Les Complies rouges
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Après le confinement...
Tu reviens de je ne sais quel lointain
Les yeux distants et quelque peu chagrins
Tu reviens comme reviennent les lendemains
Tantôt identiques tantôt incertains
Y aura-t-il ton rire dans le clair matin
Une larme déçue versée sur ma main
Des fleurs nouvelles parfumant le jardin
Du vent maussade glissant sur les façades
Du passé l'obsessionnelle tirade
Ou bien comme il en pleut certains étés
De l'amour doux en toute complicité ?
Les yeux distants et quelque peu chagrins
Tu reviens comme reviennent les lendemains
Tantôt identiques tantôt incertains
Y aura-t-il ton rire dans le clair matin
Une larme déçue versée sur ma main
Des fleurs nouvelles parfumant le jardin
Du vent maussade glissant sur les façades
Du passé l'obsessionnelle tirade
Ou bien comme il en pleut certains étés
De l'amour doux en toute complicité ?
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MES POEMES :
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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Fait divers (reprise)
Dans sa chambre à coucher
Un grand rosaire accroché
Sur la porte d'entrée
Et au mur un crucifié
Pour tous les affligés
Une horloge arrêtée
Un chapelet sur l'oreiller
La pluie bat le pavé
Quel fut donc son péché
Elle qui a tant aimé
Non il n'est pas rentré
Sans doute est-il fâché
Depuis toutes ces années
Plus haut dans le passé
Il l'avait soudain laissée
Et sur son front ridé
Un baiser déposé
Juste un peu de pitié
Le regard épuisé
Sur les textes sacrés
Une larme a coulé
Une certaine piété
Un soupir fatigué
Son âme est résignée
Son coeur est esseulé
Puis dans la nuit ventée
Ne sachant où aller
Ni vers qui se tourner
Le pas mal assuré
Elle s'en va hébétée
Au hasard des sentiers
La raison chavirée
Fait très peu relaté
Deux mots sur un papier
Rubrique chiens écrasés
Une vieille dame décédée
Le long d'une chaussée
Une tombe abandonnée
Un certain jour d'été
Le mot d'un étranger
Ne l'ayant pas oubliée
Sur cette destinée
Un sourire s'est arrêté
Et là dans une allée
Un oiseau a chanté
Un grand rosaire accroché
Sur la porte d'entrée
Et au mur un crucifié
Pour tous les affligés
Une horloge arrêtée
Un chapelet sur l'oreiller
La pluie bat le pavé
Quel fut donc son péché
Elle qui a tant aimé
Non il n'est pas rentré
Sans doute est-il fâché
Depuis toutes ces années
Plus haut dans le passé
Il l'avait soudain laissée
Et sur son front ridé
Un baiser déposé
Juste un peu de pitié
Le regard épuisé
Sur les textes sacrés
Une larme a coulé
Une certaine piété
Un soupir fatigué
Son âme est résignée
Son coeur est esseulé
Puis dans la nuit ventée
Ne sachant où aller
Ni vers qui se tourner
Le pas mal assuré
Elle s'en va hébétée
Au hasard des sentiers
La raison chavirée
Fait très peu relaté
Deux mots sur un papier
Rubrique chiens écrasés
Une vieille dame décédée
Le long d'une chaussée
Une tombe abandonnée
Un certain jour d'été
Le mot d'un étranger
Ne l'ayant pas oubliée
Sur cette destinée
Un sourire s'est arrêté
Et là dans une allée
Un oiseau a chanté
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MES POEMES :
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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Mon amie
Une rose
Rien qu'une rose
Rien qu'une rose mon amie
Rien qu'une rose mon amie et puis la pluie.
Un paysage lavé d'ennui
Et quelques notes le soir
Un lointain écho de guitare
Des pétales de mémoire noire
Des flammes dansant dans l'âtre.
Elles dansent et puis vacillent,
Mon amie... .
Rien qu'une rose
Rien qu'une rose mon amie
Rien qu'une rose mon amie et puis la pluie.
