L'homosexualité
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Re: L'homosexualité
Je ne pensais pas trouver un jour sur un forum cette approche.
Voici un article de Sébastien St-Onge.
Sébastien est chroniqueur pour AlterHéros et secrétaire de Jeunesse Lambda.
On a souvent tendance à imaginer, avec raison, les nazis et les gais comme des ennemis irréductibles et assurés que le IIIe Reich tenta d’éliminer. Pourtant, la réalité est plus complexe. Dans un aspect moins connu, on peut discerner des liens entre l’idéologie nationale-socialiste et une conception particulière de l’homosexualité. Les crimes du IIIe Reich à l’encontre d’homosexuels vont apparaître comme une lutte meurtrière au sein de la minorité gay divisée en conceptions du monde et de la sexualité antagonistes.
Il semblerait, qu’à l’origine, le parti nazi, le NSDAP, était un groupe gai d’extrême droite se réunissant dans une taverne de Münich autour d’Ernst Röhm. Adolf Hitler, dont l’activité sexuelle énigmatique à suscitée beaucoup d’interrogations (il aurait probablement été bisexuel), semble avoir été le premier non-gai à adhérer au parti. Au commencement de son engagement politique, Hitler ne condamnait pas l’homosexualité, il aurait d’ailleurs présenté celle-ci comme une contestation païenne de la morale bourgeoise. En 1932, il décrit les SA (dirigées par Röhm) comme “une communauté virile à but politique, une association de guerriers sauvages [...] [et non pas] une institution morale pour jeunes filles de la haute société”. Le revirement de son discours n’aurait intervenu que lorsque l’aristocratie militaire l’eut contraint à choisir les SS au lieu des SA. Il va justifier l’assassinat d’Ernst Röhm et de ses camarades, lors de la “nuit des longs couteaux”, par une condamnation véhémente de l’homosexualité qu’il présente dès lors comme une tare de dégénérescence. Néanmoins, par la suite, les gais vont rester nombreux dans l’appareil nazi et les références visuelles à l’homosexualité vont perdurer tout au long du IIIe Reich.
Ces contradictions ne sont pas compréhensibles dans la mesure où l’on considère la communauté gaie allemande de l’époque comme un tout homogène. À partir de 1896, les homosexuels allemands s’organisent progressivement en deux pôles associatifs. Le premier, constitué autour d’Adolf Brand, est exclusivement masculin et de tendance pédophile et se nomme “Gemeinschaft der Eigenen”. On y fait l’apologie de “la beauté et de la pureté de la race”, de l’élitisme et des confréries guerrières, et pratique le “outing” de personnalités. Un second pôle, mixte celui-là, se constitue autour de Magnus Hirschfeld, c’est le “Wissenchaftlichhumanitäres Komitee”. Sans remettre en cause les fonctions sociales des deux sexes, il présente “l’uranisme” non comme une pathologie mais comme un troisième sexe. Par voie de pétition, il réclame la dépénalisation et l’égalité en droits, au nom des principes humanistes de la philosophie des Lumières. Pendant la République de Weimar, la loi bismarckienne pénalisant l’homosexualité est peu appliquée et Berlin devient une capitale de la nuit où fleurissent les boîtes homosexuelles. Brand et Hirschfeld tentent plusieurs fois, en vain, de s’allier pour créer une fédération gaie. En définitive, Brand va lancer une grand campagne contre Hirschfeld qu’il accuse d’être traître aux intérêts des homosexuels. Il dénonce le “comité du Juif Hirschfeld” qui promeut “le féminisme” pour affaiblir “l’Éros germanique”. De son côté, Hirschfeld dénonce la présence de chefs nazis dans l’association de Brand et appelle les gais à défendre la démocratie contre le NSDAP. En réponse, Brand souligne le soutien apporté en 1931 par Hitler à Röhm, accusé de pédérastie par la presse sociale-démocrate, pour dénoncer les amalgames d’Hirschfeld et affirmer la place des gais dans le parti d’extrême droite.
Au début du 20e siècle, les mouvements homophobes sont d’abord le fait des sociaux-démocrates qui trouvent là un moyen de discréditer le Cercle de Liebenberg, un groupe d’aristocrates francophiles. Simultanément, une justification scientifique de l’homophobie se développe à partir des recherches raciales du Kaiser Wilhelm Institut. Elle est théorisée dans les années trente par Konrad Lorenz. L’échange de fluides sexuels, même s’il est stérile, mêlerait le patrimoine génétique des partenaires. Or, à une époque où l’on ignore largement les procédés contraceptifs, les homosexuels, assurés d’avoir des relations sexuelles sans conséquences, se complaisent à violer les barrières de classe et de race. L’amour homosexuel ne serait donc pas seulement irrespectueux de l’organisation hiérarchique et militaire de la société prussienne, comme le pensait Bismarck, il serait aussi source de dégénérescence de la race. C’est pourquoi, l’État aurait le devoir de le combattre sinon de l’éradiquer.
