Chroniques de la crise au jour le jour
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Chroniques de la crise au jour le jour
Bonjour,
Comme vous le savez tous la crise est dernière nous, du moins si l'on écoute les déclarations de notre président et de notre ministre de l'économie.
Tout va bien, la croissance repart et avec elle la baisse du chômage.
Peut être est il dans son rôle en minimisant la réalité, du moins c'est comme cela que certains l’interprètent. Personnellement j'en doute, les non dits en économie sont à mon avis aussi dangereux que parfois en psychologie. Une population consciente des risques et des enjeux est a mon avis mieux armée pour se préparer à ce qui peux arriver que des gens pris au dépourvu comme cela a été le cas en Argentine ou seul les gros poissons ont tiré leur épingle du jeu.
Bref, je pense qu'une personne avertie en vaut deux et une préparée quatre. Contrairement aux média mainstream, internet fourmille d'informations, que ce soit des chiffres ou des faits, parfois peu relatés la presse. Si le chef est d'accord, je propose de mettre dans cet fil des copies de brèves ou d'articles sur des informations ou faits divers intéressants. Ce dans le respect du droit, c'est a dire en citant les sources et en mettant sous spoiler les copiés collés. Est ce possible ?
a titre d'exemple, le dernier rapport des préfets français sur le ras le bol général en cours, a fait l'objet de quelques commentaires, mais rarement de l'article complet. Je le mets ci dessous avec la source, ce qui permet de le conserver et d'en discuter entre nous. qu'en pense l'administration ? est ce possible ? si oui, y a t il des points a respecter que je n'aurai pas vu ou plus en tête ?**
Comme vous le savez tous la crise est dernière nous, du moins si l'on écoute les déclarations de notre président et de notre ministre de l'économie.
Tout va bien, la croissance repart et avec elle la baisse du chômage.
Peut être est il dans son rôle en minimisant la réalité, du moins c'est comme cela que certains l’interprètent. Personnellement j'en doute, les non dits en économie sont à mon avis aussi dangereux que parfois en psychologie. Une population consciente des risques et des enjeux est a mon avis mieux armée pour se préparer à ce qui peux arriver que des gens pris au dépourvu comme cela a été le cas en Argentine ou seul les gros poissons ont tiré leur épingle du jeu.
Bref, je pense qu'une personne avertie en vaut deux et une préparée quatre. Contrairement aux média mainstream, internet fourmille d'informations, que ce soit des chiffres ou des faits, parfois peu relatés la presse. Si le chef est d'accord, je propose de mettre dans cet fil des copies de brèves ou d'articles sur des informations ou faits divers intéressants. Ce dans le respect du droit, c'est a dire en citant les sources et en mettant sous spoiler les copiés collés. Est ce possible ?
a titre d'exemple, le dernier rapport des préfets français sur le ras le bol général en cours, a fait l'objet de quelques commentaires, mais rarement de l'article complet. Je le mets ci dessous avec la source, ce qui permet de le conserver et d'en discuter entre nous. qu'en pense l'administration ? est ce possible ? si oui, y a t il des points a respecter que je n'aurai pas vu ou plus en tête ?**
- Spoiler:
- Un rapport confidentiel des préfets montre les racines d'une exaspération qui peine à s'exprimer sur le terrain social, mais qui menace de tout emporter dans les urnes.
C'est une note de quatre pages, classée "confidentiel" et rédigée par le ministère de l'Intérieur. Chaque mois, les services de Manuel Valls, sur la foi des rapports que leur adressent les préfets, rédigent une "synthèse", qui est une manière de plonger dans les méandres de l'opinion publique. Elle dit l'esprit du temps, le moral des élus et l'humeur des Français, ceux que l'on entend peu dans les grands médias et qui représentent ce que certains appellent "le pays profond".
La dernière en date de ces synthèses a été publiée le 27 septembre dernier. Elle est remontée illico jusqu'au sommet de l'Etat et a été jugée suffisamment inquiétante à l'Elysée et à Matignon, pour que, cette fois-ci, elle soit communiquée aux principaux dirigeants de la majorité.
La France gronde, les Français sont en "colère ". Ce mot-là, François Hollande, en déplacement la semaine dernière en Haute-Loire, l'a d'ailleurs prononcé publiquement. Dans la synthèse des préfets, il ne figure pas de façon explicite. Mais c'est tout comme ! Les casquettes de la République n'ont pas l'habitude d'employer les formules chocs et les phrases qui claquent. C'est ce qui fait tout l'intérêt de la note du 27 septembre.