Un paysage lavé d'ennui
Et quelques notes le soir
Un lointain écho de guitare
Des pétales de mémoire noire
Des flammes dansant dans l'âtre.
Elles dansent et puis vacillent,
Mon amie... .
Dernière édition par Magnus le Jeu 6 Oct 2022 - 22:22, édité 1 fois
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MES POEMES :
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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Les Complies rouges
Merci.
Dernière édition par Magnus le Dim 13 Oct 2024 - 18:00, édité 1 fois
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(Jean Anouilh)
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Nuage- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 13093
Localisation : Drôme du Nord (Rhône-Alpes-Auvergne - France)
Identité métaphysique : La mienne
Humeur : Fluctuante
Date d'inscription : 31/10/2011
Les Complies rouges
Merci aussi.
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Dernière édition par Magnus le Dim 13 Oct 2024 - 18:00, édité 1 fois
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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Noël
Quand il eut fini de décorer son sapin
Il s'assit et attendit là jusqu'au matin
Il eut alors le souvenir d'un long chagrin
Cette femme partie trop tôt un laid soir de juin
Mangez et buvez donc ô joyeuses gens
Offrez vœux et baisers pour le Nouvel-An
Mais lui laissez-le tranquille il est temps
Que le vent d'hiver l'emporte au devant
De celle qu'il prie tant et tant maintenant
Un éclair jette en éclats le ciel de janvier
Puis soudainement un espace doux et bleuté
Et comme un certain parfum d'enfance enchantée.
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MES POEMES :
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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En maison de retraite
C'était il y a tant…
..tant et tant d'années, déjà,
c'était au printemps, je crois
et peut-être bien avec toi,
je ne sais plus, je ne sais pas…
Il ne pleuvait pas comme aujourd'hui, non,
où je regarde les gens se hâter, flous
derrière la fenêtre, depuis tant et tant de jours
déjà…,
la tête vide, le cœur éteint, allant…
---allant d'ici à là, et de là jusqu'ici,
traînant le pas, dissimulant mes pourquoi.
Et l'horloge qui égrène des secondes sans importance,
comme le début d'une errance ou la fin d'une romance.
C'était…
J'avais mis tout cela sur le papier,
même qu'il y avait autant de joies que de peines,
autant d'erreurs que de bonheurs, ---tout cela…
était là… :
tout un cahier qu'ils ont déchiré et puis jeté,
et un pc rempli de mélodies et de poésies,
qu'ils ont remplacé par une vieille télé.
Ils ont décidé que j'étais juste bon à faire du macramé,
à chanter en chœur avec de vieilles voix éraillées,
à papoter avec des regards vides aux visages tremblés.
Pourquoi ne viens-tu jamais me voir ? Que s'est-il passé ?
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(Jean Anouilh)
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L'exclue
Il n'y a personne sur son compte Facebook
Alors elle va d'un forum à l'autre
Pour y développer des semblants d'idées
Qui peut-être feront qu'elle sera aimée
L'exclue du réel
Qui voudrait tant qu'on lui dise qu'elle est belle.
Alors elle va d'un forum à l'autre
Pour y développer des semblants d'idées
Qui peut-être feront qu'elle sera aimée
L'exclue du réel
Qui voudrait tant qu'on lui dise qu'elle est belle.
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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Les Complies rouges
Elle l'est vraiment, vous savez, du moins elle a du charme, c'est visible.
Dodo- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 2179
Localisation : Alma - (Saguenay)
Identité métaphysique : Magicien distrait
Humeur : Aux anges…
Date d'inscription : 21/07/2021
Le grenier
Passe l'ombre du passé
Sur les objets du grenier
Fuir les bruits d'en bas et rester là
Dans la poussière des anciens émois
Descendre les escaliers
Vers un présent détesté
C'est le souper, et elle se tait
Un présent bête las et muet
L'ampoule nue dessus les vieux objets
(Ce qui n'était alors que des déchets)
Jette du jaune sur un écrin crasseux
Près d'un carnet taché de songes pieux
La statuette d'une Vierge délavée :
un bout d'hier et d'enfance presque oublié
Mais dans l'écrin
Pour quand il redescendra petit matin
Un cœur en étain
A poser sur la poitrine de la belle endormie
Pour qu'il soit à nouveau midi et non plus minuit.
