Roman (bis)
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Roman (bis)
Bonjour,
Pour le moment, le premier, c'est plutôt la Bérézina qu'autre chose. Mais comme le virus est irrémédiable je viens d'en pondre un autre un peu dans le même esprit (je ne le ferai certainement pas éditer de la même façon, plutôt le mettre en ligne gratos...). Un petit extrait, à titre de texte (est-ce que ça donne envie ?) :
(...) Panique, je commence tout de même à prendre conscience que je ne suis pas forcément que spectateur pique-assiette invité pour faire nombre. Une chance sur six, comme la roulette russe, un signe aussi ? Mais non, impossible, ce doit être une comédie, un des six doit être un ancien chevronné et dûment prévenu et préparé, comme peut-être bien Manon elle-même en y réfléchissant. Mais alors il devrait être connu des autres, ou peut-être qu’on le réservait-on secrètement, au sein du petit cénacle initié, pour ça ? Ah non !
Je l’ai à peine vue venir, elle est restée jusqu’à la dernière seconde cachée derrière d’autres. Sa main droite sur mon épaule gauche, sa main gauche sur mon épaule droite, elle pèse de son poids, je suis nettement plus grand, je dois me baisser, ses lèvres sur chacune de mes joues, et déjà elle me lâche et se retourne vers son patron, qui bien sûr s’est approché. Mais qu’est-ce que je fiche ici ?? Et naturellement, le Maître me fait face, encore plus impressionnant.
― Béni sois-tu, béni soit ton père, bénie soit ta mère, bénis soient tous tes ancêtres ! Comment t’appelles-tu ?
J’hésite un instant, je n’ai pas encore oublié mon prénom, quoique je n’en sois peut-être pas très loin. J’ai bien compris qu’il a appelé Manon par le sien, et je ne connais toujours que son prénom, et quelques prénoms et seulement des prénoms du reste de l’assistance. Mais il y a quand même de quoi s’affoler. Et cent paires d’yeux braqués sur moi, et Manon, justement, qui semble pour le moment ravie d’avoir déniché plus stupéfait et plus ahuri qu’elle-même, une gamine espiègle, heureuse de la bonne farce qu’elle vient de faire. Enfin, je me décide.
― José.
― Deuxième signe ! Et il n’était pas secret celui-là, on savait que ce serait sur les prénoms, n’est-ce pas ?
C’est l’assistance qui répond massivement :
― Oui Maître !
Et pourtant, et c’est étrange, beaucoup semblent ne pas comprendre. Je ne le suis pas pour ma part, surpris, et j’ai compris. J’arrive à répliquer :
― Je suppose que si c’était Gaston ou Théodule, ce serait pareil !
Quelques murmures indignés, comment peut-on oser s’adresser ainsi au Maître ? Mais lui-même les fait taire :
― Il se révolte, c’est le troisième signe et le plus important ! Laissez-le se révolter tant qu’il veut, persifler tant qu’il veut, sans le juger, tant qu’il n’essaie pas de m’étrangler !
Quelques frissons d’horreur parmi les femmes, comme si on me croyait réellement susceptible d’attenter à la vie de cet illuminé. Il se retourne vers moi :
― Revenons à ce deuxième signe. José, tu dois bien savoir de quel saint ton prénom provient...
― Bien sûr, c’est Joseph version ibérique. On pourrait prononcer Rhossé en espagnol, Jossé en catalan, Joussé en portugais...
― Tiens donc, tu te passionnes pour les langues ! Quatrième signe !
― Je suppose que si c’était pour les Inuits ou les coléoptères...
― Laisse-moi finir s’il te plaît. Figure-toi que Manon a aussi cette passion.
― Right, s’exclame l’intéressée, inna, naturlich, es verdad, ya otchenn lyoublyou yèzyki, atque linguae mortae !
