver à payer l'impôt sur la fortune.
La droite socialiste en alliance avec les Verts-bobo veulent encore mettre une taxe supplémentaire, pour les raisons climatiques. Cette taxe est d'une crétinerie dantesque, alors qu'ils devraient s'attaquer aux racines du problème concernant les dérèglements climatiques.
Bien des choses seraient à revoir sur la fiscalité, étant réfractaire à la trop importante paperasserie dans ce pays :
* la mise en place des prélèvements à la source : salaire net après avoir inclus l'impôt sur le revenu dans la feuille de salaire. Cela se fait en Allemagne ou en Espagne, qu'attend-on pour le mettre en place en France ?
* que la taxe d'habitation comme la taxe d'enlèvement d'ordures ménagères soient incluses soit dans la feuille de salaire, soit dans le loyer pour les locataires ;
* au lieu de verser des aides sociales qui sont des investissements à fond perdu, surtout si certaines personnes sans emploi préfèrent l'assistanat que vouloir avoir un emploi, l'Etat devrait investir dans des chantiers pour permettre à des sans-emplois d'avoir un emploi, et donc de faire baisser le taux de chômage et de précarité ;
* une révision complète du dispositif des allocations familiales, afin de stopper l'encouragement au taux de natalité. Ne sommes-nous pas déjà assez nombreux dans ce pays ?
* un calcul revu concernant l'impôt sur la fortune ;
* la suppression de toute forme d'imposition pour les entreprises nouvellement créées le temps qu'elles puissent avoir une finance stable ;
* l'augmentation de la TVA pour les produits trop gras et trop sucrés et une TVA très réduite pour les fruits et légumes frais produits en France, avec subventions pour l'agriculture respectueuse de l'environnement ;
* la suppression des taxes d'urbanisme dans les secteurs géographiques peu attractifs en termes d'emplois ;
* un dispositif d'aides à l'installation pour les commerces ou entreprises en milieu rural ;
* la mise en place d'une vignette pour l'entretien de la voirie, que l'éco-taxe poids lourds serve à la construction de voies de ferroutage et un contrôle par l'Etat du prix des péages + gratuité des autoroutes construites depuis un certain moment.
La réforme fiscale doit s'adapter à la situation actuelle de notre pays.
De même qu'il serait plus que nécessaire de se poser les bonnes questions sur les besoins publics, que ce soient les services publics ou encore le modèle social.
Je prends exemple de l'île de Ré (et cela ne s'y limite pas qu'à ce territoire) où les résidents présents depuis longtemps se retrouvent à cause de cette bêtise des lois du marché à se retrouver à payer l'impôt sur la fortune.
La droite socialiste en alliance avec les Verts-bobo veulent encore mettre une taxe supplémentaire, pour les raisons climatiques. Cette taxe est d'une crétinerie dantesque, alors qu'ils devraient s'attaquer aux racines du problème concernant les dérèglements climatiques.
Bien des choses seraient à revoir sur la fiscalité, étant réfractaire à la trop importante paperasserie dans ce pays :
* la mise en place des prélèvements à la source : salaire net après avoir inclus l'impôt sur le revenu dans la feuille de salaire. Cela se fait en Allemagne ou en Espagne, qu'attend-on pour le mettre en place en France ?
* que la taxe d'habitation comme la taxe d'enlèvement d'ordures ménagères soient incluses soit dans la feuille de salaire, soit dans le loyer pour les locataires ;
* au lieu de verser des aides sociales qui sont des investissements à fond perdu, surtout si certaines personnes sans emploi préfèrent l'assistanat que vouloir avoir un emploi, l'Etat devrait investir dans des chantiers pour permettre à des sans-emplois d'avoir un emploi, et donc de faire baisser le taux de chômage et de précarité ;
* une révision complète du dispositif des allocations familiales, afin de stopper l'encouragement au taux de natalité. Ne sommes-nous pas déjà assez nombreux dans ce pays ?
* un calcul revu concernant l'impôt sur la fortune ;
* la suppression de toute forme d'imposition pour les entreprises nouvellement créées le temps qu'elles puissent avoir une finance stable ;
* l'augmentation de la TVA pour les produits trop gras et trop sucrés et une TVA très réduite pour les fruits et légumes frais produits en France, avec subventions pour l'agriculture respectueuse de l'environnement ;
* la suppression des taxes d'urbanisme dans les secteurs géographiques peu attractifs en termes d'emplois ;
* un dispositif d'aides à l'installation pour les commerces ou entreprises en milieu rural ;
* la mise en place d'une vignette pour l'entretien de la voirie, que l'éco-taxe poids lourds serve à la construction de voies de ferroutage et un contrôle par l'Etat du prix des péages + gratuité des autoroutes construites depuis un certain moment.
La réforme fiscale doit s'adapter à la situation actuelle de notre pays.
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