Les maladies psychosomatiques
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Les maladies psychosomatiques
je ne vois rien de ridicule dans les propos de Lila . Toutes les maladies ont une composante psycho-somatique et sont susceptibles de s'auto guérir par procédé inverse . Le miracle est dans cette capacité de la vie que nous abritons, à se réparer elle-même malgré nos erreurs .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Les maladies psychosomatiques
Ben non Jo, toutes les maladies ne sont pas psychosomatiques, une pathologie organique n'a pas de rapport avec le psychisme...JO a écrit: Toutes les maladies ont une composante psycho-somatique et sont susceptibles de s'auto guérir par procédé inverse . Le miracle est dans cette capacité de la vie que nous abritons, à se réparer elle-même malgré nos erreurs .
Exemple: si une plaie s'infecte et qu'elle se transforme en gangrène, est-ce qu'il y a une notion psy ?
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Cervantes
Re: Les maladies psychosomatiques
C'est fou comme tu as la même maladie que Bulle: c'est contagieux ?Jipé a écrit:Ben non Jo, toutes les maladies ne sont pas psychosomatiques, une pathologie organique n'a pas de rapport avec le psychisme...JO a écrit: Toutes les maladies ont une composante psycho-somatique et sont susceptibles de s'auto guérir par procédé inverse . Le miracle est dans cette capacité de la vie que nous abritons, à se réparer elle-même malgré nos erreurs .
Exemple: si une plaie s'infecte et qu'elle se transforme en gangrène, est-ce qu'il y a une notion psy ?
JO n'a pas dit que "toutes les maladies sont psychosomatiques", mais ... allez: LIS ! Et évite de déformer les propos des autres pour les tourner en dérision.
Impossible de dialoguer de façon constructive quand il faut passer son temps à répliquer "mais nooooon, je n'ai pas dit cela".
Quant à ton exemple: bien sûr que dans les infections, il y a souvent une composante psy, puisqu'un moral positif influence favorablement le système immunitaire.
Lila- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Les maladies psychosomatiques
Lila,
JO dit:
JO dit:
je dis non et c'est toi qui déformes...Toutes les maladies ont une composante psycho-somatique
souvent, ça veut dire quoi ? Il y a du psy ou il n'y en a pas dans une gangrène ?bien sûr que dans les infections, il y a souvent une composante psy, puisqu'un moral positif influence favorablement le système immunitaire.
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Cervantes
Re: Les maladies psychosomatiques
Décidemment la crise de paranoïa continueLila a écrit: LIS ! Et évite de déformer les propos des autres pour les tourner en dérision.
Dernière édition par Bulle le Mar 8 Fév 2011 - 14:16, édité 4 fois
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Re: Les maladies psychosomatiques
libre à toi d'y voir de la paranoïa, Bulle. Un peu faible, comme défense. Tu as la mémoire courte. Mais soit, l'idéal est de revenir à un dialogue sain, sans se bouffer le nez ou se chercher les poux, et tout ira bien.
Je ne peux pas fournir de statistiques, mais je pense que dans la majorité des maladies et des guérisons (voire toutes?) il y a une composante psy. Je n'oblige personne à être d'accord, évidemment
Jo a écrit qu'il y avait une COMPOSANTE psy... ce qui signifie qu'il y a aussi d'autres facteurs. Toi tu as traduit par "toutes les maladies SONT psy...". J'appelle cela: déformer la pensée des autres.Jipé a écrit:je dis non et c'est toi qui déformes...
prends un dictionnaire.souvent, ça veut dire quoi ?
Je ne peux pas fournir de statistiques, mais je pense que dans la majorité des maladies et des guérisons (voire toutes?) il y a une composante psy. Je n'oblige personne à être d'accord, évidemment
j'ai déjà donné mon avis là dessus. Il suffit de le lireIl y a du psy ou il n'y en a pas dans une gangrène ?
Lila- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Les maladies psychosomatiques
Lila:
Quand une personne est en immunodéficience par un traitement, est-ce qu'avec un bon moral, ou un travail sur elle (psy) va lui faire remonter les défenses immunitaires ?
