C'est quoi, une expérience mystique ?
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bernard1933
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Re: C'est quoi, une expérience mystique ?
Atchoum, dans ta jeunesse, n' as-tu jamais eu d' expérience mystique !
" Au détour d' un sentier, une charogne infâme..." . Non, ça, c' est du Baudelaire ! Je voulais dire : Dans ta jeunesse, au détour du sentier, dans les garrigues, une jeune fille accorte, aux yeux divins, qui te sourit...Te voici ensorcelé, indifférent au chant des oiseaux, aux piqüres d' épines, téléporté dans un autre monde ...
Personnellement, je n' ai jamais compris le sentiment de plénitude et
d' étonnement que j' ai ressenti lors de ma visite à la grande mosquée
d' Istanbul , si vaste et si dépouillée . Pourtant, je ne croyais plus en Dieu... Peut-être quelques vieux gènes de sarrasins tapis depuis 14 siècles dans mes chromosomes !
" Au détour d' un sentier, une charogne infâme..." . Non, ça, c' est du Baudelaire ! Je voulais dire : Dans ta jeunesse, au détour du sentier, dans les garrigues, une jeune fille accorte, aux yeux divins, qui te sourit...Te voici ensorcelé, indifférent au chant des oiseaux, aux piqüres d' épines, téléporté dans un autre monde ...
Personnellement, je n' ai jamais compris le sentiment de plénitude et
d' étonnement que j' ai ressenti lors de ma visite à la grande mosquée
d' Istanbul , si vaste et si dépouillée . Pourtant, je ne croyais plus en Dieu... Peut-être quelques vieux gènes de sarrasins tapis depuis 14 siècles dans mes chromosomes !
bernard1933- Aka Tpat
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Date d'inscription : 23/03/2008
Re: C'est quoi, une expérience mystique ?
Essayer de comprendre comment on obtient l’illumination est totalement vain. C’est l’effort de recherche lui-même qui fait obstacle à la vision de cela qui est déjà. Rien de ce que j'ai vécu n'est venu par une volonté ou un travail quelconque. "Ca" m'a été donné. Peut-être parce que j'étais dans un état favorable à le recevoir, ça c'est effectivement possible. Mais ce n'était pas un état volontaire, conscient. C'était dû à mes conditions de vie. A la douleur physique, à la souffrance psychologique, au fait que tout ce à quoi j'étais identifié avait volé en éclat et que la mort me paraissait parfois plus attirante que l'heure à venir.
Depuis que je suis sorti de cette dimension de fragmentation, j'ai parfois souffert du fait que les états "d'illumination" que j'ai connus, ces moments intemporels, ces plongées dans un espace inconnu, que tout ça ait disparu, que je ne sois plus "visité" de la sorte.
Je me suis même mis à chercher, à réfléchir, à tenter de trouver une porte d'entrée. Sans comprendre que tout était là, sans sentir que je n'avais plus à chercher. En fait, j'ai fini par comprendre que même si mes conditions de vie étaient redevenues "normales", que mon statut social était réinitialisé, je ne serais plus jamais "l'autre." J'étais le "je" et non plus le "moi". Mais ma vie "extérieure" n'ayant pas changé dans ses fondements, je continuais à avoir peur de tout reperdre. C'était absurde.
Encore une fois, comme à chaque évolution majeure dans ma vie, c'est la Nature qui m'a montré la voie.
J'ai longtemps couru en montagne après la performance. Une reconnaissance. La démonstration de mes qualités physiques. J'avais besoin de ça pour exister. Puisque j'étais le "moi". Et puis un jour, au pied d'un sommet que je m'apprêtais à rejoindre, j'ai senti que l'effort n'avait aucun intérêt en soi. Ou n'en avait plus en tout cas pour moi. Encore une fois, ce fut fulgurant, rien ne l'annonçait, aucun signe précurseur, aucune fatigue ou lassitude, j'avais toujours envie de monter en altitude mais je me suis vu m'attacher à chaque pas et non à la pente devant moi. Je me suis arrêté beaucoup plus souvent, j'ai observé,écouté, ressenti alors que je ne le faisais habituellement qu'une fois assis au sommet.
L'effort n'avait plus aucune importance. Comme un élastique rompu qui ne me tirait plus vers le haut. Je me souviens avoir ri. Tout seul.
Je sais aujourd'hui qu'il en est de même avec la quête spirituelle. Elle n'est pas un sommet à atteindre, un effort à accomplir. Au risque de ne même pas voir les paysages traversés, de se priver de tout ce qui est à vivre, tendu par cette volonté, crispé par l'intention, contrarié par la distance à parcourir.
Tout est là. Constamment. Dans chaque pas, chaque battement de paupières, chaque battement de coeur. L'effort n'est qu'une identification, un rôle qu'on se joue et qu'on aimerait voir reconnu. Un "moi" qui se glorifie du "je" qu'il cherche.
Le seul effort à produire, c'est celui du marcheur qui regarde où il pose ses pieds.
Depuis que je suis sorti de cette dimension de fragmentation, j'ai parfois souffert du fait que les états "d'illumination" que j'ai connus, ces moments intemporels, ces plongées dans un espace inconnu, que tout ça ait disparu, que je ne sois plus "visité" de la sorte.
Je me suis même mis à chercher, à réfléchir, à tenter de trouver une porte d'entrée. Sans comprendre que tout était là, sans sentir que je n'avais plus à chercher. En fait, j'ai fini par comprendre que même si mes conditions de vie étaient redevenues "normales", que mon statut social était réinitialisé, je ne serais plus jamais "l'autre." J'étais le "je" et non plus le "moi". Mais ma vie "extérieure" n'ayant pas changé dans ses fondements, je continuais à avoir peur de tout reperdre. C'était absurde.
