Comment concevoir l infini dans notre monde
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Comment concevoir l infini dans notre monde
arf j ai fait une fausse manoeuvre... tant pis pas d importance c est un signe divin hehe
Dernière édition par Danfas le Lun 8 Sep 2008 - 13:58, édité 1 fois
Danfas- Affranchi des Paradoxes
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Re: Comment concevoir l infini dans notre monde
Attention au terme d'infini. Il est souvent employé par des scientifiques à propos d'univers sommes toutes relatifs. La notion philosophique d'infini et par le fait métaphysique est en vérité absolu. En tant qu'univers constaté l'observation scientifique n'est pas sortie du fini infini pour la raison simple qu'au delà il n'y à pas de temps et donc pas de dimension. autrement dit l'absolu n'existe pas pour nous. Scientifiquement l'absolu n'est pas prouvable, l'infini de la science n'est donc qu'infiniment fini. Il peut donc à loisir respirer en tant qu'espace vivant comme la notion de grandir ou réduire le laisse entendre. Il sera toujours plus simple de résoudre ce problème par l'esprit que d'aller vérifier.
C'est un excellent sujet de réflexion où pas même un iota sépare la science de la métaphysique. On va rigoler.
C'est un excellent sujet de réflexion où pas même un iota sépare la science de la métaphysique. On va rigoler.
Adragante- Jeune Padawan
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Re: Comment concevoir l infini dans notre monde
Comment concevoir l'infini?
C'est très simple, je fais un rêve éveillé, je monte dans une fusée et je pars tout droit. Au bout d'un moment, les étoiles se raréfient, puis disparaîssent, mais je continue, continue, et tout à coup je prends conscience avec horreur que ça n'aura pas de fin.
P.S.
A ceux qui voudraient faire étalage de leur culture et dire que d'après la théorie de la relativité, le monde est courbe et que je reviendrais à mon point de départ, je répondrai que dans mon rêve, une ligne droite est une ligne droite.
C'est très simple, je fais un rêve éveillé, je monte dans une fusée et je pars tout droit. Au bout d'un moment, les étoiles se raréfient, puis disparaîssent, mais je continue, continue, et tout à coup je prends conscience avec horreur que ça n'aura pas de fin.
P.S.
A ceux qui voudraient faire étalage de leur culture et dire que d'après la théorie de la relativité, le monde est courbe et que je reviendrais à mon point de départ, je répondrai que dans mon rêve, une ligne droite est une ligne droite.
Geveil- Akafer
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Re: Comment concevoir l infini dans notre monde
Je conçois l'infini comme une cellule qui se multiplie de l'intérieur (obligé) par division cellulaire de la cellule. Etc, etc... et tout au bout...
RONSARD !!!
RONSARD !!!
Ronsard- Affranchi des Paradoxes
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Re: Comment concevoir l infini dans notre monde
Le fait que je parles d'intérieur pourrait porter à confusion. Evoquer à cette échelle un intérieur ne laisse pas entendre qu'il y a un extérieur à l'infini, non? Quoi que si on réfléchit bien...
Rd.
Selon toi en quoi l'infini est infini, en temps, en espace ou quoi ? Je te pose la question par rapport à la droite ou la courbe.A ceux qui voudraient faire étalage de leur culture et dire que d'après la théorie de la relativité, le monde est courbe et que je reviendrais à mon point de départ, je répondrai que dans mon rêve, une ligne droite est une ligne droite. gereve.
Rd.
Ronsard- Affranchi des Paradoxes
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Re: Comment concevoir l infini dans notre monde
Par rapport à moi.
En soi, mes réflexions m'ont amené à penser qu'il n'y a ni temps ni espace absolu, c'est-à-dire, non relatifs à l'homme ( et aux êtres vivants ). Et là, je vais faire étalage de ma culture 8) , je ne connais pas la théorie de la relativité par les maths, donc, je ne la connais pas, mais j'ai compris que le temps n'est pas le même selon qu'on se trouve dans un référentiel ou un autre, ce qui veut dire texto, qu'il n'existe pas de temps absolu.