Si "oui", elle va aller contre son traitement alors ?
Si "non", et que le traitement agit, alors, son état moral négatif lui aura permis de guérir...
Les choses ne sont pas aussi simples que tu le laisses entendre en pathologie de l'individu, et même si le facteur psy aide dans un sens ou dessert dans l'autre, je pense que la prudence est de mise.
Mais je le sais bien qu'il y a un facteur psy, et je suis bien placé pour le savoir, mais il arrive à un stade de la pathologie où la psy n'en fait plus partie. Alors quand tu parles de guérisons...tu ne précises pas le stade de la maladie, donc ce que tu dis ne sert strictement à rien, tu brasses de l'air, tu fais des effets de manche!Je ne peux pas fournir de statistiques, mais je pense que dans la majorité des maladies et des guérisons (voire toutes?) il y a une composante psy. Je n'oblige personne à être d'accord, évidemment
Quand une personne est en immunodéficience par un traitement, est-ce qu'avec un bon moral, ou un travail sur elle (psy) va lui faire remonter les défenses immunitaires ?
Si "oui", elle va aller contre son traitement alors ?
Si "non", et que le traitement agit, alors, son état moral négatif lui aura permis de guérir...
Les choses ne sont pas aussi simples que tu le laisses entendre en pathologie de l'individu, et même si le facteur psy aide dans un sens ou dessert dans l'autre, je pense que la prudence est de mise.
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Cervantes
Re: Les maladies psychosomatiques
Jipé :
Ben non Jo, toutes les maladies ne sont pas psychosomatiques, une pathologie organique n'a pas de rapport avec le psychisme...
Ce n’est pas ce qu’écrit Jo ! Elle écrit que toutes les maladies ont une composante psychosomatique, ce qui est exact. Une pathologie à la base organique va évoluer différemment sur deux malades, en fonction de leur psychisme.
Exemple: si une plaie s'infecte et qu'elle se transforme en gangrène, est-ce qu'il y a une notion psy ?
Oui, il peut y avoir une composante psy, via le système immunitaire qui est directement dépendant de l’état mental du sujet.
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Re: Les maladies psychosomatiques
hitori:
Dans l'exemple que je donne (gangrène), tu peux tjs essayer de mettre ta sauce psy...tu verras les conséquences.
Arrêtons de rêver!
non c'est faux!Elle écrit que toutes les maladies ont une composante psychosomatique, ce qui est exact.
si on parle d'un commencement de maladie, mais arrivée à un certain stade, ta théorie ne tient plus.Une pathologie à la base organique va évoluer différemment sur deux malades, en fonction de leur psychisme.
Dans l'exemple que je donne (gangrène), tu peux tjs essayer de mettre ta sauce psy...tu verras les conséquences.
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Re: Les maladies psychosomatiques
Jipé, le sujet ici est "l'athéisme n'est pas une religion". Déjà nous somme fort hors sujet, et dans ce cas, j'évite d'alourdir par de trop longs développements. Il n'est pas possible d'être complet à chaque post qu'on écrit.
J'ai été suffisamment "prudente" en employant des mots comme "souvent", comme JO en parlant de "composante psy". Une "composante", ça peut aller de 1% à 99%. Il est incorrect de ramener cela à un TOUT (=100% dans tous les cas), comme tu l'as fait.
Note que je m'escrime à t'expliquer cela, mais tu le sais très bien, tu t'amuses sans doute juste à semer la zizanie. Bah, chacun s'amuse comme il peut...
Si tu ouvres un autres sujet sur "la composante psychosomatique dans les maladies et les guérisons", j'y contribuerai sans doute, quoiqu'on en ait déjà tellement parlé
J'ai été suffisamment "prudente" en employant des mots comme "souvent", comme JO en parlant de "composante psy". Une "composante", ça peut aller de 1% à 99%. Il est incorrect de ramener cela à un TOUT (=100% dans tous les cas), comme tu l'as fait.
Note que je m'escrime à t'expliquer cela, mais tu le sais très bien, tu t'amuses sans doute juste à semer la zizanie. Bah, chacun s'amuse comme il peut...
