Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
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_athéesouhaits
JO
Gerard
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Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
...
Vous connaissez tous la série "PALACE" (ou la pub MAAF) où un client irascible fait tout pour prendre en défaut le directeur du Palace ?
- Je l'aurais... Un jour, je l'aurais !
He bien je ne sais pas pour vous, mais l'affaire " Brice Hortefeux - Lies Hebbadj " (ou plutôt LES affaires) m'y fait penser. Brice Hortefeux vient encore de bafouer la présomption d'innocence en déclarant COUPABLE Lies Hebbadj :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/pour-brice-hortefeux-lies-hebbadj-est-presume-coupable-08-08-2010-1025179.php
Rappelons les épisodes précédents de cette série burlesque :
La femme de Lies Hebbadj est condamnée pour avoir conduit une voiture en portant un niqab. L'affaire devient trés médiatique et Brice Hortefeux, voulant faire un exemple veut déchoir son mari de sa nationalité pour polygamie. Malheureusement, sa polygamie n'est pas prouvée et la déchéance de nationalité n'est pas une peine prévue pour ce cas de figure.
- ...Je peux ?...
- Je l'aurais... Un jour, je l'aurais...
Hortefeux en fait une affaire personelle et revient à la charge : il l'accuse de "fraude aux allocations familiales"... toujours rien de prouvé... Hebbadj ressort libre de sa garde-à-vue...
- ...Je peux ?...
- Je l'aurais ! Un jour, je l'aurais !!
Puis, Hebbadj est accusé de fraude et de travail dissimulé. Encore un bide : Hebbadj ressort libre.
- ...Je peux ?...
- Je l'aurais !! UN JOUR, JE l'AURAIS !!!
Et aujourd'hui, on revient avec du "lourd" : Lies Hebbadj est accusé de VIOL. Pas beaucoup de preuves en vue...
- ...Je peux ?...
- Je l'aurais ! UN JOUR, JE l'AURAIS !!!
Bref... nous avons une vraie saga "HORTEFEUX vs HEBBADJ"
- Un jour, je l'aurais...
Je parie qu'il y a une équipe de 200 personnes qui planchent sur ça ! Et je suis content de savoir que l'argent de mes impôts sert à réparer l'amour-propre de notre Ministre de l'Intérieur en s'acharnant sur un petit épicier nantais, véritable "Al Capone - Ben Laden - Ennemi Public"... Et heureux de savoir qu'ON VA FAIRE UNE LOI SUR MESURE pour pouvoir expulser ce mec, enfin, si on finit par trouver quelque chose à lui reprocher. (la suite au prochain épisode..)
Vous trouvez pas ça ridicule ? Ou c'est moi qui délire ?...
...
Vous connaissez tous la série "PALACE" (ou la pub MAAF) où un client irascible fait tout pour prendre en défaut le directeur du Palace ?
- Je l'aurais... Un jour, je l'aurais !
He bien je ne sais pas pour vous, mais l'affaire " Brice Hortefeux - Lies Hebbadj " (ou plutôt LES affaires) m'y fait penser. Brice Hortefeux vient encore de bafouer la présomption d'innocence en déclarant COUPABLE Lies Hebbadj :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/pour-brice-hortefeux-lies-hebbadj-est-presume-coupable-08-08-2010-1025179.php
Rappelons les épisodes précédents de cette série burlesque :
La femme de Lies Hebbadj est condamnée pour avoir conduit une voiture en portant un niqab. L'affaire devient trés médiatique et Brice Hortefeux, voulant faire un exemple veut déchoir son mari de sa nationalité pour polygamie. Malheureusement, sa polygamie n'est pas prouvée et la déchéance de nationalité n'est pas une peine prévue pour ce cas de figure.
- ...Je peux ?...
- Je l'aurais... Un jour, je l'aurais...
Hortefeux en fait une affaire personelle et revient à la charge : il l'accuse de "fraude aux allocations familiales"... toujours rien de prouvé... Hebbadj ressort libre de sa garde-à-vue...
- ...Je peux ?...
- Je l'aurais ! Un jour, je l'aurais !!
Puis, Hebbadj est accusé de fraude et de travail dissimulé. Encore un bide : Hebbadj ressort libre.
- ...Je peux ?...
- Je l'aurais !! UN JOUR, JE l'AURAIS !!!
Et aujourd'hui, on revient avec du "lourd" : Lies Hebbadj est accusé de VIOL. Pas beaucoup de preuves en vue...
- ...Je peux ?...
- Je l'aurais ! UN JOUR, JE l'AURAIS !!!
Bref... nous avons une vraie saga "HORTEFEUX vs HEBBADJ"
- Un jour, je l'aurais...
Je parie qu'il y a une équipe de 200 personnes qui planchent sur ça ! Et je suis content de savoir que l'argent de mes impôts sert à réparer l'amour-propre de notre Ministre de l'Intérieur en s'acharnant sur un petit épicier nantais, véritable "Al Capone - Ben Laden - Ennemi Public"... Et heureux de savoir qu'ON VA FAIRE UNE LOI SUR MESURE pour pouvoir expulser ce mec, enfin, si on finit par trouver quelque chose à lui reprocher. (la suite au prochain épisode..)
Vous trouvez pas ça ridicule ? Ou c'est moi qui délire ?...
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Dernière édition par Gerard le Lun 9 Aoû 2010 - 10:56, édité 1 fois
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" On sait tout sur rien et on sait rien sur tout. "
Re: Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
les personnages de la saga me sont tous antipathiques, j'avoue . Et si la sécu peut récupérer un peu de l'hémorragie causée par les fraudeurs, ça ne peut pas être mauvais pour le contribuable ... quoique sans illusion, hélas .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
ton acharnement a defendre , burka, polygamie, islamisme ...est tout aussi ridicule que celle d'hortefeux...
tu délires comme lui...
sauf que lui se base sur des faits ...toi sur des illusions...
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sauf que lui se base sur des faits ...toi sur des illusions...
_athéesouhaits- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
Tant que l'on ne prouve pas que Lies Hebbadj est coupable, il reste tout simplement innocent, ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas enquêter sur lui et ses activités en cas de soupçons. (C'est une "lapalissade" mais très vrai !)
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- Méfie-toi du boeuf par devant, de la mule par derrière et du moine de tous les côtés.
Cervantes
Re: Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
...
JO, je t'accorde que je ne trouve pas ce Hebbadj trés sympathique. Mais est-ce la peine de mobiliser tous les moyens de l'Etat et même de créer UNE LOI rien que pour lui ? Même s'il avait quelque chose à se reprocher, il n'est pas "Al Capone" ni "Ben Laden" ! C'est pareil quand le fils de Sarko s'était fait voler son scooter : toute une équipe fut mise en place pour le retrouver dans les 48 heures. Cela ne veut pas dire que j'approuve les voleurs de scooter ! Juste que les moyens sont disproportionnés. Et à la mesure de l'ego disproportionné de nos dirigeants.