Ne viens-je pas d’entendre des choses sur ce sujet, d’ailleurs pas inintéressantes, y compris la vénérable ancienneté du mot « cul » ? Qu’il me dise que c’est un signe que je suis à ma place ici, à la rigueur, mais avec telle personne en particulier, quelque chose coince. Accessoirement, ce n’est pas pour moi une telle passion, j’ai lu quelques livres de vulgarisation sur la linguistique à l’occasion, je lis beaucoup et sur beaucoup de choses, mais je n’en possède aucun. Il continue :
― Mais je reviens décidément à ce deuxième signe. Manon, peut-être que tu as compris...
― Je regrette, non, Maître...
Il semble bien que l’incompréhension domine dans l’assistance, qui n’en est que davantage suspendue à l’oracle. Et soudain quelque chose me frappe l’esprit. Serait-ce possible ? Et sinon, quoi d’autre ? Mais si c’est ça c’est encore plus dingue que je pensais ! Il faut que je me tire !
― Je vois, dit le Maître, que José a compris, lui...
J’hésite un instant, et puis autant faire éclater une bonne fois le grotesque de toute l’affaire si vraiment j’ai vu juste. Et sinon quoi ? Et de toute façon qu’est-ce que je risque ? Je lance :
― Ce que je vois, c’est que le prénom de Manon est une variante de Marie... donc Marie et Joseph, ben voyons ! J’ose espérer quand même que ce n’est pas...
― Mais si.
Ou faut-il entendre « Messie » ? En tout cas il est sérieux, et sûr de lui. Et surtout, et c’est le plus impressionnant, et affolant pour moi, Manon y croit ! Elle est prise d’une sorte de tremblement, de transe sacrée, comme si elle prenait seulement à présent conscience que c’est vrai, que c’est elle, que c’est moi. Je cherche désespérément, dans l’assistance féminine et l’assistance masculine, au moins des signes, encore les signes, que quelqu’un se rend compte du ridicule. Mais non, Sarah est décidément partie et ce devait être la seule. Enfin, si, j’arrive à voir que des gens s’en vont, mais est-ce une aide pour moi ? Beaucoup de larmes essuyées mais aucun rire ne les a amenées. Très satisfait, le Maître me demande : (.......)
à+
Pour le moment, le premier, c'est plutôt la Bérézina qu'autre chose. Mais comme le virus est irrémédiable je viens d'en pondre un autre un peu dans le même esprit (je ne le ferai certainement pas éditer de la même façon, plutôt le mettre en ligne gratos...). Un petit extrait, à titre de texte (est-ce que ça donne envie ?) :
(...) Panique, je commence tout de même à prendre conscience que je ne suis pas forcément que spectateur pique-assiette invité pour faire nombre. Une chance sur six, comme la roulette russe, un signe aussi ? Mais non, impossible, ce doit être une comédie, un des six doit être un ancien chevronné et dûment prévenu et préparé, comme peut-être bien Manon elle-même en y réfléchissant. Mais alors il devrait être connu des autres, ou peut-être qu’on le réservait-on secrètement, au sein du petit cénacle initié, pour ça ? Ah non !
Je l’ai à peine vue venir, elle est restée jusqu’à la dernière seconde cachée derrière d’autres. Sa main droite sur mon épaule gauche, sa main gauche sur mon épaule droite, elle pèse de son poids, je suis nettement plus grand, je dois me baisser, ses lèvres sur chacune de mes joues, et déjà elle me lâche et se retourne vers son patron, qui bien sûr s’est approché. Mais qu’est-ce que je fiche ici ?? Et naturellement, le Maître me fait face, encore plus impressionnant.
― Béni sois-tu, béni soit ton père, bénie soit ta mère, bénis soient tous tes ancêtres ! Comment t’appelles-tu ?
J’hésite un instant, je n’ai pas encore oublié mon prénom, quoique je n’en sois peut-être pas très loin. J’ai bien compris qu’il a appelé Manon par le sien, et je ne connais toujours que son prénom, et quelques prénoms et seulement des prénoms du reste de l’assistance. Mais il y a quand même de quoi s’affoler. Et cent paires d’yeux braqués sur moi, et Manon, justement, qui semble pour le moment ravie d’avoir déniché plus stupéfait et plus ahuri qu’elle-même, une gamine espiègle, heureuse de la bonne farce qu’elle vient de faire. Enfin, je me décide.