Si tu ouvres un autres sujet sur "la composante psychosomatique dans les maladies et les guérisons", j'y contribuerai sans doute, quoiqu'on en ait déjà tellement parlé
Lila- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Les maladies psychosomatiques
Il n'empêche qu'il y a des maladies qui n'ont aucune composante psychosomatique. Ce qui n'a rien à voir avec une éventuelle influence du psychisme sur la guérison d'un malade : effet des médicaments etc...
Mais dans ce cas ce n'est pas le psychisme qui a créé la maladie.
Il faut arrêter de dire n'importe quoi. Même si effectivement les maladies d'origine psychique peuvent amener des lésions organiques cela n'implique pas que certaines lésions organiques n'ont rien à voir avec la psychée du point de vue de leur apparition.
Vous trouverez des explications sommaires mais très claires
ICI
Mais dans ce cas ce n'est pas le psychisme qui a créé la maladie.
Il faut arrêter de dire n'importe quoi. Même si effectivement les maladies d'origine psychique peuvent amener des lésions organiques cela n'implique pas que certaines lésions organiques n'ont rien à voir avec la psychée du point de vue de leur apparition.
Vous trouverez des explications sommaires mais très claires
ICI
Dernière édition par Bulle le Mar 8 Fév 2011 - 14:18, édité 2 fois
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Re: Les maladies psychosomatiques
Jipé :
si on parle d'un commencement de maladie, mais arrivée à un certain stade, ta théorie ne tient plus.
Dans l'exemple que je donne (gangrène), tu peux tjs essayer de mettre ta sauce psy...tu verras les conséquences.
Arrêtons de rêver!
Mais de qu’elle théorie et de quelle sauce tu parles ? Que tu le veuilles ou non, nous ne sommes pas seulement un corps physique matériel, mais nous avons aussi un esprit immatériel, et les deux sont intimement liés et interagissent en permanence et le tort de la vision occidentale c’est de les avoir dissociés, alors qu’ils ne forment qu’une seule et même entité. Mais les choses commencent à changer de ce côté-là.
Travailler sur sa psyché va directement avoir des répercussions sur le somatique et de fait sur les états pathologiques. Je peux personnellement faire varier mes pulsations cardiaques et ma tension artérielle à la demande et non pas avec des médocs, mais uniquement par des exercices mentaux.
Et bien évidemment que certaines maladies sont d’origine somatique, mais à côté de ça, personne ne remet en cause que de nombreuses maladies sont d’origines psy et que le mental est d’une importance primordiale dans le processus de guérison des maladies.
Invité- Invité
Re: Les maladies psychosomatiques
C'est rigolo, Bulle, parce que la conclusion du texte que tu cites alimente notre moulin ("notre"= JO, Hitori, et bibi).
Cela devient encore plus vrai si on considère qu'un accident est souvent le résultat d'une distraction, elle même due à un stress, une émotion, etc...
Il convient donc de rester nuancé et "prudent" dans les deux cas.
PS tu peux diviser le sujet ?
C'est un sujet dont je discute depuis bien longtemps avec des personnes très qualifiées (médecins expérimentés) se demandent si "la composante psychosomatique" n'est pas plus importante que l'on pensait. La preuve en est l'effet placebo (quoique je n'y croie que partiellement).III. CONCLUSION :
Si ces deux pathologies comportent un certains nombre de différences, elles n’en demeurent pas moins étroitement liées car dans certains cas, la pathologie psychosomatique peut induire des lésions organiques graves (ulcères) engageant le pronostic vital, tout comme la pathologie organique.
L’importance des pathologies psychosomatique est telle qu’il existe une branche de la médecine, la médecine psychosomatique, qui considère l’être humain dans sa globalité et qui ne dissocie pas le psyché du soma
Cela devient encore plus vrai si on considère qu'un accident est souvent le résultat d'une distraction, elle même due à un stress, une émotion, etc...
Il convient donc de rester nuancé et "prudent" dans les deux cas.
PS tu peux diviser le sujet ?