Encore une fois, comme à chaque évolution majeure dans ma vie, c'est la Nature qui m'a montré la voie.
J'ai longtemps couru en montagne après la performance. Une reconnaissance. La démonstration de mes qualités physiques. J'avais besoin de ça pour exister. Puisque j'étais le "moi". Et puis un jour, au pied d'un sommet que je m'apprêtais à rejoindre, j'ai senti que l'effort n'avait aucun intérêt en soi. Ou n'en avait plus en tout cas pour moi. Encore une fois, ce fut fulgurant, rien ne l'annonçait, aucun signe précurseur, aucune fatigue ou lassitude, j'avais toujours envie de monter en altitude mais je me suis vu m'attacher à chaque pas et non à la pente devant moi. Je me suis arrêté beaucoup plus souvent, j'ai observé,écouté, ressenti alors que je ne le faisais habituellement qu'une fois assis au sommet.
L'effort n'avait plus aucune importance. Comme un élastique rompu qui ne me tirait plus vers le haut. Je me souviens avoir ri. Tout seul.
Je sais aujourd'hui qu'il en est de même avec la quête spirituelle. Elle n'est pas un sommet à atteindre, un effort à accomplir. Au risque de ne même pas voir les paysages traversés, de se priver de tout ce qui est à vivre, tendu par cette volonté, crispé par l'intention, contrarié par la distance à parcourir.
Tout est là. Constamment. Dans chaque pas, chaque battement de paupières, chaque battement de coeur. L'effort n'est qu'une identification, un rôle qu'on se joue et qu'on aimerait voir reconnu. Un "moi" qui se glorifie du "je" qu'il cherche.
Le seul effort à produire, c'est celui du marcheur qui regarde où il pose ses pieds.
Thierry- Maître du Temps
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Re: C'est quoi, une expérience mystique ?
J'aurais pu rester paralysé d'une jambe, de deux, boîter pour le reste de mes jours. Et je marche en montagne, je skie, je tronçonne des stères de bois, je ne sens rien, aucune douleur, j'ai connu des rêves étranges, des auras bleutées qui venaient me parler, "laisse la vie te vivre", des impressions soudaines et inconnues, comme quelqu'un qui poserait son coeur dans le mien, comme un ange en moi, une présence bienveillante et confiante, et cet apaisement des larmes chaudes, celle qui coulent parce qu'il y a trop de bonheur et que ça déborde, qu'on ne sait plus où le mettre, qu'on manque d'expérience, j'ai vu des matins aux couleurs naissantes qui ruisselaient en moi comme des sèves nourrissantes, je ne les avais jamais reçus, je ne voyais dans ces cieux lactescents que des jeux de lumière, aucun lien, aucune communion, juste un éblouissement passager, oh, comme c'est beau, insignifiant regard humain aveuglé de suffisance, des oeillères rigides commes des accoutumances, je restais en moi au lieu de naître cette fois, délivré de cette enveloppe carcérale, il a fallu que la vie rougeoit en moi comme des tisons qui fourragent, que la douleur jusqu'au bout de mes résistances me conduisent à l'outrage d'une mort espérée, il a fallu que je perde toutes les images de cet individu formaté, lacéré de décharges électriques, liquéfié par le magma des fibres enflammées, nuits et jours, jours et nuits, jusqu'à la disparition du temps, jusqu'à la disparition de tous les repères, plus aucune résistance, plus aucun espoir, plus aucune attente puisque le temps n'existait plus, puisque je n'existais plus, puisque le mental avait lâché prise.
Et j'ai vu un matin, j'ai vécu, j'ai plongé au coeur du monde, pas moi, mais cette vie en moi qui fusionnait, j'ai vu ces particules, ce monde que j'ignorais, cette énergie originelle, j'ai pleuré quand elle a plongé en moi, j'ai pleuré quand je me suis éparpillé en elle. Comme une éjaculation d'atomes, un orgasme primitif.
Et puis, je suis revenu au monde des hommes. Peu à peu. Comme s'il était impossible de rester tendu ainsi dans une érection d'univers.
"Laisse la vie te vivre."
J'ai souffert de moi-même,comme un prisonnier réintégrant sa cellule. J'ai frappé les murs, cherché une fissure, ça n'était pas possible, pourquoi ?
"Laisse la vie te vivre."
J'ai prié pour que ça revienne, c'était injuste, tout ça et plus rien, pourquoi ?
Et puis il a bien fallu que je m'habitue. Ca n'était plus là. Mais la souffrance qui m'accompagnait, je l'entretenais, comme une pénitence, dans le secret des silences mensongers, je me disais bien que cette souffrance "on" viendrait m'en délivrer, encore une fois, sinon à quoi bon tout ce chemin, à quoi bon ces révélations ?
Mais quelles révélations finalement? Je n'y comprenais rien. Alors j'ai cherché dans les livres. Il devait bien y avoir des compagnons quelque part. Des voyageurs de l'étrange, de l'inommable, de cet insaisissable qui s'était évanoui. J'ai lu, j'ai écrit, j'ai lu, j'ai écrit, j'ai lu, j'ai écrit...Et je n'ai jamais rien compris. Parce que l'intellect n'a rien à faire dans cette dimension d'univers fusionné. Comment le mental pourrait-il comprendre ce qu'il ne peut nommer ? C'est comme vouloir faire écouter une musique qui n'a pas été écrite ? Que pourrait-on jouer ? Mais pourtant la musique existe puisque dans le silence elle résonne en moi. D'où vient-il cet écho infini ? Y a-t-il en nous le bruit de fond de l'univers qui vibre ? Est-ce cela cette musique qui m'éparpille ? Rien à comprendre. Ca n'est pas accessible. Il s'agit juste de le vivre. Téter avidement, goulûment comme un bébé au sein de sa mère. Il n'a pas besoin de comprendre intellectuellement ce qu'il fait.
