Re: Le saviez-vous ?

[Jipé]

il était bien question d'une recherche d'unité humaine conçue précisément sur la base de la différence entre chaque individu.

Pour moi, s'il y a différence entre chaque individu il ne peut y avoir d'unité humaine, que cela soit dans le domaine politique, économique, psychologique, sociologique...
Mais si tu as une exemple qui permet de rassembler ces individualités en un ensemble homogène, unifié et paisible, je veux bien t'écouter.

[bbes]

L'interaction (son besoin pour x raisons) peut-elle être cet exemple, même si ça fait plus procédé que procédure finalement?

Ca force au rassemblement, à l'échange, sauf qu'avec la crainte de se faire couillonner ou par aversion etc, elle peut déboucher sur une interaction de symbiose mais aussi de parasitisme.

Du coup c'est de l'unité humaine sans en être vraiment, plutôt homogène dans sa singularité par définition en profondeur.

Côté moitié plein, faudrait voir ce qu'en pensent les spécialistes car mine de rien, on peut avoir la sensation qu'il en ressort moins d'injustice que dans le milieu naturel de départ, société dégue mais moins que la le leucémie à 1an et demi de dame nature. Arff.
Comme-ci et c'est encourageant, la symbiose gardait toujours un avantage.

[loofrg]

@Jipé : Un exemple je n'en ai pas. Je n'ai que cet aphorisme qui m'a semblé véhiculer une idée originale, raison pour laquelle j'ai insisté dessus. Je le remets ici pour l'analyser :

Si tu veux rassembler, n'essaye pas de le faire.

En gros, si je cherche à rassembler, je crée automatiquement un groupe soudé autour du motif de ce rassemblement et donc par voie de conséquence se trouvent exclus de ce groupe tous ceux qui n'adhèrent pas à ce motif. En fait, il y a toujours comme un motif pour se rassembler, la nature de ce motif est une histoire qu'on se raconte. Tiens un exemple qui va te plaire lol : Dieu est une histoire et cette histoire commune fait que certains individus se reconnaissent comme semblables, ce sont les chrétiens, les musulmans etc. Se dire français, allemand, tunisien, cela repose aussi sur une histoire que l'on consolide d'ailleurs par quantité de commémorations etc.
L'humanité dans mon propos ne serait à l'inverse soudée par aucun motif autre que celui d'appartenir au genre humain, motif qui s'exprimerait d'ailleurs spontanément. Cette unité serait le résulta naturel de l'évacuation de toute action de rassembler et de tout motif qui serait prétexte à le faire. En somme aussi paradoxal que cela puisse paraître, agir dans le sens d'unir, c'est agir dans le sens de désunir. En fait c'est très proche du non-agir taoïste ce que je dis là, car cette réflexion aboutit comme je le disais à dire que si je ne cherche pas à unir, l'humanité s'unira et s'harmonisera naturellement.

[loofrg]

Côté moitié plein, faudrait voir ce qu'en pensent les spécialistes car mine de rien, on peut avoir la sensation qu'il en ressort moins d'injustice que dans le milieu naturel de départ,

Juste pour réagir à ça bbes, je dirais qu'un retour ne signifie pas revenir au point de départ. Le cheminement a de l'importance je crois.

[loofrg]

J’ai cette image en tête.
Au vu du fait que toute communauté de pensée se veut plus ou moins à portée universelle, on pourrait comparer ces rassemblements communautaires aux organes d’un corps fonctionnant chacun pour leur propre compte et même parfois /souvent de manière antagoniste, et ceci au dépend du corps dans son ensemble (en l’occurrence, ce corps symboliserait l’humanité ) avec cette prétention qui serait la leur de se penser à même de pouvoir orchestrer le mécanisme entier du corps en question, d’où ces antagonismes.