Il faut savoir la décoder pour mesurer son caractère alarmiste. Tout est écrit par petites touches qui signalent, une à une, les sources d'un mécontentement qui monte, qui tourne, qui s'alimente parfois à de petits riens dont on mesure toutefois combien ils pourraient devenir explosifs si demain ils devaient se cristalliser dans un même mouvement. On n'en est pas encore là. C'est ce qui explique, au bout du compte, un climat insaisissable fait d'aigreurs accumulées, sur fond de ressentiment à l'égard de ce qui vient d'en haut, du pouvoir parisien, de ceux qui gouvernent l'Etat.
"Un sentiment d'abandon"
Le premier point mis en exergue par les préfets porte sur le monde rural. Celui-ci "s'organise pour revendiquer une spécificité de traitement dans les réformes en cours". A quelques mois des municipales, il n'y a rien là de secondaire.
Si le redécoupage cantonal "ne suscite guère de réactions dans l'opinion, il fait parfois l'objet de débats enflammés dans les exécutifs locaux". Plus que "des accusations partisanes", les préfets notent ainsi "les inquiétudes sur les conséquences d'un tel redécoupage sur le maillage territorial des services publics et l'éligibilité à certaines subventions ou projets d'équipements".
Le discours qui monte est tout entier dirigé "contre l'hégémonie des métropoles" que le gouvernement serait en train d'organiser à travers la loi Lebranchu. Chez les petits élus, tout fait désormais sens : les restructurations liées au vote de la loi de programmation militaire aussi bien que la réforme Peillon des rythmes scolaires. Le sentiment qui domine est "un sentiment d'abandon".
Le deuxième point abordé par les préfets a davantage fait les gros titres des médias. "Inquiets du discours antifiscal qui pourrait favoriser les extrêmes, écrivent-ils, les élus considèrent que les limites du consentement à l'impôt sont atteintes."
Là encore tout converge : "Dans les esprits où domine la hantise du chômage et de la baisse du pouvoir d'achat, la hausse de la fiscalité devient un élément anxiogène de plus." L'expression utilisée est celle de "choc psychologique" pour "des foyers jusque-là non imposables". A preuve, " l'afflux record dans certains centres de finances publiques de contribuables à la recherche d'informations ".
Dans ce contexte, "les élus confient avoir constaté la radicalisation des propos de leurs administrés qui fustigent 'un matraquage fiscal' et 'une hausse insupportable d'impôts qui financent un système trop généreux'." Et les préfets de conclure : "La menace de désobéissance fiscale est clairement brandie."
Le troisième point abordé par les casquettes de la République porte sur "l'évolution des modes de délinquance". "Médiatisation croissante des faits divers par les médias locaux [...] dans des régions qui s'en croyaient indemnes" ; "cambriolages, délinquance de proximité, incivilités" : la formule choisie pour résumer le sentiment des Français se passe de commentaire.
Tout cela "inquiète autant que cela exaspère". C'est ce qui conduit les préfets à souligner que "la population semble désormais prête à s'impliquer davantage dans la lutte contre la délinquance à travers des opérations comme 'voisins vigilants' ou 'alertes commerce'".
Enfin, sur un mode un peu plus positif au regard des mesures prises récemment par le gouvernement avec notamment la baisse de la TVA sur la rénovation de logements, les préfets soulignent "la situation de détresse" qui est aujourd'hui celle des professionnels du bâtiment.
Loin du discours convenu sur les bienfaits supposés du statut d'auto-entrepreneur, ils rappellent ainsi que "dans certains départements, près de 70% des créations d'entreprises artisanales" relèvent de ce dit statut. Ce qui, ajouté à "la concurrence d'entreprises étrangères qualifiée de low cost", entretient un discours récurrent sur la "concurrence déloyale".
Ras-le-bol fiscal
Faut-il dès lors s'étonner que le Front national monte dans les sondages ? Sentiment d'abandon des zones rurales, ras-le-bol fiscal, augmentation de la petite délinquance, détresse du monde artisanal : on retrouve là tous les ingrédients qui, mis bout à bout, nourrissent le programme lepéniste dans ce qu'il a de plus tristement classique. Durant l'été dernier, Hollande confiait volontiers son inquiétude de voir la réforme des retraites "unifier" un mécontentement latent.
"Si ça prend, disait-il en privé, toutes les catégories qui grognent oublieront leurs antagonismes pour se retrouver derrière la première manif venue." Le danger n'est plus là. La réforme des retraites, bouclée fin août avec un sens achevé de l'équilibre hollandais, a étouffé dans l'oeuf le mouvement social et du même coup mes projets assassins de la gauche Mélenchon, en lien avec les secteurs les plus durs de la CGT ou de FO.
Sur le front de l'emploi qui s'améliore doucement, les plans sociaux qui tombent provoquent plus de ressentiments que de mobilisations. De même qu'il existe des grèves perlées, on voit s'installer une colère diffuse qui entretient dans le pays ce curieux climat où l'insatisfaction domine sans que jamais elle ne s'exprime de manière unifiée dans la rue.