Je plonge mes yeux dans les yeux de la Terre.
Expérience mystique.
Et j'ai vu un matin, j'ai vécu, j'ai plongé au coeur du monde, pas moi, mais cette vie en moi qui fusionnait, j'ai vu ces particules, ce monde que j'ignorais, cette énergie originelle, j'ai pleuré quand elle a plongé en moi, j'ai pleuré quand je me suis éparpillé en elle. Comme une éjaculation d'atomes, un orgasme primitif.
Et puis, je suis revenu au monde des hommes. Peu à peu. Comme s'il était impossible de rester tendu ainsi dans une érection d'univers.
"Laisse la vie te vivre."
J'ai souffert de moi-même,comme un prisonnier réintégrant sa cellule. J'ai frappé les murs, cherché une fissure, ça n'était pas possible, pourquoi ?
"Laisse la vie te vivre."
J'ai prié pour que ça revienne, c'était injuste, tout ça et plus rien, pourquoi ?
Et puis il a bien fallu que je m'habitue. Ca n'était plus là. Mais la souffrance qui m'accompagnait, je l'entretenais, comme une pénitence, dans le secret des silences mensongers, je me disais bien que cette souffrance "on" viendrait m'en délivrer, encore une fois, sinon à quoi bon tout ce chemin, à quoi bon ces révélations ?
Mais quelles révélations finalement? Je n'y comprenais rien. Alors j'ai cherché dans les livres. Il devait bien y avoir des compagnons quelque part. Des voyageurs de l'étrange, de l'inommable, de cet insaisissable qui s'était évanoui. J'ai lu, j'ai écrit, j'ai lu, j'ai écrit, j'ai lu, j'ai écrit...Et je n'ai jamais rien compris. Parce que l'intellect n'a rien à faire dans cette dimension d'univers fusionné. Comment le mental pourrait-il comprendre ce qu'il ne peut nommer ? C'est comme vouloir faire écouter une musique qui n'a pas été écrite ? Que pourrait-on jouer ? Mais pourtant la musique existe puisque dans le silence elle résonne en moi. D'où vient-il cet écho infini ? Y a-t-il en nous le bruit de fond de l'univers qui vibre ? Est-ce cela cette musique qui m'éparpille ? Rien à comprendre. Ca n'est pas accessible. Il s'agit juste de le vivre. Téter avidement, goulûment comme un bébé au sein de sa mère. Il n'a pas besoin de comprendre intellectuellement ce qu'il fait.
Je plonge mes yeux dans les yeux de la Terre.
Expérience mystique.
Thierry- Maître du Temps
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Date d'inscription : 03/06/2009
Re: C'est quoi, une expérience mystique ?
et si on te devait te scanner, le résultat serait "activité supérieure de certaines zones du cerveau !"
Waw, super ! TOUT LE MONDE devrait activer ces zones là !
Je trouve que nous ne connaissons pas suffisamment le monde de la pensée et son interface avec le cerveau que pour oser en tirer des conclusions définitives, surtout celles qui sont du style "je ne sais pas donc cela n'existe pas". Je préfère donc garder la porte ouverte.
Merci Thierry.
Waw, super ! TOUT LE MONDE devrait activer ces zones là !
Je trouve que nous ne connaissons pas suffisamment le monde de la pensée et son interface avec le cerveau que pour oser en tirer des conclusions définitives, surtout celles qui sont du style "je ne sais pas donc cela n'existe pas". Je préfère donc garder la porte ouverte.
Merci Thierry.
Invité- Invité
Re: C'est quoi, une expérience mystique ?
j'ai dit expérience ..douteuse..a cause de la rhétorique employée...
c'est tout...
c'est tout...
_athéesouhaits- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 22/03/2008
Re: C'est quoi, une expérience mystique ?
donc si on ne s'exprime pas de façon qui te soit agréable, cela signifie qu'on est moins crédible à tes yeux ? La façon de le dire serait plus importante que l'expérience ???
Tu sais, Atchoum, d'après les témoignages que j'ai eu l'occasion d'entendre (ou les mini que j'ai vécues), je peux t'affirmer qu'il n'y a pas de mots disponibles pour décrire ces sensations. On ne peut que écraser, banaliser, voire ridiculiser ce qu'on tente de décrire.
Seuls des poètes, écrivains comme Thierry peuvent en donner une vague idée, et encore, on pourra toujours rétorquer qu'il imagine ou exagère. C'est la raison pour laquelle la plupart des personnes vivant des expériences mystiques ou du genre n'en parlent tout simplement pas, jusqu'au jour où ils rencontrent une oreille qui n'est pas trop moqueuse.
Tu sais, Atchoum, d'après les témoignages que j'ai eu l'occasion d'entendre (ou les mini que j'ai vécues), je peux t'affirmer qu'il n'y a pas de mots disponibles pour décrire ces sensations. On ne peut que écraser, banaliser, voire ridiculiser ce qu'on tente de décrire.
Seuls des poètes, écrivains comme Thierry peuvent en donner une vague idée, et encore, on pourra toujours rétorquer qu'il imagine ou exagère. C'est la raison pour laquelle la plupart des personnes vivant des expériences mystiques ou du genre n'en parlent tout simplement pas, jusqu'au jour où ils rencontrent une oreille qui n'est pas trop moqueuse.