― José.
― Deuxième signe ! Et il n’était pas secret celui-là, on savait que ce serait sur les prénoms, n’est-ce pas ?
C’est l’assistance qui répond massivement :
― Oui Maître !
Et pourtant, et c’est étrange, beaucoup semblent ne pas comprendre. Je ne le suis pas pour ma part, surpris, et j’ai compris. J’arrive à répliquer :
― Je suppose que si c’était Gaston ou Théodule, ce serait pareil !
Quelques murmures indignés, comment peut-on oser s’adresser ainsi au Maître ? Mais lui-même les fait taire :
― Il se révolte, c’est le troisième signe et le plus important ! Laissez-le se révolter tant qu’il veut, persifler tant qu’il veut, sans le juger, tant qu’il n’essaie pas de m’étrangler !
Quelques frissons d’horreur parmi les femmes, comme si on me croyait réellement susceptible d’attenter à la vie de cet illuminé. Il se retourne vers moi :
― Revenons à ce deuxième signe. José, tu dois bien savoir de quel saint ton prénom provient...
― Bien sûr, c’est Joseph version ibérique. On pourrait prononcer Rhossé en espagnol, Jossé en catalan, Joussé en portugais...
― Tiens donc, tu te passionnes pour les langues ! Quatrième signe !
― Je suppose que si c’était pour les Inuits ou les coléoptères...
― Laisse-moi finir s’il te plaît. Figure-toi que Manon a aussi cette passion.
― Right, s’exclame l’intéressée, inna, naturlich, es verdad, ya otchenn lyoublyou yèzyki, atque linguae mortae !
Ne viens-je pas d’entendre des choses sur ce sujet, d’ailleurs pas inintéressantes, y compris la vénérable ancienneté du mot « cul » ? Qu’il me dise que c’est un signe que je suis à ma place ici, à la rigueur, mais avec telle personne en particulier, quelque chose coince. Accessoirement, ce n’est pas pour moi une telle passion, j’ai lu quelques livres de vulgarisation sur la linguistique à l’occasion, je lis beaucoup et sur beaucoup de choses, mais je n’en possède aucun. Il continue :
― Mais je reviens décidément à ce deuxième signe. Manon, peut-être que tu as compris...
― Je regrette, non, Maître...
Il semble bien que l’incompréhension domine dans l’assistance, qui n’en est que davantage suspendue à l’oracle. Et soudain quelque chose me frappe l’esprit. Serait-ce possible ? Et sinon, quoi d’autre ? Mais si c’est ça c’est encore plus dingue que je pensais ! Il faut que je me tire !
― Je vois, dit le Maître, que José a compris, lui...
J’hésite un instant, et puis autant faire éclater une bonne fois le grotesque de toute l’affaire si vraiment j’ai vu juste. Et sinon quoi ? Et de toute façon qu’est-ce que je risque ? Je lance :
― Ce que je vois, c’est que le prénom de Manon est une variante de Marie... donc Marie et Joseph, ben voyons ! J’ose espérer quand même que ce n’est pas...
― Mais si.
Ou faut-il entendre « Messie » ? En tout cas il est sérieux, et sûr de lui. Et surtout, et c’est le plus impressionnant, et affolant pour moi, Manon y croit ! Elle est prise d’une sorte de tremblement, de transe sacrée, comme si elle prenait seulement à présent conscience que c’est vrai, que c’est elle, que c’est moi. Je cherche désespérément, dans l’assistance féminine et l’assistance masculine, au moins des signes, encore les signes, que quelqu’un se rend compte du ridicule. Mais non, Sarah est décidément partie et ce devait être la seule. Enfin, si, j’arrive à voir que des gens s’en vont, mais est-ce une aide pour moi ? Beaucoup de larmes essuyées mais aucun rire ne les a amenées. Très satisfait, le Maître me demande : (.......)
