Homme, Animal, ou Bête
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Homme, Animal, ou Bête
Bonjour,
Dans l'hypothèse d'un Dieu créateur, ayant conféré à l'Homme la vie, il n'est pas difficile de voir le socle moral de la dignité de l'homme. Ainsi pour un chrétien, l'homme est infiniment supérieur à l'animal non en terme intellectuel, physiques ni même en sa capacité à agir bien ou mal mais parcequ'il a été créé et donc souhaité ainsi.
Qu'en est-il pour l'athée-agnostique-sceptico-passûrderiensaufquebarbunexistepas?
D'abord, faut-il établir une distinction de dignité entre l'homme et la bête? Doit-on accorder une plus grande importance à la vie d'un homme qu'à celle d'un animal?
Et si oui, sur quoi vous basez-vous?
Dans l'hypothèse d'un Dieu créateur, ayant conféré à l'Homme la vie, il n'est pas difficile de voir le socle moral de la dignité de l'homme. Ainsi pour un chrétien, l'homme est infiniment supérieur à l'animal non en terme intellectuel, physiques ni même en sa capacité à agir bien ou mal mais parcequ'il a été créé et donc souhaité ainsi.
Qu'en est-il pour l'athée-agnostique-sceptico-passûrderiensaufquebarbunexistepas?
D'abord, faut-il établir une distinction de dignité entre l'homme et la bête? Doit-on accorder une plus grande importance à la vie d'un homme qu'à celle d'un animal?
Et si oui, sur quoi vous basez-vous?
Lugh- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Homme, Animal, ou Bête
je n'appellerai pas ça dignité, mais importance.faut-il établir une distinction de dignité entre l'homme et la bête?
La question est: qu'est ce qui contribue le plus à mon bonheur? Un animal heureux ou un homme heureux? La deuxième pour ma part. Quand un animal meurt, rare sont les autres animaux à s'en soucier, contrairement à l'homme. Aussi la mort d'un homme rend plus malheureux que la mort d'un animal, et donc, ne supportant pas la souffrance, je préfère la mort d'un animal à celle d'un homme. De plus, mon empathie va avant tout vers l'homme que vers l'animal (dû notamment au fait que la souffrance humaine est plus importante que chez l'animal, a priori du moins). Bref, pour limiter au mieux la souffrance, et éviter ainsi mon malheur, il me faut privilégier l'homme à l'animal. En outre, penser que des hommes sont prêt à me laisser mourir, moi et ceux qui me sont cher, pour un animal, me fait froid dans le dos. La peur n'est pas synonyme de bonheur. Raison de plus pour privilégier l'homme.
ça parait égoïste, ça l'est même. Mais je ne crois pas en l'altruisme véritable. Tout acte est fait pour son bonheur. Même sa propre mise à mort. Ici, mon bonheur passe par l'homme avant tout.
Invité- Invité
Re: Homme, Animal, ou Bête
Tu crois que l'homme est si différent de l'animal ?
Et tu crois qu'il l'est seulement parce qu'il ''a été créer et donc souhaité ainsi'' ?
Et les animaux eux ? N'est ce pas ton ''dieu'' qui les ''a créer et donc souhaité ainsi'' ?
Donc selon ton raisonnement, l'homme et/ou la bete sont ''égaux'' car ils ont tous deux été souhaités !
NON ??
Et tu crois qu'il l'est seulement parce qu'il ''a été créer et donc souhaité ainsi'' ?
Et les animaux eux ? N'est ce pas ton ''dieu'' qui les ''a créer et donc souhaité ainsi'' ?
Donc selon ton raisonnement, l'homme et/ou la bete sont ''égaux'' car ils ont tous deux été souhaités !
NON ??
WerdoX- Affranchi des Paradoxes
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Re: Homme, Animal, ou Bête
L'homme est-il si différent de l'animal? Son évolution ne provient-elle pas du fait qu'il est le seul à posséder une gorge qui lui a permis de s'exprimer, de lier des contacts, de partager ses expériences et ses découvertes, et de mains qui l'ont aidé à construire des outils, à cultiver la terre, à mieux se protéger? Certains avanceront le concept du dessein intelligent. Ce peut être aussi tout bêtement l'évolution. Pour moi, il reste un animal, plus développé que les autres, bien sûr, capable de philosopher... Mais quel est l'animal le plus méchant, le seul qui soit capable de détruire sa propre espèce, qui échafaude les projets les plus sanglants? A choisir entre certains chefs d'Etat que je ne nommerai pas et mon épagneul, je n'hésite pas une seconde!
bernard1933- Aka Tpat
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Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Homme, Animal, ou Bête
@Tony : donc c'est simplement par rapprochement instinctive. Plus l'autre te ressemble et plus la souffrance de l'autre, te touche c'est ça? Effectivement , cela semble assez égoïste mais soit.
@Werdox : Tu as mal paraphrasé ce que j'ai dit. Mais ma question portait sur l'athéisme, le point de vue croyant n'était qu'une introduction.
@Werdox : Tu as mal paraphrasé ce que j'ai dit. Mais ma question portait sur l'athéisme, le point de vue croyant n'était qu'une introduction.
Donc tu laisserais mourir un homme plutôt qu'un chien? Ce n'est pas un jugement juste une interrogation.A choisir entre certains chefs d'Etat que je ne nommerai pas et mon épagneul, je n'hésite pas une seconde!
Lugh- Affranchi des Paradoxes
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Re: Homme, Animal, ou Bête
Je ne laisserais mourir personne, mais j'ai honte de ma propre espèce quand je vois les projets meurtriers de mes semblables. Tant de conflits disparaîtraient si les responsables politiques se tendaient la main au lieu
de se menacer! C'est ce qu'a fait Kroutchev en son temps, et pourtant ce n'était pas un tendre! Je précise que je n'ai jamais été communiste.
de se menacer! C'est ce qu'a fait Kroutchev en son temps, et pourtant ce n'était pas un tendre! Je précise que je n'ai jamais été communiste.
bernard1933- Aka Tpat
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Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Homme, Animal, ou Bête
la plupart du temps oui. Il est plus facile d'avoir de l'empathie pour ceux qu'on comprend. Or je suis un homme, je sais mieux ce qu'il se passe dans leur cerveau quand ils souffrent que pour un animal.donc c'est simplement par rapprochement instinctive. Plus l'autre te ressemble et plus la souffrance de l'autre, te touche c'est ça? Effectivement , cela semble assez égoïste mais soit.
