Nouveaux heurts entre coptes et musulmans au Caire
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Nouveaux heurts entre coptes et musulmans au Caire
http://www.lefigaro.fr/international/2011/03/09/01003-20110309ARTFIG00439-nouveaux-heurts-entre-coptes-et-musulmans-au-caire.php
Six coptes ont été tués et au moins 45 blessés mardi soir dans la capitale égyptienne lors d'affrontements confessionnels, selon un prêtre sur place. Le ministère de la Santé évoque dix morts mais sans préciser leur confession.
La communauté chrétienne copte à nouveau victime de violences en Égypte. Six coptes ont été tués et au moins 45 blessés mardi soir au Caire lors d'affrontements avec des musulmans, a déclaré mercredi matin un prêtre du quartier déshérité de Moqattam, où ont eu lieu les heurts. De son côté, le ministère de la Santé avance un bilan de dix tués et 110 blessés dans ces affrontements, sans toutefois préciser la confession des victimes.
«Tous ont été tués par balles, et les blessés ont aussi été touchés par des tirs», a témoigné le père Samaane Ibrahim. Il a ajouté que les corps se trouvaient dans le petit hôpital qui dépend de sa paroisse et que d'autres blessés avaient été transportés dans d'autres hôpitaux.
Manifestation contre l'incendie d'une église
Les affrontements ont eu lieu mardi soir après que des habitants de ce quartier misérable d'éboueurs, en majorité chrétiens, de l'est du Caire, sont sortis manifester pour protester contre l'incendie d'une église samedi au sud de la capitale. Selon le père Ibrahim, ils ont été attaqués par «des voyous et des salafistes» armés. Toujours selon lui, des cocktails Molotov ont été lancés contre des habitations, et les attaquants ont incendié des entrepôts et des ateliers de recyclage.
Les services de sécurité égyptiens avaient fait état mardi d'affrontements à coups de pierres entre les deux camps, et des témoins avaient indiqué que l'armée, présente sur les lieux, avait tiré en l'air pour disperser la foule. Les autorités avaient fait savoir dans la soirée que les forces armées «faisaient face avec succès aux émeutes dans les quartiers de Moqattam et Qualaa», situés à proximité l'un de l'autre.
Les coptes, qui représentent de 6 à 10% de la population du pays, disent être régulièrement victimes de discriminations et de harcèlement. Des milliers de coptes ont ainsi manifesté ces derniers jours devant le bâtiment de la radio-télévision, dans le centre du Caire, pour protester contre des actes de violences visant leur communauté. La nuit du nouvel an, la communauté avait été visée par un attentat devant une église d'Alexandrie, qui a fait 23 morts.
Six coptes ont été tués et au moins 45 blessés mardi soir dans la capitale égyptienne lors d'affrontements confessionnels, selon un prêtre sur place. Le ministère de la Santé évoque dix morts mais sans préciser leur confession.
La communauté chrétienne copte à nouveau victime de violences en Égypte. Six coptes ont été tués et au moins 45 blessés mardi soir au Caire lors d'affrontements avec des musulmans, a déclaré mercredi matin un prêtre du quartier déshérité de Moqattam, où ont eu lieu les heurts. De son côté, le ministère de la Santé avance un bilan de dix tués et 110 blessés dans ces affrontements, sans toutefois préciser la confession des victimes.
«Tous ont été tués par balles, et les blessés ont aussi été touchés par des tirs», a témoigné le père Samaane Ibrahim. Il a ajouté que les corps se trouvaient dans le petit hôpital qui dépend de sa paroisse et que d'autres blessés avaient été transportés dans d'autres hôpitaux.
Manifestation contre l'incendie d'une église
Les affrontements ont eu lieu mardi soir après que des habitants de ce quartier misérable d'éboueurs, en majorité chrétiens, de l'est du Caire, sont sortis manifester pour protester contre l'incendie d'une église samedi au sud de la capitale. Selon le père Ibrahim, ils ont été attaqués par «des voyous et des salafistes» armés. Toujours selon lui, des cocktails Molotov ont été lancés contre des habitations, et les attaquants ont incendié des entrepôts et des ateliers de recyclage.