"Ne comptez plus sur notre bulletin de vote"
Aujourd'hui, on en est là. Les sondages le disent. Les préfets le confirment. Les plus expérimentés des élus de gauche confient, la peur au ventre, que cette situation leur rappelle celle qui prédominait avant leur déroute des législatives de 1993. "Les gens se taisent. Bien sûr, sur les marchés, nos sympathisants viennent râler. Mais tous les autres ont le visage fermé, témoigne un député d'Ile-de-France. Ils se contentent d'un 'C'est dur, hein !' dont on sent bien qu'il veut dire 'Ne comptez plus sur notre bulletin de vote'. "
L'abstention, voilà l'ennemi. Celui qui fait trembler les candidats de l'actuelle majorité, à l'approche des municipales. Avec, en toile de fond, une attention croissante au discours lepéniste, perçu comme la dernière manifestation possible de ce refus du "système" qui fait désormais florès.
Dans ce climat délétère, tout est désormais fléché pour que la colère qui monte se porte sur le seul terrain électoral. Quand Jean-François Copé répète à tout-va que la seule manière de "sanctionner le pouvoir" est de favoriser une "vague bleue" aux prochaines municipales, mesure-t-il qu'il ne se trompe sur rien, sauf sur la couleur exacte d'un vote qui s'annonce essentiellement "bleu Marine" ? Face à cela, la majorité ne peut compter que sur l'implantation de ses élus sortants. Elle tente de faire souffler sur le pays un air d'optimisme, encouragé par la croissance qui revient et la courbe du chômage qui devrait s'inverser à la fin de l'année.
C'est peu et beaucoup à la fois. C'est un peu tard surtout pour espérer que le courant qui enfle, dans les profondeurs du pays, puisse être freiné dans les mois à venir. En 2014, immanquablement, tombera la facture. Pour Hollande, comme pour la droite républicaine, il n'y a guère de raison de penser qu'à la colère qui gronde, ne succédera pas, demain, une de ces sanctions dont on ne pourra pas dire qu'elle est venue par surprise.
http://tempsreel.nouvelobs.com/politiqu ... efets.html
komyo- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Localisation : france
Identité métaphysique : cercle
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Date d'inscription : 28/03/2012
Re: Chroniques de la crise au jour le jour
deuxième exemple concernant cette fois la force publique et son incapacité pour des raisons financières a assurer certaines de ses missions...
vu sur la toile :
Selon des parlementaires de l’opposition qui ont auditionné le directeur général de la gendarmerie nationale, les crédits commencent à manquer chez les gendarmes pour payer carburant et loyers. Le député UMP Nicolas Dhuicq craint “la cessation de paiement”.
Les gendarmes vont connaître une fin de mois, voire d’année, difficile. Selon un communiqué du collectif de la Droite populaire, “à la fin octobre, la gendarmerie nationale n’a plus les moyens de régler ses loyers aux collectivités territoriales”. De plus, selon ces parlementaires, “de nombreux logements de nos gendarmes sont insalubres, les familles doivent parfois vivre dans des appartements où, faute d’argent pour le chauffage, la température chute à moins de 16 degrés”.
http://www.acteurspublics.com/2013/10/18/faute-de-credits-les-reservoirs-des-vehicules-de-gendarmerie-sont-a-sec
vu sur la toile :
Selon des parlementaires de l’opposition qui ont auditionné le directeur général de la gendarmerie nationale, les crédits commencent à manquer chez les gendarmes pour payer carburant et loyers. Le député UMP Nicolas Dhuicq craint “la cessation de paiement”.
Les gendarmes vont connaître une fin de mois, voire d’année, difficile. Selon un communiqué du collectif de la Droite populaire, “à la fin octobre, la gendarmerie nationale n’a plus les moyens de régler ses loyers aux collectivités territoriales”. De plus, selon ces parlementaires, “de nombreux logements de nos gendarmes sont insalubres, les familles doivent parfois vivre dans des appartements où, faute d’argent pour le chauffage, la température chute à moins de 16 degrés”.
http://www.acteurspublics.com/2013/10/18/faute-de-credits-les-reservoirs-des-vehicules-de-gendarmerie-sont-a-sec
komyo- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Chroniques de la crise au jour le jour
Ce forum n'ayant pas de vocation politique et encore moins de vocation à être une tribune de politique française en campagne, le chef estime qu'un blog serait plus adapté à ce projet et invite Komyo à se diriger par exemple ICI...Komyo a écrit:Si le chef est d'accord...
Par conséquent, ce thread est clôturé.
_________________
MES POEMES :
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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