à+
_Spin- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 9506
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Roman (bis)
Non, no, nein, niet, la, etc.Cochonfucius a écrit:Autobio ?
à+
_Spin- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 9506
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Roman (bis)
Pas beaucoup d'écho... enfin, un autre extrait, bien plus loin :
à+
― (...) Je sais que tu travailles avec Lilou, et qu’elle est très contente de toi. Maintenant, puisque je te tiens, pourrais-tu m’expliquer ce que tu disais l’autre jour, car, pardonne-moi, j’avoue que j’écoutais autre chose en même temps. Tu parlais d’une quatrième personne… de quoi ? De la Trinité ??
― Ah ! Ce serait une Quaternité alors ! Mais non, rien à voir. Je parlais d’une quatrième personne du pluriel.
― Heu ?
― On discutait de linguistique. Je soulevais à titre d’exemple la question de comment traduire les « nous » adressés à la Lumière d’Aam dans nos invocations pour les langues comme l’indonésien où il y a un « nous » inclusif et un « nous » exclusif, donc bien quatre personnes du pluriel. Le « nous » inclusif signifie qu’on englobe la ou les personnes à qui on s’adresse, le « nous » exclusif les exclut comme son nom l’indique.
― Bénie sois tu ! C’est exactement le genre de réflexions qu’il nous faut en ces temps de gestation et de genèse !
Il sait valoriser son monde. Et mon problème ? J’aurais pu m’y attendre, à ce qu’il soit un peu oublié…
― Mais, fait tristement Manon, il faudra sans doute que je le fasse désormais passer par Maman…
Un coup de tonnerre. La pluie augmente. Même si je récupère mon bien, je vais devoir pédaler là-dessous…
― Quand c’est le tonnerre qui me répond, dit joyeusement le Maître, je sais déjà que ce que je viens de dire n’est pas fondé…
Nouveau coup de tonnerre, encore plus fort. Le Maître ne se démonte pas pour si peu :
― Ah ! Celui-là, il se moque de moi ! C’est comme la fameuse phrase de Lao Tseu, « Celui qui parle ne sait pas, celui qui sait ne parle pas », et il a continué à parler donc… mais alors ce n’est plus valable, et donc c’est quand même valable. Si c’est vrai ce n’est pas vrai mais alors c’est vrai. Il y a un verset du Coran qui dit avec beaucoup d’éloquence que l’argument suprême de Dieu n’est pas donné à l’Homme, mais alors il n’est pas dans le Coran, mais alors, et cetera. Je prépare une leçon sur tous ces paradoxes : grâce à Dieu je suis athée… je ne suis pas superstitieux, ça porte malheur… interdit d’interdire… je mens tout le temps… je t’ordonne de me désobéir… toutes les généralisations sont fausses, et cetera. (...)
― Ah ! Ce serait une Quaternité alors ! Mais non, rien à voir. Je parlais d’une quatrième personne du pluriel.
― Heu ?
― On discutait de linguistique. Je soulevais à titre d’exemple la question de comment traduire les « nous » adressés à la Lumière d’Aam dans nos invocations pour les langues comme l’indonésien où il y a un « nous » inclusif et un « nous » exclusif, donc bien quatre personnes du pluriel. Le « nous » inclusif signifie qu’on englobe la ou les personnes à qui on s’adresse, le « nous » exclusif les exclut comme son nom l’indique.
― Bénie sois tu ! C’est exactement le genre de réflexions qu’il nous faut en ces temps de gestation et de genèse !