Finalement, il y aurait théoriquement comme deux manières opposées d’obtenir cet idéal d’union. L’une consisterait à trouver un motif pour s’assembler qui produirait un tel consensus que l’humanité entière viendrait à s’y ranger et c’est un peu ce qu’ont essayé de faire les grandes religions il me semble. Sauf que ces dernières sont devenus de supers-organes qui ne sont pas d’avantage parvenus à se mettre d’accord sur la marche à suivre pour servir le corps qui les abritent.
L’autre au contraire consisterait dans le mouvement inverse, à savoir la disparition de tout désir de créer un consensus. Le premier point est plus évident que le second. Sur ce dernier, il s’agirait peut-être de dire que ce qui serait idéalement obtenu par là, c’est un consensus global, sans nom, sans forme, à la mesure d’un corps sachant spontanément se gouverner par lui-même, et ce, sans savoir comment il y parvient, sans qu'aucune pensée ne le gouverne laquelle voudrait artificiellement lui faire prendre telle ou telle direction.  
C’est de cette seconde manière de parvenir théoriquement à obtenir cette unité dont parle l’aphorisme que j’ai mis plus haut.

[Bulle]

En fait cette pensée est assez simple, en espérant d'ailleurs qu'elle ne soit pas simpliste, à savoir que lorsque des personnes s'unissent autour d'une idée, d'une religion, d'une patrie ou que sais-je encore, c'est l'humanité toute entière qui s'en trouve désunie. Il suffit en somme d'une idée, d'une religion, d'une patrie pour que soudain viennent en apparaitre cent.

Si des humains s'unissent autour de l'idée de charité tu penses vraiment que cela désunit l'humanité entière ?

Et pourquoi Nietzsche parle-t'il d'un monstre froid ? N'est-ce pas parce qu'il sépare les humains les uns des autres ?

Pas du tout : l'Etat c'est tout un ensemble d'institutions destinées à l'organisation de la vie publique. Le but est donc loin de séparer les humains puisque c'est au contraire destiné à permettre un mieux vivre ensemble et ce normalement quelles que soient les différences.
La citation devrait donc être remise dans son contexte (Ainsi parlait Zarathoustra) où Nietzche dénonce les abus de pouvoir de certains Etats à régimes politiques tyranniques où il y a seulement une poignée de décisionnaires ont des pouvoirs sans limites.

[loofrg]

Si des humains s'unissent autour de l'idée de charité tu penses vraiment que cela désunit l'humanité entière ?

Disons que si je suis la ligne de ce que je disais, je dirais que la nécessité de s’unir autour d’une telle idée relève d’un remède prenant sa part dans une société bâtie sur la nécessité de prendre part si je peux dire.

[Bulle]

Et c'est l'idée même d'une religion non ?

[loofrg]

Peux-tu préciser ta question ? Je ne suis pas certain de bien la comprendre.

[Jipé]

Si des humains s'unissent autour de l'idée de charité tu penses vraiment que cela désunit l'humanité entière ?

Disons que si je suis la ligne de ce que je disais, je dirais que la nécessité de s’unir autour d’une telle idée relève d’un remède prenant sa part dans une société bâtie sur la nécessité de prendre part si je peux dire.

Ce qui favorise l'exclusion en général...

[loofrg]

Exact chaque part exclue de manière plus ou moins prononcée les autres parts.

[Bulle]

Peux-tu préciser ta question ? Je ne suis pas certain de bien la comprendre.

Religion vient du latin classique religare = relier > donc cela revient à ce " remède prenant sa part dans une société bâtie sur la nécessité de prendre part si je peux dire."

[loofrg]

Oui exact

[Jipé]

Exact chaque part exclue de manière plus ou moins prononcée les autres parts.

Donc où se trouverait l'unité humaine ?

[Jipé]

La légende de la coccinelle

Les coccinelles sont familièrement appelées « bêtes à bon Dieu ».
Ce surnom est tiré d'une légende remontant au Xème siècle.
L'histoire raconte qu'au Moyen-Age, un homme a été accusé d'un crime qu'il n'avait pas commis.
Condamné à mort pour ce meurtre commis à Paris, cet homme, qui clamait son innocence, a dû son salut à la présence du petit insecte.