Sur les objets du grenier
Fuir les bruits d'en bas et rester là
Dans la poussière des anciens émois
Descendre les escaliers
Vers un présent détesté
C'est le souper, et elle se tait
Un présent bête las et muet
L'ampoule nue dessus les vieux objets
(Ce qui n'était alors que des déchets)
Jette du jaune sur un écrin crasseux
Près d'un carnet taché de songes pieux
La statuette d'une Vierge délavée :
un bout d'hier et d'enfance presque oublié
Mais dans l'écrin
Pour quand il redescendra petit matin
Un cœur en étain
A poser sur la poitrine de la belle endormie
Pour qu'il soit à nouveau midi et non plus minuit.
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MES POEMES :
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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Les Complies rouges
- Spoiler:
- Je sais pas écrire comme ça... mais je peux faire ça pour vous!
Dodo- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 2179
Localisation : Alma - (Saguenay)
Identité métaphysique : Magicien distrait
Humeur : Aux anges…
Date d'inscription : 21/07/2021
Les Complies rouges
Une ombre un silence ou le vol d'un corbeau
Une minute d'errance ou un mot de trop
Un souvenir étrange surgi de nulle part
Une esquisse de tendresse devenue trop rare
Un visage un sourire descendus de l'adolescence
Quelques anciennes photos dessinant l'absence
Et tard le dimanche soir un comptoir de bistrot
Qui tangue au son balbutié d'une curieuse histoire.
Une vieille aux yeux de pute cuve son Pinot noir.
Dehors, derrière le store : la pluie l'ennui la nuit.
Dernière édition par Magnus le Dim 13 Oct 2024 - 18:02, édité 1 fois
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MES POEMES :
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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Klara
Sous les ciels en sang
Crucifiés par les damnés
Une terre morte et sans pitié
En guise d'encens.
Klara pleure son enfant.
Immonde, la Bête avance
Broyant les coeurs
Et déchiquetant les corps
Semant terreur
Haine folie souffrances
Du crépuscule à l'aurore.
Klara pleure son amant.
Tout est cris et nuit
Horreurs et fureur
Puis un long silence
Comme une clémence
Comme une lueur.
Sur le parvis de Saint-Sophie
Klara redécouvre la vie.
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MES POEMES :
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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De temps en temps...
De temps en temps
Au détour d'une rue ou d'un ennui
Quand la ville est sale et qu'il y a trop de bruit
De temps en temps un instant
Y'a l'herbe verte d'antan
Ton regard qui m'admire et sur tes lèvres un certain sourire.
Mais ça c'est de temps en temps
Au fond de mon verre ou quand c'est l'hiver
Ou quand je parle au plafond
Ou bien quand il n'y a qu'un seul couvert
Ou que sur la poussière je fais des ronds
Il y a ta silhouette dansant sous le soleil
Et sur la table du pain frais et du miel.
Mais juste de temps en temps… .
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MES POEMES :
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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Où...
Où iras-tu ?
Que deviendras-tu ?
avec pour seuls bagages
quelques souvenirs,
d'anciens sourires
et l'un ou l'autre émoi figé
dans d'éternels vieux étés.
Où iras-tu, que deviendras-tu ?
Et où irai-je donc loin de toi,
sous quelle misère, sous quel toit ?
La pluie bat le pavé.
Une note en ré.
Une photo chiffonnée.
Un soupir esseulé.
Et puis un jour, tout à fait au hasard
D'une recherche sur mon écran de nuit
L'âme lasse et le cœur à l'ennui
Une annonce en noir, c'est un faire-part.
Où es-tu u allée ?