Lila- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Les maladies psychosomatiques
Il y a bien longtemps, environs 35 ans, quand on n'entendait pas encore parler de "médecine psychosomatique", un médecin expert auprès des tribunaux devait donner son avis sur la santé mentale d'un criminel. Ce dernier avait à plusieurs reprises subi de graves chocs à la tête. Avaient-ils contribué à la folie meurtrière de cet homme, ou non ? Il était tracassé et n'en dormait plus.
Quelqu'un, dans la conversation, lui glissa: "est-ce qu'il ne faut pas prendre le problème à l'envers: s'il s'est si souvent cogné la tête, c'est qu'il a déjà un problème à la base, non ?"
La solution était là.
Je ne veux pas prouver que TOUTES les maladies ou les blessures sont d'origine exclusivement psy, mais à force de creuser les cas, on se rend compte que beaucoup le sont, directement ou indirectement.
Au lieu de repousser cette possibilité en bloc, il est très intéressant d'étudier sous ce point de vue dans les blessures ou maladies que l'on expérimente ou observe.
Très intéressant, surtout si on peut en discuter avec un médecin..
Je ne pense pas qu'il faille s'empoigner sur ce sujet, parce que Jipé lui même soutient l'importance du facteur psy. En fait, je pense qu'on est tous d'accord; on diffère juste sur d'éventuels chiffres, proportions... Pour ma part, je n'ose pas en avancer.
Je voudrais citer ici Thierry:
Quelqu'un, dans la conversation, lui glissa: "est-ce qu'il ne faut pas prendre le problème à l'envers: s'il s'est si souvent cogné la tête, c'est qu'il a déjà un problème à la base, non ?"
La solution était là.
Je ne veux pas prouver que TOUTES les maladies ou les blessures sont d'origine exclusivement psy, mais à force de creuser les cas, on se rend compte que beaucoup le sont, directement ou indirectement.
Au lieu de repousser cette possibilité en bloc, il est très intéressant d'étudier sous ce point de vue dans les blessures ou maladies que l'on expérimente ou observe.
Très intéressant, surtout si on peut en discuter avec un médecin..
Je ne pense pas qu'il faille s'empoigner sur ce sujet, parce que Jipé lui même soutient l'importance du facteur psy. En fait, je pense qu'on est tous d'accord; on diffère juste sur d'éventuels chiffres, proportions... Pour ma part, je n'ose pas en avancer.
Je voudrais citer ici Thierry:
Arrêt maladie depuis jeudi : kératoconjonctivite, oeil gauche, avec lésion de la cornée, migraines ophtalmiques, flashs, auras, ondulations et diminution du champ visuel.
Je sais bien ce que je ne veux plus voir. Pas besoin d'aller chercher loin.
L'ophtalmo envisage une opération au laser. Et alors? Ca passera sur l'oeil droit et c'est tout.
Lila- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Les maladies psychosomatiques
« Le corps humain n'est pas une machine biologique autorégulée, les interactions entre le corps et la psyché sont essentielles.
Depuis la fin du XIXe siècle, notre médecine dite scientifique sépare, "au nom de la science", le corps et la psyché. Le corps serait une machine biologique auto-régulée, indépendante du système neuro-psychique. En 1977, le prix Nobel de médecine a récompensé la découverte des hormones peptidiques cérébrales et renversé ce dogme qui a gouverné la médecine pendant un siècle. Ces hormones et des centaines d'autres neuromédiateurs sont les intermédiaires biologiques entre le corps et la psyché.
Il fallait bien un prix Nobel pour montrer à tous que la médecine moderne se trompe, renverser le dogme qui sépare la vie psychique et la vie organique, découvrir les bases scientifiques d'une médecine globale dans laquelle le corps et la psyché sont inséparables. Pendant plus d'un siècle, la médecine occidentale a affirmé que l'activité électrique du système nerveux n'avait aucun effet sur les fonctions biologiques. Il est maintenant prouvé que les neurones sécrètent des centaines de substances chimiques, des "neuromédiateurs" qui pilotent toutes les fonctions physiologiques périphériques. Le prix Nobel 1977 marque les débuts d'une nouvelle discipline, l'endocrinologie du cerveau.