En janvier 1933, Adolf Hitler est nommé chancelier du Reich. Vingt-trois jours après son accession au pouvoir, il décrète la fermeture des lieux de rencontres homosexuels et la dissolution de leurs associations. Quinze jours plus tard, il interdit la fonction publique aux juifs et aux métis. Puis les SA mettent à sac l’Institut de sexologie de Magnus Hirschfeld et, lors d’un gigantesque autodafé filmé, brûlent sa bibliothèque contenant des “oeuvres dégénérées”, notamment celles de Marx et Freud. En novembre 1933, les évêques catholiques allemands, réunis au Ministère de l’Intérieur, acceptent à la quasi-unanimité, et malgré l’opposition des Jésuites et du cardinal Von Galen, un plan de stérilisation des homosexuels. L’Église précise cependant qu’il ne doit être appliqué qu’à ceux qui ont déjà péché afin de les protéger de la récidive. Ce plan, qui pour les Nazis se fonde sur les théories déjà citées du Kaiser Wilhelm Institut, ne concerne que les gais aryens susceptibles d’assimiler, par voie orale ou anale, le sperme d’homosexuels de “race inférieure”. Il peut donc être mis en oeuvre par d’autres homosexuels qui se protègent du “mélange des races” ce réservant leur activité sexuelle à des communautés viriles aryennes ou en ayant des relations exclusivement de pénétration avec des homosexuels de “race inférieure”. Ces événements marquent donc le triomphe des idées défendues par Brand contre celles d’Hirschfeld et non pas une opposition entre nazisme et homosexualité.
En juin 1934, c’est le “nuit des longs couteaux”. En septembre 1935, le Code pénal est renforcé pour permettre l’internement à vie des homosexuels. Ce n’est qu’à partir de 1937 que l’État s’engage dans une campagne anti-homosexuels. Des milliers d’hommes sont arrêtés et internés lorsqu’ils se refusent à la castration “volontaire”. C’est dans cette période que le docteur Freud fournit des certificats médicaux de complaisance où il assure que la psychanalyse peut soigner l’homosexualité. Ces attestations permettent à des jeunes gens de bonne famille d’échapper à l’alternative qui leur est proposée. Elles contredisent les écrits théoriques de Freud sur l’homosexualité et son engagement antérieur public aux côtés d’Hirschfeld. Elles sont néanmoins souvent citées aujourd’hui, hors de leur contexte, pour faire accroire que Freud avait une vision négative de l’homosexualité, comme développement inachevé de la personnalité.
Cette politique homophobe est étendue aux autres territoires “aryens” au fur et à mesure de leur annexion au Reich. Mais il semble que ceci ne donna jamais lieu à un plan d’extermination même si, compte tenu des conditions de détention, elle conduisit à la mort la plupart de ceux qui furent longuement internés. Lorsqu’en 1942, Goebbels proclama la Guerre totale, il fit sortir des camps les homosexuels “aryens” survivants pour les intégrer à l’industrie de guerre. Sauf pour des cas individuels, il n’y avait donc plus de personnes internées pour homosexualité dans les camps de concentration lorsque la conférence de Wansee transforma ceux-ci en camps d’extermination.
L’un des principaux leaders néo-nazis contemporain et successeur reconnu du Führer, Michäel Kühnen (1956-1991), ne faisait pas mystère de son homosexualité. Alors qu’il était emprisonné dans le cadre de l’interdiction de l’ANS-SA et sans que sa participation personnelle aux crimes d’assassinat et de tortures ait pu être établie, il écrivit un mémoire intitulé “National-socialisme et homosexualité”. II y développait une mystique paganiste des confréries masculines germaniques. Selon lui, les homosexuels “actifs” constituent une élite destinée à former des confréries guerrières au service de la horde tandis que les homosexuels “passifs” doivent être, selon l’antique loi germanique, noyés dans les marais. Par ailleurs, Kühnen s’est livré à une réécriture de l’histoire de l’hitlérisme. Selon lui, l’échec du Reich serait imputable à l’erreur d’Hitler d’avoir brisé l’équilibre entre SA et SS en éliminant les premiers sous la pression de l’aristocratie militaire. La réhabilitation des SA serait donc pour lui un préalable au triomphe du nazisme.
Kühnen trouva également une autre expression pour sa volonté de puissance, son mysticisme et sa sexualité. Il fonda en Allemagne une société secrète, la loge Thelema de l’Ordo Templi Orientis (OTO). Il s’agit d’une secte luciférienne qui semble avoir pratiqué des orgies comprenant des viols collectifs d’enfants et des sacrifices humains. Les écrits de Michäel Kühnen ont été traduits ce français par Michel Caignet, l’ex-secrétaire général du parti nazi, la FANE, trois fois dissout par le Conseil des ministres en France (1980, 1985, 1987). En. 1976, Caignet traduisit pour le public français le livre de Thies Christophersen, “Le Mensonge d’Auschwitz”.