Les services de sécurité égyptiens avaient fait état mardi d'affrontements à coups de pierres entre les deux camps, et des témoins avaient indiqué que l'armée, présente sur les lieux, avait tiré en l'air pour disperser la foule. Les autorités avaient fait savoir dans la soirée que les forces armées «faisaient face avec succès aux émeutes dans les quartiers de Moqattam et Qualaa», situés à proximité l'un de l'autre.
Les coptes, qui représentent de 6 à 10% de la population du pays, disent être régulièrement victimes de discriminations et de harcèlement. Des milliers de coptes ont ainsi manifesté ces derniers jours devant le bâtiment de la radio-télévision, dans le centre du Caire, pour protester contre des actes de violences visant leur communauté. La nuit du nouvel an, la communauté avait été visée par un attentat devant une église d'Alexandrie, qui a fait 23 morts.
YOD- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 25/11/2008
Re: Nouveaux heurts entre coptes et musulmans au Caire
Le fond de l'Égypte est copte.
Ils sont devenus des parias dans leur propre pays.
Il en est de même de tous les chrétiens d'orient.
Ce siècle verra la fin du christianisme dans tous les pays arabes.
Ils sont devenus des parias dans leur propre pays.
Il en est de même de tous les chrétiens d'orient.
Ce siècle verra la fin du christianisme dans tous les pays arabes.
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 26/11/2010
Re: Nouveaux heurts entre coptes et musulmans au Caire
mouais, surtout qu'il s'est avéré que les attentats ont été commandités par l'ancien ministre égyptien, ça ne m'étonnerai pas que ce soit une fois de plus monté de toute pièce! je ne crois désormais que ce que je vois.
alterego- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 04/03/2011
Re: Nouveaux heurts entre coptes et musulmans au Caire
Les coptes, parias de l'islam
Ayant refuse de se convertir la conquête arabe en a fait des parias.
Une histoire qui dure depuis le VIIe avec des hauts et des bas.
Ayant toujours sur les lèvres une nokta (blague) pour réjouir ses hôtes « chrétiens » de l'Elysée ou de la Maison-Blanche, le général-président Hosni Moubarak présente le visage bonhomme d'une Egypte «pro-occidentale » et « tolérante ». La charia loi islamique, issue du Coran et de la Sunna (recueils des dits de Mahomet), est pourtant appliquée dans la vallée du Nil depuis l'invasion arabe de 640 et jusqu'à nos jours, y compris aux Coptes, chrétiens autochtones, sauf en quelques rares matières comme le mariage.
Privés peu à peu, sauf en liturgie, de leur langue maternelle, l'égyptien, du fait de l'arabisation du pays, se voyant interdit néanmoins d'enseigner l'arabe, les Coptes furent soumis par les Arabes à un impôt spécial, la djizya, n'eurent plus le droit de porter les armes ou de monter à cheval et furent, jusque vers 1850, des sortes de parias, situation dont on ne peut sortir qu'en passant à l'islamisme, ce que certains font encore à présent. Africains non négroïdes, non sémites, les Coptes, héritiers de la circoncision pharaonique, la communiquèrent ensuite aux Sémites, Israélites ou arabes, et n'ont jamais renoncé à cet usage hygiénique et religieux.
Au milieu du XIXe siècle, la dynastie égyptienne fondée en 1805 par MéhémetAli, esprit éclairé formé en Grèce ottomane par un Marseillais, ouvrit aux Coptes la porte des casernes et supprima l'humiliante djizya. Sous cette dynastie, renversée en 1952-1953, il y eut même trois chefs de gouvernement chrétien, un Arménien et deux Coptes, dont Boutros Ghali assassiné par un musulman hostile à la politique tendant à l'égalité entre chrétiens et mahométans, promue par les princes méhémetalides, lesquels reculèrent en 1934 lorsqu'ils réglementèrent sévèrement la construction des églises, celle des mosquées étant au contraire encouragée.
Sous le régime républicain, Nasser réactiva en 1956 l'interdiction faite aux Coptes d'enseigner l'arabe, «langue sacrée de l'islam», et cette mesure vexatoire n'a depuis lors pas été abrogée.