Mais il n'y a pas que ça:
Pour la vie en société, mieux vaut privilégier les hommes. Et comme je ne vois pas ma vie en dehors de la société...tony a écrit:En outre, penser que des hommes sont prêt à me laisser mourir, moi et ceux qui me sont cher, pour un animal, me fait froid dans le dos. La peur n'est pas synonyme de bonheur.
Invité- Invité
Re: Homme, Animal, ou Bête
Biologiquement l'homme est un animal.Lugh a écrit:Bonjour,
Dans l'hypothèse d'un Dieu créateur, ayant conféré à l'Homme la vie, il n'est pas difficile de voir le socle moral de la dignité de l'homme. Ainsi pour un chrétien, l'homme est infiniment supérieur à l'animal non en terme intellectuel, physiques ni même en sa capacité à agir bien ou mal mais parcequ'il a été créé et donc souhaité ainsi.
Qu'en est-il pour l'athée-agnostique-sceptico-passûrderiensaufquebarbunexistepas?
La question est trop générale, personne ne dira que la vie d'un homme est moins importante que celle d'un moustique.D'abord, faut-il établir une distinction de dignité entre l'homme et la bête? Doit-on accorder une plus grande importance à la vie d'un homme qu'à celle d'un animal?
Je dirais qu'à-priori la vie d'un humain est beaucoup plus importante que celle d'un animal mais il est des cas où la vie d'un humain vaut moins à mes yeux que celle d'un animal.
L'expérience, l'étude, la compréhension des choses, l'apprentissage et la réflexion logique.Et si oui, sur quoi vous basez-vous?
p1rlou1t- Maître du Temps
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Des bêtes et des aneries
Poser cette question sur le statut de la bête à 10 athées-agnostiques, c'est obtenir 10 réponses différentes. Le non-religieux va s'appuyer sur la philo, l'histoire, l'ethologie etc. et plus que tout, de son rapport personnel et intime avec la bête pour définir son approche de l'animalité.
Personnellement, j'entends trop d'âneries à ce sujet. Il est par exemple, insensé, de dire que l'homme est supérieur à la bête parce que lui, il sait faire des hélicoptères (entendu, véridique). D'abord, le singe, avec ses cabrioles dans l'arbre, se fiche comme d'une gigne de cet engin, et tout ça fait bien marrer les oiseaux. On a l'intelligence de son milieu, et de ses besoins. A quoi ça me servirait moi, de fabriquer un nid dans un arbre ?
On avance alors le langage, extraordinaire atout de domination et de supériorité sur la bête. Mais je pose la question : les bêtes arrivent bien mieux à comprendre ce qu'on raconte, nous, les hommes et femmes... que l'inverse. Qui est le plus intelligent des deux ? Je ne crois pas qu'un jour, une écriture humaine puisse rendre justice aux infinies variations du langage animal.
Et puis Tony, tu nous dit, qu'au niveau des sensations pures, de l'empathie - et donc du respect - tu es plus proche de tes semblables que de la bête. Normal, instinct de l'espèce. Je connais pas d'éléphante qui sacrifierait son petit pour sauver une grue. En même temps, je t'invite à te confronter à la pure expression de souffrance animale. Tabou, et émotionnellement insoutenable. Si tu as ce courage, cliques ici :
http://video.google.fr/videoplay?docid=4093730216074063220
je doute qu'après ça, tu puisses affirmer à 100% que la souffrance de la bête te touche moins que celle des hommes. A choisir, tu sauves un homme (normal) mais le regard d'une bête suppliante et condamnée, pourra faire naître de jolis cauchemars.
Hommes et bêtes, quoiqu'on en pense, forment une seule communauté aux mêmes racines biologiques (de l'air et de l'eau) voire spirituelles, et chacun y a son rôle. Les indiens décimés le savaient, et c'est pour ça que la Nature leur était sacrée. Ils savaient que l'amour, la peur, et bien sur la souffrance, sont des langages universels qui dépassent la simple notion d'espèce, et un chien vivant qu'on éviscère, me rincera le cœur à 800 tours/minutes.
Ou je veux venir, comme disait Desproges ? Eh bien simplement, je crois que l'athéisme éclairé, serait en effet de renoncer à la notion de tyrannie sur la bête, en se basant sur des postulats anthropocentrique foi*eux. Le bonheur - et la survie - purement terrestres ne passent pas par l'asservissement continu de la bête. Faire trop de distinctions entre "l'homme" et l'animal, justifiant les pires excès, c'est se couper progressivement de nos racines communes, en brisant les maillons de la chaine de vie, pour se retrouver isolés, et sans avenir.
Elle est où la belle intelligence humaine, si un jour l'air devient irrespirable ?
En clair, on n'est pas obligé d'aimer la bête pour ce qu'elle est, mais respecter son existence même, respecter son droit absolu et naturel à vivre en liberté dans son biotope, respecter ses besoins fondamentaux identiques aux nôtres, et admettre sa capacité de souffrance qui nous saute aux tripes, et bien je suis convaincu que c'est augmenter l'espèrance de vie de l'espèce humaine entière... Quoi ? je parle trop ?
Personnellement, j'entends trop d'âneries à ce sujet. Il est par exemple, insensé, de dire que l'homme est supérieur à la bête parce que lui, il sait faire des hélicoptères (entendu, véridique). D'abord, le singe, avec ses cabrioles dans l'arbre, se fiche comme d'une gigne de cet engin, et tout ça fait bien marrer les oiseaux. On a l'intelligence de son milieu, et de ses besoins. A quoi ça me servirait moi, de fabriquer un nid dans un arbre ?