Invité- Invité
Re: C'est quoi, une expérience mystique ?
d'accord , mais alors pourquoi parler du cerveau reptilien ?
ne vaut il pas mieux rester sobre?
bon ...j'avais envie d'égratigner Sebi qui n'est jamias tendre avec moi...doux euphémisme.
ne vaut il pas mieux rester sobre?
bon ...j'avais envie d'égratigner Sebi qui n'est jamias tendre avec moi...doux euphémisme.
_athéesouhaits- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 6506
Date d'inscription : 22/03/2008
Re: C'est quoi, une expérience mystique ?
si j'ai bien compris, c'est qu'il a senti quelque chose à cet emplacement là, pas de quoi en faire une affaire, il l'a nommé par son nom, comme un autre endroit serait "dans le lobe pariétal". Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, il existe les dicos...
On ne va quand même pas réduire tout le vocabulaire à "grand" et "petit" et "au-dessus" et en dessous.... !
On ne va quand même pas réduire tout le vocabulaire à "grand" et "petit" et "au-dessus" et en dessous.... !
Invité- Invité
Re: C'est quoi, une expérience mystique ?
Le cerveau a mal à une dent, ou la dent a mal au cerveau?
La douleur reste un mystère.
La douleur reste un mystère.
Re: C'est quoi, une expérience mystique ?
Le 13/03/2010 à 20:27
Il m'arrive parfois de "décrocher" complètement de toutes réflexions, d'évoluer dans une sorte d'absence intellectuelle ou spirituelle et simultanément je perçois par moments une sorte de félicité, de béatitude, comme si une épuration intérieure s'était faite sans que je n'intervienne, sans que je cherche par un cheminement précis et maîtrisé à atteindre ce "silence"...
J'en suis là. Depuis quelques jours. Rien. Et pourtant un tel bonheur, des bouffées de joie soudaine, sans aucune raison précise, juste un flamboiement qui ne m'appartient pas, qui tombe en moi de je ne sais où ou qui jaillit d'un antre inconnu. Ca ne m'appartient pas, je n'y peux rien. Tout comme la Vie en moi d'ailleurs. Peut-être est-ce tout simplement ça la sensation de la Vie? Quelque chose qui ne peut pas être identifié, qui n'a pas de nom, qui ne peut pas être saisi au vol, ni étouffé lorsque "ça" surgit. Un flot de frissons, un regard qui se perd, le corps qui s'arrête, les pensées qui s'envolent. Rien et pourtant tellement.
Je coupais du bois ce matin. La tronçonneuse plein les oreilles. Les muscles tendus, concentration, je n'aime pas cet engin, je sais les dégâts qu'il peut faire. Mais quatre stères à la scie ou à la hache, non merci :)
Et puis, là, soudain, sans que rien ne le laisse prévoir, un courant chaud qui se déverse en moi, dans les fibres, une cascade ardente, des frissons, une chaleur étrange derrière les yeux. C'est toujours là, rien que de l'écrire, mais c'est la mémoire qui le réactive et ça n'a pas la même puissance. C'est juste un rappel émotionnel. Ce matin, c'était comme un premier amour, quelque chose que je n'aurais jamais éprouvé encore, une explosion. Etrangement, lorsque ça survient, c'est à chaque fois différent. Dans les circonstances, dans les effets, la durée, les ressentis. Ca peut me faire pleurer ou bien rire. Mais l'émotion est toujours aussi vive. C'est beau. Les émotions premières sont les plus belles. Celles qui suivent ne sont que des résidus mémorisés. On ne va pas s'en priver pour autant mais ils n'auront jamais l'incandescence des incendies originels.
J'ai coupé la tronçonneuse, je me suis assis sur un tronc.
J'ai laissé ruisseler.
Et puis ça s'est arrêté.
Les premières fois, c'était il y a cinq ans. Je sortais "miraculeusement" de mes trois hernies discales. J'aurais pu ne plus jamais marcher. Alors je marchais, la nuit parfois, pendant des heures. On n'imagine pas ce que ça représente de lancer un pied devant l'autre quand on est passé tout près du fauteuil roulant. C'est bien dommage d'ailleurs. Cette incapacité à saisir au plus profond le bonheur de tout ça. Uniquement après avoir failli tout perdre.
D'où vient cette méconnaissance de la Vie, d'où vient cette distance inconcevable, méprisante, cette futilité de nos actes, non pas nécessairement dans leurs nécessités mais dans la conscience de ce qui s'y trouve ? Chacun de mes gestes, chaque instant,chaque seconde, chaque battement de paupières, ce mystère du coeur qui bat, ce flux sanguin, l'incommensurable complexité de ce corps, ce fonctionnement qui m'échappe, pas tous les "comment", mais intrinsèquement le "pourquoi", ce hasard ou ce destin tracé, cette chance ou cette volonté, ce miracle ou ce choix, rien ne m'appartient dans cet état de conscience insipide dans lequel j'évolue la plupart du temps.
Qu'est-ce qui se passe en moi lorsque l'incandescence jaillit ? Est-ce enfin l'apparition de la Conscience, un état de pureté et de réception enfin libéré, par-delà les pensées, par-delà la raison, un lien qui se créé avec le Vivant en moi, autour de moi, comme une connexion retrouvée. N'est-ce pas ça la nostalgie, ne prend-elle pas sa source dans ce calice égaré, cette nostalgie sans raison, cettre tristesse sans cause, comme si quelque part en nous pleurait un Etre qui souffre et se plaint ?
Le bonheur ne serait-il pas tout simplement d'être ce que nous portons ?
Au lieu de vouloir être ce que nous pensons devoir être.
Nous sommes déjà nous.