M. Zaki, né au Caire en 1944, vécut tout cela et, en 1966, il émigra en France où il obtint le doctorat en droit avant de dispenser cette discipline à Orléans, Dijon, Rabat et Paris-X. Son Histoire des Coptes d'Egypte(1), véritable somme, des ori gines à notre époque, est le fruit d'intenses recherches historiques, d'une expérience personnelle in vivo et d'un engagement jamais démenti en faveur de la « cause copte » dont nulle conscience internationale ne s'est jamais soucié - malgré, durant la seconde moitié du XXe siècle, les livres explicites de Jacques Tagher, d'Antoine Fattal, du père du Bourguet, de Christian Cannuyer, de Sami Abdib Abou-Sahlieh, et surtout de Jean-Pierre Valognes (2), diplomate français utilisant ce pseudonyme. La question des chrétiens d'Orient concerne aujourd'hui directement les Français de souche, sur le sol desquels se sont déjà installés par infiltration six ou sept millions de musulmans à démographie autrement dynamique que celle des « Gaulois », La question des chrétiens d'Orient concerne aujourd'hui directement les Français de souche, sur le sol desquels se sont déjà installés par infiltration six ou sept millions de musulmans à démographie autrement dynamique que celle des « Gaulois »,
En Egypte, groupés autour de leur pape -reconnu en tant que tel par le Vatican, au nom du principe: «Unité de foi, diversité d'administration » -, l'énergique Chenouda III, les quelque six ou sept millions de Coptes, représentant environ 10 % de la population égyptienne, n'ont toujours pas barre sur la vie politique, en dépit de la nomination depuis les années 1920 de ministres chrétiens «pour la galerie».
Sadate abandonna les Coptes à ses adversaires islamistes dont, certains, en province, rétablirent de facto la djizya. Malgré une restitution partielle de leurs biens religieux aux Coptes,Moubarak ne s'est jamais vraiment penché sur leur cas, de peur d'irriter une opinion nationale vite hostile aux non-musulmans. Plusieurs massacres ont eu lieu, tandis que, fait unique dans les annales mahométanes, un musulman, Farag Foda, agronome connu pour ses écrits politiques libéraux, était assassiné au Caire en 1992, après avoir dénoncé le sort peu enviable de ses « compa triotes coptes».
Avec une plume tranchante comme la lame des égorgeurs islamistes, M. Zaki décrit avec une minutie parfois insoutenable la tragédie d'une « minorité solitaire », le « génocide lent » de sa communauté d'origine, soumise à la discriminante charia tandis qu'on bat tambour in abstracto sur les cinq continents en faveur des « droits de l'homme»..
JEAN-PIERRE PERONCEL-HUGOZ
Ayant refuse de se convertir la conquête arabe en a fait des parias.
Une histoire qui dure depuis le VIIe avec des hauts et des bas.
Ayant toujours sur les lèvres une nokta (blague) pour réjouir ses hôtes « chrétiens » de l'Elysée ou de la Maison-Blanche, le général-président Hosni Moubarak présente le visage bonhomme d'une Egypte «pro-occidentale » et « tolérante ». La charia loi islamique, issue du Coran et de la Sunna (recueils des dits de Mahomet), est pourtant appliquée dans la vallée du Nil depuis l'invasion arabe de 640 et jusqu'à nos jours, y compris aux Coptes, chrétiens autochtones, sauf en quelques rares matières comme le mariage.
Privés peu à peu, sauf en liturgie, de leur langue maternelle, l'égyptien, du fait de l'arabisation du pays, se voyant interdit néanmoins d'enseigner l'arabe, les Coptes furent soumis par les Arabes à un impôt spécial, la djizya, n'eurent plus le droit de porter les armes ou de monter à cheval et furent, jusque vers 1850, des sortes de parias, situation dont on ne peut sortir qu'en passant à l'islamisme, ce que certains font encore à présent. Africains non négroïdes, non sémites, les Coptes, héritiers de la circoncision pharaonique, la communiquèrent ensuite aux Sémites, Israélites ou arabes, et n'ont jamais renoncé à cet usage hygiénique et religieux.
Au milieu du XIXe siècle, la dynastie égyptienne fondée en 1805 par MéhémetAli, esprit éclairé formé en Grèce ottomane par un Marseillais, ouvrit aux Coptes la porte des casernes et supprima l'humiliante djizya. Sous cette dynastie, renversée en 1952-1953, il y eut même trois chefs de gouvernement chrétien, un Arménien et deux Coptes, dont Boutros Ghali assassiné par un musulman hostile à la politique tendant à l'égalité entre chrétiens et mahométans, promue par les princes méhémetalides, lesquels reculèrent en 1934 lorsqu'ils réglementèrent sévèrement la construction des églises, celle des mosquées étant au contraire encouragée.