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JO, je t'accorde que je ne trouve pas ce Hebbadj trés sympathique. Mais est-ce la peine de mobiliser tous les moyens de l'Etat et même de créer UNE LOI rien que pour lui ? Même s'il avait quelque chose à se reprocher, il n'est pas "Al Capone" ni "Ben Laden" ! C'est pareil quand le fils de Sarko s'était fait voler son scooter : toute une équipe fut mise en place pour le retrouver dans les 48 heures. Cela ne veut pas dire que j'approuve les voleurs de scooter ! Juste que les moyens sont disproportionnés. Et à la mesure de l'ego disproportionné de nos dirigeants.
Et sauf que moi je ne fais mettre personne en garde-à-vue.athéesouhait a écrit:ton acharnement a defendre , burka, polygamie, islamisme ...est tout aussi ridicule que celle d'hortefeux...
tu délires comme lui...
sauf que lui se base sur des faits ...toi sur des illusions...
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" On sait tout sur rien et on sait rien sur tout. "
Re: Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
heureusement que tu n'as pas ce pouvoir...ton manque de lucidité et ton pati pris sont castastrophiques...
j'ose pas t'imaginer en ministre de l'interieur...quelle chienlit ce serait!!!
j'ose pas t'imaginer en ministre de l'interieur...quelle chienlit ce serait!!!
_athéesouhaits- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
Ouai, je ferais une loi spéciale pour expulser tous ceux qui prennent le pseudo "Athéesouhaits"athéesouhaits a écrit:j'ose pas t'imaginer en ministre de l'interieur...quelle chienlit ce serait!!!
et les faire incarcérer dans un igloo au Pôle Nord.
Bof.. c'est à peine plus ridicule que ce qui se passe en ce moment.. Non, faudrait que je trouve mieux...
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" On sait tout sur rien et on sait rien sur tout. "
Re: Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
bof: fair pire que ce qu'on voit en ce moment devient difficile .
A propos, où en sont Woerth et l'affaire Bettencourt ? Ne nous laissons pas amuser : nous avons affaire à des prestidigitateurs habiles à distraire les foules de l'essentiel .
A propos, où en sont Woerth et l'affaire Bettencourt ? Ne nous laissons pas amuser : nous avons affaire à des prestidigitateurs habiles à distraire les foules de l'essentiel .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
"Le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, a défendu ce lundi les propositions présidentielles sur la déchéance de nationalité de certains délinquants d'origine étrangère, qui suscitent de vives réactions en France depuis dix jours. "Accepter nos lois ou les violer, il faut choisir. Français ou voyou, il faut choisir", a-t-il déclaré sur Europe 1"
Ceci voudrait dire que les français (vrais) ne peuvent donc pas être voyou, puisque français...
Pffff, n'importe quoi...!
Ceci voudrait dire que les français (vrais) ne peuvent donc pas être voyou, puisque français...
Pffff, n'importe quoi...!
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Cervantes
Re: Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
Et pendant ce temps-là, les voyous sont au Gouvernement ...Que de bruits de casseroles dans les volutes de fumée de cigares !
Gérard dit " burlesque " , c' est vrai, mais c' est bien pire que ça ...
D' ici à ce qu' on nous refasse le coup du p'tit vieux dont la cabane a été incendiée peu de temps avant les Présidentielles précédentes...
Gérard dit " burlesque " , c' est vrai, mais c' est bien pire que ça ...
D' ici à ce qu' on nous refasse le coup du p'tit vieux dont la cabane a été incendiée peu de temps avant les Présidentielles précédentes...
bernard1933- Aka Tpat
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Re: Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
hi, hi, hi : Gabin a joué dans d'excellents films de voyous tous bien blancs et nés en France .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
C'est exactement ça Jipé : on est dans la dimension fantasmatique et symbolique.Jipé a écrit:"Accepter nos lois ou les violer, il faut choisir. Français ou voyou, il faut choisir", a-t-il déclaré sur Europe 1"
Ceci voudrait dire que les français (vrais) ne peuvent donc pas être voyou, puisque français...
Peu importe que ce Lies Hebbadj soit coupable ou pas : il est devenu le symbole de toutes nos peurs :
- Etranger qui ne pense pas comme nous
- Musulman qui veut masquer les femmes
- Polygame qui veut inférioriser les femmes
- Escroc aux allocs qui creuse le déficit à cause de qui on paye des impôts.
- Travailleur au noir qui cause tout notre chômage.
- Violeur...
- (et surement "exciseur" et "trafiquant de drogue")...
Bref : le message qu'on veut faire passer c'est de dire que des mecs comme lui, y en a plein ! Mais on ne peut pas parler de tous ces faits divers (qui existent depuis toujours). Pour que ça se REMARQUE, faut qu'il y ait un mec qui réunisse toutes ces peurs, et un groupe social qui les incarne : les étrangers (ou d'origine étrangère, peu importe, Sarkozy ne fait plus la différence maintenant).
Et c'est ainsi que Estrosi en arrive à cette formule résumant l'inconscient phobique des français :
Les étrangers sont criminels, les français sont vertueux.
...
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" On sait tout sur rien et on sait rien sur tout. "
Re: Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
gg:
Ceci s'appelle de la xénophobie (peur et hostilité de l'étranger) et ces peurs sont, la plus part du temps, irrationnelles... (je l'ai expliqué à Athée)Et c'est ainsi que Estrosi en arrive à cette formule résumant l'inconscient phobique des français :
Les étrangers sont criminels, les français sont vertueux.
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Cervantes
Re: Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
Lefebvre : les étrangers sont « un problème majeur dans notre pays »
"Invité ce jeudi par Europe 1, le porte-parole de l'UMP s'est montré très offensif en soutenant la proposition de Nicolas Sarkozy de déchoir certains délinquants de la nationalité française :
« La question des étrangers est un problème majeur dans notre pays. Chacun sait qu'il y a des liens entre délinquance et immigration. Ce n'est pas correct de le dire, mais c'est une réalité.
Il y a quelque chose comme 10% des détenus qui sont étrangers. Quand on regarde les vols à la tire, c'est 50% d'étrangers. Il faut réfléchir à des solutions. »"
Donc, 90% des détenus sont français ?!
Le problème vient des français alors !
Même pour les vols à la tire, la moitié des voleurs sont français...
"Invité ce jeudi par Europe 1, le porte-parole de l'UMP s'est montré très offensif en soutenant la proposition de Nicolas Sarkozy de déchoir certains délinquants de la nationalité française :
« La question des étrangers est un problème majeur dans notre pays. Chacun sait qu'il y a des liens entre délinquance et immigration. Ce n'est pas correct de le dire, mais c'est une réalité.
Il y a quelque chose comme 10% des détenus qui sont étrangers. Quand on regarde les vols à la tire, c'est 50% d'étrangers. Il faut réfléchir à des solutions. »"
Donc, 90% des détenus sont français ?!
Le problème vient des français alors !
Même pour les vols à la tire, la moitié des voleurs sont français...
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Cervantes
Re: Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
"Lies Hebbadj présumé coupable": Hortefeux ministre ou voyou ?
"Je m'en vais paraphraser Brice Hortefeux.
Lorsqu'une personne viole la loi et est prise en flagrant délit "non pas une fois mais deux fois" dans l'exercice de ses fonctions minitérielles, on peut se poser la question de savoir si c'est un ministre ou un voyou.