On avance alors le langage, extraordinaire atout de domination et de supériorité sur la bête. Mais je pose la question : les bêtes arrivent bien mieux à comprendre ce qu'on raconte, nous, les hommes et femmes... que l'inverse. Qui est le plus intelligent des deux ? Je ne crois pas qu'un jour, une écriture humaine puisse rendre justice aux infinies variations du langage animal.
Et puis Tony, tu nous dit, qu'au niveau des sensations pures, de l'empathie - et donc du respect - tu es plus proche de tes semblables que de la bête. Normal, instinct de l'espèce. Je connais pas d'éléphante qui sacrifierait son petit pour sauver une grue. En même temps, je t'invite à te confronter à la pure expression de souffrance animale. Tabou, et émotionnellement insoutenable. Si tu as ce courage, cliques ici :
http://video.google.fr/videoplay?docid=4093730216074063220
je doute qu'après ça, tu puisses affirmer à 100% que la souffrance de la bête te touche moins que celle des hommes. A choisir, tu sauves un homme (normal) mais le regard d'une bête suppliante et condamnée, pourra faire naître de jolis cauchemars.
Hommes et bêtes, quoiqu'on en pense, forment une seule communauté aux mêmes racines biologiques (de l'air et de l'eau) voire spirituelles, et chacun y a son rôle. Les indiens décimés le savaient, et c'est pour ça que la Nature leur était sacrée. Ils savaient que l'amour, la peur, et bien sur la souffrance, sont des langages universels qui dépassent la simple notion d'espèce, et un chien vivant qu'on éviscère, me rincera le cœur à 800 tours/minutes.
Ou je veux venir, comme disait Desproges ? Eh bien simplement, je crois que l'athéisme éclairé, serait en effet de renoncer à la notion de tyrannie sur la bête, en se basant sur des postulats anthropocentrique foi*eux. Le bonheur - et la survie - purement terrestres ne passent pas par l'asservissement continu de la bête. Faire trop de distinctions entre "l'homme" et l'animal, justifiant les pires excès, c'est se couper progressivement de nos racines communes, en brisant les maillons de la chaine de vie, pour se retrouver isolés, et sans avenir.
Elle est où la belle intelligence humaine, si un jour l'air devient irrespirable ?
En clair, on n'est pas obligé d'aimer la bête pour ce qu'elle est, mais respecter son existence même, respecter son droit absolu et naturel à vivre en liberté dans son biotope, respecter ses besoins fondamentaux identiques aux nôtres, et admettre sa capacité de souffrance qui nous saute aux tripes, et bien je suis convaincu que c'est augmenter l'espèrance de vie de l'espèce humaine entière... Quoi ? je parle trop ?
Dernière édition par Galien le Mar 27 Mai 2008 - 1:46, édité 1 fois
Galien- Sorti de l'oeuf
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Date d'inscription : 26/05/2008
Re: Homme, Animal, ou Bête
Tout a fait en accord avec GALIEN !
Nous ne sommes qu'un maillon de la vie animale.
Lequel de l'animal ou de celui qui se fait appeler humain restera le dernier sur terre? il y a fort a parier que les insectes et les animaux nous succederont, nous qui scions la branche sur laquelle nous sommes assis.
Quant au langage, j'ai la certitude intime que la plupart des animaux sont télepathes.
Nous ne sommes qu'un maillon de la vie animale.
Lequel de l'animal ou de celui qui se fait appeler humain restera le dernier sur terre? il y a fort a parier que les insectes et les animaux nous succederont, nous qui scions la branche sur laquelle nous sommes assis.
Quant au langage, j'ai la certitude intime que la plupart des animaux sont télepathes.
SEPTOUR- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Homme, Animal, ou Bête
C'est précisément cet "a priori' que j'aimerai cerner.
Je dirais qu'à-priori la vie d'un humain est beaucoup plus importante que celle d'un animal mais il est des cas où la vie d'un humain vaut moins à mes yeux que celle d'un animal.
Puisque l'homme et le moustique sont tous deux "biologiquement" des animaux, pourquoi faire cette distinction de dignité ou d'importance?
Et peux-tu nous faire part de ta réflexion et de ta compréhension des choses?L'expérience, l'étude, la compréhension des choses, l'apprentissage et la réflexion logique.
@Galien : En fait ta position me semble tout de même assez proche de celle de tony puisque tu joues sur la corde sensible de l'émotion. L'animal serait respectable parce que sa souffrance est communicative.
Il reste alors un problème : si au niveau de l'émotion, abattre un chien peut effectivement être pour moi une épreuve, je pense pouvoir tuer énormément de cafards avant que la moindre larme ne surgisse. La dignité du chien serait-elle supérieure à celle du cafard de ce fait? Mais alors nous serions encore dans un système anthropomorphique où la dignité des êtres est décidé par l'homme.
Pour être bien clair, cela veut dire arrêter le steak?respecter son existence même,
Lugh- Affranchi des Paradoxes
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Identité métaphysique : Catholique
Humeur : Variable
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Homme, Animal, ou Bête
[quote="Lugh"]
Non, je me sens pas spécialement proche de Tony. Je suis antispéciste : c'est-à-dire contre la hiérarchie verticale des espèces. Toute la vie sur Terre forme une fresque en mouvement perpétuel. Or ce tableau se rétrécit chaque jour, ou alors il devient monochromatique.
Toutefois je ne suis pas contre la prédation. Chaque jour, des milliards d'individus sont croqués par d'autres. Et je ne le vis pas mal. C'est plutôt l'asservissement, la transformation débilitante, et le meurtre des espèces qui me pose problème. Quant on revendique le concept "d'humanité", j'estime qu'une certaine nazification de l'agriculture (entre autres) ne fait pas honneur au genre humain. Ceci est possible car la loi classe l'animal comme une "chose", au point qu'une personne morale (une entreprise) a davantage de droits qu'une créature vivante, allant même jusqu'à la breveter. C'est complètement ignorer la prévalence universelle, chez toute créature vivante, de ses besoins fondamentaux : boire, manger, déféquer, baiser, et... éviter la souffrance et la mort. Or, si nous, humains savons ces valeurs éminemment précieuses, au nom de quoi peut-on les considérer négligeables pour l'animal ?