Il sait valoriser son monde. Et mon problème ? J’aurais pu m’y attendre, à ce qu’il soit un peu oublié…
― Mais, fait tristement Manon, il faudra sans doute que je le fasse désormais passer par Maman…
Un coup de tonnerre. La pluie augmente. Même si je récupère mon bien, je vais devoir pédaler là-dessous…
― Quand c’est le tonnerre qui me répond, dit joyeusement le Maître, je sais déjà que ce que je viens de dire n’est pas fondé…
Nouveau coup de tonnerre, encore plus fort. Le Maître ne se démonte pas pour si peu :
― Ah ! Celui-là, il se moque de moi ! C’est comme la fameuse phrase de Lao Tseu, « Celui qui parle ne sait pas, celui qui sait ne parle pas », et il a continué à parler donc… mais alors ce n’est plus valable, et donc c’est quand même valable. Si c’est vrai ce n’est pas vrai mais alors c’est vrai. Il y a un verset du Coran qui dit avec beaucoup d’éloquence que l’argument suprême de Dieu n’est pas donné à l’Homme, mais alors il n’est pas dans le Coran, mais alors, et cetera. Je prépare une leçon sur tous ces paradoxes : grâce à Dieu je suis athée… je ne suis pas superstitieux, ça porte malheur… interdit d’interdire… je mens tout le temps… je t’ordonne de me désobéir… toutes les généralisations sont fausses, et cetera. (...)
à+
_Spin- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 9506
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Roman (bis)
Pour le premier extrait, j'ai beaucoup aimé, style alerte et vivant, excellente critique de la manipulation sectaire.
Et sais-tu à quoi ça m'a fait penser, ces rapprochements de prénom ? Le sais-tu ? Mais ouiiii, à Illibade.
Bon, je vais m'attaquer au deuxième extrait.
Le deuxième aussi est très bon, et donne envie d'en lire plus.
Et sais-tu à quoi ça m'a fait penser, ces rapprochements de prénom ? Le sais-tu ? Mais ouiiii, à Illibade.
Bon, je vais m'attaquer au deuxième extrait.
Le deuxième aussi est très bon, et donne envie d'en lire plus.
Geveil- Akafer
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Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Roman (bis)
Heu, merci, mais ne fais pas les questions et les réponses parce que non, je ne vois pas le rapprochement...Gereve a écrit:Et sais-tu à quoi ça m'a fait penser, ces rapprochements de prénom ? Le sais-tu ? Mais ouiiii, à Illibade.
A vrai dire, mais je n'y pensais pas en écrivant, mon grand-père paternel se prénommait Joseph et ma grand-mère maternelle Marie... dans ce domaine quand on veut voir on voit et quand on ne veut pas voir on ne voit pas.
Pour ce qui est de lire le reste, en tant que lecteur du premier tu as droit à un traitement de faveur et je te contacte en privé...
à+
_Spin- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 9506
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Roman (bis)
Heueueue , pardon ! Je pense à sa technique qui consiste à tirer des conclusions à partir du nom des personnages.Spin a écrit:Heu, merci, mais ne fais pas les questions et les réponses parce que non, je ne vois pas le rapprochement...à+Gereve a écrit:Et sais-tu à quoi ça m'a fait penser, ces rapprochements de prénom ? Le sais-tu ? Mais ouiiii, à Illibade.
Geveil- Akafer
- Nombre de messages : 8776
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Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Roman (bis)
Ben elle ne m'a pas laissé un souvenir impérissable alors. Peut-être qu'il y a une source d'inspiration après tout. Au fait, tu lis tes mails, ou je n'ai pas pris la bonne adresse ?Gereve a écrit:Heueueue , pardon ! Je pense à sa technique qui consiste à tirer des conclusions à partir du nom des personnages.Spin a écrit:Heu, merci, mais ne fais pas les questions et les réponses parce que non, je ne vois pas le rapprochement...à+Gereve a écrit:Et sais-tu à quoi ça m'a fait penser, ces rapprochements de prénom ? Le sais-tu ? Mais ouiiii, à Illibade.
à+
_Spin- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 9506
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Roman (bis)
Bonjour,
Je n'ai pas fait qu'une bouchée de ton roman, mais trois, et je me suis régalé.
L'idée générale, si j'ai bien compris, n'est pas un rejet à priori des sectes, mais une véritable interrogation.
Le héros n'a pas l'air d'un béni-oui-oui et d'ailleurs il prend un jour la décision de partir, et pourtant...