Aujourd'hui les relations entre le corps et le système neuro-psychique ne sont plus du domaine de l'occultisme mais bien du domaine de la science : une nouvelle médecine, "psycho-biologique" est à découvrir et à développer : La médecine doit abandonner les raisonnements de la première moitié du XXe siècle. De nombreux médecins pensent que le psychisme, l'environnement, le stress jouent un grand rôle dans le déclenchement, l'évolution ou les rechutes de nombreuses maladies. Avec le Prix Nobel 1977, la faculté ne peut plus s'opposer à ces idées. La médecine a maintenant des raisons scientifiques de s'intéresser au psychisme des malades. Dans cette perspective l'étude des rêves des malades a une grande importance.
Jamais aucune expérience n'a réussi à démontrer que le corps et la psyché étaient deux domaines indépendants. De même, jamais aucune expérience n'a démontré que l'homéostasie, principe d'un équilibre intérieur, était une loi absolue de la physiologie. Cela n'a pas empêché des chercheurs et des médecins de trahir la vérité scientifique et d'imposer de faux principes, au nom d'on ne sait quel intérêt supérieur (l'argent et le pouvoir), orientant la médecine moderne dans des impasses. Ainsi les dictionnaires de constantes biologiques ont imposé pendant plus d'un siècle l'idée que les paramètres physiologiques sont des constantes, l'une des grossières erreurs de la médecine moderne. Devant la résistance d'une partie du corps médical, ces principes ont ensuite été imposés par la faculté, la loi et le code de déontologie médicale comme s'il s'agissait de vérités scientifiques indiscutables.
De très nombreuses substances chimiques ont des effets sur l'activité des neurones et sur les métabolismes tissulaires périphériques. Le cerveau, dont on ne connaissait que l'activité électrique avant les travaux de Guillemin et Schally, se révèle ainsi d'une extraordinaire complexité et il échappe, pour longtemps encore à notre compréhension limitée. Dès les années 1980, ces découvertes devaient provoquer une véritable révolution dans la médecine et un changement de point de vue ou de stratégie, mais il n'en a rien été. Comme pour la chronobiologie ou le sommeil paradoxal, la médecine moderne n'a tenu aucun compte de ces résultats fondamentaux. Aujourd'hui comme hier, on agit comme si ces liens entre la psyché et le corps n'existaient pas. Un médecin digne de ce nom devrait pourtant connaître ses patients sous tous leurs aspects physiques et psychiques, "corps et âme", sans négliger les origines et les conséquences de ce que l'on appelle vulgairement "le stress". Il y a toutes sortes de stress conscients et inconscients. La Faculté et le code de déontologie exigent le contraire des médecins : ignorer volontairement la psychologie, la vie émotionnelle, le comportement et l'environnement de leurs patients. »
Source : http://www.sitemed.fr/index.htm
Depuis la fin du XIXe siècle, notre médecine dite scientifique sépare, "au nom de la science", le corps et la psyché. Le corps serait une machine biologique auto-régulée, indépendante du système neuro-psychique. En 1977, le prix Nobel de médecine a récompensé la découverte des hormones peptidiques cérébrales et renversé ce dogme qui a gouverné la médecine pendant un siècle. Ces hormones et des centaines d'autres neuromédiateurs sont les intermédiaires biologiques entre le corps et la psyché.
Il fallait bien un prix Nobel pour montrer à tous que la médecine moderne se trompe, renverser le dogme qui sépare la vie psychique et la vie organique, découvrir les bases scientifiques d'une médecine globale dans laquelle le corps et la psyché sont inséparables. Pendant plus d'un siècle, la médecine occidentale a affirmé que l'activité électrique du système nerveux n'avait aucun effet sur les fonctions biologiques. Il est maintenant prouvé que les neurones sécrètent des centaines de substances chimiques, des "neuromédiateurs" qui pilotent toutes les fonctions physiologiques périphériques. Le prix Nobel 1977 marque les débuts d'une nouvelle discipline, l'endocrinologie du cerveau.
