Le darwinisme neuronal de Gerald M. Edelman
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Le darwinisme neuronal de Gerald M. Edelman
Un chercheur en neurologie américain, prix Nobel, mort en 2014, pense que le cerveau procède par sélection naturelle pour prendre ses décisions. Tiens donc, c'est pas un peu ma thèse ça?
Un article de La Recherche:
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Un article plus poussé de Boris Saulnier:
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En page 9 de ce deuxième article, il est question de la conscience. Pour moi, elle est l'expression de la résistance au changement des neurones, qui se marie parfaitement au principe de sélection neuronal d'Elderman. Toutefois, sans l'idée que c'est du changement dont nous avons conscience, sans ce repère, ce passage part malheureusement dans tous les sens.
En page 15, on y trouve cet extrait:
"Chaque type de mémoire reflète une propriété systémique d’un système de sélection somatique. Une mémoire de ce type permet à la perception d’altérer le souvenir, et au souvenir d’altérer la perception. Elle n’a pas de limite de capacité, car elle engendre des “informations” par construction. Chaque acte de perception des organismes supérieurs devient à un certain point un acte de création et chaque acte de mémoire un acte d’imagination. La mémoire biologique est créative et pas réplicative. Il y a autant de systèmes mémoriels que de systèmes capables d’autocorrélation avec leurs états précédents. C’est sa morphologie qui sous-tend les propriétés spécifiques de n’importe quel système mémoriel. La mémoire est une propriété qui permet de lier dans le temps les caractéristiques sélectionnées qui ont une valeur adaptative."
La dernière phrase coïncide parfaitement avec ce que je dis de nos automatismes: c'est le hasard qui les fait évoluer, et c'est le milieu qui les sélectionne.
Elderman a appliqué au cerveau le principe de sélection qu'il avait imaginé pour les anticorps. Moi, je lui ai appliqué le principe de résistance au changement que j'avais imaginé pour les atomes. Deux approches différentes, même genre de conclusion. Je trouve que cette coïncidence est significative, pas vous?
Un article de La Recherche:
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Un article plus poussé de Boris Saulnier:
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En page 9 de ce deuxième article, il est question de la conscience. Pour moi, elle est l'expression de la résistance au changement des neurones, qui se marie parfaitement au principe de sélection neuronal d'Elderman. Toutefois, sans l'idée que c'est du changement dont nous avons conscience, sans ce repère, ce passage part malheureusement dans tous les sens.
En page 15, on y trouve cet extrait:
"Chaque type de mémoire reflète une propriété systémique d’un système de sélection somatique. Une mémoire de ce type permet à la perception d’altérer le souvenir, et au souvenir d’altérer la perception. Elle n’a pas de limite de capacité, car elle engendre des “informations” par construction. Chaque acte de perception des organismes supérieurs devient à un certain point un acte de création et chaque acte de mémoire un acte d’imagination. La mémoire biologique est créative et pas réplicative. Il y a autant de systèmes mémoriels que de systèmes capables d’autocorrélation avec leurs états précédents. C’est sa morphologie qui sous-tend les propriétés spécifiques de n’importe quel système mémoriel. La mémoire est une propriété qui permet de lier dans le temps les caractéristiques sélectionnées qui ont une valeur adaptative."
La dernière phrase coïncide parfaitement avec ce que je dis de nos automatismes: c'est le hasard qui les fait évoluer, et c'est le milieu qui les sélectionne.
Elderman a appliqué au cerveau le principe de sélection qu'il avait imaginé pour les anticorps. Moi, je lui ai appliqué le principe de résistance au changement que j'avais imaginé pour les atomes. Deux approches différentes, même genre de conclusion. Je trouve que cette coïncidence est significative, pas vous?
M'enfin- Le Repteux
- Nombre de messages : 10570
Localisation : Val David, Québec
Identité métaphysique : M'enfin...
Humeur : ...qui sait?
Date d'inscription : 24/02/2013
Re: Le darwinisme neuronal de Gerald M. Edelman
M'enfin a écrit:Un chercheur en neurologie américain, prix Nobel, mort en 2014, pense que le cerveau procède par sélection naturelle pour prendre ses décisions. Tiens donc, c'est pas un peu ma thèse ça?
Tu dis pas plutôt que le cerveau procède au hasard?
En page 15, on y trouve cet extrait:
"Chaque type de mémoire reflète une propriété systémique d’un système de sélection somatique. Une mémoire de ce type permet à la perception d’altérer le souvenir, et au souvenir d’altérer la perception. Elle n’a pas de limite de capacité, car elle engendre des “informations” par construction. Chaque acte de perception des organismes supérieurs devient à un certain point un acte de création et chaque acte de mémoire un acte d’imagination. La mémoire biologique est créative et pas réplicative. Il y a autant de systèmes mémoriels que de systèmes capables d’autocorrélation avec leurs états précédents. C’est sa morphologie qui sous-tend les propriétés spécifiques de n’importe quel système mémoriel. La mémoire est une propriété qui permet de lier dans le temps les caractéristiques sélectionnées qui ont une valeur adaptative."
La dernière phrase coïncide parfaitement avec ce que je dis de nos automatismes: c'est le hasard qui les fait évoluer, et c'est le milieu qui les sélectionne.
Ca n'a tout simplement aucun rapport. C'est le cerveau qui procède par sélection et non le milieu, faut relire.
Tu vis dans un milieu. Pour t'adapter, tu sélectionnes certaines ressources, certaines opportunités.... : Le milieu ne sélectionne rien pour toi, il ne fait que t'offrir un univers de possibles dont tu tires partie comme tu peux, par sélection.
A moins que tu croies, comme les créationnistes, que le milieu s'est adapté pour toi qui est la création finale.
La sélection, l'adaptation, est le moteur de l'évolution. Sans quoi, il n'y aurait que des choses qui se transforment sans forcément évoluer, il y aurait du changement au hasard : Mais en matière d'êtres vivants et pensants, il y a aussi la nécessité qui fait pression, qui force à s'adapter.
Le hasard ne fait rien, mais dans ce qui se fait, il y a du hasard. Le hasard et la nécessité ne sont pas des grands manitous.
Ce sont juste des propriétés qui participent à l'organisation des systèmes.
dedale- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 5840
Age : 63
Localisation : SO France
Identité métaphysique : Indiscernable
Humeur : Fluctuante
Date d'inscription : 14/11/2013
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