En somme, si nous voulons récapituler, le manque d’homogénéité, d’organisation et de cohésion du milieu gai allemand va contribuer à développer des tensions entre deux grands groupes (Brand et Hirschfeld) et finalement aboutir en guerre ouverte. Cette hostilité va se mêler aux luttes politiques en cours sur le terrain qui vont éventuellement servir les Nazis. Les Nazis étaient manifestement manipulateurs et hypocrites face à cette question de l’homosexualité. Ils pratiquaient ce que qu’on pourrait appeler une genre d’« homophobie sélective ». L’Église catholique (encore elle!) n’a pratiquement rien fait non plus pour aider tes homosexuels allemands. Je me pose la question d’ailleurs si dans un sens, ça ne faisait pas un peu leur affaire de tasser ceux qui sont amoraux à leurs yeux. Mais, pour bien comprendre la lien conflictuel entre l’homosexualité et le nazisme, il faut avoir en tête la situation particulière des gais en Allemagne face au contexte politique bouillant de l’époque. Il va de soi que toute cette problématique suscite encore la controverse, beaucoup de questions restent sans réponses et nous sommes encore loin de faire consensus sur cette question.
Voici un article de Sébastien St-Onge.
Sébastien est chroniqueur pour AlterHéros et secrétaire de Jeunesse Lambda.
On a souvent tendance à imaginer, avec raison, les nazis et les gais comme des ennemis irréductibles et assurés que le IIIe Reich tenta d’éliminer. Pourtant, la réalité est plus complexe. Dans un aspect moins connu, on peut discerner des liens entre l’idéologie nationale-socialiste et une conception particulière de l’homosexualité. Les crimes du IIIe Reich à l’encontre d’homosexuels vont apparaître comme une lutte meurtrière au sein de la minorité gay divisée en conceptions du monde et de la sexualité antagonistes.
Il semblerait, qu’à l’origine, le parti nazi, le NSDAP, était un groupe gai d’extrême droite se réunissant dans une taverne de Münich autour d’Ernst Röhm. Adolf Hitler, dont l’activité sexuelle énigmatique à suscitée beaucoup d’interrogations (il aurait probablement été bisexuel), semble avoir été le premier non-gai à adhérer au parti. Au commencement de son engagement politique, Hitler ne condamnait pas l’homosexualité, il aurait d’ailleurs présenté celle-ci comme une contestation païenne de la morale bourgeoise. En 1932, il décrit les SA (dirigées par Röhm) comme “une communauté virile à but politique, une association de guerriers sauvages [...] [et non pas] une institution morale pour jeunes filles de la haute société”. Le revirement de son discours n’aurait intervenu que lorsque l’aristocratie militaire l’eut contraint à choisir les SS au lieu des SA. Il va justifier l’assassinat d’Ernst Röhm et de ses camarades, lors de la “nuit des longs couteaux”, par une condamnation véhémente de l’homosexualité qu’il présente dès lors comme une tare de dégénérescence. Néanmoins, par la suite, les gais vont rester nombreux dans l’appareil nazi et les références visuelles à l’homosexualité vont perdurer tout au long du IIIe Reich.
Ces contradictions ne sont pas compréhensibles dans la mesure où l’on considère la communauté gaie allemande de l’époque comme un tout homogène. À partir de 1896, les homosexuels allemands s’organisent progressivement en deux pôles associatifs. Le premier, constitué autour d’Adolf Brand, est exclusivement masculin et de tendance pédophile et se nomme “Gemeinschaft der Eigenen”. On y fait l’apologie de “la beauté et de la pureté de la race”, de l’élitisme et des confréries guerrières, et pratique le “outing” de personnalités. Un second pôle, mixte celui-là, se constitue autour de Magnus Hirschfeld, c’est le “Wissenchaftlichhumanitäres Komitee”. Sans remettre en cause les fonctions sociales des deux sexes, il présente “l’uranisme” non comme une pathologie mais comme un troisième sexe. Par voie de pétition, il réclame la dépénalisation et l’égalité en droits, au nom des principes humanistes de la philosophie des Lumières. Pendant la République de Weimar, la loi bismarckienne pénalisant l’homosexualité est peu appliquée et Berlin devient une capitale de la nuit où fleurissent les boîtes homosexuelles. Brand et Hirschfeld tentent plusieurs fois, en vain, de s’allier pour créer une fédération gaie. En définitive, Brand va lancer une grand campagne contre Hirschfeld qu’il accuse d’être traître aux intérêts des homosexuels. Il dénonce le “comité du Juif Hirschfeld” qui promeut “le féminisme” pour affaiblir “l’Éros germanique”. De son côté, Hirschfeld dénonce la présence de chefs nazis dans l’association de Brand et appelle les gais à défendre la démocratie contre le NSDAP. En réponse, Brand souligne le soutien apporté en 1931 par Hitler à Röhm, accusé de pédérastie par la presse sociale-démocrate, pour dénoncer les amalgames d’Hirschfeld et affirmer la place des gais dans le parti d’extrême droite.
Au début du 20e siècle, les mouvements homophobes sont d’abord le fait des sociaux-démocrates qui trouvent là un moyen de discréditer le Cercle de Liebenberg, un groupe d’aristocrates francophiles. Simultanément, une justification scientifique de l’homophobie se développe à partir des recherches raciales du Kaiser Wilhelm Institut. Elle est théorisée dans les années trente par Konrad Lorenz. L’échange de fluides sexuels, même s’il est stérile, mêlerait le patrimoine génétique des partenaires. Or, à une époque où l’on ignore largement les procédés contraceptifs, les homosexuels, assurés d’avoir des relations sexuelles sans conséquences, se complaisent à violer les barrières de classe et de race. L’amour homosexuel ne serait donc pas seulement irrespectueux de l’organisation hiérarchique et militaire de la société prussienne, comme le pensait Bismarck, il serait aussi source de dégénérescence de la race. C’est pourquoi, l’État aurait le devoir de le combattre sinon de l’éradiquer.