Par contre, l'homme, pour appréhender l'univers a besoin de temps, ou en inversant la phrase, le temps de l'homme est la conséquence de ce qu'il ne peut appréhender l'univers d'un seul coup; il lui faudra pour cela beaucoup, beaucoup de temps, peut-être l'éternité. En maths, on appelle cela " tendre vers l'infini ".
En soi, mes réflexions m'ont amené à penser qu'il n'y a ni temps ni espace absolu, c'est-à-dire, non relatifs à l'homme ( et aux êtres vivants ). Et là, je vais faire étalage de ma culture 8) , je ne connais pas la théorie de la relativité par les maths, donc, je ne la connais pas, mais j'ai compris que le temps n'est pas le même selon qu'on se trouve dans un référentiel ou un autre, ce qui veut dire texto, qu'il n'existe pas de temps absolu.
Par contre, l'homme, pour appréhender l'univers a besoin de temps, ou en inversant la phrase, le temps de l'homme est la conséquence de ce qu'il ne peut appréhender l'univers d'un seul coup; il lui faudra pour cela beaucoup, beaucoup de temps, peut-être l'éternité. En maths, on appelle cela " tendre vers l'infini ".
Geveil- Akafer
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Re: Comment concevoir l infini dans notre monde
ben moi, j'avoue, humblement, que je n'ai pas beaucoup de culture à étaler!
alors de façon pragmatique, je commence par m'interroger sur ce que signifie "infini"
et je me réponds "ce qui n'est pas fini"
ou "ce qui est loin"
et ô miracle (?) je prends conscience qu'en disant ça je me retrouve confrontée à l'espace-temps
alors, les savants doivent avoir raison!
comme le temps (j'ai jamais le temps de rien faire!/je t'ai attendu si longtemps) est pour le moins subjectif
et que l'espace ( qu'est-ce que c'est grand chez toi!/tu parles, j'ai même pas la place pour tous mes enfants/ mon cheval/ma piscine/ mon terrain de golf...)
est aussi très relatif
j'en conclus que l'infini est "ce qu'on ne peut atteindre"
mais on peut toujours "y tendre" comme disent les maths
ou en rêver, comme fait le poète
ou y croire, comme le fait l'astrophysicien? le scientifique?
ou bien, site métaphysique oblige, faut-il voir Dieu dans l'infini?
est-ce idiot? je me pose une question:
on dit toujours que les extrêmes se rejoignent, cela veut-il dire que je peux retrouver l'infiniment grand dans l'infiniment petit?
déjà que pour retrouver l'infiniment petit dans l'infiniment grand ça me paraît difficile, quand je vois qu'on a déjà tant de mal à retrouver une aiguille dans une botte de foin! et même parfois un éléphant dans un couloir!....
alors de façon pragmatique, je commence par m'interroger sur ce que signifie "infini"
et je me réponds "ce qui n'est pas fini"
ou "ce qui est loin"
et ô miracle (?) je prends conscience qu'en disant ça je me retrouve confrontée à l'espace-temps
alors, les savants doivent avoir raison!
comme le temps (j'ai jamais le temps de rien faire!/je t'ai attendu si longtemps) est pour le moins subjectif
et que l'espace ( qu'est-ce que c'est grand chez toi!/tu parles, j'ai même pas la place pour tous mes enfants/ mon cheval/ma piscine/ mon terrain de golf...)
est aussi très relatif
j'en conclus que l'infini est "ce qu'on ne peut atteindre"
mais on peut toujours "y tendre" comme disent les maths
ou en rêver, comme fait le poète
ou y croire, comme le fait l'astrophysicien? le scientifique?
ou bien, site métaphysique oblige, faut-il voir Dieu dans l'infini?
est-ce idiot? je me pose une question:
on dit toujours que les extrêmes se rejoignent, cela veut-il dire que je peux retrouver l'infiniment grand dans l'infiniment petit?
déjà que pour retrouver l'infiniment petit dans l'infiniment grand ça me paraît difficile, quand je vois qu'on a déjà tant de mal à retrouver une aiguille dans une botte de foin! et même parfois un éléphant dans un couloir!....