On peut très largement se demander s'il est simplement digne de représenter la République.
Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, a été condamné pour injure à caractère raciale, le vendredi 4 juin dernier, après une conversation en 2009 à l'université d'été des jeunes UMP à Seignosse, dans les Landes, conversation qui a fait le tour du web.
Il avait été "couvert" par Nicolas Sarkozy qui en le laissant en place au ministère de l'Intérieur montrait clairement qu'il n'était pas le Président de tous les Français.
Brice Hortefeux récidive. Il a largement violé la présomption d'innocence en réitérant son "présumé coupable" à l'égard du mis en examen Lies Hebbadj:
"Quand il y a un individu est mis en examen, non pas une fois mais deux, non pas une fois, mais deux, et pour des faits multiples et graves, on peut se poser la question. Donc mon opinion est claire".
Il est pour cela dans la droite ligne de son mentor Nicolas Sarkozy qui s'était à 2 reprises assis sur la présomption d'innocence d'Yvan Colonna puis sur celle de Dominique de Villepin. Un autre récidiviste. Président de la République.
La présomption d'innocence est pourtant l'un de nos droits fondamentaux. Les magistrats rappellent ce matin ce que la sortie de Brice Hortefeux, réitérée hier, a d'anti-démocratique.
Faut-il s'étonner de voir un ministre insister, conférence de presse à l'appui, pour présenter un mis en examen en "présumé coupable"?
Non.
Pas dans un pays où le gouvernement auquel appartient Brice Hortefeux refuse de nommer un juge indépendant pour enquêter sur les affaires Bettencourt-Woerth, justement parce que les membres du gouvernement pourraient être mis en cause.
Pas dans un pays où malgré une hausse exceptionnelle de 22% des atteintes et violences aux personnes, il y a 30 000 peines, 30 000 jugements non executés parce que cette même Justice est privée des moyens de fonctionner.
Comment avec de tels comportements, les autorités, y compris la police sur le terrain peuvent-elles être respectées? C'est Ségolène Royal qui exprimait en 2006 à Rodez le besoin de mettre fin à ces dérives :
Dès 2006, Ségolène Royal l'exprimait ainsi dans son discours de Rodez :
"Pour que les appels à la civilité et à la citoyenneté soient crédibles, il faut plus que jamais que la République tienne ses promesses de liberté, d’égalité et de fraternité.
Un Etat qui se respecte est un Etat respecté, producteur de sécurités individuelles et collectives."
Comment respecter un ministre qui ne respecte pas les lois de son pays?"
source
"Je m'en vais paraphraser Brice Hortefeux.
Lorsqu'une personne viole la loi et est prise en flagrant délit "non pas une fois mais deux fois" dans l'exercice de ses fonctions minitérielles, on peut se poser la question de savoir si c'est un ministre ou un voyou.
On peut très largement se demander s'il est simplement digne de représenter la République.
Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, a été condamné pour injure à caractère raciale, le vendredi 4 juin dernier, après une conversation en 2009 à l'université d'été des jeunes UMP à Seignosse, dans les Landes, conversation qui a fait le tour du web.
Il avait été "couvert" par Nicolas Sarkozy qui en le laissant en place au ministère de l'Intérieur montrait clairement qu'il n'était pas le Président de tous les Français.
Brice Hortefeux récidive. Il a largement violé la présomption d'innocence en réitérant son "présumé coupable" à l'égard du mis en examen Lies Hebbadj:
"Quand il y a un individu est mis en examen, non pas une fois mais deux, non pas une fois, mais deux, et pour des faits multiples et graves, on peut se poser la question. Donc mon opinion est claire".
Il est pour cela dans la droite ligne de son mentor Nicolas Sarkozy qui s'était à 2 reprises assis sur la présomption d'innocence d'Yvan Colonna puis sur celle de Dominique de Villepin. Un autre récidiviste. Président de la République.
La présomption d'innocence est pourtant l'un de nos droits fondamentaux. Les magistrats rappellent ce matin ce que la sortie de Brice Hortefeux, réitérée hier, a d'anti-démocratique.
Faut-il s'étonner de voir un ministre insister, conférence de presse à l'appui, pour présenter un mis en examen en "présumé coupable"?
Non.
Pas dans un pays où le gouvernement auquel appartient Brice Hortefeux refuse de nommer un juge indépendant pour enquêter sur les affaires Bettencourt-Woerth, justement parce que les membres du gouvernement pourraient être mis en cause.
Pas dans un pays où malgré une hausse exceptionnelle de 22% des atteintes et violences aux personnes, il y a 30 000 peines, 30 000 jugements non executés parce que cette même Justice est privée des moyens de fonctionner.
Comment avec de tels comportements, les autorités, y compris la police sur le terrain peuvent-elles être respectées? C'est Ségolène Royal qui exprimait en 2006 à Rodez le besoin de mettre fin à ces dérives :
Dès 2006, Ségolène Royal l'exprimait ainsi dans son discours de Rodez :
"Pour que les appels à la civilité et à la citoyenneté soient crédibles, il faut plus que jamais que la République tienne ses promesses de liberté, d’égalité et de fraternité.
Un Etat qui se respecte est un Etat respecté, producteur de sécurités individuelles et collectives."
Comment respecter un ministre qui ne respecte pas les lois de son pays?"
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Cervantes
Re: Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
la morale faite aux autres est crédible si on en est l'exemple : ca n'a jamais été le cas depuis le début du quinquennat .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
La « dimension ethnique » de la délinquance en chiffres
Par Thierry PORTES
.