En janvier 1933, Adolf Hitler est nommé chancelier du Reich. Vingt-trois jours après son accession au pouvoir, il décrète la fermeture des lieux de rencontres homosexuels et la dissolution de leurs associations. Quinze jours plus tard, il interdit la fonction publique aux juifs et aux métis. Puis les SA mettent à sac l’Institut de sexologie de Magnus Hirschfeld et, lors d’un gigantesque autodafé filmé, brûlent sa bibliothèque contenant des “oeuvres dégénérées”, notamment celles de Marx et Freud. En novembre 1933, les évêques catholiques allemands, réunis au Ministère de l’Intérieur, acceptent à la quasi-unanimité, et malgré l’opposition des Jésuites et du cardinal Von Galen, un plan de stérilisation des homosexuels. L’Église précise cependant qu’il ne doit être appliqué qu’à ceux qui ont déjà péché afin de les protéger de la récidive. Ce plan, qui pour les Nazis se fonde sur les théories déjà citées du Kaiser Wilhelm Institut, ne concerne que les gais aryens susceptibles d’assimiler, par voie orale ou anale, le sperme d’homosexuels de “race inférieure”. Il peut donc être mis en oeuvre par d’autres homosexuels qui se protègent du “mélange des races” ce réservant leur activité sexuelle à des communautés viriles aryennes ou en ayant des relations exclusivement de pénétration avec des homosexuels de “race inférieure”. Ces événements marquent donc le triomphe des idées défendues par Brand contre celles d’Hirschfeld et non pas une opposition entre nazisme et homosexualité.
En juin 1934, c’est le “nuit des longs couteaux”. En septembre 1935, le Code pénal est renforcé pour permettre l’internement à vie des homosexuels. Ce n’est qu’à partir de 1937 que l’État s’engage dans une campagne anti-homosexuels. Des milliers d’hommes sont arrêtés et internés lorsqu’ils se refusent à la castration “volontaire”. C’est dans cette période que le docteur Freud fournit des certificats médicaux de complaisance où il assure que la psychanalyse peut soigner l’homosexualité. Ces attestations permettent à des jeunes gens de bonne famille d’échapper à l’alternative qui leur est proposée. Elles contredisent les écrits théoriques de Freud sur l’homosexualité et son engagement antérieur public aux côtés d’Hirschfeld. Elles sont néanmoins souvent citées aujourd’hui, hors de leur contexte, pour faire accroire que Freud avait une vision négative de l’homosexualité, comme développement inachevé de la personnalité.
Cette politique homophobe est étendue aux autres territoires “aryens” au fur et à mesure de leur annexion au Reich. Mais il semble que ceci ne donna jamais lieu à un plan d’extermination même si, compte tenu des conditions de détention, elle conduisit à la mort la plupart de ceux qui furent longuement internés. Lorsqu’en 1942, Goebbels proclama la Guerre totale, il fit sortir des camps les homosexuels “aryens” survivants pour les intégrer à l’industrie de guerre. Sauf pour des cas individuels, il n’y avait donc plus de personnes internées pour homosexualité dans les camps de concentration lorsque la conférence de Wansee transforma ceux-ci en camps d’extermination.
L’un des principaux leaders néo-nazis contemporain et successeur reconnu du Führer, Michäel Kühnen (1956-1991), ne faisait pas mystère de son homosexualité. Alors qu’il était emprisonné dans le cadre de l’interdiction de l’ANS-SA et sans que sa participation personnelle aux crimes d’assassinat et de tortures ait pu être établie, il écrivit un mémoire intitulé “National-socialisme et homosexualité”. II y développait une mystique paganiste des confréries masculines germaniques. Selon lui, les homosexuels “actifs” constituent une élite destinée à former des confréries guerrières au service de la horde tandis que les homosexuels “passifs” doivent être, selon l’antique loi germanique, noyés dans les marais. Par ailleurs, Kühnen s’est livré à une réécriture de l’histoire de l’hitlérisme. Selon lui, l’échec du Reich serait imputable à l’erreur d’Hitler d’avoir brisé l’équilibre entre SA et SS en éliminant les premiers sous la pression de l’aristocratie militaire. La réhabilitation des SA serait donc pour lui un préalable au triomphe du nazisme.
Kühnen trouva également une autre expression pour sa volonté de puissance, son mysticisme et sa sexualité. Il fonda en Allemagne une société secrète, la loge Thelema de l’Ordo Templi Orientis (OTO). Il s’agit d’une secte luciférienne qui semble avoir pratiqué des orgies comprenant des viols collectifs d’enfants et des sacrifices humains. Les écrits de Michäel Kühnen ont été traduits ce français par Michel Caignet, l’ex-secrétaire général du parti nazi, la FANE, trois fois dissout par le Conseil des ministres en France (1980, 1985, 1987). En. 1976, Caignet traduisit pour le public français le livre de Thies Christophersen, “Le Mensonge d’Auschwitz”.