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Re: Comment concevoir l infini dans notre monde
Dernière édition par tony le Lun 15 Sep 2008 - 12:10, édité 1 fois (Raison : correction orange)
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Re: Comment concevoir l infini dans notre monde
zelda a écrit:
là, c'est pas heureux! tout est tellement voilé que :compris:
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Re: Comment concevoir l infini dans notre monde
ah bon, j'arrive bien à l'ouvrir moi...
je disais que l'infini c'est un peu comme Dieu, la liberté, la vie, la mortet tous ces mots qu'on pose pour se rassurer sur des choses qu'on ne saisit pas.
je disais que l'infini c'est un peu comme Dieu, la liberté, la vie, la mortet tous ces mots qu'on pose pour se rassurer sur des choses qu'on ne saisit pas.
Invité- Invité
Re: Comment concevoir l infini dans notre monde
L'infini vu par le poète:
"Toujours elle me fut chère cette colline solitaire
et cette haie qui dérobe au regard
tant de pans de l'extrême horizon.
Mais demeurant assis et contemplant,
au-delà d'elle, dans ma pensée j'invente
des espaces illimités, des silences surhumains
et une quiétude profonde ; où peu s'en faut
que le cœur ne s'épouvante.
Et comme j'entends le vent
bruire dans ces feuillages, je vais comparant
ce silence infini à cette voix :
en moi reviennent l'éternel,
et les saisons mortes et la présente
qui vit, et sa sonorité. Ainsi,
dans cette immensité, se noie ma pensée :
et le naufrage m'est doux dans cette mer."
Giacomo Leopardi
"Toujours elle me fut chère cette colline solitaire
et cette haie qui dérobe au regard
tant de pans de l'extrême horizon.
Mais demeurant assis et contemplant,
au-delà d'elle, dans ma pensée j'invente
des espaces illimités, des silences surhumains
et une quiétude profonde ; où peu s'en faut
que le cœur ne s'épouvante.
Et comme j'entends le vent
bruire dans ces feuillages, je vais comparant
ce silence infini à cette voix :
en moi reviennent l'éternel,
et les saisons mortes et la présente
qui vit, et sa sonorité. Ainsi,
dans cette immensité, se noie ma pensée :
et le naufrage m'est doux dans cette mer."
Giacomo Leopardi
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Re: Comment concevoir l infini dans notre monde
Pour un philosophe tel que Leibniz, l'infini était inconcevable (on ne peut pas se figurer une ligne infinie).
Certains répondront qu'on peut décider d'imaginer une droite et ne poser a priori aucun terme à ses limites, de sorte qu'elle sera infinie en pratique. Mais Leibniz aurait répondu qu'en ce cas, on n'aurait aucune certitude qu'elle soit véritablement infinie puisqu'on n'en voit pas le bout.
Cet argument me paraît déficient en ceci que ce que nous mentalisons, nous l'imaginons en partie, et en partie nous le concevons abstraitement. Par exemple, si je pense "un chat noir", je me raccroche à un souvenir de chat noir que j'ai déjà eu, et donc, j'*imagine* un pelage avec du lustre et des défauts, et cependant, je *conçois* l'union des deux concepts [CHAT] et [NOIR], je n'imagine pas en détail tous les endroits où le chat peut être noir, mais je me le donne pour acquis.
Il en va de même lorsque je mentalise "une ligne infinie", j'imagine une ligne très grande, que je visualise d'une certaine manière, mais je conçois aussi qu'elle n'a pas de fin, et comme je n'y décèle aucune contradiction, cette idée a une certaine permanence en moi.
Ainsi, j'affirme que nous pouvons mentaliser l'infini, en imaginant des choses très vastes auxquelles, de manière abstraite, nous n'associons par le concept aucune limite.