Aujourd'hui les relations entre le corps et le système neuro-psychique ne sont plus du domaine de l'occultisme mais bien du domaine de la science : une nouvelle médecine, "psycho-biologique" est à découvrir et à développer : La médecine doit abandonner les raisonnements de la première moitié du XXe siècle. De nombreux médecins pensent que le psychisme, l'environnement, le stress jouent un grand rôle dans le déclenchement, l'évolution ou les rechutes de nombreuses maladies. Avec le Prix Nobel 1977, la faculté ne peut plus s'opposer à ces idées. La médecine a maintenant des raisons scientifiques de s'intéresser au psychisme des malades. Dans cette perspective l'étude des rêves des malades a une grande importance.
Jamais aucune expérience n'a réussi à démontrer que le corps et la psyché étaient deux domaines indépendants. De même, jamais aucune expérience n'a démontré que l'homéostasie, principe d'un équilibre intérieur, était une loi absolue de la physiologie. Cela n'a pas empêché des chercheurs et des médecins de trahir la vérité scientifique et d'imposer de faux principes, au nom d'on ne sait quel intérêt supérieur (l'argent et le pouvoir), orientant la médecine moderne dans des impasses. Ainsi les dictionnaires de constantes biologiques ont imposé pendant plus d'un siècle l'idée que les paramètres physiologiques sont des constantes, l'une des grossières erreurs de la médecine moderne. Devant la résistance d'une partie du corps médical, ces principes ont ensuite été imposés par la faculté, la loi et le code de déontologie médicale comme s'il s'agissait de vérités scientifiques indiscutables.
De très nombreuses substances chimiques ont des effets sur l'activité des neurones et sur les métabolismes tissulaires périphériques. Le cerveau, dont on ne connaissait que l'activité électrique avant les travaux de Guillemin et Schally, se révèle ainsi d'une extraordinaire complexité et il échappe, pour longtemps encore à notre compréhension limitée. Dès les années 1980, ces découvertes devaient provoquer une véritable révolution dans la médecine et un changement de point de vue ou de stratégie, mais il n'en a rien été. Comme pour la chronobiologie ou le sommeil paradoxal, la médecine moderne n'a tenu aucun compte de ces résultats fondamentaux. Aujourd'hui comme hier, on agit comme si ces liens entre la psyché et le corps n'existaient pas. Un médecin digne de ce nom devrait pourtant connaître ses patients sous tous leurs aspects physiques et psychiques, "corps et âme", sans négliger les origines et les conséquences de ce que l'on appelle vulgairement "le stress". Il y a toutes sortes de stress conscients et inconscients. La Faculté et le code de déontologie exigent le contraire des médecins : ignorer volontairement la psychologie, la vie émotionnelle, le comportement et l'environnement de leurs patients. »
Source : http://www.sitemed.fr/index.htm
Invité- Invité
Re: Les maladies psychosomatiques
qui a dit le contraire, lis un peu les autres au lieu de ne lire que tes propres écrits...Hitori a écrit:
Et bien évidemment que certaines maladies sont d’origine somatique, mais à côté de ça, personne ne remet en cause que de nombreuses maladies sont d’origines psy et que le mental est d’une importance primordiale dans le processus de guérison des maladies.
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Cervantes
Re: Les maladies psychosomatiques
Jipé :
qui a dit le contraire, lis un peu les autres au lieu de ne lire que tes propres écrits...
Pourquoi ne prends-tu qu’un passage de mon post ? Es-tu d’accord dans sa totalité ? Je présume que oui, sinon tu aurais rué dans les brancards, non ? Alors pourquoi ne pas le dire mon lapin ? Il ne faut pas être timide comme ça.
Invité- Invité
Re: Les maladies psychosomatiques
La raison est claire.Jamais aucune expérience n'a réussi à démontrer que le corps et la psyché étaient deux domaines indépendants. De même, jamais aucune expérience n'a démontré que l'homéostasie, principe d'un équilibre intérieur, était une loi absolue de la physiologie. Cela n'a pas empêché des chercheurs et des médecins de trahir la vérité scientifique et d'imposer de faux principes, au nom d'on ne sait quel intérêt supérieur (l'argent et le pouvoir), orientant la médecine moderne dans des impasses.
