Shirin Ebadi accuse : L'Iran confisque son Prix Nobel
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Shirin Ebadi accuse : L'Iran confisque son Prix Nobel
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/20091127.OBS9005/lsreactions00e5.html?l=0
Shirin Ebadi : les pressions "ne marcheront pas"
La prix Nobel de la paix a accusé les autorités iraniennes de "faire pression" sur elle en gelant ses comptes bancaires. La France a fermement condamné le "harcèlement continuel dont Shirin Ebadi fait l'objet en Iran".
Le prix Nobel de la paix Shirin Ebadi a accusé, vendredi 27 novembre, les autorités iraniennes de vouloir "faire pression" sur elle en gelant ses comptes bancaires et en confisquant son prix, assurant que cela n'allait "pas marcher", a rapporté la radio Farda. "Les autorités iraniennes veulent faire pression sur moi de cette manière mais cela ne va pas marcher", a-t-elle déclaré, citée par la radio. "Si la République islamique est en colère après la publication de rapports sur les droits de l'Homme, elle ferait mieux d'améliorer la situation" en la matière, a-t-elle ajouté.
A Téhéran, des collègues de l'avocate ont déclaré vendredi que son compte bancaire, sur lequel avait été déposée la somme allouée au titre du prix Nobel, avait été bloqué par les autorités, de même que celui de son mari. Le gouvernement norvégien a annoncé jeudi que Téhéran avait confisqué la médaille et le diplôme Nobel de l'avocate, déclarant avoir convoqué le représentant iranien à Oslo pour lui transmettre ses protestations. Les autorités iraniennes ont démenti avoir confisqué son prix, tout en semblant confirmer que des mesures avaient pu être prises contre certains de ses biens "pour refus de payer des impôts".
La France condamne un "harcèlement continuel"
De son côté, la France a condamné le "harcèlement continuel dont Shirin Ebadi et ses proches font l'objet en Iran", a déclaré le ministère des Affaires étrangères. "La France exprime sa consternation" après la "saisie par les autorités iraniennes de [la] médaille et du diplôme" du prix Nobel de la paix 2003.
"Nous appelons l'Iran à restituer sans tarder cette médaille et ce diplôme qui consacrent le combat courageux mené par Shirin Ebadi en faveur de la société civile iranienne, notamment à travers son organisation, le Cercle des défenseurs des droits de l'Homme", a précisé le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero. "L'Iran doit entendre l'appel de la communauté internationale à respecter les engagements qu'il a lui-même pris s'agissant de la protection des droits de l'Homme", a ajouté le porte-parole.
Appel à Ban Ki-moon
Shirin Ebadi a appelé le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon à se rendre en Iran pour se rendre compte par lui-même de la situation des droits de l'Homme, a ajouté la radio. "Aucun juge iranien n'ose entendre mes griefs", a-t-elle dit.
Lauréate du prix Nobel en 2003, Shirin Ebadi fut la première musulmane distinguée par la prestigieuse récompense. Née en 1947 dans la ville d'Hamedan (nord-ouest), Shirin Ebadi fut également en 1974 la première femme nommée juge en Iran. Elle avait quitté son poste quand on lui a signifié que la loi islamique n'autorisait pas une femme à être magistrate, embrassant alors la carrière d'avocate dans laquelle elle a accepté des dossiers brûlants. Shirin Ebadi a quitté l'Iran peu avant la réélection contestée du président ultra-conservateur Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin.
Shirin Ebadi : les pressions "ne marcheront pas"
La prix Nobel de la paix a accusé les autorités iraniennes de "faire pression" sur elle en gelant ses comptes bancaires. La France a fermement condamné le "harcèlement continuel dont Shirin Ebadi fait l'objet en Iran".
Le prix Nobel de la paix Shirin Ebadi a accusé, vendredi 27 novembre, les autorités iraniennes de vouloir "faire pression" sur elle en gelant ses comptes bancaires et en confisquant son prix, assurant que cela n'allait "pas marcher", a rapporté la radio Farda. "Les autorités iraniennes veulent faire pression sur moi de cette manière mais cela ne va pas marcher", a-t-elle déclaré, citée par la radio. "Si la République islamique est en colère après la publication de rapports sur les droits de l'Homme, elle ferait mieux d'améliorer la situation" en la matière, a-t-elle ajouté.
A Téhéran, des collègues de l'avocate ont déclaré vendredi que son compte bancaire, sur lequel avait été déposée la somme allouée au titre du prix Nobel, avait été bloqué par les autorités, de même que celui de son mari. Le gouvernement norvégien a annoncé jeudi que Téhéran avait confisqué la médaille et le diplôme Nobel de l'avocate, déclarant avoir convoqué le représentant iranien à Oslo pour lui transmettre ses protestations. Les autorités iraniennes ont démenti avoir confisqué son prix, tout en semblant confirmer que des mesures avaient pu être prises contre certains de ses biens "pour refus de payer des impôts".
La France condamne un "harcèlement continuel"
De son côté, la France a condamné le "harcèlement continuel dont Shirin Ebadi et ses proches font l'objet en Iran", a déclaré le ministère des Affaires étrangères. "La France exprime sa consternation" après la "saisie par les autorités iraniennes de [la] médaille et du diplôme" du prix Nobel de la paix 2003.
"Nous appelons l'Iran à restituer sans tarder cette médaille et ce diplôme qui consacrent le combat courageux mené par Shirin Ebadi en faveur de la société civile iranienne, notamment à travers son organisation, le Cercle des défenseurs des droits de l'Homme", a précisé le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero. "L'Iran doit entendre l'appel de la communauté internationale à respecter les engagements qu'il a lui-même pris s'agissant de la protection des droits de l'Homme", a ajouté le porte-parole.
Appel à Ban Ki-moon
Shirin Ebadi a appelé le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon à se rendre en Iran pour se rendre compte par lui-même de la situation des droits de l'Homme, a ajouté la radio. "Aucun juge iranien n'ose entendre mes griefs", a-t-elle dit.
Lauréate du prix Nobel en 2003, Shirin Ebadi fut la première musulmane distinguée par la prestigieuse récompense. Née en 1947 dans la ville d'Hamedan (nord-ouest), Shirin Ebadi fut également en 1974 la première femme nommée juge en Iran. Elle avait quitté son poste quand on lui a signifié que la loi islamique n'autorisait pas une femme à être magistrate, embrassant alors la carrière d'avocate dans laquelle elle a accepté des dossiers brûlants. Shirin Ebadi a quitté l'Iran peu avant la réélection contestée du président ultra-conservateur Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin.
YOD- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 25/11/2008
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