Réflexions (7) : l'adressage de l'inconscient
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Réflexions (7) : l'adressage de l'inconscient
Supposons que le temps bifurque à chaque instant, comme dans le modèle many-world d'Everett par exemple (modèle à mondes parallèles en mécanique quantique).
Alors, l'agencement X que je suis à l'instant t, se mue en des agencements X'1, X'2, X'3, etc. aux instants t+dt selon la bifurcation 1, la 2, la 3, etc.
Comme je suis bien dans l'une des bifurcations (façon de parler), X'1 est dans la continuité de X.
Cependant, X'1 qui est dans la continuité de X n'est pas X'2 qui est également dans la continuité de X. Sans quoi, A = adr(X'1) serait = adr(X'2) et mon "moi" de l'une des bifurcations vivrait au niveau de l'en-soi ce que vit mon moi d'une autree bifurcation.
On vient de dire pourquoi chacun de mes "moi" avait sa conscience propre. Mais l'inconscient ? Si la conscience est liée aux réductions du paquet d'onde qui ont eu lieu (ou aux channels non vides, selon Bohm), l'inconscient pourrait très bien être adressé par la totalité de la fonction d'onde. En ce cas, mes "moi" en X'1, X'2, X'3, etc. partagent le même inconscient.
Cela suggère trois choses :
1°) A petite échelle, il est possible que même la conscience partage des informations d'une bifurcation à l'autre. En ce cas, la capacité d' "empathiser" sur le possible s'expliquerait par la communication, à petite échelle, des consciences de chaque bifurcation.
2°) Si l'inconscient est, comme je tends à le penser, partagé par tous les "moi"s de chaque bifurcation, alors on s'explique mieux que l'inconscient soit si efficace pour gérer des situations nouvelles : il a tout simplement « plus d'expérience » que la conscience.
3°) Si l'inconscient est partagé par tous les "moi"s de chaque bifurcation, alors les rêves que je fais la nuit ne sont pas forcément les images de ma vie en désordre, mais pourraient aussi être les souvenirs de la vie de mes autres "moi"s dans leurs mondes parallèles... en désordre...
Alors, l'agencement X que je suis à l'instant t, se mue en des agencements X'1, X'2, X'3, etc. aux instants t+dt selon la bifurcation 1, la 2, la 3, etc.
Comme je suis bien dans l'une des bifurcations (façon de parler), X'1 est dans la continuité de X.
Cependant, X'1 qui est dans la continuité de X n'est pas X'2 qui est également dans la continuité de X. Sans quoi, A = adr(X'1) serait = adr(X'2) et mon "moi" de l'une des bifurcations vivrait au niveau de l'en-soi ce que vit mon moi d'une autree bifurcation.
On vient de dire pourquoi chacun de mes "moi" avait sa conscience propre. Mais l'inconscient ? Si la conscience est liée aux réductions du paquet d'onde qui ont eu lieu (ou aux channels non vides, selon Bohm), l'inconscient pourrait très bien être adressé par la totalité de la fonction d'onde. En ce cas, mes "moi" en X'1, X'2, X'3, etc. partagent le même inconscient.
Cela suggère trois choses :
1°) A petite échelle, il est possible que même la conscience partage des informations d'une bifurcation à l'autre. En ce cas, la capacité d' "empathiser" sur le possible s'expliquerait par la communication, à petite échelle, des consciences de chaque bifurcation.
2°) Si l'inconscient est, comme je tends à le penser, partagé par tous les "moi"s de chaque bifurcation, alors on s'explique mieux que l'inconscient soit si efficace pour gérer des situations nouvelles : il a tout simplement « plus d'expérience » que la conscience.
3°) Si l'inconscient est partagé par tous les "moi"s de chaque bifurcation, alors les rêves que je fais la nuit ne sont pas forcément les images de ma vie en désordre, mais pourraient aussi être les souvenirs de la vie de mes autres "moi"s dans leurs mondes parallèles... en désordre...
Invité- Invité
Re: Réflexions (7) : l'adressage de l'inconscient
Comme nos cellules ou nos neurones.En ce cas, mes "moi" en X'1, X'2, X'3, etc. partagent le même inconscient.
Comme sont ainsi constitués nos organes.En ce cas, la capacité d' "empathiser" sur le possible s'expliquerait par la communication, à petite échelle, des consciences de chaque bifurcation.
Comme notre être élémentaire par rapport à nos entités d'organes.Si l'inconscient est, comme je tends à le penser, partagé par tous les "moi"s de chaque bifurcation, alors on s'explique mieux que l'inconscient soit si efficace pour gérer des situations nouvelles : il a tout simplement « plus d'expérience » que la conscience.
Rd.
Ronsard- Affranchi des Paradoxes
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