En somme, si nous voulons récapituler, le manque d’homogénéité, d’organisation et de cohésion du milieu gai allemand va contribuer à développer des tensions entre deux grands groupes (Brand et Hirschfeld) et finalement aboutir en guerre ouverte. Cette hostilité va se mêler aux luttes politiques en cours sur le terrain qui vont éventuellement servir les Nazis. Les Nazis étaient manifestement manipulateurs et hypocrites face à cette question de l’homosexualité. Ils pratiquaient ce que qu’on pourrait appeler une genre d’« homophobie sélective ». L’Église catholique (encore elle!) n’a pratiquement rien fait non plus pour aider tes homosexuels allemands. Je me pose la question d’ailleurs si dans un sens, ça ne faisait pas un peu leur affaire de tasser ceux qui sont amoraux à leurs yeux. Mais, pour bien comprendre la lien conflictuel entre l’homosexualité et le nazisme, il faut avoir en tête la situation particulière des gais en Allemagne face au contexte politique bouillant de l’époque. Il va de soi que toute cette problématique suscite encore la controverse, beaucoup de questions restent sans réponses et nous sommes encore loin de faire consensus sur cette question.
le lynx- Maître du Temps
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Humeur : Variable
Date d'inscription : 03/03/2011
Re: L'homosexualité
Décidément, tout est toujours beaucoup plus complexe qu'on ne le croit. Merci Le Lynx pour cette recherche.
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MES POEMES :
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
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Re: L'homosexualité
bernard1933 a écrit:Je lis que Gandhi était homosexuel et qu' il en "pinçait" pour un architecte allemand : " Tu as complètement pris possession de mon corps .
C' est un esclavage insupportable ", a-t-il écrit . Il était même bi ! Pour devenir pleinement Eveillé, mieux vaut peut-être recevoir la lumière d' un peu partout !
Où as tu lu ces immondices ?
_La plume- Seigneur de la Métaphysique
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Identité métaphysique : hérétique
Humeur : c'est selon avec qui
Date d'inscription : 17/07/2009
Re: L'homosexualité
Mais quelles immondices ? Gandhi reste un grand homme ! Il est homme et...grand homme !
La sexualité trouble de l'icône Gandhi ( Le Monde )
New Delhi Correspondance - Une simple phrase a suffi à déclencher la polémique. "Tu as complètement pris possession de mon corps. C'est un esclavage insupportable", écrit Gandhi en 1914 dans une lettre adressée à Hermann Kallenbach, un architecte allemand rencontré quelques années plus tôt en Afrique du Sud avec qui il vécut. Publiée par Joseph Lelyveld, lauréat du prix Pulitzer et ancien correspondant du New York Times en Inde, dans son livre intitulé Grande âme : Mahatma Gandhi et sa lutte avec l'Inde, paru aux Etats-Unis, cette citation a immédiatement suscité la fureur. A tel point que le livre a été menacé de censure en Inde, alors même qu'il n'y est pas en vente ! "L'écriture de cette biographie est perverse par nature. Le peuple du Gujarat ne tolérera jamais une telle insulte vis-à-vis de Gandhi", a réagi Narendra Modi, ministre en chef de l'Etat du Gujarat, où est né le Mahatma.
"Nous ne pouvons autoriser de telles conclusions sur les personnalités historiques et les dénigrer", a déclaré ensuite le ministre indien de la justice, Veerappa Moily. Surpris par ces réactions, l'auteur a démenti avoir écrit que le père de l'indépendance était bisexuel.
La vie sexuelle de Gandhi a déjà fait l'objet de nombreuses publications. Dans son livre L'Ambition nue, publié en 2010, l'historien britannique Jad Adams raconte que le Mahatma, qui avait fait voeu d'abstinence, n'hésitait pas à passer des nuits avec de jeunes femmes nues pour tester sa "résistance". En Inde, la sexualité trouble de Gandhi n'en finit pas d'alimenter les débats. Faut-il en déduire que son message, ses valeurs, ont moins de place dans l'Inde contemporaine ?
Une empreinte à peine visible
"Soixante ans environ après sa mort, l'empreinte de Gandhi dans notre vie publique est, au mieux, à peine visible et vague", regrette Venu Madhav Govindu dans le quotidien de Calcutta The Telegraph. Dans une Inde où la corruption est rampante, où la guerre contre les insurgés maoïstes bat son plein, la recherche de la vérité, comme le voeu de pauvreté, n'est plus vraiment à l'ordre du jour.
Cette polémique en dit long sur le rapport qu'entretient l'Inde avec la sexualité. Les principales accusations contre la biographie de Gandhi portent sur sa bisexualité présumée, non sur les propos racistes qui lui sont prêtés. Comme si l'homosexualité était une offense, bien pire encore que le racisme.
La Haute Cour de Delhi a pour la première fois, lors d'un jugement prononcé en 2009, dépénalisé l'homosexualité, mais celle-ci reste encore largement taboue. Karan Thapar, dans le quotidien Hindustan Times, estime que ces révélations sur la sexualité du Mahatma ont le mérite de l'"humaniser", lui qui justement n'aimait pas être pris pour un saint. Et le même journal pose cette question à ses lecteurs : "Est-ce que la psyché indienne trouve odieux que son icône et mentor ait des désirs érotiques, quels qu'ils soient ? Si oui, n'est-ce pas là plutôt notre problème ?"