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MES POEMES :
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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Spleen
Toute cette pluie, ma mie...
Et puis tout cet ennui...
Sous ce ciel bas et gris
Ils se hâtent courbés
Les pauvres gens d'ici
Ils sont bien fatigués,
Entre hier désabusé
Et demain incertain.
Il fait tard tôt matin.
Mais le soleil est trop loin
Pour nous y évader.
Viens, nous allons pleurer
Devant la cheminée,
Avec les mots pieux, doux et peureux des malheureux
Des mots simples et maladroits, des mots comme nous deux.
Et puis tout cet ennui...
Sous ce ciel bas et gris
Ils se hâtent courbés
Les pauvres gens d'ici
Ils sont bien fatigués,
Entre hier désabusé
Et demain incertain.
Il fait tard tôt matin.
Mais le soleil est trop loin
Pour nous y évader.
Viens, nous allons pleurer
Devant la cheminée,
Avec les mots pieux, doux et peureux des malheureux
Des mots simples et maladroits, des mots comme nous deux.
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MES POEMES :
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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Et...
Et
Quand ma peau sera flétrie
Qu'il y aura des rides sur mon front
Que ma voix sera tremblante
Et mes yeux larmoyants
Ma démarche hésitante
Et le miroir enlaidi
Quand mes mots auront un autre son...
Et comme un air absent...
...Tu t'en iras doucement,
Par la porte de derrière,
Semblant aller prendre l'air.
Mais, mon pauvre amour,
Où iras-tu ?
Vers quelles utopies de kermesse ?
Vers quelles naises et plates tendresses ?
Quels faux toujours ?
Toi qui aussi
As bien vieilli.
Où iras-tu,
Dis ? ... .
Quand ma peau sera flétrie
Qu'il y aura des rides sur mon front
Que ma voix sera tremblante
Et mes yeux larmoyants
Ma démarche hésitante
Et le miroir enlaidi
Quand mes mots auront un autre son...
Et comme un air absent...
...Tu t'en iras doucement,
Par la porte de derrière,
Semblant aller prendre l'air.
Mais, mon pauvre amour,
Où iras-tu ?
Vers quelles utopies de kermesse ?
Vers quelles naises et plates tendresses ?
Quels faux toujours ?
Toi qui aussi
As bien vieilli.
Où iras-tu,
Dis ? ... .
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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Et si au loin...
Et si au loin là bas
Bien au-delà ton absence
Il y avait un curieux silence
Fait d'ennui ou de solitude
De crainte ou de lassitude
Un bout de temps suspendu
Au loin, au loin là-bas
Du bruit qui enfin s'est tu
Une inhabituelle clarté dans le ciel
Une étrange et subite lueur dans la nuit
Une pénétrante distraction de la vie
Un mot banal et oublié mais qui chancelle
Une chanson dont le sens soudain s'éveille
Ou encore je ne sais trop quoi d'inattendu
Un objet ou un regret dans le grenier perdus.
Et si au loin là bas
Bien au-delà ton absence… .
Bien au-delà ton absence
Il y avait un curieux silence
Fait d'ennui ou de solitude
De crainte ou de lassitude
Un bout de temps suspendu
Au loin, au loin là-bas
Du bruit qui enfin s'est tu
Une inhabituelle clarté dans le ciel
Une étrange et subite lueur dans la nuit
Une pénétrante distraction de la vie
Un mot banal et oublié mais qui chancelle
Une chanson dont le sens soudain s'éveille
Ou encore je ne sais trop quoi d'inattendu
Un objet ou un regret dans le grenier perdus.
Et si au loin là bas
Bien au-delà ton absence… .
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MES POEMES :
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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Les Complies rouges
Une rose s'éteint parce qu'un jour tu as pleuré.
Un ciel d'été s'alourdit parce que je me suis tu.
Dernière édition par Magnus le Dim 13 Oct 2024 - 18:03, édité 1 fois
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MES POEMES :
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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Les Complies rouges
Tu ouvres la porte et le vent s'étale dans le couloir.