Certains répondront qu'on peut décider d'imaginer une droite et ne poser a priori aucun terme à ses limites, de sorte qu'elle sera infinie en pratique. Mais Leibniz aurait répondu qu'en ce cas, on n'aurait aucune certitude qu'elle soit véritablement infinie puisqu'on n'en voit pas le bout.
Cet argument me paraît déficient en ceci que ce que nous mentalisons, nous l'imaginons en partie, et en partie nous le concevons abstraitement. Par exemple, si je pense "un chat noir", je me raccroche à un souvenir de chat noir que j'ai déjà eu, et donc, j'*imagine* un pelage avec du lustre et des défauts, et cependant, je *conçois* l'union des deux concepts [CHAT] et [NOIR], je n'imagine pas en détail tous les endroits où le chat peut être noir, mais je me le donne pour acquis.
Il en va de même lorsque je mentalise "une ligne infinie", j'imagine une ligne très grande, que je visualise d'une certaine manière, mais je conçois aussi qu'elle n'a pas de fin, et comme je n'y décèle aucune contradiction, cette idée a une certaine permanence en moi.
Ainsi, j'affirme que nous pouvons mentaliser l'infini, en imaginant des choses très vastes auxquelles, de manière abstraite, nous n'associons par le concept aucune limite.
Dernière édition par Escape le Dim 14 Sep 2008 - 15:52, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Comment concevoir l infini dans notre monde
Qu'est-ce qui se passe mon Dieu , ça m'est très pénible de lire en orange?
Geveil- Akafer
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Re: Comment concevoir l infini dans notre monde
Je pense que nous ne pouvons pas imaginer l'infini autrement qu'en mentalisant un fini dont on ne perçoit pas la fin, ce n'est donc pas l'infini mais seulement un "à l'infini". L'infini ne peut pas être un espace à trois dimensions sinon ce serait comme le fini. L'infini est à deux dimensions lumière et espace/temps le temps étant ici l'espace de la lumière vu qu'il n'y a pas de distance, sinon ce ne serait pas l'infini !!!Ainsi, j'affirme que nous pouvons mentaliser l'infini, en imaginant des choses très vastes auxquelles, de manière abstraite, nous n'associons par le concept aucune limite.
Adragante- Jeune Padawan
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Re: Comment concevoir l infini dans notre monde
bréf, c'est une construction mentale irréalisable, un fantasme.Adragante a écrit: Je pense que nous ne pouvons pas imaginer l'infini autrement qu'en mentalisant un fini dont on ne perçoit pas la fin, ce n'est donc pas l'infini mais seulement un "à l'infini". L'infini ne peut pas être un espace à trois dimensions sinon ce serait comme le fini. L'infini est à deux dimensions lumière et espace/temps le temps étant ici l'espace de la lumière vu qu'il n'y a pas de distance, sinon ce ne serait pas l'infini !!!
tout comme le fini. l'un étant aussi improbable que l'autre....
Invité- Invité
Re: Comment concevoir l infini dans notre monde
Adragante, la difficulté que nous avons à mentaliser quelque chose d'infini n'est pas fondamentalement différente de l'autre difficulté que nous avons de nous représenter quelque chose avec précision.
Soit la représentation "chat noir", comment vous la représentez-vous ? Vous *imaginez* un chat de couleur noire, c'est-à-dire que vous vous formez son *image*. Vous avez donc, présente à votre esprit, l'image d'un chat noir.
Ce chat a un pelage qui n'est pas identiquement noir, comme s'il avait été colorié avec Photoshop. Au contraire, certains poils sont plus noirs que d'autres, certains sont plus luisants. Bref, c'est un chat noir "réaliste".
Cela est dû à ce que cette image de chat noir que vous vous représentez est issue de votre mémoire : vous avez déjà vu un chat noir, et vous vous le rappelez, ou bien, autre possibilité, vous mélangez plusieurs souvenirs de chats noirs, afin de créer une image originale.