La sexualité trouble de l'icône Gandhi ( Le Monde )
New Delhi Correspondance - Une simple phrase a suffi à déclencher la polémique. "Tu as complètement pris possession de mon corps. C'est un esclavage insupportable", écrit Gandhi en 1914 dans une lettre adressée à Hermann Kallenbach, un architecte allemand rencontré quelques années plus tôt en Afrique du Sud avec qui il vécut. Publiée par Joseph Lelyveld, lauréat du prix Pulitzer et ancien correspondant du New York Times en Inde, dans son livre intitulé Grande âme : Mahatma Gandhi et sa lutte avec l'Inde, paru aux Etats-Unis, cette citation a immédiatement suscité la fureur. A tel point que le livre a été menacé de censure en Inde, alors même qu'il n'y est pas en vente ! "L'écriture de cette biographie est perverse par nature. Le peuple du Gujarat ne tolérera jamais une telle insulte vis-à-vis de Gandhi", a réagi Narendra Modi, ministre en chef de l'Etat du Gujarat, où est né le Mahatma.
"Nous ne pouvons autoriser de telles conclusions sur les personnalités historiques et les dénigrer", a déclaré ensuite le ministre indien de la justice, Veerappa Moily. Surpris par ces réactions, l'auteur a démenti avoir écrit que le père de l'indépendance était bisexuel.
La vie sexuelle de Gandhi a déjà fait l'objet de nombreuses publications. Dans son livre L'Ambition nue, publié en 2010, l'historien britannique Jad Adams raconte que le Mahatma, qui avait fait voeu d'abstinence, n'hésitait pas à passer des nuits avec de jeunes femmes nues pour tester sa "résistance". En Inde, la sexualité trouble de Gandhi n'en finit pas d'alimenter les débats. Faut-il en déduire que son message, ses valeurs, ont moins de place dans l'Inde contemporaine ?
Une empreinte à peine visible
"Soixante ans environ après sa mort, l'empreinte de Gandhi dans notre vie publique est, au mieux, à peine visible et vague", regrette Venu Madhav Govindu dans le quotidien de Calcutta The Telegraph. Dans une Inde où la corruption est rampante, où la guerre contre les insurgés maoïstes bat son plein, la recherche de la vérité, comme le voeu de pauvreté, n'est plus vraiment à l'ordre du jour.
Cette polémique en dit long sur le rapport qu'entretient l'Inde avec la sexualité. Les principales accusations contre la biographie de Gandhi portent sur sa bisexualité présumée, non sur les propos racistes qui lui sont prêtés. Comme si l'homosexualité était une offense, bien pire encore que le racisme.
La Haute Cour de Delhi a pour la première fois, lors d'un jugement prononcé en 2009, dépénalisé l'homosexualité, mais celle-ci reste encore largement taboue. Karan Thapar, dans le quotidien Hindustan Times, estime que ces révélations sur la sexualité du Mahatma ont le mérite de l'"humaniser", lui qui justement n'aimait pas être pris pour un saint. Et le même journal pose cette question à ses lecteurs : "Est-ce que la psyché indienne trouve odieux que son icône et mentor ait des désirs érotiques, quels qu'ils soient ? Si oui, n'est-ce pas là plutôt notre problème ?"
bernard1933- Aka Tpat
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Localisation : Dijon
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : serein
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: L'homosexualité
Je suis , peut-être candide (surtout après avoir lu la longue mais intéressante tiradebernard1933 a écrit:Je lis que Gandhi était homosexuel et qu' il en "pinçait" pour un architecte allemand : " Tu as complètement pris possession de mon corps .
de Le lynx!), mais il me semble qu'on mélange un peu tout :
Je suis une femme et quand je vois une belle femme, je pense évidemment qu'elle est belle, je peux même la trouver attirante ce n'est pas pour autant que je l'aime !
Je peux aimer sa beauté, sa fraicheur mais pas elle !
Je crois qu'on fait une confusion : l'appréciation qu'on tire de la beauté physique, intellectuelle ou spirituelle d'une personne ne relève pas forcément du sentiment.
C'est un amalgame qui a mené plus d'un (et une) à des dérives dont ils se seraient bien passés, j'en suis sûre !
Dernière édition par Opaline le Mer 6 Avr 2011 - 23:26, édité 1 fois
Opaline- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 01/10/2009
Re: L'homosexualité
Tu réfléchis par les yeux
_L'Olivier- Seigneur de la Métaphysique
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Re: L'homosexualité
Je réagis surtout comme une femme qui ne met pas du sexe partout.L'Olivier a écrit:Tu réfléchis par les yeux
Une attirance n'est pas de l'amour même si ça y ressemble !
J'ai toujours pensé cela !
Opaline- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 01/10/2009
Re: L'homosexualité
Opaline a écrit:Une attirance n'est pas de l'amour même si ça y ressemble !Je réagis surtout ... J'ai toujours pensé cela !L'Olivier a écrit:Tu réfléchis par les yeux
_L'Olivier- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 26/02/2011
Re: L'homosexualité
Bernard
Le faire passer pour un homo ou un bi, c'est bien du dénigrement, une volonté de salir sa mémoire. Je ne vois pas l'intérêt.