Quelle est la part des enfants d’immigrés dans la délinquance en France ? Assurément grande, à tel point que de parler de la « surreprésentation » des jeunes d’origine étrangère devant les tribunaux ou en prison est devenu un lieu commun. On peut toutefois déplorer qu’aucune statistique officielle ne vienne établir précisément cette réalité. Dans ce domaine comme dans tous ceux touchant à l’immigration, où la tradition républicaine interdit de différencier les personnes françaises nées de parents étrangers, les informations sont parcellaires. En l’an 2000, l’Insee a montré que 40 % des détenus français avaient un père né à l’étranger, dont 25 % au Maghreb. Mais aucune enquête n’a été menée précédemment ni ultérieurement, ce qui ne permet donc pas d’évaluer ce phénomène. Parmi les spécialistes de cette question, Sébastian Roché, en compagnie de Monique Dagnaud, également sociologue au CNRS, a établi la surreprésentation des mineurs d’origine étrangère parmi les jeunes délinquants passant devant les tribunaux de l’Isère. Profitant de la levée du secret des archives judiciaires du tribunal de Grenoble, les deux chercheurs ont « épluché » 325 dossiers de mineurs jugés entre 1985 et 2000 pour des faits graves. Un travail, récemment rendu public par Le Monde, qui avait conduit les deux sociologues à mettre en évidence « la dimension ethnique » de la délinquance, puisque 66,5 % des jeunes jugés à l’époque en Isère avaient un père né à l’étranger (et pour 49,8 % d’entre eux dans un pays du Maghreb), et 60 % avaient également une mère née hors de l’Hexagone. Les raisons expliquant cette « surreprésentation » sont connues et multiples. Il y a d’abord les données socio-économiques des quartiers dits « sensibles » au bord de la « ghettoïsation ». La pauvreté touche 60 % des familles citées dans cette étude menée dans l’Isère. Les pères sont à 26 % inactifs. Ceux qui ont un emploi sont généralement ouvriers (59 % d’entre eux), les mères étant des employées (46 %). Les mineurs délinquants recensés sont souvent issus de fratries de quatre frères et soeurs, voire plus. Leurs dossiers font apparaître des violences familiales (40 %), des pères alcooliques (20 %), l’absence d’un des deux parents du domicile familial (45,5 %). Quant à la situation scolaire de ces mineurs, elle est désastreuse : 79 % ont redoublé, 55 % plusieurs fois, et presque 60 % d’entre eux ont été au moins une fois exclus de leur établissement. En fait, ces enfants, notent les deux sociologues, « cumulent tous les handicaps ». Sébastian Roché indique cependant que ces données socio-économiques « ne suffisent pas à tout expliquer. Il faut aussi prendre en compte un autre critère, ethnique ou culturel, pour expliquer la surreprésentation des enfants d’immigrés dans les phénomènes de délinquance en France ». À l’appui de ces dires, le sociologue du CNRS cite une enquête qu’il avait conduite en 1999 auprès de 2 300 jeunes de 13 à 19 ans, habitant les agglomérations de Grenoble et de Saint-Étienne. Cet échantillon n’avait pas été choisi par une autorité policière ou judiciaire, et les jeunes sélectionnés s’exprimaient librement devant les sociologues. Et à moins de considérer que la forfanterie est plus grande chez les délinquants d’origine maghrébine, on ne peut qu’être étonné par les résultats de cette étude. Première révélation : l’élévation dans la hiérarchie sociale préserve moins de la délinquance les enfants d’étrangers que ceux nés de parents français. Ainsi, parmi les jeunes ayant un père cadre ou de profession intermédiaire, 21 % d’origine étrangère déclaraient avoir commis dix délits ou plus, alors qu’à condition sociale similaire, ces jeunes n’étaient que 12 % d’origine française. Deuxième révélation, ainsi résumée par Sébastian Roché : « Plus on va vers des actes graves, plus le contraste augmente. » Dans son étude, parmi les familles modestes (père ouvrier ou employé), 24 % des jeunes d’origine étrangère, quasiment exclusivement maghrébine, ont déclaré dix petits délits ou plus, pour 15,5 % des jeunes d’origine française. Dans la même catégorie sociale, 18 % des jeunes d’origine étrangère déclarent avoir commis un acte grave, pour 11,5 % des jeunes d’origine française. Ils sont 10,5 % d’origine étrangère à déclarer trois actes graves, et 5 % d’origine française. Dans cette étude, les enfants d’immigrés étant principalement des Maghrébins d’origine algérienne, Sébastian Roché en vient à noter, chez eux, « une perception très négative, sinon hostile, de l’autorité ». Selon le sociologue, « ces enfants d’immigrés algériens vivent par procuration le conflit franco-algérien, qui n’est toujours pas soldé. Pour eux, l’autorité, incarnée par la police, ne symbolise pas la protection mais l’uniforme de l’oppression ou de la discrimination ». Les délinquants d’origine tunisienne, marocaine ou d’Afrique noire sont-ils proportionnellement moins nombreux et pour quelles raisons sortent-ils du droit chemin ? Les études et les données ministérielles manquant, le débat peine à s’ouvrir. La conclusion n’en est pas moins évidente. Toutes ces enquêtes prouvent l’échec des politiques d’intégration.
Par Thierry PORTES
.
Quelle est la part des enfants d’immigrés dans la délinquance en France ? Assurément grande, à tel point que de parler de la « surreprésentation » des jeunes d’origine étrangère devant les tribunaux ou en prison est devenu un lieu commun. On peut toutefois déplorer qu’aucune statistique officielle ne vienne établir précisément cette réalité. Dans ce domaine comme dans tous ceux touchant à l’immigration, où la tradition républicaine interdit de différencier les personnes françaises nées de parents étrangers, les informations sont parcellaires. En l’an 2000, l’Insee a montré que 40 % des détenus français avaient un père né à l’étranger, dont 25 % au Maghreb. Mais aucune enquête n’a été menée précédemment ni ultérieurement, ce qui ne permet donc pas d’évaluer ce phénomène. Parmi les spécialistes de cette question, Sébastian Roché, en compagnie de Monique Dagnaud, également sociologue au CNRS, a établi la surreprésentation des mineurs d’origine étrangère parmi les jeunes délinquants passant devant les tribunaux de l’Isère. Profitant de la levée du secret des archives judiciaires du tribunal de Grenoble, les deux chercheurs ont « épluché » 325 dossiers de mineurs jugés entre 1985 et 2000 pour des faits graves. Un travail, récemment rendu public par Le Monde, qui avait conduit les deux sociologues à mettre en évidence « la dimension ethnique » de la délinquance, puisque 66,5 % des jeunes jugés à l’époque en Isère avaient un père né à l’étranger (et pour 49,8 % d’entre eux dans un pays du Maghreb), et 60 % avaient également une mère née hors de l’Hexagone. Les raisons expliquant cette « surreprésentation » sont connues et multiples. Il y a d’abord les données socio-économiques des quartiers dits « sensibles » au bord de la « ghettoïsation ». La pauvreté touche 60 % des familles citées dans cette étude menée dans l’Isère. Les pères sont à 26 % inactifs. Ceux qui ont un emploi sont généralement ouvriers (59 % d’entre eux), les mères étant des employées (46 %). Les mineurs délinquants recensés sont souvent issus de fratries de quatre frères et soeurs, voire plus. Leurs dossiers font apparaître des violences familiales (40 %), des pères alcooliques (20 %), l’absence d’un des deux parents du domicile familial (45,5 %). Quant à la situation scolaire de ces mineurs, elle est désastreuse : 79 % ont redoublé, 55 % plusieurs fois, et presque 60 % d’entre eux ont été au moins une fois exclus de leur établissement. En fait, ces enfants, notent les deux sociologues, « cumulent tous les handicaps ». Sébastian Roché indique cependant que ces données socio-économiques « ne suffisent pas à tout expliquer. Il faut aussi prendre en compte un autre critère, ethnique ou culturel, pour expliquer la surreprésentation des enfants d’immigrés dans les phénomènes de délinquance en France ». À l’appui de ces dires, le sociologue du CNRS cite une enquête qu’il avait conduite en 1999 auprès de 2 300 jeunes de 13 à 19 ans, habitant les agglomérations de Grenoble et de Saint-Étienne. Cet échantillon n’avait pas été choisi par une autorité policière ou judiciaire, et les jeunes sélectionnés s’exprimaient librement devant les sociologues. Et à moins de considérer que la forfanterie est plus grande chez les délinquants d’origine maghrébine, on ne peut qu’être étonné par les résultats de cette étude. Première révélation : l’élévation dans la hiérarchie sociale préserve moins de la délinquance les enfants d’étrangers que ceux nés de parents français. Ainsi, parmi les jeunes ayant un père cadre ou de profession intermédiaire, 21 % d’origine étrangère déclaraient avoir commis dix délits ou plus, alors qu’à condition sociale similaire, ces jeunes n’étaient que 12 % d’origine française. Deuxième révélation, ainsi résumée par Sébastian Roché : « Plus on va vers des actes graves, plus le contraste augmente. » Dans son étude, parmi les familles modestes (père ouvrier ou employé), 24 % des jeunes d’origine étrangère, quasiment exclusivement maghrébine, ont déclaré dix petits délits ou plus, pour 15,5 % des jeunes d’origine française. Dans la même catégorie sociale, 18 % des jeunes d’origine étrangère déclarent avoir commis un acte grave, pour 11,5 % des jeunes d’origine française. Ils sont 10,5 % d’origine étrangère à déclarer trois actes graves, et 5 % d’origine française. Dans cette étude, les enfants d’immigrés étant principalement des Maghrébins d’origine algérienne, Sébastian Roché en vient à noter, chez eux, « une perception très négative, sinon hostile, de l’autorité ». Selon le sociologue, « ces enfants d’immigrés algériens vivent par procuration le conflit franco-algérien, qui n’est toujours pas soldé. Pour eux, l’autorité, incarnée par la police, ne symbolise pas la protection mais l’uniforme de l’oppression ou de la discrimination ». Les délinquants d’origine tunisienne, marocaine ou d’Afrique noire sont-ils proportionnellement moins nombreux et pour quelles raisons sortent-ils du droit chemin ? Les études et les données ministérielles manquant, le débat peine à s’ouvrir. La conclusion n’en est pas moins évidente. Toutes ces enquêtes prouvent l’échec des politiques d’intégration.