Une des remarques à laquelle tu n'as pas vraiment répondu, c'est que les " dirigeants" de cette secte disent que A'am aime ceux qui posent des questions, mais eux ont l'air plein ce certitudes.
Mais pas vraiment, pendant la scène d'amour à laquelle assiste le maître, par exemple, il semble un peu déstabilisé.
Il prend les coups de tonnerre pour des signes, mais est-ce sûr, car pour un coup de trop , il dit précisément que trop, c'est trop.
Rachelle, dans sa confrontation à Ivan ne semble pas non plus d'une fermeté sans faille.
Le coup du porte monnaie égaré est-il un signe, ou simplement ce qu'on appelle un acte manqué qui quelque part soulage Joseph de la peur d'une mauvaise décision ?
Cochonfucius te demande si cette une autobiographie à quoi tu réponds non sur tous les tons. Mais n'as-tu pas tout de même fréquenté une ou plusieurs sectes, ou tout ton roman ne sort-il que de ton imagination, car c'est criant de vérité.
A+
Je n'ai pas fait qu'une bouchée de ton roman, mais trois, et je me suis régalé.
L'idée générale, si j'ai bien compris, n'est pas un rejet à priori des sectes, mais une véritable interrogation.
Le héros n'a pas l'air d'un béni-oui-oui et d'ailleurs il prend un jour la décision de partir, et pourtant...
Une des remarques à laquelle tu n'as pas vraiment répondu, c'est que les " dirigeants" de cette secte disent que A'am aime ceux qui posent des questions, mais eux ont l'air plein ce certitudes.
Mais pas vraiment, pendant la scène d'amour à laquelle assiste le maître, par exemple, il semble un peu déstabilisé.
Il prend les coups de tonnerre pour des signes, mais est-ce sûr, car pour un coup de trop , il dit précisément que trop, c'est trop.
Rachelle, dans sa confrontation à Ivan ne semble pas non plus d'une fermeté sans faille.
Le coup du porte monnaie égaré est-il un signe, ou simplement ce qu'on appelle un acte manqué qui quelque part soulage Joseph de la peur d'une mauvaise décision ?
Cochonfucius te demande si cette une autobiographie à quoi tu réponds non sur tous les tons. Mais n'as-tu pas tout de même fréquenté une ou plusieurs sectes, ou tout ton roman ne sort-il que de ton imagination, car c'est criant de vérité.
A+
Geveil- Akafer
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Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Roman (bis)
Si tu avais bien lu, tu aurais vu la part d'ironie (il est question de langues dans l'extrait, et je l'ai mis en combien de langues ?).Gereve a écrit:Cochonfucius te demande si cette une autobiographie à quoi tu réponds non sur tous les tons. Mais n'as-tu pas tout de même fréquenté une ou plusieurs sectes, ou tout ton roman ne sort-il que de ton imagination, car c'est criant de vérité.
A+
A part ça, meeeeeerci !
+
_Spin- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 9506
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Roman (bis)
Ah oui, je n'y avais pas pensé. Mais tu n'es pas très prolixe, j'aurais aimé un dialogue plus nourri concernant ton roman.
De plus, je dois manquer d'intelligence, mais cette ironie signifie-t-elle que oui, tu as fréquenté des sectes ?
De plus, je dois manquer d'intelligence, mais cette ironie signifie-t-elle que oui, tu as fréquenté des sectes ?
Geveil- Akafer
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Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Roman (bis)
Sauf que je mets des guillemets à "secte" parce que la limite entre secte et pas secte est on ne peut plus floue. Effectivement, je l'ai signalé quelques fois ici, j'ai fréquenté la Sokka Gakkaï (ce dont je me sers dans le roman pour les réminiscences du narrateur) et le Parti Humaniste (si c'est toujours son nom ?). Voire d'autres plus épisodiquement (je suis entré dans les locaux de Mahikari pour une démo par un collègue, mais bof...). Cela dit, il y a nettement plus sectaire, la Sciento, c'est quand même autre chose (j'ai fait une fois leur test en passant par hasard Place Maubert à Paris, rien que l'insistance du testeur à me montrer mes tares m'a fait fuir). J'aurais d'ailleurs très envie d'ajouter l'Eglise Catholique Romaine.Gereve a écrit:Ah oui, je n'y avais pas pensé. Mais tu n'es pas très prolixe, j'aurais aimé un dialogue plus nourri concernant ton roman.