Si maintenant je vous dis "Représentez-vous un chat bleu", vous allez imaginer un chat identique au chat noir mais dont le pelage sera bleuté. Cependant, comme pour le chat noir, ce chat n'aura pas un pelage uniforme; certains poils seront plus bleus que d'autres.
Cela est dû au fait que vous mobilisez vos images de chats noirs données par la mémoire, et que vous faites agir dessus un programme qui substitue la teinte bleue à la teinte noire.
Dans le même temps, vous êtes capable de raisonner et de vous dire que le chat bleu ne se verrait pas contre un mur bleu : cela, vous le devez à un *raisonnement*, qui est que [BLEU] sur fond [BLEU] ne se voit pas.
Cela veut dire que, en même temps que vous *imaginez* un chat bleu, vous le *concevez*, de manière abstraite, comme étant [CHAT]+[BLEU].
Si vous avez suivi ce raisonnement, vous devez comprendre à présent que "Une ligne infinie" s'imagine et se conçoit de la même manière qu' "un chat bleu". D'une part, on imagine quelque chose, d'autre part on conçoit quelque chose. Il n'y a aucune impossibilité là-dedans.
Soit la représentation "chat noir", comment vous la représentez-vous ? Vous *imaginez* un chat de couleur noire, c'est-à-dire que vous vous formez son *image*. Vous avez donc, présente à votre esprit, l'image d'un chat noir.
Ce chat a un pelage qui n'est pas identiquement noir, comme s'il avait été colorié avec Photoshop. Au contraire, certains poils sont plus noirs que d'autres, certains sont plus luisants. Bref, c'est un chat noir "réaliste".
Cela est dû à ce que cette image de chat noir que vous vous représentez est issue de votre mémoire : vous avez déjà vu un chat noir, et vous vous le rappelez, ou bien, autre possibilité, vous mélangez plusieurs souvenirs de chats noirs, afin de créer une image originale.
Si maintenant je vous dis "Représentez-vous un chat bleu", vous allez imaginer un chat identique au chat noir mais dont le pelage sera bleuté. Cependant, comme pour le chat noir, ce chat n'aura pas un pelage uniforme; certains poils seront plus bleus que d'autres.
Cela est dû au fait que vous mobilisez vos images de chats noirs données par la mémoire, et que vous faites agir dessus un programme qui substitue la teinte bleue à la teinte noire.
Dans le même temps, vous êtes capable de raisonner et de vous dire que le chat bleu ne se verrait pas contre un mur bleu : cela, vous le devez à un *raisonnement*, qui est que [BLEU] sur fond [BLEU] ne se voit pas.
Cela veut dire que, en même temps que vous *imaginez* un chat bleu, vous le *concevez*, de manière abstraite, comme étant [CHAT]+[BLEU].
Si vous avez suivi ce raisonnement, vous devez comprendre à présent que "Une ligne infinie" s'imagine et se conçoit de la même manière qu' "un chat bleu". D'une part, on imagine quelque chose, d'autre part on conçoit quelque chose. Il n'y a aucune impossibilité là-dedans.
Invité- Invité
Re: Comment concevoir l infini dans notre monde
Je crois que tu confonds une ligne "infinie", qui est un adjectif et l'infini qui est un nom. L'infini est une dimension tandis que l'adjectif ''infini'' est une appréciation subjective puisque non vérifiable. J'ai quelques doutes aussi sur la possibilité d'existence d'une "ligne infinie". Si c'est une ligne, elle n'est donc pas infinie, même en imaginant qu'elle puisse être "infinie" en longueur, pourquoi ne le serait-elle pas en largeur puisqu'elle est infinie ? Conclusion une ligne infinie ne peut être que sous la forme d'un point... infini."Une ligne infinie" s'imagine et se conçoit de la même manière qu' "un chat bleu".
Là ok, l'infini est une unité, l'unité de la "création" !
Puisque infinie cette unité est donc virtuelle, le terme exacte étant abstraite.
Ronsard.
