le cerveau cybernétique

[Nailsmith]

Est-ce qu'on mettre cet article dans le domaine de la métaphysique?

Un cerveau humain pourrait être simulé en détail sur un superordinateur d'ici 2023, ont annoncé les promoteurs du Projet Cerveau Humain (PCH), qui comparent cet imposant travail au premier pas sur la Lune, au séquençage du génome humain ou aux recherches des physiciens du Cern sur le grand collisionneur de hadrons.
Il s'agit de faire travailler ensemble des centaines, voire des milliers de scientifiques, comme cela a été fait en physique, pour aboutir à un modèle du cerveau humain.
— Henry Markram, Human Brain Project
En raison de sa complexité, le fonctionnement du cerveau, constitué de milliards de neurones interconnectés qui échangent en permanence des signaux chimiques et électriques, est très difficile à observer et à comprendre. Le PCH permettra à terme de résoudre cette difficulté, soutiennent les promoteurs du projet.
Grâce à cet instrument, les scientifiques pourront observer et interagir simultanément au niveau d'un petit groupe de neurones comme celui de l'activité globale du cortex.
Les percées qui pourront être réalisées sont nombreuses, et ce, dans plusieurs domaines comme la médecine et la technologie (robotique).
Un projet en devenir
À l'aide du superordinateur Blue Gene, une équipe européenne a d'abord réussi à modéliser le fonctionnement biologique des 10 000 neurones d'un cortex de rat, formant une unité de base, la « colonne corticale ».
Cela a nécessité l'équivalent d'un PC régulier pour modéliser un seul neurone.
c'est pourquoi nous avions besoin de 10 000 processeurs pour 10 000 neurones. Aujourd'hui, nous avons 16 000 processeurs, mais nous pouvons déjà reproduire quelque 360 000 neurones.
— Henry Markram
Maintenant que les bases informatiques et de modélisation sont posées, d'autres scientifiques doivent s'ajouter afin de reproduire numériquement le fonctionnement des 100 milliards de neurones d'un cerveau humain.

Cette étape nécessitera beaucoup de moyens, tant matériels que financiers, puisqu'elle suppose le développement d'un ordinateur capable de faire 1 milliard de milliards d'opérations par seconde, ce qui est très coûteux en énergie.
À ce sujet, le groupe espère obtenir de « 1 à 3 milliards d'euros » de l'Union européenne. M. Markram affirme que, si les chercheurs obtiennent cet argent, ils pourront mettre sur pied dès 2023 une infrastructure capable de simuler le cerveau humain et l'action des médicaments.
Il s'agit d'un des six projets présélectionnés récemment par l'Union européenne. Deux seuls de ces projets seront retenus et recevront quelque 100 millions d'euros par année pendant dix ans.
Selon les responsables du PCH, le rejet du projet équivaudrait à « une tragédie pour la société », alors qu'il y a déjà sur terre « deux milliards de personnes souffrant de maladies du cerveau » et que « l'industrie pharmaceutique s'est retirée des recherches sur le cerveau parce que c'est trop complexe ».
En outre, des percées en informatique et en robotique sont aussi attendues grâce à ce projet, font valoir ses défenseurs.
Le saviez-vous?
Environ 60 000 articles sont publiés annuellement dans le domaine de la neuroscience, chacun apportant un éclairage sur le rôle d'un gène ou d'une molécule, sur le comportement électrique des neurones, la manière dont ils se connectent et les effets des maladies neurologiques.
Radio-Canada.ca avecAgence France Presse

[_Coeur de Loi]

On arrête pas le progrès...

On pourrait en guerir des maladies causés par le progrès avec ce progrès.