Les industries pharmaceutiques vendraient moins de médicaments si le "facteur psy" était réellement pris en compte. Il ne pourrait plus nous faire peur en nous menaçant de toutes sortes de maladies dont ils peuvent nous sauver en consommant à l'excès vaccins, analyses médicales et médicaments.
L'industrie pharmaceutique est le secteur économique qui regroupe les activités de recherche, de fabrication et de commercialisation des médicaments pour la médecine humaine ou vétérinaire. C'est une des industries les plus rentables et importantes économiquement, au monde. (...) L'orientation mercantile des prescriptions médicamenteuses ainsi que les rapports ambigus qu'entretient l'industrie pharmaceutique avec la médecine générale, font régulièrement l'objet d'enquêtes dans la presse14. Ces enquêtes sont également corroborées par certains rapports officiels. (...) Parmi les critiques les plus extrêmes figure celle du journaliste Jörg Blech : « Pour maintenir la croissance titanesque de ces dernières années, écrit Jörg Blech16, l'industrie de la santé doit de plus en plus souvent s'acharner médicalement sur des individus sains. »17 Jörg Blech poursuit en affirmant que les grands groupes pharmaceutiques et les médecins organisés en réseau international redéfinissent à ce titre le concept de santé : « les épreuves naturelles de la vie et les comportements normaux sont alors systématiquement interprétés comme étant pathologiques. ».
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En prime, un article sur la surconsommation de médicaments
Lila- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Les maladies psychosomatiques
Lila a écrit:La raison est claire.Jamais aucune expérience n'a réussi à démontrer que le corps et la psyché étaient deux domaines indépendants. De même, jamais aucune expérience n'a démontré que l'homéostasie, principe d'un équilibre intérieur, était une loi absolue de la physiologie. Cela n'a pas empêché des chercheurs et des médecins de trahir la vérité scientifique et d'imposer de faux principes, au nom d'on ne sait quel intérêt supérieur (l'argent et le pouvoir), orientant la médecine moderne dans des impasses.
Les industries pharmaceutiques vendraient moins de médicaments si le "facteur psy" était réellement pris en compte. Il ne pourrait plus nous faire peur en nous menaçant de toutes sortes de maladies dont ils peuvent nous sauver en consommant à l'excès vaccins, analyses médicales et médicaments.
L'industrie pharmaceutique est le secteur économique qui regroupe les activités de recherche, de fabrication et de commercialisation des médicaments pour la médecine humaine ou vétérinaire. C'est une des industries les plus rentables et importantes économiquement, au monde. (...) L'orientation mercantile des prescriptions médicamenteuses ainsi que les rapports ambigus qu'entretient l'industrie pharmaceutique avec la médecine générale, font régulièrement l'objet d'enquêtes dans la presse14. Ces enquêtes sont également corroborées par certains rapports officiels. (...) Parmi les critiques les plus extrêmes figure celle du journaliste Jörg Blech : « Pour maintenir la croissance titanesque de ces dernières années, écrit Jörg Blech16, l'industrie de la santé doit de plus en plus souvent s'acharner médicalement sur des individus sains. »17 Jörg Blech poursuit en affirmant que les grands groupes pharmaceutiques et les médecins organisés en réseau international redéfinissent à ce titre le concept de santé : « les épreuves naturelles de la vie et les comportements normaux sont alors systématiquement interprétés comme étant pathologiques. ».
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En prime, un article sur la surconsommation de médicaments
Souligné gras il faut arreter de dire tout et n'importe quoi , c'est totalement faux et facile à vérifier!!!!
Amicalement
dan 26- Le Découvreur de l'Etrange
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Re: Les maladies psychosomatiques
introduis une réclamation chez Wikipédia, et convainc moi que l'industrie pharmaceutique n'est pas importante, pas rentable, et n'a aucun lien avec les médecins, ni avec les politiques, ...
Je ne demande qu'à croire que ce sont des humanistes désintéressés.