De plus, je dois manquer d'intelligence, mais cette ironie signifie-t-elle que oui, tu as fréquenté des sectes ?
à+
_Spin- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 9506
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Roman (bis)
Bon, mais ton roman ne laisse-t-il pas percer une certaine sympathie pour certains des ces " mouvements", teintée de réserve, certes.
Geveil- Akafer
- Nombre de messages : 8776
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Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Roman (bis)
Ce n'est pas faux. Et alors ?Gereve a écrit:Bon, mais ton roman ne laisse-t-il pas percer une certaine sympathie pour certains des ces " mouvements", teintée de réserve, certes.
à+
_Spin- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 9506
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Roman (bis)
Et alors ? Ce n'est pas un reproche, simplement le désir d'en savoir plus, un troisième roman, peut-être ?
Mais, par nature ou histoire personnelle, je n'aime pas trop tout ce qui impose des rites, j'y vois toujours une manipulation, une atteinte à ma liberté. Alors secte ou religion, ou FM, très peu pour moi......... dans l'état actuel de mon mental !
Mais, par nature ou histoire personnelle, je n'aime pas trop tout ce qui impose des rites, j'y vois toujours une manipulation, une atteinte à ma liberté. Alors secte ou religion, ou FM, très peu pour moi......... dans l'état actuel de mon mental !
Geveil- Akafer
- Nombre de messages : 8776
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Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Roman (bis)
Ben pour moi aussi, j'ai surtout marqué une certaine perplexité, et je trouverais malhonnête de présenter les choses autrement. Parce qu'enfin, je n'ai pas rencontré dans mes "sectes" de salauds ou de profiteurs éhontés, et je ne vois aucune raison de penser qu'il y en ait plus là qu'ailleurs (étant bien entendu que je n'ai pas fréquenté les plus lourdement sectaires). J'y ai trouvé des gens de bonne foi et de bonne volonté, souvent naïfs et exaltés mais pas fanatiques, pris dans un engrenage que personne ne maîtrisait vraiment, et aussi des recettes de vie et de sagesse qui en valent bien d'autres.Gereve a écrit:Et alors ? Ce n'est pas un reproche, simplement le désir d'en savoir plus, un troisième roman, peut-être ?
Mais, par nature ou histoire personnelle, je n'aime pas trop tout ce qui impose des rites, j'y vois toujours une manipulation, une atteinte à ma liberté. Alors secte ou religion, ou FM, très peu pour moi......... dans l'état actuel de mon mental !
Alors, oui, je pense à une suite cette fois (je l'ai conçu pour ça aussi), mais pour l'instant ça ne vient pas vraiment, j'ai quelques pistes dont aucune n'est irrésistible.
à+
_Spin- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 9506
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Roman (bis)
Bon, après quelques refus d'éditeurs, je me suis dit que ça n'allait pas, mais alors pas du tout, trop scabreux, trop n'importe quoi. Sauf le début (donc premier extrait) qui a relativement peu changé. A présent, il se passe moins de chose, le ressort est plutôt de savoir s'il y a eu manigance humaine ou surnaturelle pour réunir un couple qui a l'air si bien assorti (c'est donc du fantastique au sens de Todorov, chercher avec ça si on ne connaît pas). Mais je ne sais pas si ça intéresse encore quelqu'un (on peut toujours me solliciter en MP).
à+
à+
_Spin- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 9506
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Roman (bis)
J'y suis revenu, j'en ai encore pondu une nouvelle version. Et aussi une version réduite (avec adaptation, ce serait trop facile s'il suffisant d'élaguer), une nouvelle donc (25 pages, 40000 caractères environ), ICI.
à+
à+
_Spin- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 9506
Date d'inscription : 23/03/2008
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