_athéesouhaits- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 22/03/2008
Re: Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
Un simple entrefilet...Encore un peu, et le voilà dans l' orient-Express
destination Budapest , avec deux valises de provisions fournies par le Fouquet ...Bon, l' Orient-Expresse, ça date un peu...
La famille Sarkozy : une petite histoire de l’immigration subie AgoraVox (4-8-2010 )
Nicolas Paul Stéphane Sárközy de Nagybócsa n’est pas un français de souche. Avec le nom que je viens de mettre plusieurs minutes à écrire correctement vous vous en douterez. C’est le fils d’un immigré hongrois né le 28 janvier 1955 quelques années après une seconde guerre mondiale où son père - Pál István Ernő Sárközy de Nagy-Bócsa - s’était brillamment illustré - nous y reviendrons - .
Aristocratie hongroise.
d’après la légendre véhiculée,
Pál István Ernő Sárközy de Nagy-Bócsa, son père, est né le 12 octobre 1925 au sein d’une famille hongroise noble.Son très grand paternel avait été annobli le 10 septembre 1628 pour avoir fièrement combattu les troupes ottomanes - et musulmanes -. Les Nagy-Bosca s’étaient alors vu doté de quelques 705 acres - jusqu’à 3’000 au 18ème siécle -. Ils avaient aussi un petit chateau dans le village de Alattyan à 92 km à l’est de Budapest. La famille était protestante alors même que la mère de Pal -Katalin Tóth de Csáford - (en hongrois -csáfordi Tóth Katalin) était d’une famille noble catholique. Tout porte à croire que la famille vécu tranquillement jusqu’à la seconde guerre mondiale où les Nagy-Bocsa font devoir plier bagage et trouver une france acceuillante.
La petite et la grande histoire.
La hongrie était jusqu’en 46 un royaume, en théorie, mais un régent - Miklós Horthy - était alors à la tête de cet état. Miklós Horthy fut l’un des chefs des forces armées de l’autriche-hongrie puis devient régent de 1920 à 1944.
Horthy de Nagybánya, ancien amiral de la flotte austro-hongroise, est un nationaliste opposé aux communistes qui en 1919 ont fait règner "la terreur rouge" à Budapest. L’amiral va y opposer la terreur blanche qui va viser les communites dabord, quelques démocrates égarés puis enfin les juifs qu’il persécutera avant que les allemands le poussent à en faire plus.La Hongrie de Horty de NagyBabany promulgue les premières lois antisémites entre 1921 et 1931 quelques années plus tôt que l’allemagne voisine.
Malgré tout, pour être honnête, la Hongrie sera "la moins satellisée" des puissances de l’axe allié des nazis et Horty freinera fortement à certains moments les agissements allemands contre les juifs s’opposant en particulier à la solution finale.
Les juifs hongrois seront propulsés dans l’horreur surtout en 44 contre la WehrMacht occupera complètement la hongrie en y imposant un gouvernement fantôche tout en laissant Horty comme règent.
Horty va alors s’opposer à la déportation des juifs puis va essayer de dissoudre le gouvernement et lance des appels du pied à l’union soviétique. Les allemands répondent en kidnappant son fils...il cède et finira la guerre en bavière prissionnier des allemands puis des américains en 45 pour finir par s’exiler au Portugal à Estoril où il mourrut à 89 ans en 1957.
Voici pour "la grande histoire"...mais quelle est la petite histoire de la famille Sarkozy dans la Hongrie d’Horty ?
La famille Sarkozy - une immigration illégale et économique ? -
En écoutant Papa Sarkozy nous avons le tableau [1] d’une famille riche avec domestique qui envoie Pal en Suisse pour se former. Le Monde (le journal) découvrira que l’histoire est beaucoup moins romanesque. Dans "Les Sarkozy, une famille française" on découvre que György, le père de Pal, n’était qu’un clerc de notaire devenu fonctionnaire municipal, puis effectivement vice-maire de Szolnok.
Le château d’Alattyán,lui, a bien existé, mais il appartenait à un lointain cousin. Les enfants y allaient "le week-end et pendant les vacances", concède Pal aujourd’hui. En 1938, un scandale éclate à Szolnok. Sarkozy père est jugé pour détournement de fonds, il s’exile à Budapest et y devient gérant d’une entreprise de tricot.
Le petit est chez les Pères prémontrés à Gödölö, puis chez les jésuites. Pal Sarkozy ne parle pas beaucoup de la guerre. Un de ses frères est pourtant hussard dans ces années troubles et la famille semble avoir eu de la sympathie pour l’amiral Horthy.
Sympathie récompensée à l’arrivée de l’armée rouge et des communites au pouvoir qui leur enlève illico non pas "leur chateau" et "leur terre" (nous venons de voir que le père de Sarkozy ne possédait en fait rien) mais le peu de bien possédé.
Notons bien qu’il ne s’agit pas d’une expropriation d’un grande domaine terrien - ce qui aurait été logique - mais seulement "d’une punition" infligée à un petit fonctionnaire.
Il est donc logique de penser que le père était actif au niveau politique à un petit niveau en faveur d’Horty et que le vent tournant il n’était pas assez impliqué pour être éxécuté mais trop pour ne pas en subir des conséquences.