En effet, le jour de son exécution publique, le condamné devait avoir la tête tranchée.

Mais une coccinelle se posa sur son cou.
Aussi le bourreau enleva la coccinelle très délicatement et releva sa hache afin de trancher le cou du jeune homme.
Quelle ne fut pas alors sa surprise lorsqu'il constata que la coccinelle était de retour sur le cou du pauvre jeune homme !
Le bourreau eut beau insister mais la coccinelle était obstinée à tel point que le roi d'alors (Robert le Pieux) intervint, considérant que l'événement était un miracle et que la coccinelle accomplissait là une mission divine.
Le roi Robert II (972-1031) décida de gracier l'homme.
Quelques jours plus tard, le vrai meurtrier fut retrouvé.
Les spectateurs, persuadés que le Tout-Puissant avait envoyé la coccinelle pour sauver cet innocent, lui donnèrent le nom de « Bête à Bon Dieu ».
Dès lors, les gens de Paris parlèrent de la « bête du bon Dieu » et plus personne n'aurait écrasé ce petit insecte au risque de commettre un sacrilège.
Aujourd'hui, la coccinelle est connue pour porter chance et c'est la meilleure amie des jardiniers !
Cette histoire s'est très vite répandue et la coccinelle fut dès lors considérée comme un porte-bonheur.

[Magnus]

Intéressant.
Mais savons-nous pourquoi le bourreau voulait enlever délicatement la coccinelle du cou de cet homme avant de le trancher, alors qu'elle n'était pas encore considérée comme "bête du bon Dieu" ?

[Bulle]

Et bien perso je ne savais pas et pourtant le nom de ma maison est "maison de la coccinelle" !!! J'aurais du me renseigner mais j'en étais restée à l'amour que ma grand mère avait pour ces petites bêtes et j'étais donc toute contente que la maison s'appelle ainsi...

[Jipé]

On peut vouloir épargner une petite bête sans la considérer comme bête à bon dieu.

[Jipé]

Ceci aussi peut vous étonner :

Au clair de la Lune, qui remonte à au moins trois siècles.

"Au clair de la lune, mon ami Pierrot, prête-moi ta plume, pour écrire un mot ".

Voici l'explication de texte du spécialiste "chanson" de France Info, Bertrand DICALE :
"La lune, c'est la paire de fesses.
La plume c'est le sexe masculin. Toute la chanson est à double sens.
A l'époque, les adultes comprennent parfaitement ce qu'elle signifie.
Le plus étonnant est le deuxième couplet :
"Au clair de la lune / Pierrot répondit, Je n'ai pas de plume, je suis dans mon lit.
Va chez la voisine, je crois qu'elle y est.
Car dans sa cuisine on bat le briquet".
Battre le briquet, cela signifiait à l' époque "tirer un coup".

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/ces-chansons-qui-font-l-actu/les-pourquoi-pourquoi-cette-chanson-il-court-il-court-le-furet_1851507.html

[Magnus]

Donc, le poète qui prend sa plume en main en s'extasiant une nuit de pleine lune...

[Bulle]

[Jipé]

Saviez-vous qu'en buvant directement à une canette vous risquez ceci :

[loofrg]

Purée quelle horreur !

Là, je suis convaincu, je ne boirai plus à même la canette ! Brrrr

[loofrg]

Faut dire qu'au Brésil ( ça se passe là bas je crois ) ils ne sont pas avares en petites bêtes toutes plus charmantes les unes que les autres...

[Magnus]

Purée quelle horreur !

Bon, me voici averti, je ne regarderai donc pas cette vidéo.
Mais qu'est-ce qu'il faut faire alors ? Se promener avec un verre dans la poche ?