Quant tu tues des cafards, tu sens qu'ils sont hostiles, qu'ils provoquent ton environnement. Ce sont tes ennemis. Et surtout tu sais que les cafards, seront encore là, quand on sera rayé de la carte des espèces. C'est ça la Nature : une perpétuelle guerre de territoire. N'en déplaisent aux pacifistes, la Nature est une superbe boucherie, mais qui sait s'auto-réguler. En revanche, quand on balance plusieurs milliers de jeunes poussins dans la broyeuse, sous pretexte qu'ils sont improductifs, j'appelle ça de la perversion. La perversion mène au néant.
Quand tu te sens plus proche du chien que du cafard, tu ne théorises pas, tu le ressens dans tes tripes. Tu ne fais pas d'anthropocentrisme. Tu ne DECIDES PAS d'être l'ami empathique du chien et l'ennemi de la blatte.
Ainsi, la question de la dignité animale ne pose pas, il y a des symbioses, et des hostilités déclarées. La dignité est une valeur bien trop humaine pour être universellement admise. Le seul impératif personnel de chaque créature, est sa propre survie, parfois en parasitant, par l'invasion sous l'évier, parfois par amour, une autre créature.
Or, je doute qu'une blatte puisse ressentir beaucoup d'amour pour toi ! Elle n'a rien à faire chez toi ! Tue-là cette saloperie (j'ai horreur des blattes bark !).
Ce serait mieux oui. D'abord, un gros boeuf, ça mange beaucoup. Beaucoup, beaucoup, plus qu'un homme en tout cas. Et tout ça pour quoi ? Une bavette, trois merguez, et un steack-frites bon au goût, mais bien pourri pour nos artères. En clair, si on mangeait nous, les céréales que mangent le boeuf à notre place, on aurait moins de cancer de l'estomac, le prix des légumes tomberait un peu, et il y aurait un boeuf malheureux de moins dans sa stalle.
Et dans ce contexte d'emeutes de la faim, l'initiative serait plutôt salutaire. Au passage, je ne parle pas des lisiers, des antibiotiques, des hormones de croissance, des mammites, des pesticides mosanto dans la bouffe des bêtes et tutti quanti. C'est ça le vrai visage de la perversion de la Nature : l'auto-empoisonnement.
Si on ne devient pas végétarien pour la bête, autant le faire pour soi et ses semblables. Théodore Monod est devenu végétarien vers 36 ans. Il est mort vers les 95 ans. (Bien sur reste l'épineux problème de la vitamine B12, mais c'est un autre débat.)
@Galien : En fait ta position me semble tout de même assez proche de celle de tony puisque tu joues sur la corde sensible de l'émotion. L'animal serait respectable parce que sa souffrance est communicative.
Non, je me sens pas spécialement proche de Tony. Je suis antispéciste : c'est-à-dire contre la hiérarchie verticale des espèces. Toute la vie sur Terre forme une fresque en mouvement perpétuel. Or ce tableau se rétrécit chaque jour, ou alors il devient monochromatique.
Toutefois je ne suis pas contre la prédation. Chaque jour, des milliards d'individus sont croqués par d'autres. Et je ne le vis pas mal. C'est plutôt l'asservissement, la transformation débilitante, et le meurtre des espèces qui me pose problème. Quant on revendique le concept "d'humanité", j'estime qu'une certaine nazification de l'agriculture (entre autres) ne fait pas honneur au genre humain. Ceci est possible car la loi classe l'animal comme une "chose", au point qu'une personne morale (une entreprise) a davantage de droits qu'une créature vivante, allant même jusqu'à la breveter. C'est complètement ignorer la prévalence universelle, chez toute créature vivante, de ses besoins fondamentaux : boire, manger, déféquer, baiser, et... éviter la souffrance et la mort. Or, si nous, humains savons ces valeurs éminemment précieuses, au nom de quoi peut-on les considérer négligeables pour l'animal ?
Si au niveau de l'émotion, abattre un chien peut effectivement être pour moi une épreuve, je pense pouvoir tuer énormément de cafards avant que la moindre larme ne surgisse. La dignité du chien serait-elle supérieure à celle du cafard de ce fait? Mais alors nous serions encore dans un système anthropomorphique où la dignité des êtres est décidé par l'homme.
Quant tu tues des cafards, tu sens qu'ils sont hostiles, qu'ils provoquent ton environnement. Ce sont tes ennemis. Et surtout tu sais que les cafards, seront encore là, quand on sera rayé de la carte des espèces. C'est ça la Nature : une perpétuelle guerre de territoire. N'en déplaisent aux pacifistes, la Nature est une superbe boucherie, mais qui sait s'auto-réguler. En revanche, quand on balance plusieurs milliers de jeunes poussins dans la broyeuse, sous pretexte qu'ils sont improductifs, j'appelle ça de la perversion. La perversion mène au néant.
Quand tu te sens plus proche du chien que du cafard, tu ne théorises pas, tu le ressens dans tes tripes. Tu ne fais pas d'anthropocentrisme. Tu ne DECIDES PAS d'être l'ami empathique du chien et l'ennemi de la blatte.
Ainsi, la question de la dignité animale ne pose pas, il y a des symbioses, et des hostilités déclarées. La dignité est une valeur bien trop humaine pour être universellement admise. Le seul impératif personnel de chaque créature, est sa propre survie, parfois en parasitant, par l'invasion sous l'évier, parfois par amour, une autre créature.
Or, je doute qu'une blatte puisse ressentir beaucoup d'amour pour toi ! Elle n'a rien à faire chez toi ! Tue-là cette saloperie (j'ai horreur des blattes bark !).
Pour être bien clair, cela veut dire arrêter le steak?