Ronsard- Affranchi des Paradoxes
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Re: Comment concevoir l infini dans notre monde
La ligne est non seulement infinie en longueur, puisqu'elle s'étend aussi loin qu'on veut, mais elle est aussi infinie suivant les autres dimensions... en ce sens qu'elle est infiniment mince.
Okay, rien d'infiniment mince n'existe dans la nature, mais là, on parle d'une pure création de l'esprit. En tant que tel, rien ne l'empêche d'être comme on imagine qu'elle l'est.
[Le point important de ma démonstration, c'est que la "ligne infinie", tout comme le "chat bleu", sont imaginés autant que conçus. 50-50...]
Okay, rien d'infiniment mince n'existe dans la nature, mais là, on parle d'une pure création de l'esprit. En tant que tel, rien ne l'empêche d'être comme on imagine qu'elle l'est.
[Le point important de ma démonstration, c'est que la "ligne infinie", tout comme le "chat bleu", sont imaginés autant que conçus. 50-50...]
Invité- Invité
Re: Comment concevoir l infini dans notre monde
Non pas d'accord. Si dans ''un sens'' infini veut dire sans fin, dans l'autre, son épaisseur, idem. Restons dans la même logique.
Et encore pas d'accord ton "chat bleu" est une imagination relative, tandis que ta "ligne infinie", une imagination infinie. On est encore pas sur le même plan.
Rd.
Et encore pas d'accord ton "chat bleu" est une imagination relative, tandis que ta "ligne infinie", une imagination infinie. On est encore pas sur le même plan.
Rd.
Ronsard- Affranchi des Paradoxes
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Re: Comment concevoir l infini dans notre monde
Dans le prédicat "ligne", il y a la notion d' "unidimensionnalité", et c'est ce qui fait que le prédicat "infini", associé à "ligne", sélectionne une seule dimension de l'objet.
De même que dans "éléphant" il y a "objet physique", dans "peine" il y a "quantité morale", ce qui fait que "gros" suivant qu'il s'associe à "éléphant" ou à "peine" (<< gros éléphant >>, << grosse peine >>) désigne un gros volume de masse physique, ou bien une grosse quantité de souffrance morale.
L'adjectif éclaire le sens du groupe nominal en s'appuyant sur les idiosyncrasies du nom, l'effet produit est collectif.
C'est aussi pour cette raison qu'il n'y a pas de différence de nature entre le cas du "chat bleu" et celui de la "ligne infinie".
De même que dans "éléphant" il y a "objet physique", dans "peine" il y a "quantité morale", ce qui fait que "gros" suivant qu'il s'associe à "éléphant" ou à "peine" (<< gros éléphant >>, << grosse peine >>) désigne un gros volume de masse physique, ou bien une grosse quantité de souffrance morale.
L'adjectif éclaire le sens du groupe nominal en s'appuyant sur les idiosyncrasies du nom, l'effet produit est collectif.
C'est aussi pour cette raison qu'il n'y a pas de différence de nature entre le cas du "chat bleu" et celui de la "ligne infinie".
Invité- Invité
Re: Comment concevoir l infini dans notre monde
Nous avançons sur deux lignes différentes.
Tu me parles de ce qui est infini et moi de l'Infini.
L'infini comme dimension. Dimension sans espace donc sans mesure possible sinon qu'un espace-temps, l'infini en tant que perpétuité contenant toute relativité de temps soit une infinité d'espaces finis (des big-bang) à partir desquels tu peux, là oui, tracer toutes les lignes infinies que tu veux, tandis que tu ne pourras jamais dans l'Infini dans lequel aucun déplacement physique ni mental n'est possible. L'infini n'est pas du domaine de l'imaginaire, c’est un point de conscience. L'Infini dont je parle se situe juste avant la première notion mathématique, juste pendant le zéro, c'est de la pensée ou comme le dit De Bortolli, de la métamatière, de l'Intelligence. Le but inconscient et conscient de la Science est précisément cet état précédent la matière dont la vitesse est si fulgurante qu'elle est immobile pour nous. C'est le vide. Qui bien évidemment n'est pas du vide. Pas le vide interstellaire qui est du temps, mais le Vide quasi inexistant (parce que l’infini abstraitement existe) sans la moindre particule constatable (le positron est temporel), même pas encore de l’antimatière, le vide « quantique » pour la Science, la Vacuité des boudhistes, de toutes façons une énergie, un agir sans commencement ni fin. C’est là où la Science (l’intelligence mobile) rejoint la Prescience (l’intelligence immobile) des spiritualistes vers une Humanité réconciliée, débarrassée de ses dogmes et tabous.