Bref "une petit main, escroc sur les bords" qui n’a que le choix de quitter - volontairement - son pays car "griller chez lui". La France collaborationiste a compté des centaines de milliers de ces petits commerçant qui sans trop s’engluer dans la collaboration essayaient de jouer sur tout les tableaux ; en faite essayaient simplement de vivre.
La preuve que rien n’était irréversible en Hongrie avec les communistes..c’est que la famille revient en Hongrie communiste.
En effet, ils s’installent bien en 1944 dans le sud de l’Autriche, mais György - le papa de Pal - se morfond et décide de rentrer au pays. "Il ne comprenait rien à la politique", explique Pal. Toute la famille passe de l’autre côté du rideau de fer ; le château d’Alattyán a été transformé en lotissements, et à Szolnok, György meurt un soir de 1948, à 51 ans. Pal envisage avec terreur de faire son service militaire chez les Russes. Il décide de repasser à l’Ouest, sa mère lui donne sa bénédiction, la chevalière paternelle et rendez-vous à Paris, dans un hôtel de l’avenue Pierre Ier-de-Serbie.
La seconde fuite n’est donc qu’économique.
Nous voyons donc bien que la famille Sarkozy fuit la hongrie pour des raisons d’ordre "légales" dans un premier temps - papa jugé pour escroquerie - puis économique - papa veut mieux vivre -. A aucun moment il semble n’y avoir eu une quelconque pression politique ou une quelconque obligation.
Pal passe sans difficulté en Autriche, file en Allemagne au consulat français de Baden-Baden, qui lui refuse un visa, et échoue à Innsbruck, en Autriche. C’est là qu’il rencontre un recruteur de la Légion étrangère qui lui paie des coups et lui en promet d’autres : le jeune homme signe un engagement pour l’Indochine. "Parfois les mauvais choix sont les bons, philosophe Pal. S’engager pour l’Indochine à 20 ans, c’est le plus mauvais qu’on puisse faire, finalement je suis arrivé à Paris et l’un de mes fils est président de la République..."
On l’envoie de Strasbourg à Marseille, il tombe heureusement lors de la visite médicale sur un compatriote hongrois qui demande au gamin : "Qu’est-ce que tu fous là ?" Pal lui raconte son histoire ; le lendemain il est déclaré inapte et on le jette dans un wagon à bestiaux pour Paris avec 1 kg de haricots et une baguette de pain.
A Paris, en décembre 1948, il fait un froid de gueux, Pal a faim, du journal autour des pieds faute de chaussures. Le jeune homme passe sa première nuit recroquevillé sur une bouche de métro, place de l’Etoile.
Il file le lendemain au centre des réfugiés qui lui délivre un passeport d’apatride, puis chez un grand-oncle maternel qui habite rue Ordener, dans le 18e arrondissement.
Au final nous avons quoi ? un papa condamné pour escroquerie à Budapest en 1938, qui part de hongrie en 44 mais revient un peu après, essaie desésperement d’immigrer pour gagner mieux sa vie et trouve un truc "la légion" pour se faire pistonner et réformer aussitôt. Comme ça, il ne risque pas sa vie mais cela lui permets d’arriver quand même en France. De là il se fait déclarer "apatride" - alors qu’il ne l’est absolumment pas - pour obtenir les bons papiers pour rester en France.
Le père Sarkozy a été - contrairement à la légende officielle - responsable de sa déchéance en Hongrie où il aurait pu rester sans aucun problème - et a tout essayé pour immigrer en France. Il a même trompé les autorités par deux fois en se faisant pistonner à la légion puis en se faisant déclarer Apatride ensuite.
Nous avons donc le tableau évident de cette immigration "subie" contre laquelle Nicolas Sarkozy crache et recrache. Celle qui profite des trous dans la législation française - le père s’est déclaré apatride et a été réformé à la légion par simple piston - pour user de droits auxquels elle n’est pas, théoriquement, le droit. Nous avons l’accueil d’un présumé délinquant condamné dans son pays à qui on offre une nouvelle chance.
Le père de Sarkozy rentrait pil poil dans le portrait de l’étranger dont Sarkozy fils ne veut plus.
Nicolas Sarkozy deteste-t-il autant l’image renvoyé par son père - entre lacheté, petitesse d’âme et mythomanie - pour en faire payer chaque jour le prix à la France entière ?
Sources .
Article du monde :
destination Budapest , avec deux valises de provisions fournies par le Fouquet ...Bon, l' Orient-Expresse, ça date un peu...
La famille Sarkozy : une petite histoire de l’immigration subie AgoraVox (4-8-2010 )
Nicolas Paul Stéphane Sárközy de Nagybócsa n’est pas un français de souche. Avec le nom que je viens de mettre plusieurs minutes à écrire correctement vous vous en douterez. C’est le fils d’un immigré hongrois né le 28 janvier 1955 quelques années après une seconde guerre mondiale où son père - Pál István Ernő Sárközy de Nagy-Bócsa - s’était brillamment illustré - nous y reviendrons - .
Aristocratie hongroise.
d’après la légendre véhiculée,
Pál István Ernő Sárközy de Nagy-Bócsa, son père, est né le 12 octobre 1925 au sein d’une famille hongroise noble.Son très grand paternel avait été annobli le 10 septembre 1628 pour avoir fièrement combattu les troupes ottomanes - et musulmanes -. Les Nagy-Bosca s’étaient alors vu doté de quelques 705 acres - jusqu’à 3’000 au 18ème siécle -. Ils avaient aussi un petit chateau dans le village de Alattyan à 92 km à l’est de Budapest. La famille était protestante alors même que la mère de Pal -Katalin Tóth de Csáford - (en hongrois -csáfordi Tóth Katalin) était d’une famille noble catholique. Tout porte à croire que la famille vécu tranquillement jusqu’à la seconde guerre mondiale où les Nagy-Bocsa font devoir plier bagage et trouver une france acceuillante.
La petite et la grande histoire.
La hongrie était jusqu’en 46 un royaume, en théorie, mais un régent - Miklós Horthy - était alors à la tête de cet état. Miklós Horthy fut l’un des chefs des forces armées de l’autriche-hongrie puis devient régent de 1920 à 1944.
Horthy de Nagybánya, ancien amiral de la flotte austro-hongroise, est un nationaliste opposé aux communistes qui en 1919 ont fait règner "la terreur rouge" à Budapest. L’amiral va y opposer la terreur blanche qui va viser les communites dabord, quelques démocrates égarés puis enfin les juifs qu’il persécutera avant que les allemands le poussent à en faire plus.La Hongrie de Horty de NagyBabany promulgue les premières lois antisémites entre 1921 et 1931 quelques années plus tôt que l’allemagne voisine.
Malgré tout, pour être honnête, la Hongrie sera "la moins satellisée" des puissances de l’axe allié des nazis et Horty freinera fortement à certains moments les agissements allemands contre les juifs s’opposant en particulier à la solution finale.
Les juifs hongrois seront propulsés dans l’horreur surtout en 44 contre la WehrMacht occupera complètement la hongrie en y imposant un gouvernement fantôche tout en laissant Horty comme règent.