Il n'y a rien d'autre que cette Conscience d'être là. Pas l'individu, pas le citoyen, le mari, le père, le sportif, l'écrivaillon, l'instituteur. Mais la Vie en moi.
C'est peut-être elle qui frissonne. J'aimerais en fait qu'elle se sente bien en moi.
Il m'arrive parfois de "décrocher" complètement de toutes réflexions, d'évoluer dans une sorte d'absence intellectuelle ou spirituelle et simultanément je perçois par moments une sorte de félicité, de béatitude, comme si une épuration intérieure s'était faite sans que je n'intervienne, sans que je cherche par un cheminement précis et maîtrisé à atteindre ce "silence"...
J'en suis là. Depuis quelques jours. Rien. Et pourtant un tel bonheur, des bouffées de joie soudaine, sans aucune raison précise, juste un flamboiement qui ne m'appartient pas, qui tombe en moi de je ne sais où ou qui jaillit d'un antre inconnu. Ca ne m'appartient pas, je n'y peux rien. Tout comme la Vie en moi d'ailleurs. Peut-être est-ce tout simplement ça la sensation de la Vie? Quelque chose qui ne peut pas être identifié, qui n'a pas de nom, qui ne peut pas être saisi au vol, ni étouffé lorsque "ça" surgit. Un flot de frissons, un regard qui se perd, le corps qui s'arrête, les pensées qui s'envolent. Rien et pourtant tellement.
Je coupais du bois ce matin. La tronçonneuse plein les oreilles. Les muscles tendus, concentration, je n'aime pas cet engin, je sais les dégâts qu'il peut faire. Mais quatre stères à la scie ou à la hache, non merci :)
Et puis, là, soudain, sans que rien ne le laisse prévoir, un courant chaud qui se déverse en moi, dans les fibres, une cascade ardente, des frissons, une chaleur étrange derrière les yeux. C'est toujours là, rien que de l'écrire, mais c'est la mémoire qui le réactive et ça n'a pas la même puissance. C'est juste un rappel émotionnel. Ce matin, c'était comme un premier amour, quelque chose que je n'aurais jamais éprouvé encore, une explosion. Etrangement, lorsque ça survient, c'est à chaque fois différent. Dans les circonstances, dans les effets, la durée, les ressentis. Ca peut me faire pleurer ou bien rire. Mais l'émotion est toujours aussi vive. C'est beau. Les émotions premières sont les plus belles. Celles qui suivent ne sont que des résidus mémorisés. On ne va pas s'en priver pour autant mais ils n'auront jamais l'incandescence des incendies originels.
J'ai coupé la tronçonneuse, je me suis assis sur un tronc.
J'ai laissé ruisseler.
Et puis ça s'est arrêté.
Les premières fois, c'était il y a cinq ans. Je sortais "miraculeusement" de mes trois hernies discales. J'aurais pu ne plus jamais marcher. Alors je marchais, la nuit parfois, pendant des heures. On n'imagine pas ce que ça représente de lancer un pied devant l'autre quand on est passé tout près du fauteuil roulant. C'est bien dommage d'ailleurs. Cette incapacité à saisir au plus profond le bonheur de tout ça. Uniquement après avoir failli tout perdre.
D'où vient cette méconnaissance de la Vie, d'où vient cette distance inconcevable, méprisante, cette futilité de nos actes, non pas nécessairement dans leurs nécessités mais dans la conscience de ce qui s'y trouve ? Chacun de mes gestes, chaque instant,chaque seconde, chaque battement de paupières, ce mystère du coeur qui bat, ce flux sanguin, l'incommensurable complexité de ce corps, ce fonctionnement qui m'échappe, pas tous les "comment", mais intrinsèquement le "pourquoi", ce hasard ou ce destin tracé, cette chance ou cette volonté, ce miracle ou ce choix, rien ne m'appartient dans cet état de conscience insipide dans lequel j'évolue la plupart du temps.
Qu'est-ce qui se passe en moi lorsque l'incandescence jaillit ? Est-ce enfin l'apparition de la Conscience, un état de pureté et de réception enfin libéré, par-delà les pensées, par-delà la raison, un lien qui se créé avec le Vivant en moi, autour de moi, comme une connexion retrouvée. N'est-ce pas ça la nostalgie, ne prend-elle pas sa source dans ce calice égaré, cette nostalgie sans raison, cettre tristesse sans cause, comme si quelque part en nous pleurait un Etre qui souffre et se plaint ?
Le bonheur ne serait-il pas tout simplement d'être ce que nous portons ?
Au lieu de vouloir être ce que nous pensons devoir être.
Nous sommes déjà nous.
Il n'y a rien d'autre que cette Conscience d'être là. Pas l'individu, pas le citoyen, le mari, le père, le sportif, l'écrivaillon, l'instituteur. Mais la Vie en moi.
C'est peut-être elle qui frissonne. J'aimerais en fait qu'elle se sente bien en moi.
Thierry- Maître du Temps
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Date d'inscription : 03/06/2009
Re: C'est quoi, une expérience mystique ?