Ce serait mieux oui. D'abord, un gros boeuf, ça mange beaucoup. Beaucoup, beaucoup, plus qu'un homme en tout cas. Et tout ça pour quoi ? Une bavette, trois merguez, et un steack-frites bon au goût, mais bien pourri pour nos artères. En clair, si on mangeait nous, les céréales que mangent le boeuf à notre place, on aurait moins de cancer de l'estomac, le prix des légumes tomberait un peu, et il y aurait un boeuf malheureux de moins dans sa stalle.
Et dans ce contexte d'emeutes de la faim, l'initiative serait plutôt salutaire. Au passage, je ne parle pas des lisiers, des antibiotiques, des hormones de croissance, des mammites, des pesticides mosanto dans la bouffe des bêtes et tutti quanti. C'est ça le vrai visage de la perversion de la Nature : l'auto-empoisonnement.
Si on ne devient pas végétarien pour la bête, autant le faire pour soi et ses semblables. Théodore Monod est devenu végétarien vers 36 ans. Il est mort vers les 95 ans. (Bien sur reste l'épineux problème de la vitamine B12, mais c'est un autre débat.)
Galien- Sorti de l'oeuf
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Identité métaphysique : Juif herétique (pantheiste)
Humeur : Sympatoche
Date d'inscription : 26/05/2008
Re: Homme, Animal, ou Bête
Salut à tous
Mais après tout, la morale n'est-elle pas qu'un égoïsme différé ?
Pour le reste assez d'accord avec Galien. Nous savons partager avec les animaux, ce que nous aimons le moins, la souffrance. Elle s'exprime chez ceux qui sont le plus proches de nous d'une façon qui nous est familière, pouvant déclencher donc, des réflexes qui se sont développés à l'intérieur de notre espèce. Être insensible à leur souffrance me semble un pas dangereux vers l'insensibilité envers la nôtre. Ce qui poserait clairement un problème relationnel donc moral.
D'un autre côté, notre proximité émotionnelle peut conduire à des excès du genre : "Plus je connais les hommes, plus j'aime mon chien." qui n'est que l'expression d'une déception due à une mauvaise appréciation de la nature humaine. Le report de son affection vers un animal semble la solution facile à ses problèmes de relation envers sa propre espèce. C'est plus facile avec un animal : on ne se fâche pas avec son chien ! Non ?
C'est à peu près dire la même chose que : "manger casher, ça fait plaisir à Dieu et en plus, c'est bon pour la santé" ! Doit-on être végétarien pour une raison morale ou une raison diététique ? Il me semble que la seconde raison, utilitariste et égoïste fait de l'ombre à la première, compassionnelle et altruiste.Ce serait mieux oui. D'abord, un gros boeuf, ça mange beaucoup. Beaucoup, beaucoup, plus qu'un homme en tout cas. Et tout ça pour quoi ? Une bavette, trois merguez, et un steack-frites bon au goût, mais bien pourri pour nos artères. En clair, si on mangeait nous, les céréales que mangent le boeuf à notre place, on aurait moins de cancer de l'estomac, le prix des légumes tomberait un peu, et il y aurait un boeuf malheureux de moins dans sa stalle.
Et dans ce contexte d'emeutes de la faim, l'initiative serait plutôt salutaire. Au passage, je ne parle pas des lisiers, des antibiotiques, des hormones de croissance, des mammites, des pesticides mosanto dans la bouffe des bêtes et tutti quanti. C'est ça le vrai visage de la perversion de la Nature : l'auto-empoisonnement.
Mais après tout, la morale n'est-elle pas qu'un égoïsme différé ?
Un peu osé, n'est-il pas ? Dans son domaine le langage animal possède une certaine efficacité, certes, mais que j'ai du mal à considérer comme infinie. "Limité" me semble mieux adapté à ce qu'il est. Notre langage permet de développer et d'exprimer des concepts totalement inaccessibles au langage animal. Les échanges que peuvent avoir des chiens me paraissent rudimentaires, c'est le moins qu'on puisse dire ! D'ailleurs, on n'en voit pas beaucoup sur les forums !Je ne crois pas qu'un jour, une écriture humaine puisse rendre justice aux infinies variations du langage animal.
Pour le reste assez d'accord avec Galien. Nous savons partager avec les animaux, ce que nous aimons le moins, la souffrance. Elle s'exprime chez ceux qui sont le plus proches de nous d'une façon qui nous est familière, pouvant déclencher donc, des réflexes qui se sont développés à l'intérieur de notre espèce. Être insensible à leur souffrance me semble un pas dangereux vers l'insensibilité envers la nôtre. Ce qui poserait clairement un problème relationnel donc moral.
D'un autre côté, notre proximité émotionnelle peut conduire à des excès du genre : "Plus je connais les hommes, plus j'aime mon chien." qui n'est que l'expression d'une déception due à une mauvaise appréciation de la nature humaine. Le report de son affection vers un animal semble la solution facile à ses problèmes de relation envers sa propre espèce. C'est plus facile avec un animal : on ne se fâche pas avec son chien ! Non ?
Wooden Ali- Affranchi des Paradoxes
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Identité métaphysique : sans
Humeur : ça va mieux !
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Homme, Animal, ou Bête
[quote="Wooden Ali"]Salut à tous
D'abord, je ne pense pas une seconde que le monde idéal où nous serons tous végétariens puissent un jour exister. D'ailleurs, les 2,5 milliards d'indiens et de chinois mangent de plus en plus de viande (d'où une demande céréalière plus forte pour nourrir le bétail... et donc l'augmentation du prix des fruits-légumes).
Or, peu importe que l'on devienne végétarien pour la morale ou la diététique. L'essentiel étant de ne pas envoyer un animal à l'abattoir. Toutefois c'est intéressant de voir qu'en dehors de raisons purement sentimentales, il existe des raisons pratiques, économiques qui démontrent l'absurdité de notre carnivorat quotidien.
Certes, ce serait mieux si l'on retrouvait un peu le sens du sacré, le sens de la valeur d'une vie afin de tempérer notre alimentation (et tout le reste de produits dérivés) en chair animale. Maintenant, la compassion et l'altruisme ne se décrètent pas. Et donc, si la diététique est le "joker" pour sauver la bête enferrée, je prends aussi !