Sous le régime républicain, Nasser réactiva en 1956 l'interdiction faite aux Coptes d'enseigner l'arabe, «langue sacrée de l'islam», et cette mesure vexatoire n'a depuis lors pas été abrogée.
M. Zaki, né au Caire en 1944, vécut tout cela et, en 1966, il émigra en France où il obtint le doctorat en droit avant de dispenser cette discipline à Orléans, Dijon, Rabat et Paris-X. Son Histoire des Coptes d'Egypte(1), véritable somme, des ori gines à notre époque, est le fruit d'intenses recherches historiques, d'une expérience personnelle in vivo et d'un engagement jamais démenti en faveur de la « cause copte » dont nulle conscience internationale ne s'est jamais soucié - malgré, durant la seconde moitié du XXe siècle, les livres explicites de Jacques Tagher, d'Antoine Fattal, du père du Bourguet, de Christian Cannuyer, de Sami Abdib Abou-Sahlieh, et surtout de Jean-Pierre Valognes (2), diplomate français utilisant ce pseudonyme. La question des chrétiens d'Orient concerne aujourd'hui directement les Français de souche, sur le sol desquels se sont déjà installés par infiltration six ou sept millions de musulmans à démographie autrement dynamique que celle des « Gaulois », La question des chrétiens d'Orient concerne aujourd'hui directement les Français de souche, sur le sol desquels se sont déjà installés par infiltration six ou sept millions de musulmans à démographie autrement dynamique que celle des « Gaulois »,
En Egypte, groupés autour de leur pape -reconnu en tant que tel par le Vatican, au nom du principe: «Unité de foi, diversité d'administration » -, l'énergique Chenouda III, les quelque six ou sept millions de Coptes, représentant environ 10 % de la population égyptienne, n'ont toujours pas barre sur la vie politique, en dépit de la nomination depuis les années 1920 de ministres chrétiens «pour la galerie».
Sadate abandonna les Coptes à ses adversaires islamistes dont, certains, en province, rétablirent de facto la djizya. Malgré une restitution partielle de leurs biens religieux aux Coptes,Moubarak ne s'est jamais vraiment penché sur leur cas, de peur d'irriter une opinion nationale vite hostile aux non-musulmans. Plusieurs massacres ont eu lieu, tandis que, fait unique dans les annales mahométanes, un musulman, Farag Foda, agronome connu pour ses écrits politiques libéraux, était assassiné au Caire en 1992, après avoir dénoncé le sort peu enviable de ses « compa triotes coptes».
Avec une plume tranchante comme la lame des égorgeurs islamistes, M. Zaki décrit avec une minutie parfois insoutenable la tragédie d'une « minorité solitaire », le « génocide lent » de sa communauté d'origine, soumise à la discriminante charia tandis qu'on bat tambour in abstracto sur les cinq continents en faveur des « droits de l'homme»..
JEAN-PIERRE PERONCEL-HUGOZ
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Identité métaphysique : agnostique
Humeur : ironique
Date d'inscription : 26/11/2010
Re: Nouveaux heurts entre coptes et musulmans au Caire
Qui croit encore à un débarquement de groupes armés surgis de nulle part en plein centre du Caire pour descendre des manifestants à coup de fusils ? A part l'armée et la police, il est difficile de concevoir qui aurait les moyens d'organiser et de mettre à exécution un tel massacre. Les alibis quant à eux ne manquent pas.
-interprete- Maître du Temps
- Nombre de messages : 614
Date d'inscription : 22/11/2011
Re: Nouveaux heurts entre coptes et musulmans au Caire
"C’est un différend sans importance qui est à l’origine d’un déchaînement de violences musulmanes contre les chrétiens de la ville de El Ghorayzat (province de Sohag, en Égypte) qui compte 80 000 habitants.
Une querelle entre John Hosni , un Copte négociant en matériaux de construction, et un de ses voisins musulmans, Mahmoud Abdel-Nazeer , a éclaté mardi 28 novembre
La suite ici
Une querelle entre John Hosni , un Copte négociant en matériaux de construction, et un de ses voisins musulmans, Mahmoud Abdel-Nazeer , a éclaté mardi 28 novembre
La suite ici
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 26/11/2010
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