Thierry, je te lirais pendant des heures ! Tu devrais te consacrer entièrement à l' écriture . Quelle poésie...Tu sembles ressentir des choses qui nous sont totalement inconnues . Et je m' interroge . Nous sommes peut-être trop asservis à notre hémisphère gauche, celui des sensations, des informations, du raisonnement . Aurais-tu la chance
d' être plus sensible à ton hémisphère droit, celui des émotions, de
l'imagination, de la conscience de l' espace...? Tu as vécu des périodes très difficiles et douloureuses; il semble bien qu' il y a un lien de
cause à effet . Le fait d' avoir coupé du bois et donc d' avoir fourni un effort très important est-il la cause de ce que tu décris ? J' ai connu des marcheurs ou des cyclistes qui atteignaient ce sentiment de
bien-être indéfinissable après un effort soutenu et régulier et qui le conservaient jusqu' à la fin de l' épreuve , ou presque .
d' être plus sensible à ton hémisphère droit, celui des émotions, de
l'imagination, de la conscience de l' espace...? Tu as vécu des périodes très difficiles et douloureuses; il semble bien qu' il y a un lien de
cause à effet . Le fait d' avoir coupé du bois et donc d' avoir fourni un effort très important est-il la cause de ce que tu décris ? J' ai connu des marcheurs ou des cyclistes qui atteignaient ce sentiment de
bien-être indéfinissable après un effort soutenu et régulier et qui le conservaient jusqu' à la fin de l' épreuve , ou presque .
bernard1933- Aka Tpat
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Re: C'est quoi, une expérience mystique ?
Ca pourrait être le cas Bernard si ça ne m'arrivait que dans des circonstances "sportives"...Mais en fait, ça n'est pas le cas.
Lundi dernier, j'étais dans la classe avec les enfants, ils travaillaient, j'étais assis à mon bureau, je corrigeais des copies, ils étaient appliqués, silencieux, j'ai levé les yeux, je les ai observés et puis, là, en une seconde, j'ai senti les larmes, toujours ces vagues de frissons brûlants, cette chaleur en moi, un bonheur si fort, impossible à saisir, mais là, devant moi, j'ai vu la Vie... Comment l'exprimer ? Ca n'était pas 28 enfants mais la Vie...Cette certitude que ce que je voyais habituellement était dérisoire, qu'il y avait à l'intérieur de ces enveloppes une énergie qui me sautait à la gorge, au coeur, je ne sais pas où...Bien sûr que je les aime ces enfants, tous autant qu'ils sont, mais quand je pense à eux ça ne me fait pas pleurer...Là, c'était autre chose, une émotion bouleversante, une puissance inqualifiable.
Je suis sorti...
Lundi dernier, j'étais dans la classe avec les enfants, ils travaillaient, j'étais assis à mon bureau, je corrigeais des copies, ils étaient appliqués, silencieux, j'ai levé les yeux, je les ai observés et puis, là, en une seconde, j'ai senti les larmes, toujours ces vagues de frissons brûlants, cette chaleur en moi, un bonheur si fort, impossible à saisir, mais là, devant moi, j'ai vu la Vie... Comment l'exprimer ? Ca n'était pas 28 enfants mais la Vie...Cette certitude que ce que je voyais habituellement était dérisoire, qu'il y avait à l'intérieur de ces enveloppes une énergie qui me sautait à la gorge, au coeur, je ne sais pas où...Bien sûr que je les aime ces enfants, tous autant qu'ils sont, mais quand je pense à eux ça ne me fait pas pleurer...Là, c'était autre chose, une émotion bouleversante, une puissance inqualifiable.
Je suis sorti...
Thierry- Maître du Temps
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Identité métaphysique : celle qui vous plaira
Humeur : celle qui me convient
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: C'est quoi, une expérience mystique ?
Superbe discussion et merci pour vos témoignages, Thierry, Opaline et Sebi
Athéesouhait, qu'est-ce qu'un fait ?
Ce que j'ai agrandi est une opinion. La sortie de corps est la sortie d'un corps vivant et donc rien ne prouve qu'il existe une entité qui peut vivre indépendamment du corps.Invité a écrit:Opaline, quand on est conscient d'une "sortie du corps" comme tu as vécue, cela peut bouleverses les convictions parce que soudain, on se rend compte qu'on a bien une "identité" qui n'est pas matérielle, et qui peut vivre indépendamment du corps.
que je ne trouve pas chez Sebi quand je lis ceci:lila a écrit:ils ont VECU une autre façon de voir les choses, et ont perçu la réalité de ce monde d'une façon plus globale, voyant la Vie qui nous relie tous. Ils ont compris la valeur de cette vie, ils ont expérimenté une vie autre que la vie matérielle. Ils en ont retiré une morale, une bonté, une tolérance
Sebi a écrit:Va te faire voir. Trouve un autre moyen pour expulser ton impuissance que te planquer derrière un écran.
Que faire de gens comme toi qui n'ont de cesse de biaiser tout avec des croyances idiotes, basées sur une réflexion d'avorton grincheux.
Athéesouhait, qu'est-ce qu'un fait ?
Geveil- Akafer
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Localisation : Auvergne
Identité métaphysique : universelle
Humeur : changeante
Date d'inscription : 18/05/2008
Re: C'est quoi, une expérience mystique ?
Gereve, je te serais reconnaissante de ne pas couper mes interventions: tu lui as enlevé ainsi une nuance que je trouvais nécessaire de mentionner. Il fallait aussi prendre la suite :
Ils ne sont pas devenus parfaits pour cela ! Ce sont toujours des humains, peuvent mal interpréter cette vision... Cela dépend notamment de la profondeur de leur expérience.
Invité- Invité
Re: C'est quoi, une expérience mystique ?
Ils ont compris la valeur de cette vie, ils ont expérimenté une vie autre que la vie matérielle. Ils en ont retiré une morale, une bonté, une tolérance qu'on ne retrouve pas toujours chez ceux qui n'ont qu'une foi superficielle, imposée ou seulement "intellectuelle".
Mais enfin, la morale, la bonté et la tolérance sont des valeurs
totalement matérielles, elles émanent elles aussi de l'intellectuel.
C'est pourquoi le mystique, tout comme ce religieux superficiel et intellectuel,
tous deux ressortent de l'expérimentation de leur connaissance commune
avec exactement la même morale de bonté et de tolérance : le Juste milieu.