Certes, j'ai été un peu vite en besogne : "Infinie" est plus une figure de style qu'une réalité physique. Tous les langages, par essence, sont limités, même si les variations de signaux échangés peuvent se compter par millions.
Mais ce que je voulais faire passer, Woody, c'est qu'il est absurde de mettre en compétition le langage animal au langage humain. C'est comme si tu voulais comparer un morceau de musique à un tableau.
Chaque espèce vit dans son propre monde, et possède son propre champs de perceptions, d'où découlent, à fortiori un langage propre. L'Homme a cette malheureuse tendance à considérer son champs à lui, comme référentiel absolu de la nature. C'est absurde. Les idées et abstractions que développent l'homme, ne sont utiles qu'à l'homme. L'animal libre, lui, est en totale communion avec son milieu, il est le prolongement mobile de l'arbre, du torrent, et même des égouts.
Pas besoin pour lui de réfléchir à l'existentialisme, au satanisme, ou même au naturalisme. Tout son langage est forcément tourné vers la satisfaction de ses besoins fondamentaux... encore que ! Je n'ai jamais été dans la tête d'un puceron, ou d'une baleine balançant des infra-sons sur plusieurs centaines de Km, pour affirmer définitivement que ces créatures ne développent jamais aucune idée !
L'absence cruelle de chiens à ce forum, est sûrement due à l'absence de sujets touchant de près leurs préoccupations. Genre : "j"aime pas déféquer près de caniveau, ca me mouille les pattes, que faire ?", "Pour l'abolition de l'ennui quand mon maître va bosser et me laisse seul à la maison"
Soyons sérieux deux minutes ! Comment un chien pourrait-il scribouiller sur la toile ? Il ne vont même pas au cinéma !
C'est à peu près dire la même chose que : "manger casher, ça fait plaisir à Dieu et en plus, c'est bon pour la santé" ! Doit-on être végétarien pour une raison morale ou une raison diététique ? Il me semble que la seconde raison, utilitariste et égoïste fait de l'ombre à la première, compassionnelle et altruiste.
Mais après tout, la morale n'est-elle pas qu'un égoïsme différé ?
D'abord, je ne pense pas une seconde que le monde idéal où nous serons tous végétariens puissent un jour exister. D'ailleurs, les 2,5 milliards d'indiens et de chinois mangent de plus en plus de viande (d'où une demande céréalière plus forte pour nourrir le bétail... et donc l'augmentation du prix des fruits-légumes).
Or, peu importe que l'on devienne végétarien pour la morale ou la diététique. L'essentiel étant de ne pas envoyer un animal à l'abattoir. Toutefois c'est intéressant de voir qu'en dehors de raisons purement sentimentales, il existe des raisons pratiques, économiques qui démontrent l'absurdité de notre carnivorat quotidien.
Certes, ce serait mieux si l'on retrouvait un peu le sens du sacré, le sens de la valeur d'une vie afin de tempérer notre alimentation (et tout le reste de produits dérivés) en chair animale. Maintenant, la compassion et l'altruisme ne se décrètent pas. Et donc, si la diététique est le "joker" pour sauver la bête enferrée, je prends aussi !
Dans son domaine le langage animal possède une certaine efficacité, certes, mais que j'ai du mal à considérer comme infinie. "Limité" me semble mieux adapté à ce qu'il est. Notre langage permet de développer et d'exprimer des concepts totalement inaccessibles au langage animal. Les échanges que peuvent avoir des chiens me paraissent rudimentaires, c'est le moins qu'on puisse dire ! D'ailleurs, on n'en voit pas beaucoup sur les forums !
Certes, j'ai été un peu vite en besogne : "Infinie" est plus une figure de style qu'une réalité physique. Tous les langages, par essence, sont limités, même si les variations de signaux échangés peuvent se compter par millions.
Mais ce que je voulais faire passer, Woody, c'est qu'il est absurde de mettre en compétition le langage animal au langage humain. C'est comme si tu voulais comparer un morceau de musique à un tableau.
Chaque espèce vit dans son propre monde, et possède son propre champs de perceptions, d'où découlent, à fortiori un langage propre. L'Homme a cette malheureuse tendance à considérer son champs à lui, comme référentiel absolu de la nature. C'est absurde. Les idées et abstractions que développent l'homme, ne sont utiles qu'à l'homme. L'animal libre, lui, est en totale communion avec son milieu, il est le prolongement mobile de l'arbre, du torrent, et même des égouts.
Pas besoin pour lui de réfléchir à l'existentialisme, au satanisme, ou même au naturalisme. Tout son langage est forcément tourné vers la satisfaction de ses besoins fondamentaux... encore que ! Je n'ai jamais été dans la tête d'un puceron, ou d'une baleine balançant des infra-sons sur plusieurs centaines de Km, pour affirmer définitivement que ces créatures ne développent jamais aucune idée !
L'absence cruelle de chiens à ce forum, est sûrement due à l'absence de sujets touchant de près leurs préoccupations. Genre : "j"aime pas déféquer près de caniveau, ca me mouille les pattes, que faire ?", "Pour l'abolition de l'ennui quand mon maître va bosser et me laisse seul à la maison"
Soyons sérieux deux minutes ! Comment un chien pourrait-il scribouiller sur la toile ? Il ne vont même pas au cinéma !
Galien- Sorti de l'oeuf
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Humeur : Sympatoche
Date d'inscription : 26/05/2008
Re: Homme, Animal, ou Bête
Je n'ai pas dit que j'étais insensible à la souffrance animal. Alors inutile de jouer à l'ami des bêtes avec moi, je n'ai pas de leçon à recevoir sur ce point (à part pour le végétarisme, ou là je manque encore de courage, mais ça viendra).Et puis Tony, tu nous dit, qu'au niveau des sensations pures, de l'empathie - et donc du respect - tu es plus proche de tes semblables que de la bête. Normal, instinct de l'espèce. Je connais pas d'éléphante qui sacrifierait son petit pour sauver une grue. En même temps, je t'invite à te confronter à la pure expression de souffrance animale. Tabou, et émotionnellement insoutenable. Si tu as ce courage, cliques ici :
http://video.google.fr/videoplay?docid=4093730216074063220
je doute qu'après ça, tu puisses affirmer à 100% que la souffrance de la bête te touche moins que celle des hommes. A choisir, tu sauves un homme (normal) mais le regard d'une bête suppliante et condamnée, pourra faire naître de jolis cauchemars.