Gandhi n'a jamais été une autorité religieuse, ni un saint, ni même un éveillé, et il ne l'a jamais prétendu, mais assurément un grand homme et considéré comme le père de la plus grande démocratie au monde.
Il était un homme avec ses désirs, il a certainement commis des erreurs (selon moi en faisant trop de concessions aux musulmans). Il ne faut pas oublier qu'il a été assassiné par quelqu'un de sa propre religion.
Il était marié, chef de famille. Après le décès de sa femme Kasturbaï en 1943, il s'est efforcé de pratiquer l'idéal de chasteté hindou (brahmacharya) Il n'a jamais caché sa lutte contre le désir allant jusqu'à coucher à côté de ses nièces pour tester son contrôle sur les sens. Cependant il n'a jamais pris le vœux de renoncement.
Mais quelles immondices ? Gandhi reste un grand homme ! Il est homme et...grand homme !
Le faire passer pour un homo ou un bi, c'est bien du dénigrement, une volonté de salir sa mémoire. Je ne vois pas l'intérêt.
Gandhi n'a jamais été une autorité religieuse, ni un saint, ni même un éveillé, et il ne l'a jamais prétendu, mais assurément un grand homme et considéré comme le père de la plus grande démocratie au monde.
Il était un homme avec ses désirs, il a certainement commis des erreurs (selon moi en faisant trop de concessions aux musulmans). Il ne faut pas oublier qu'il a été assassiné par quelqu'un de sa propre religion.
Il était marié, chef de famille. Après le décès de sa femme Kasturbaï en 1943, il s'est efforcé de pratiquer l'idéal de chasteté hindou (brahmacharya) Il n'a jamais caché sa lutte contre le désir allant jusqu'à coucher à côté de ses nièces pour tester son contrôle sur les sens. Cependant il n'a jamais pris le vœux de renoncement.
_La plume- Seigneur de la Métaphysique
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Re: L'homosexualité
Gandhi homosexuel ? Intéressant...
En quoi est-ce insultant ?
Où est la diminution ?
le déni ?
En quoi est-ce sale ?La Plume a écrit:Le faire passer pour un homo ou un bi, c'est bien du dénigrement, une volonté de salir sa mémoire. Je ne vois pas l'intérêt.
En quoi est-ce insultant ?
Où est la diminution ?
le déni ?
_L'Olivier- Seigneur de la Métaphysique
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Re: L'homosexualité
Multiplier les tentations pour mieux résister, c'est quand même assez curieux, non ?
(j'essaierais bien avec les dix plus jolies femmes de ma rue, tiens.... )
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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Re: L'homosexualité
Ce sont des mises à l'épreuve spirituelle
Comment sommes nous capable de résister ?
de le vivre ?
C'est un monde d'émotion
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Re: L'homosexualité
Tu es bien sûr qu' elles ne vont pas se sauver ? L' âge, l' érosion, la fin des illusions, la résignation...Magnus a écrit: Multiplier les tentations pour mieux résister, c'est quand même assez curieux, non ?
(j'essaierais bien avec les dix plus jolies femmes de ma rue, tiens.... )
" Un éclair...puis la nuit ! Fugitive beauté
Dont le regard m' a fait soudainement renaître,
Ne te verrais-je plus que dans l' éternité ?
Ailleurs, bien loin d' ici! trop tard! Jamais peut-être !
Car j' ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
O toi que j' eusse aimée, ô toi qui le savais ! ( mon poète préféré...)
bernard1933- Aka Tpat
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Re: L'homosexualité
Oh tu sais, elles changent déjà de trottoir quand elles me voient arriver, alors... .bernard1933 a écrit:Tu es bien sûr qu' elles ne vont pas se sauver ?Magnus a écrit: Multiplier les tentations pour mieux résister, c'est quand même assez curieux, non ?
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Re: L'homosexualité
OH ! merci, Bernard !Bernard
" Un éclair...puis la nuit ! Fugitive beauté
Dont le regard m' a fait soudainement renaître,
Ne te verrais-je plus que dans l' éternité ?
Merci de nous faire partager ta sensibilité poète-poète !
Opaline- Seigneur de la Métaphysique
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Re: L'homosexualité
Pas malbernard a écrit:Car j' ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Pauvre Magnus, tu me confortes dans ma pensée : Après l'amour ne jamais courir, juste apprendre à le cueillir.Magnus a écrit:Oh tu sais, elles changent déjà de trottoir quand elles me voient arriver, alors... .
Houla! C'est vrai cette histoire?Il n'a jamais caché sa lutte contre le désir allant jusqu'à coucher à côté de ses nièces pour tester son contrôle sur les sens.
Que Gandhi soit homo ou pas il reste la même personne. Le problème c'est que l'homosexualité est très mal vue. Même si ça a vachement évolué niveau mentalité. Parfois un peu trop mis en avant dans les séries clichées. "L'homo garçon meilleur ami de la femme."