Ronsard du temps.
Tu me parles de ce qui est infini et moi de l'Infini.
L'infini comme dimension. Dimension sans espace donc sans mesure possible sinon qu'un espace-temps, l'infini en tant que perpétuité contenant toute relativité de temps soit une infinité d'espaces finis (des big-bang) à partir desquels tu peux, là oui, tracer toutes les lignes infinies que tu veux, tandis que tu ne pourras jamais dans l'Infini dans lequel aucun déplacement physique ni mental n'est possible. L'infini n'est pas du domaine de l'imaginaire, c’est un point de conscience. L'Infini dont je parle se situe juste avant la première notion mathématique, juste pendant le zéro, c'est de la pensée ou comme le dit De Bortolli, de la métamatière, de l'Intelligence. Le but inconscient et conscient de la Science est précisément cet état précédent la matière dont la vitesse est si fulgurante qu'elle est immobile pour nous. C'est le vide. Qui bien évidemment n'est pas du vide. Pas le vide interstellaire qui est du temps, mais le Vide quasi inexistant (parce que l’infini abstraitement existe) sans la moindre particule constatable (le positron est temporel), même pas encore de l’antimatière, le vide « quantique » pour la Science, la Vacuité des boudhistes, de toutes façons une énergie, un agir sans commencement ni fin. C’est là où la Science (l’intelligence mobile) rejoint la Prescience (l’intelligence immobile) des spiritualistes vers une Humanité réconciliée, débarrassée de ses dogmes et tabous.
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Re: Comment concevoir l infini dans notre monde
Ronsard du temps, je crois qu'il faut plutôt t'appeler "Ronsard hors du temps"! Les notions d'infini qui sont les tiennes me semblent totalement différentes de celles que j'ai appris pendant mes études. C'est vrai qu'il y a bien longtemps. Amitiés!
bernard1933- Aka Tpat
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Re: Comment concevoir l infini dans notre monde
Il y a bien du Temps hors du temps.
C'est un jeu de contenant/contenu, macro/micro.
Rien de nouveau en fait, seulement peut-être la façon de le dire, et encore.
Rd.
C'est un jeu de contenant/contenu, macro/micro.
Rien de nouveau en fait, seulement peut-être la façon de le dire, et encore.
Rd.
Ronsard- Affranchi des Paradoxes
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Re: Comment concevoir l infini dans notre monde
Je crois comprendre que ce que tu qualifies d'Infini est la Vacuité taoïque ou bouddhique.
En somme, la "ligne" baigne dans un espace de pure potentialité, par laquelle elle pourrait devenir n'importe quoi, un plan, un point, un chat, un schtroumpf...
Bon, il va de soi qu'on n'employait pas le mot "infini" dans le même sens...
En somme, la "ligne" baigne dans un espace de pure potentialité, par laquelle elle pourrait devenir n'importe quoi, un plan, un point, un chat, un schtroumpf...
Bon, il va de soi qu'on n'employait pas le mot "infini" dans le même sens...
Invité- Invité
Re: Comment concevoir l infini dans notre monde
pas n'importe quoi ! des univers voyons, seulement des univers. L'Infini n'est pas notre imaginaire.En somme, la "ligne" baigne dans un espace de pure potentialité, par laquelle elle pourrait devenir n'importe quoi, un plan, un point, un chat, un schtroumpf...
Rd.
Ronsard- Affranchi des Paradoxes
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