Horty va alors s’opposer à la déportation des juifs puis va essayer de dissoudre le gouvernement et lance des appels du pied à l’union soviétique. Les allemands répondent en kidnappant son fils...il cède et finira la guerre en bavière prissionnier des allemands puis des américains en 45 pour finir par s’exiler au Portugal à Estoril où il mourrut à 89 ans en 1957.
Voici pour "la grande histoire"...mais quelle est la petite histoire de la famille Sarkozy dans la Hongrie d’Horty ?
La famille Sarkozy - une immigration illégale et économique ? -
En écoutant Papa Sarkozy nous avons le tableau [1] d’une famille riche avec domestique qui envoie Pal en Suisse pour se former. Le Monde (le journal) découvrira que l’histoire est beaucoup moins romanesque. Dans "Les Sarkozy, une famille française" on découvre que György, le père de Pal, n’était qu’un clerc de notaire devenu fonctionnaire municipal, puis effectivement vice-maire de Szolnok.
Le château d’Alattyán,lui, a bien existé, mais il appartenait à un lointain cousin. Les enfants y allaient "le week-end et pendant les vacances", concède Pal aujourd’hui. En 1938, un scandale éclate à Szolnok. Sarkozy père est jugé pour détournement de fonds, il s’exile à Budapest et y devient gérant d’une entreprise de tricot.
Le petit est chez les Pères prémontrés à Gödölö, puis chez les jésuites. Pal Sarkozy ne parle pas beaucoup de la guerre. Un de ses frères est pourtant hussard dans ces années troubles et la famille semble avoir eu de la sympathie pour l’amiral Horthy.
Sympathie récompensée à l’arrivée de l’armée rouge et des communites au pouvoir qui leur enlève illico non pas "leur chateau" et "leur terre" (nous venons de voir que le père de Sarkozy ne possédait en fait rien) mais le peu de bien possédé.
Notons bien qu’il ne s’agit pas d’une expropriation d’un grande domaine terrien - ce qui aurait été logique - mais seulement "d’une punition" infligée à un petit fonctionnaire.
Il est donc logique de penser que le père était actif au niveau politique à un petit niveau en faveur d’Horty et que le vent tournant il n’était pas assez impliqué pour être éxécuté mais trop pour ne pas en subir des conséquences.
Bref "une petit main, escroc sur les bords" qui n’a que le choix de quitter - volontairement - son pays car "griller chez lui". La France collaborationiste a compté des centaines de milliers de ces petits commerçant qui sans trop s’engluer dans la collaboration essayaient de jouer sur tout les tableaux ; en faite essayaient simplement de vivre.
La preuve que rien n’était irréversible en Hongrie avec les communistes..c’est que la famille revient en Hongrie communiste.
En effet, ils s’installent bien en 1944 dans le sud de l’Autriche, mais György - le papa de Pal - se morfond et décide de rentrer au pays. "Il ne comprenait rien à la politique", explique Pal. Toute la famille passe de l’autre côté du rideau de fer ; le château d’Alattyán a été transformé en lotissements, et à Szolnok, György meurt un soir de 1948, à 51 ans. Pal envisage avec terreur de faire son service militaire chez les Russes. Il décide de repasser à l’Ouest, sa mère lui donne sa bénédiction, la chevalière paternelle et rendez-vous à Paris, dans un hôtel de l’avenue Pierre Ier-de-Serbie.
La seconde fuite n’est donc qu’économique.
Nous voyons donc bien que la famille Sarkozy fuit la hongrie pour des raisons d’ordre "légales" dans un premier temps - papa jugé pour escroquerie - puis économique - papa veut mieux vivre -. A aucun moment il semble n’y avoir eu une quelconque pression politique ou une quelconque obligation.
Pal passe sans difficulté en Autriche, file en Allemagne au consulat français de Baden-Baden, qui lui refuse un visa, et échoue à Innsbruck, en Autriche. C’est là qu’il rencontre un recruteur de la Légion étrangère qui lui paie des coups et lui en promet d’autres : le jeune homme signe un engagement pour l’Indochine. "Parfois les mauvais choix sont les bons, philosophe Pal. S’engager pour l’Indochine à 20 ans, c’est le plus mauvais qu’on puisse faire, finalement je suis arrivé à Paris et l’un de mes fils est président de la République..."
On l’envoie de Strasbourg à Marseille, il tombe heureusement lors de la visite médicale sur un compatriote hongrois qui demande au gamin : "Qu’est-ce que tu fous là ?" Pal lui raconte son histoire ; le lendemain il est déclaré inapte et on le jette dans un wagon à bestiaux pour Paris avec 1 kg de haricots et une baguette de pain.
A Paris, en décembre 1948, il fait un froid de gueux, Pal a faim, du journal autour des pieds faute de chaussures. Le jeune homme passe sa première nuit recroquevillé sur une bouche de métro, place de l’Etoile.
Il file le lendemain au centre des réfugiés qui lui délivre un passeport d’apatride, puis chez un grand-oncle maternel qui habite rue Ordener, dans le 18e arrondissement.
Au final nous avons quoi ? un papa condamné pour escroquerie à Budapest en 1938, qui part de hongrie en 44 mais revient un peu après, essaie desésperement d’immigrer pour gagner mieux sa vie et trouve un truc "la légion" pour se faire pistonner et réformer aussitôt. Comme ça, il ne risque pas sa vie mais cela lui permets d’arriver quand même en France. De là il se fait déclarer "apatride" - alors qu’il ne l’est absolumment pas - pour obtenir les bons papiers pour rester en France.
Le père Sarkozy a été - contrairement à la légende officielle - responsable de sa déchéance en Hongrie où il aurait pu rester sans aucun problème - et a tout essayé pour immigrer en France. Il a même trompé les autorités par deux fois en se faisant pistonner à la légion puis en se faisant déclarer Apatride ensuite.
Nous avons donc le tableau évident de cette immigration "subie" contre laquelle Nicolas Sarkozy crache et recrache. Celle qui profite des trous dans la législation française - le père s’est déclaré apatride et a été réformé à la légion par simple piston - pour user de droits auxquels elle n’est pas, théoriquement, le droit. Nous avons l’accueil d’un présumé délinquant condamné dans son pays à qui on offre une nouvelle chance.
Le père de Sarkozy rentrait pil poil dans le portrait de l’étranger dont Sarkozy fils ne veut plus.
Nicolas Sarkozy deteste-t-il autant l’image renvoyé par son père - entre lacheté, petitesse d’âme et mythomanie - pour en faire payer chaque jour le prix à la France entière ?
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bernard1933- Aka Tpat
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Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
Merci de nous avoir présenté ce portrait détaillé des origines de Sarkozy.bernard1933 a écrit: Le père de Sarkozy rentrait pil poil dans le portrait de l’étranger dont Sarkozy fils ne veut plus.
Nicolas Sarkozy deteste-t-il autant l’image renvoyé par son père - entre lacheté, petitesse d’âme et mythomanie - pour en faire payer chaque jour le prix à la France entière ?
Mais je ne crois pas que Sarkozy cherche à "tuer l'image du père". En fait, le comportement du "français d'origine étrangère Sarkozy" est trés semblable à nombre de fils d'immigré qui veulent faire oublier leurs origines : ils en rajoutent des tonnes dans le nationalisme.