L'animal m'est moins important. D'une part par l'empathie, évidemment plus facile envers un homme qu'envers l'animal (ça c'est les tripes), mais aussi par le fait que quand on tue un homme, cela a des répercussions sur les autres hommes, bien moins qu'avec les animaux. Aussi, tuer un homme (ou les faire souffrir) provoque plus de souffrance que tuer un animal.
Invité- Invité
Re: Homme, Animal, ou Bête
Mon à-priori vient de mon instinct qui me poussera à privilégier mon espèce plutôt qu'une autreLugh a écrit:C'est précisément cet "a priori' que j'aimerai cerner.
Je dirais qu'à-priori la vie d'un humain est beaucoup plus importante que celle d'un animal mais il est des cas où la vie d'un humain vaut moins à mes yeux que celle d'un animal.
Puisque l'homme et le moustique sont tous deux "biologiquement" des animaux, pourquoi faire cette distinction de dignité ou d'importance?
Instinctivement je place l'homme comme étant plus important que les autres animaux, pourtant en étudiant un peu l'écologie, j'ai compris que nous vivons dans un écosystème et que le fait de ne pas considérer les autres animaux comme importants peut avoir un effet nuisible à mon espèce.Et peux-tu nous faire part de ta réflexion et de ta compréhension des choses?L'expérience, l'étude, la compréhension des choses, l'apprentissage et la réflexion logique.
Ce qui m'amène à la conclusion que tous les objets de l'écosystème dans lequel je vis sont importants.
p1rlou1t- Maître du Temps
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Date d'inscription : 02/04/2008
Re: Homme, Animal, ou Bête
l'Homme est supérieur à l'animal ......
tout simplement, parce que sa relation avec les autres hommes lui ont apporter une réflexion à moyen ou long terme de la vie en société: ce que l'on pourrait nommer éthique ou morale.
qu'est ce qui est bien , pour moi, pour mon clan, pour la race humaine ...
l'animal , même s'il est estimable, n'a pas conscience de la portée de ses actes sur un temps donné ....
l'animal ne reflechit pas abstraitement.. l'animal ne fait ni le bien ni le mal ....
La nature en générale est amorale.. elle est ... tout simplement.....
Axel Kahn, dans son dernier livre, l'explique très bien ..
je vais essayer , sans dénaturer son propos, de poser ce qu'il explique:
l'homme ne devient homme que grâce à sa relation avec autrui , cad, qu'il devient une personne quand il prend conscience de sa propre nature à travers l'autre.
un homme elevé par des loups (Mowgli !! ) n'est pas un homme , il ne va reagir qu'à partir des lois de la nature.. Il n'aura aucune notion du bien et du mal ....
tout simplement, parce que sa relation avec les autres hommes lui ont apporter une réflexion à moyen ou long terme de la vie en société: ce que l'on pourrait nommer éthique ou morale.
qu'est ce qui est bien , pour moi, pour mon clan, pour la race humaine ...
l'animal , même s'il est estimable, n'a pas conscience de la portée de ses actes sur un temps donné ....
l'animal ne reflechit pas abstraitement.. l'animal ne fait ni le bien ni le mal ....
La nature en générale est amorale.. elle est ... tout simplement.....
Axel Kahn, dans son dernier livre, l'explique très bien ..
je vais essayer , sans dénaturer son propos, de poser ce qu'il explique:
l'homme ne devient homme que grâce à sa relation avec autrui , cad, qu'il devient une personne quand il prend conscience de sa propre nature à travers l'autre.
un homme elevé par des loups (Mowgli !! ) n'est pas un homme , il ne va reagir qu'à partir des lois de la nature.. Il n'aura aucune notion du bien et du mal ....
Gwerz- Sorti de l'oeuf
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Localisation : Romans sur Isere
Identité métaphysique : Sataniste tendance athée
Humeur : Taquin
Date d'inscription : 28/03/2008
Re: Homme, Animal, ou Bête
Gwerz a écrit:l'Homme est supérieur à l'animal ......
Encore un qui tombe dans l'anthropocentrisme primaire...
D'abord, je trouve qu'Axel Kahn est un abruti fini. Je n'ai pas lu son bouquin, mais à chaque fois que je l'entends parler, j'ai envie de lui mettre des baffes.
A ce jour, la seule preuve de "supériorité" de l'homme sur l'animal est sa... capacité de nuisance.
Les critères de morale ou d'Ethique sont strictement humains. Donc, pas valables.
Si j'étais un poisson, je te dirai que je suis "supérieur" à toi, parce que moi, je peux garder la tête sous l'eau plus longtemps que toi ! C'est mon critère de poisson. Alors ?
En plus, de telles assertions justifient les théories racistes. Si je reprends tes critères, tu dois te sentir "supérieur" au "bon sauvage" voltairien qui vit encore en Amazonie, et qui a produit moins de pavés de philosophie que ton peuple. Tant qu'on y est, les Africains, avec leurs guerres tribales où on se découpent à coups de machette, n'ont aucune morale et sont sûrement inférieurs à ma blanchitude etc...
Non, selon moi, ce sordide calcul de supériorité de "race" sur une autre doit s'établir sur des critères COMMUNS aux espèces. La première d'entre elle étant... sa capacité de survie. Alors oui, dans ce cas, l'homme est supérieur à des tas d'espèces, puisqu'il arrive à les exterminer sans même bouger les oreilles. Mais alors... dans ce cas, je peux dire aussi que l'homme est inférieur... aux virus, puisque les virus exterminent les hommes avec une grande efficacité également ! Ah ah ah ! La honte ! Le SIDA, et Ebola sont supérieurs à l'homme !
l'animal , même s'il est estimable, n'a pas conscience de la portée de ses actes sur un temps donné ....
l'animal ne reflechit pas abstraitement.. l'animal ne fait ni le bien ni le mal ....