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Lila- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Les maladies psychosomatiques
Absolument pas.Lila a écrit:C'est rigolo, Bulle, parce que la conclusion du texte que tu cites alimente notre moulin ("notre"= JO, Hitori, et bibi).III. CONCLUSION :
Si ces deux pathologies comportent un certains nombre de différences, elles n’en demeurent pas moins étroitement liées car dans certains cas, la pathologie psychosomatique peut induire des lésions organiques graves (ulcères) engageant le pronostic vital, tout comme la pathologie organique.
L’importance des pathologies psychosomatique est telle qu’il existe une branche de la médecine, la médecine psychosomatique, qui considère l’être humain dans sa globalité et qui ne dissocie pas le psyché du soma
La différence entre une maladie organique dont l'origine est psychologique (ce qui est la définition même de psycho et soma) et une maladie purement organique est bien soulignée. Les maladies qui peuvent avoir une origine psychique (mais pas forcément) sont d'ailleurs repérées : asthme, eczema, ulcères, colopathies etc...
Juste au passage : elles n'ont rien d'imaginaire, les lésions existent bien. L'origine est un conflit ou un trauma, pas toujours conscient d'ailleurs et la personne n'a pas assez de défense contre l'angoisse résiduelle ; donc vlan, les troubles physiques arrivent. Tant que le problème de départ ne sera pas "liquidé" on aura beau soigné un endroit (comme le fait remarquer très justement Thierry ailleurs), il y a de grande chance que cela ressorte ailleurs.
Il ne faut pas les confondre non plus avec les névroses hystériques (paralysies qui guérissent à Lourdes, par exemple ; ou comas, crises épileptiques etc...)
Contrairement à vous, il ne fait pas la confusion entre psychosomatique (lésion organique créée par le psychique) et la part psychologique qui entre en jeu dans le pronostic d'une maladie ; et pas forcément dans le sens de la guérison d'ailleurs puisqu'une personne peut parfaitement (inconsciemment bien entendu) avoir plus de bénéfices secondaires à rester malade qu'à guérir.
Ca fait un bout de temps que la question est traitée au niveau universitaire en formation spé.C'est un sujet dont je discute depuis bien longtemps avec des personnes très qualifiées (médecins expérimentés) se demandent si "la composante psychosomatique" n'est pas plus importante que l'on pensait. La preuve en est l'effet placebo (quoique je n'y croie que partiellement).
Quant à l'effet placebo il est connu depuis le 16ème siècle. Et c'est d'ailleurs lui qui remet en question des médecines parallèles comme l'homéopathie et l'aromathérapie...
Oki je fais ça cet am...PS tu peux diviser le sujet ?
Dernière édition par Bulle le Mar 8 Fév 2011 - 14:23, édité 2 fois
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Les maladies psychosomatiques
OK pour l'homéopathie, dont le remède miracle “oscillococcinnum" contient l'équivalent d'une molécule active pour tout l'univers. Par contre l'aromathérapie fonctionne selon des données quantifiables et avec des composés chimiques testables.Bulle a écrit:
Quant à l'effet placebo il est connu depuis le 16ème siècle. Et c'est d'ailleurs lui qui remet en question des médecines parallèles comme l'homéopathie et l'aromathérapie...
SkyD- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Les maladies psychosomatiques
Bah non, ils fabriqueraient autre chose de prétenduement adaptés à ce facteur psy... des fleurs de Mozart par exemple...Lila a écrit:Les industries pharmaceutiques vendraient moins de médicaments si le "facteur psy" était réellement pris en compte.
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Re: Les maladies psychosomatiques
Ce n'est pas "contrairement à vous": je suis tout à fait d'accord avec cela, et le reste de ton post aussi: c'est très bien résumé.Contrairement à vous, il ne fait pas la confusion entre psychosomatique (lésion organique créée par le psychique) et la part psychologique qui entre en jeu dans le pronostic d'une maladie ; et pas forcément dans le sens de la guérison d'ailleurs puisqu'une personne peut parfaitement (inconsciemment bien entendu) avoir plus de bénéfices secondaires à rester malade qu'à guérir.
Lila- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Les maladies psychosomatiques
nous sommes donc d'accord : malade, je suis aussi malade, psychiquement, mais il n'y a pas causalité, seulement synchronicité .
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