Regarde ARNOLD SCHWARZENEGGER : Réussite hollywoodienne complète pour cet immigré autrichien, mais ça ne lui suffit pas. Il épouse la nièce de Kennedy (démocrate), se lance dans la politique et devient gouverneur (républicain) de Californie. Il a soutenu Bush et la guerre en Irak, condamné le mariage homosexuel, l'immigration, etc... Qui peut encore mettre en doute qu'il est un "VRAI AMERICAIN" ?
C'est ce besoin obsessionel d'assimilation (et non d'intégration) que ressent Sarkozy. Il veut OUBLIER et faire oublier ses origines étrangères, alors il va se montrer encore plus dur avec les étrangers que ne le ferait un français d'origine gauloise, pour PROUVER qu'il est incontestablement un "VRAI FRANCAIS".
Alors tu as raison de sous-entendre qu'il s'agit d'une NEVROSE. Peut-être que cela remonte à l'enfance et que le père y a joué un rôle, mais peut-être aussi, tout simplement, a-t-il été traité de "sale hongrois" à l'école primaire...
Ha ba oui, la preuve : On a un "président voyou" et comme par hasard, il est d'origine étrangère !athéesouhait a écrit:Par Thierry PORTES
.
Quelle est la part des enfants d’immigrés dans la délinquance en France ? Assurément grande
_________________
" On sait tout sur rien et on sait rien sur tout. "
Re: Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
N'était-ce pas un principe de l'Inquisition, ça ?Jipé a écrit: Brice Hortefeux récidive. Il a largement violé la présomption d'innocence en réitérant son "présumé coupable" à l'égard du mis en examen Lies Hebbadj:
"Quand il y a un individu est mis en examen, non pas une fois mais deux, et pour des faits multiples et graves, on peut se poser la question. Donc mon opinion est claire".
"DEUX témoignages douteux valent UN témoignage crédible."
Donc Hebbadj est coupable. C'est mathématique !
...
_________________
" On sait tout sur rien et on sait rien sur tout. "
Re: Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
sans vouloir remettre la lutte des classes au goût du jour, je crois que la faille se situe entre l'argent au pouvoir et le peuple fauché : pas la même morale, pas la même solidarité, pas les mêmes valeurs ...mais leur morale à part : la justice pour tous mais les faveurs aux copains .Woerth affirme toujours n'avoir "rien fait d'illégal"... pas si bête! Et ne pas voir les finances Bettancourt, il fallait le faire! Quel distrait, ce Woerth ...
Mais on va traquer les niches fiscales et je ne pourrai plus avoir de femme de ménage , si les charges sociales doublent. Sans parler de la demi-part d'impôt qui va sauter .
On creuse le fossé entre les riches et les pauvres en refoulant vers la précarité la classe moyenne , qui disparaitra .
Mais on va traquer les niches fiscales et je ne pourrai plus avoir de femme de ménage , si les charges sociales doublent. Sans parler de la demi-part d'impôt qui va sauter .
On creuse le fossé entre les riches et les pauvres en refoulant vers la précarité la classe moyenne , qui disparaitra .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
c'est ce qui m'étonnera toujours...
il n'y a pas 50% de riches en France, et pourtant la droite récolte plus de 50% des voix
les français seraient ils masos? cons, ou ou comme Gérard et Bernard ...aveugles>?
il n'y a pas 50% de riches en France, et pourtant la droite récolte plus de 50% des voix
les français seraient ils masos? cons, ou ou comme Gérard et Bernard ...aveugles>?
_athéesouhaits- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 22/03/2008
Re: Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
adeptes de l'ordre, des valeurs, déçus du FN, parceque, quand même ... mais pas bling bling: ils votent à droite parceque c'est la bourgeoisie "convenable" , bien pensante , classique , offusquée par ce qui est désordonné, étranger ...
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
ou bien parce que finalement , la gauche a montré (et montre encore) son impuissance a changer les choses...
son incapacité a gouverner autrement qu'avec une politique de droite..
qu'entre deux maux il faut choisir le moindre...
mieux vaut un gouvernement de droite dont on connait la philosophie qu'un gouverne.ment de gauche qui gouverne a droite..et déçoit son électorat...
son incapacité a gouverner autrement qu'avec une politique de droite..
qu'entre deux maux il faut choisir le moindre...
mieux vaut un gouvernement de droite dont on connait la philosophie qu'un gouverne.ment de gauche qui gouverne a droite..et déçoit son électorat...
_athéesouhaits- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 22/03/2008
Re: Je l'aurais.. Un jour, je l'aurais !
"L'UMP a affirmé mardi 10 août que les récentes annonces sécuritaires de Nicolas Sarkozy ont provoqué une forte vague d'adhésion. Le parti aurait gagné plus de 15.000 adhérents en quelques jours, entre le 23 juillet et le 9 août. C'est du moins ce que prétend Damien Meslot, secrétaire national de l'UMP aux fédérations et aux nouveaux adhérents.(...)
(...) Il faut dire que des nouvelles adhésions, l'UMP en a bien besoin : le parti connaît une véritable hémorragie depuis l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République. En janvier 2007, l'UMP revendiquait "370.000 militants". Ce chiffre tombe à 270.000 en janvier 2009, au moment où Xavier Bertrand est nommé secrétaire général. Un an plus tard, en janvier 2010, le même Xavier Bertrand annonce une "opération transparence" : 253.645, à l'unité près.
Année après année, l'UMP perd donc des militants. Au point que l'objectif de "500.000 adhérents" en 2012 pourrait relever de la mission impossible. Damien Meslot estime pourtant que ce chiffre reste réaliste: "nous pouvons l'atteindre dans une année présidentielle, si nous continuons sur cet élan". La dynamique se résume donc à quatre syllabes : sé-cu-ri-té. L'UMP peut compter sur Nicolas Sarkozy pour les prononcer aussi souvent que nécessaire".
source
C'est bien pour gagner des partisans et des votes en 2012 que Sarko s'agite et pas autre chose...
(...) Il faut dire que des nouvelles adhésions, l'UMP en a bien besoin : le parti connaît une véritable hémorragie depuis l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République. En janvier 2007, l'UMP revendiquait "370.000 militants". Ce chiffre tombe à 270.000 en janvier 2009, au moment où Xavier Bertrand est nommé secrétaire général. Un an plus tard, en janvier 2010, le même Xavier Bertrand annonce une "opération transparence" : 253.645, à l'unité près.
Année après année, l'UMP perd donc des militants. Au point que l'objectif de "500.000 adhérents" en 2012 pourrait relever de la mission impossible. Damien Meslot estime pourtant que ce chiffre reste réaliste: "nous pouvons l'atteindre dans une année présidentielle, si nous continuons sur cet élan". La dynamique se résume donc à quatre syllabes : sé-cu-ri-té. L'UMP peut compter sur Nicolas Sarkozy pour les prononcer aussi souvent que nécessaire".
source
C'est bien pour gagner des partisans et des votes en 2012 que Sarko s'agite et pas autre chose...
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- Méfie-toi du boeuf par devant, de la mule par derrière et du moine de tous les côtés.
Cervantes
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