Le c… entre les 2 chaises de la tolérance hypocrite.
Ils sont immobiles, des morts-vivants.
Nul ne voit qu'en secret ils menacent quiconque ne voit
dans leur morale que l'autruche mettant sa tête dans le sable,
par peur de quitter toute connaissance précisément.
Pourquoi cette même connaissance est superficiellement si différente ?
Parce qu'ils l'expérimentent de façon qui convient à l'intérêt de leur Ego.
Chaucun voit midi à sa porte.
Un peu comme si l'un aimait Mozart et l'autre les Bee Gees,
la gamme est la même, chacun choisit ensuite comment sa connaissance va « illuminer »
cette misérable vie ou le nombre de notes est limité.
…/
_tromken- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 296
Date d'inscription : 29/04/2010
Re: C'est quoi, une expérience mystique ?
athéesouhaits a écrit:j'ai dit expérience ..douteuse..a cause de la rhétorique employée...
c'est tout...
Ben parlons-en de la rhétorique... Tu cesses immédiatement ou tu te présentes sous ton nom et prénom réel. C'est de la diffamation. C'est réel et ça n'a rien de douteux. C'est étrange, oui, mais pas douteux, sombre pervers!
Il est hors de question que je sois tendre avec quelqu'un qui ne montre jamais le moindre respect! Face aux pervers, je ne suis pas un pacifiste! Si au moins tu argumentais intelligemment...
athéesouhaits a écrit:ou puis je verifier les "faits" dont tu parles?
tant
que je ne pourrais vérifier je continuerais a penser que ton
"expérience" reste douteuse...
que ça te plaise ou non!!!
Ou puis-je vérifier que tu n'es pas né de mon trou de balle? Et l'Univers, que l'on me montre son début s'il en eut un! Et la France, que l'on me mette devant les rois qui l'ont gouvernée et en ont fait un pays... Et d'ailleurs, qui me prouve que Los Angeles existe et que ce n'est pas une grande conspiration qui me fait croire ça, moi Truman, du Truman Show?
Caveau va! Désolé de ne pas être tendre, mais j'exècre bien plus les gens intelligents qui ne réfléchissent pas que les gens limités qui en fait sont tout simplement comme moi.
tromken a écrit:Mais pourquoi la quasi-totalité des personnes vivant
des expériences mystiques (je ne parle pas des cas délicats liés à la
psychiatrie), pourquoi donc sont-ils tous des moralistes ?
Les
grands gourous et autres maîtres mystiques sont même souvent d'une
morale plus rigide que le banal religieux.
Je dirais qu'il doit y avoir des expériences plus ou moins fortes. Il y a
quelques années, un ami à moi a tiré sur un gros joint et puis il était
tout penaud à côté de moi, regardant dans le vide et il m'a dit
:"oh, hé, je viens d'avoir ma vision de Dieu"...
Je ne l'ai jamais vu devenir "moraliste", il a continué de s'enfermer et
de restreindre son horizon toujours plus. Le gros problème avec "l'expérience mystique", c'est qu'elle ne se compare pas et que nul ne sait vraiment à quoi correspond vraiment ce qu'il a vécu... sauf les prophètes? Et encore, même eux ont posé des actes qui dérangent parfois...
En fait, je crois que des "illuminés", il y en a eu beaucoup plus qu'on
ne le pense, mais je dirais que ceux qui ont eu des expériences très
fortes ont sans doute pour beaucoup sombré dans l'aliénation, le mutisme
ou la mégalomanie. Avoir soudain une "intuition", une
"connaissance",... quelque chose qui fait voir autrement, ne change que
soi-même, pas le monde. Il faut prendre en compte les profils d'intelligence. Imaginez un peintre ou un musicien qui "aurait la science de toute chose", comment la faire passer? Et si c'est un plombier ou un gardien de chèvre du Sahel qui est illuminé, comment partagera-t-il ce qui l'a rendu différent? Il faut être réaliste... Il n'y a pas que ceux que les moeurs définissent comme "l'élite" qui connaissent l'illumination... N'en déplaise aux branleurs de race et autres conducteurs de dirigeables
Beaucoup en fait ont peut-être finis fous, comme
ces clochards que l'on croise parfois et qui semblent anormalement
lucides sur certaines choses au milieu de leurs propos d'ivrognes, par
exemple.
Sebi- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Localisation : Bruxelles
Identité métaphysique : Empereur
Humeur : Printanière
Date d'inscription : 26/04/2009
Re: C'est quoi, une expérience mystique ?
Je ne vois pas le lien entre mon :
« Les mystiques finissent toujours par prêcher la morale commune » — ayant préciser que je ne parlais pas des cas extrêmes de psychiatrie…
et ton : « Il doit y avoir des expériences plus ou moins fortes »
Tu parles donc ici des cas extrèmes.
Mais étant minoritaires, je les avais écartés.
Aussi, la question demeure :
Pourquoi les mystiques finissent toujours par prêcher la morale commune ?
« Les mystiques finissent toujours par prêcher la morale commune » — ayant préciser que je ne parlais pas des cas extrêmes de psychiatrie…
et ton : « Il doit y avoir des expériences plus ou moins fortes »
Tu parles donc ici des cas extrèmes.
Mais étant minoritaires, je les avais écartés.
Aussi, la question demeure :
Pourquoi les mystiques finissent toujours par prêcher la morale commune ?
_tromken- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 296
Date d'inscription : 29/04/2010
Re: C'est quoi, une expérience mystique ?
sebi:
Tu donnes une interprétation de faits qui te sont arrivés, ou que tu penses qui te sont arrivés.