Combien d'homo se font frappés et insultés pour un rien. En France ils n'ont pas le droit au mariage et à l'adoption, reflet de la France hypocrite. Faut être fort moralement pour accepter d'être rejeté ainsi par la société. Et par dieu si on est homo croyant. Dieu est Amour avec un Grand A. A ou H? Je dirais HAMOUR pour les homos.
Invité- Invité
Re: L'homosexualité
L’homophobie reste présente dans la société française
_L'Olivier- Seigneur de la Métaphysique
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Re: L'homosexualité
Je t'envoie en mission dans d'autres pays, d'autres cultures et on verra si tu reviens entier !L'Olivier a écrit:L’homophobie reste présente dans la société française
Opaline- Seigneur de la Métaphysique
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Re: L'homosexualité
J'suis pas homo ...
Je sais être bi .. quoique je ne l'ai jamais fait avec un homme.
J'ai essayé une fois mais dans de mauvaises conditions
Avec une mauvaise raison
Flop ....
Viens visiter la Bretagne, je te montrerai ... ma chambre
Je sais être bi .. quoique je ne l'ai jamais fait avec un homme.
J'ai essayé une fois mais dans de mauvaises conditions
Avec une mauvaise raison
Flop ....
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_L'Olivier- Seigneur de la Métaphysique
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Re: L'homosexualité
L'Olivier a écrit:Gandhi homosexuel ? Intéressant...En quoi est-ce sale ?La Plume a écrit:Le faire passer pour un homo ou un bi, c'est bien du dénigrement, une volonté de salir sa mémoire. Je ne vois pas l'intérêt.
En quoi est-ce insultant ?
Où est la diminution ?
le déni ?
C'est insultant pour Gandhi qui en conformité avec sa religion a pratiqué la chasteté.
Oui, j'ai une aversion pour l'acte homosexuel que je trouve dégradant et diminuant pour un mec, et qui contrairement à la sexualité hétéro, ne trouve de justification dans aucune religion.
Maintenant c'est leurs droits de vivre comme bon leur semble, à chacun ses goûts,et je respecte la loi, mais c'est mon droit de ne pas approuver ce que je considère hors norme, contre nature.
_La plume- Seigneur de la Métaphysique
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Re: L'homosexualité
Notre hébergeur nous interdisant l'homophobie, mon cher La Plume, et ta religion étant une religion d'amour, je suppose que c'est de l'acte que tu parles, non de l'individu qui le commet.
Dernière édition par Magnus le Jeu 7 Avr 2011 - 17:00, édité 1 fois
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Re: L'homosexualité
Mais ?!?La plume a écrit:Le faire passer pour un homo ou un bi, c'est bien du dénigrement, une volonté de salir sa mémoire. Je ne vois pas l'intérêt.
Si c'est vrai ?!?
Où est le problème ??
Après expérimentation ....La Plume a écrit:C'est insultant pour Gandhi qui en conformité avec sa religion a pratiqué la chasteté.
Et les filles ?La Plume a écrit:Oui, j'ai une aversion pour l'acte homosexuel que je trouve dégradant et diminuant pour un mec
_L'Olivier- Seigneur de la Métaphysique
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Re: L'homosexualité
Si Gandhi avait eu un acte sexuel avec ses nièces ...pfffff ! cela faisait de lui un pédophile. Je doute qu'un homme de cette réflexion et à ce niveau, puisse ne serait ce un instant, imaginer toucher à ces enfants.
raphael-rodolphe- Aka L'Arbre Qui A La Tête Dans Les Etoiles
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Re: L'homosexualité
Il y a des gens très bien, très connus qui ont eu des gestes, voire plus, pédophiles. L'habit ne fait pas le moine...raphael-rodolphe a écrit:Si Gandhi avait eu un acte sexuel avec ses nièces ...pfffff ! cela faisait de lui un pédophile. Je doute qu'un homme de cette réflexion et à ce niveau, puisse ne serait ce un instant, imaginer toucher à ces enfants.
Tout comme des personnes célèbres étaient ou sont homosexuelles:
- Léonard De Vinci
- Salvador Dali (bi)
- William Shakespeare
- Jules Verne
- François Mauriac
- Dirk Bogarde
- Bertrand Delanoe (Maire de Paris)
- Bruno Masure
-etc...
_________________
- Méfie-toi du boeuf par devant, de la mule par derrière et du moine de tous les côtés.
Cervantes
Re: L'homosexualité
Cher Olivier, je n'ai pas sous-entendu que tu l'étais !L'Olivier a écrit:J'suis pas homo ...
Je sais être bi .. quoique je ne l'ai jamais fait avec un homme.
J'ai essayé une fois mais dans de mauvaises conditions
Avec une mauvaise raison... Flop ....
J'ai simplement évoqué l'hypothèse ...
Merci pour tes confidences qui prouvent la grande confiance que tu nous accordes .
Tu ne seras pas déçu !
- Invitation:
Je connais la Bretagne et ses chambres, qu'on appelle dolmens, je crois.Viens visiter la Bretagne, je te montrerai ... ma chambre
J'ai surtout apprécié les menhirs et leur mystère .
On ignore tout de l'origine des constructeurs.
Dernière édition par Opaline le Jeu 7 Avr 2011 - 19:20, édité 1 fois
Opaline- Seigneur de la Métaphysique
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