Qu'est-ce que tu en sais de ce qui se passe dans la tête de l'animal ? Déjà que l'homme a du mal à savoir comment fonctionne une femme (et vice-versa), alors entrer dans la tête d'un animal, c'est carrément plonger dans un autre monde. Affirmer savoir comment l'animal "vit" le monde qui l'entoure est une extraordinaire marque de vanité.
l'homme ne devient homme que grâce à sa relation avec autrui , cad, qu'il devient une personne quand il prend conscience de sa propre nature à travers l'autre.
Ah ! En gros, la supériorité, c'est se reconnaître dans le miroir en ayant conscience de soi !
Mauvaise nouvelle : les singes aussi sont capables de se reconnaître dans la glace. Ce sont donc nos égaux ?
Galien- Sorti de l'oeuf
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Humeur : Sympatoche
Date d'inscription : 26/05/2008
Re: Homme, Animal, ou Bête
je n'ai toujours pas compris ton échelle de valeur Galien (si tu en as une)
Invité- Invité
Re: Homme, Animal, ou Bête
tony a écrit:je n'ai toujours pas compris ton échelle de valeur Galien (si tu en as une)
C'est très simple : j'ai une conception horizontale des espèces. Chaque espèce à son propre rôle dans l'écosystème, chaque espèce nourrit un système de relations symbiotiques ou pas avec d'autres espèces et chaque espèce participe à l'équilibre global de la biosphère, et ça s'arrête là.
Tous les trucs du style : "Mon espèce est supérieure paske..." c'est du flanc, c'est juste pour se trouver beau.
Je répète qu'il est ridicule, et infondé de comparer un homme avec un chien par exemple. Pour la simple raison que ces deux créatures ont une approche et une représentation du monde complètement différentes. Est-ce qu'on va dire qu'un sprinter est "supérieur" à un marathonien parce qu'il court plus vite ?
Galien- Sorti de l'oeuf
- Nombre de messages : 17
Identité métaphysique : Juif herétique (pantheiste)
Humeur : Sympatoche
Date d'inscription : 26/05/2008
Re: Homme, Animal, ou Bête
Tu places donc l'écosystème comme la chose la plus importante qui soit? On a tous la même importance pour la biosphère, donc on est tous égaux, par rapport à cet écosystème? C'est une conception comme une autre. Perso, l'important, c'est le bonheur. Et l'animal joue un rôle bien moindre que l'homme dans mon bonheur (pour tout ce que j'ai déjà expliqué).Galien a écrit:tony a écrit:je n'ai toujours pas compris ton échelle de valeur Galien (si tu en as une)
C'est très simple : j'ai une conception horizontale des espèces. Chaque espèce à son propre rôle dans l'écosystème, chaque espèce nourrit un système de relations symbiotiques ou pas avec d'autres espèces et chaque espèce participe à l'équilibre global de la biosphère, et ça s'arrête là.
Tous les trucs du style : "Mon espèce est supérieure paske..." c'est du flanc, c'est juste pour se trouver beau.
Je répète qu'il est ridicule, et infondé de comparer un homme avec un chien par exemple. Pour la simple raison que ces deux créatures ont une approche et une représentation du monde complètement différentes. Est-ce qu'on va dire qu'un sprinter est "supérieur" à un marathonien parce qu'il court plus vite ?
ça, c'est comme si tu me refusé le droit d'avoir d'autre priorité dans la vie que le maintient de l'écosystème. Si c'est pour moi une chose importante, elle n'est pas prioritaire."Mon espèce est supérieure paske..." c'est du flanc, c'est juste pour se trouver beau.
Invité- Invité
Re: Homme, Animal, ou Bête
Comparer un homme avec un chien c'est ridicule dit comme ça !Galien a écrit:
Je répète qu'il est ridicule, et infondé de comparer un homme avec un chien par exemple. Pour la simple raison que ces deux créatures ont une approche et une représentation du monde complètement différentes. Est-ce qu'on va dire qu'un sprinter est "supérieur" à un marathonien parce qu'il court plus vite ?
Mais si on compare un homme à un chien dans leurs capacités à écrire sur un clavier d'ordi l'homme sera supèrieur.
comparer l'homme à l'animal sans faire référence à rien c'est ridicule mais avec des référence particulière ça ne l'ai aucunement.
Je pense à l'histoire de Noé que j'ai relut un peu tout à l'heure.
Et j'ai remarqué que Dieu décide d'exterminé l'homme et les animaux mais il dit seulemnt que l'homme est mauvais et pas les bêtes.
Il extermine les bêtes avec l'homme dans cette histoire mais sans dire que les animaux se comportent mal comme l'homme.
Invité- Invité
Re: Homme, Animal, ou Bête
d'où tu la sors ton histoire?on a pas lu la mm version.
je pense que ce qui rend supérieur l'homme à l'animale c'est la conscience.
je pense que ce qui rend supérieur l'homme à l'animale c'est la conscience.
Invité- Invité
Re: Homme, Animal, ou Bête
Donne moi ta version où il y a une différence avec ce que je dit loubna !loubnaen86 a écrit:d'où tu la sors ton histoire?on a pas lu la mm version.
Qu'est ce qui te gêne dans ce que j'ai dit ?
:?:
Invité- Invité
Re: Homme, Animal, ou Bête
c'est pas une attaque c'est juste que je n'ai pas lu la mm version mnt ça depend ds quel livre tu la lu?ma version c'est que tt le monde n'a pas été noyé, Noé ainsi que ceux qui ont cr en sa religion plus des animaux ont été sauvés, tu as peut être oublié de le mentionner en tt cas je te présente mes excuses si tu as mal pris ma façon de le dire je comprendrai.
Invité- Invité
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