De plus, la description que tu en fais est des plus confuse, tu le reconnais toi-même.
Il est possible pour d'autres d'en douter, tu n'apportes aucune preuve de ce que tu avances, tu es sans doute de bonne foi, mais il est possible que ça soit de l'auto-suggestion, ou une forme de divagation !
Pour qu'il y ait diffamation, il faut une
allégation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la réputation d’une personne.
Et de plus, une personne identifiable, reconnaissable...
Sebi est qui ? personne n'en sait rien, un pseudo c'est tout!
Donc athéessouhait peut très bien douter de tes paroles sans que tu montes sur tes grands chevaux...
Où vois-tu de la diffamation ?Tu cesses immédiatement ou tu te présentes sous ton nom et prénom réel. C'est de la diffamation.
Tu donnes une interprétation de faits qui te sont arrivés, ou que tu penses qui te sont arrivés.
De plus, la description que tu en fais est des plus confuse, tu le reconnais toi-même.
Il est possible pour d'autres d'en douter, tu n'apportes aucune preuve de ce que tu avances, tu es sans doute de bonne foi, mais il est possible que ça soit de l'auto-suggestion, ou une forme de divagation !
Pour qu'il y ait diffamation, il faut une
allégation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la réputation d’une personne.
Et de plus, une personne identifiable, reconnaissable...
Sebi est qui ? personne n'en sait rien, un pseudo c'est tout!
Donc athéessouhait peut très bien douter de tes paroles sans que tu montes sur tes grands chevaux...
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Re: C'est quoi, une expérience mystique ?
toujours et jamais sont des opinions toutes faites, des généralisations illusoires, car l'expérience de celui qui affirme ne saurait être divine, c'est à dire, totale .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: C'est quoi, une expérience mystique ?
je vous lis, les uns et les autres et je dois conclure que ma façon d'avoir ce genre d'expérience est différente : quasiment inconsciente. Sous forme d'une "information" intime, familière, pas du tout extatique ...et pourtant pas "humaine"; Plutôt une intuiton aigüe, soudaine, de toucher la "Realité"...sans émotion particulière, plutôt du genre "figé", suspendue hors réalité...
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: C'est quoi, une expérience mystique ?
en tout cas ton"experience mystique" et ta "vague jusqu'au cerveau reptilien"Sebi a écrit:athéesouhaits a écrit:j'ai dit expérience ..douteuse..a cause de la rhétorique employée...
c'est tout...
Ben parlons-en de la rhétorique... Tu cesses immédiatement ou tu te présentes sous ton nom et prénom réel. C'est de la diffamation. C'est réel et ça n'a rien de douteux. C'est étrange, oui, mais pas douteux, sombre pervers!
Il est hors de question que je sois tendre avec quelqu'un qui ne montre jamais le moindre respect! Face aux pervers, je ne suis pas un pacifiste! Si au moins tu argumentais intelligemment...athéesouhaits a écrit:ou puis je verifier les "faits" dont tu parles?
tant
que je ne pourrais vérifier je continuerais a penser que ton
"expérience" reste douteuse...
que ça te plaise ou non!!!
Ou puis-je vérifier que tu n'es pas né de mon trou de balle? Et l'Univers, que l'on me montre son début s'il en eut un! Et la France, que l'on me mette devant les rois qui l'ont gouvernée et en ont fait un pays... Et d'ailleurs, qui me prouve que Los Angeles existe et que ce n'est pas une grande conspiration qui me fait croire ça, moi Truman, du Truman Show?
Caveau va! Désolé de ne pas être tendre, mais j'exècre bien plus les gens intelligents qui ne réfléchissent pas que les gens limités qui en fait sont tout simplement comme moi.
ont gravement endommagé tes neurones!!!
faut te soigner mon grand...
sinon tu vas peter un cable un de ces jours...
PS... los angeles existe ...j'y suis allé...
la parano ça se soigne aussi ...
bonne visite chez le psychiatre....grossier personnage mystico/parano...
_athéesouhaits- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 22/03/2008
Re: C'est quoi, une expérience mystique ?
Des seigneurs de la metaphysique se doivent d'être au-dessus des considérations interhumaines: vous êtes priés de n'en échanger qu'à ce niveau. Merci
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: C'est quoi, une expérience mystique ?
OK JO mais faut qu'il se calme le"maitre du temps"..
tu as fait un lifting?
tu as fait un lifting?
_athéesouhaits- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 6506
Date d'inscription : 22/03/2008
Re: C'est quoi, une expérience mystique ?
c'est plus convaincant, non ?
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: C'est quoi, une expérience mystique ?
Je crois que pour être "transporté" il faut au minimum être "accueillant" ce qui ne veut pas dire naïf, ni sot, ni malade mental, seulement ne pas être "fermé" à toute expérience que je qualifierais de "surmentale"
Merci Thierry et Sebi, de rester "ouverts" et de partager, autant que faire se peut, vos moments de bien-être inexplicables.
Il me semble qu'il est parfois possible de vivre ces moments intenses dans une relation amoureuse .
l'autosuggestion? tant mieux si ça réussit à certains, mais je pense que ça ne peut avoir cette puissance, cette force qui balaye tout sur son passage, y compris la douleur .
Mais ce n'est que mon opinion.
Merci Thierry et Sebi, de rester "ouverts" et de partager, autant que faire se peut, vos moments de bien-être inexplicables.
Il me semble qu'il est parfois possible de vivre ces moments intenses dans une relation amoureuse .
l'autosuggestion? tant mieux si ça réussit à certains, mais je pense que ça ne peut avoir cette puissance, cette force qui balaye tout sur son passage, y compris la douleur .
Mais ce n'est que mon opinion.
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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