Entre les haies balayées, ta silhouette s'égare.
Dernière édition par Magnus le Dim 13 Oct 2024 - 18:03, édité 1 fois
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MES POEMES :
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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Les Complies rouges
Au-delà de la mémoire, des images venues de nulle part,
A la recherche de je ne sais quelles émotions figées
Que le temps s'efforce de ressusciter :
Un bijou dans un écrin sale au fond d'un grenier,
Ou bien une vieille paire d'alliances désavouées.
A la recherche de je ne sais quelles émotions figées
Que le temps s'efforce de ressusciter :
Un bijou dans un écrin sale au fond d'un grenier,
Ou bien une vieille paire d'alliances désavouées.
Dernière édition par Magnus le Dim 13 Oct 2024 - 18:03, édité 1 fois
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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Les Complies rouges
Une rose,
Une rose, mon amie, a poussé entre les pavés.
Une étoile,
Une étoile, mon amie, dans le ciel a scintillé.
Un murmure,
Un murmure, mon amie, de la plaine s'est levé.
D'une nuit,
D'une nuit, mon amie, une tendresse a chuté.
De l'absence,
De l'absence, mon amie, un souvenir a perlé.
Sur un calendrier,
Sur un calendrier, mon amie, une date s'est figée.
Et alors, l'hiver est arrivé,
Se traînant, long et malheureux, à travers les rues mortes,
Quand plus personne vraiment ne venait sonner à ma porte.
Mais pour toi, mon amie,
C'est l'éblouissant été
Celui de ce paradis
Auquel tu avais si souvent rêvé
Quand je séchais tes pleurs
Pendant toutes ces heures
D'ennui
Et de douleurs.
Une rose, mon amie, a poussé entre les pavés.
Une étoile,
Une étoile, mon amie, dans le ciel a scintillé.
Un murmure,
Un murmure, mon amie, de la plaine s'est levé.
D'une nuit,
D'une nuit, mon amie, une tendresse a chuté.
De l'absence,
De l'absence, mon amie, un souvenir a perlé.
Sur un calendrier,
Sur un calendrier, mon amie, une date s'est figée.
Et alors, l'hiver est arrivé,
Se traînant, long et malheureux, à travers les rues mortes,
Quand plus personne vraiment ne venait sonner à ma porte.
Mais pour toi, mon amie,
C'est l'éblouissant été
Celui de ce paradis
Auquel tu avais si souvent rêvé
Quand je séchais tes pleurs
Pendant toutes ces heures
D'ennui
Et de douleurs.
Dernière édition par Magnus le Dim 13 Oct 2024 - 18:03, édité 1 fois
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MES POEMES :
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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Les Complies rouges
Cet ennui, la nuit, qui l'hiver longe la pluie de l'avenue.
Et dans le grenier quelques traces jaunies d'un passé à nu.
Ce cri tiède des amours endormies et sans doute finies.
Ce sourire avorté dans les méandres d'hier ; aujourd'hui
Se traîne bégayée et sotte la mémoire affaiblie
De l'éden perdu au creux d'un verset biblique qui
Fit chanceler le monde et puis aussi, ma tendre amie,
Nos premiers "toujours", nos "à jamais" timidement chuchotés
Un flamboyant matin d'été au milieu des champs de blé.
Et dans le grenier quelques traces jaunies d'un passé à nu.
Ce cri tiède des amours endormies et sans doute finies.
Ce sourire avorté dans les méandres d'hier ; aujourd'hui
Se traîne bégayée et sotte la mémoire affaiblie
De l'éden perdu au creux d'un verset biblique qui
Fit chanceler le monde et puis aussi, ma tendre amie,
Nos premiers "toujours", nos "à jamais" timidement chuchotés
Un flamboyant matin d'été au milieu des champs de blé.
Dernière édition par Magnus le Dim 13 Oct 2024 - 18:04, édité 1 fois
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MES POEMES :
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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