Dépénalisation du cannabis: votre avis?
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dépénalisation du cannabis: votre avis?
Re: Dépénalisation du cannabis: votre avis?
Le thc ne provoque pas d'addiction si vous ne l'utilisez pas comme un moyen de supporter le poids d'un problème.
Parfois je fais une pause pour ne pas m'habituer à des doses plus fortes, je ne ressens pas de manque physique ni psychologique.
Parfois je fais une pause pour ne pas m'habituer à des doses plus fortes, je ne ressens pas de manque physique ni psychologique.
Millenium- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Dépénalisation du cannabis: votre avis?
Addiction conditionnelle tout de même d'après tes propos.Millenium a écrit:Le thc ne provoque pas d'addiction si vous ne l'utilisez pas comme un moyen de supporter le poids d'un problème.
Ce qui contredit également le fait qu'il n'y ait pas d'addiction s'il y a risque d'augmenter les doses qui est un phénomène d'habituation.Millenium a écrit:Parfois je fais une pause pour ne pas m'habituer à des doses plus fortes, je ne ressens pas de manque physique ni psychologique.
Disons, pas d'addiction forte mais risque d'accoutumance à terme ou du fait d'une fragilité psychologique particulière.
Autrement dit, pour consommer du cannabis, il faut être bien dans sa tête, prendre des précautions et ne pas en abuser.
Alors, dans ce cas, en étant bien et sain d'esprit et de corps, l’intérêt de consommer ne me semble pas évident.
Bean- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Dépénalisation du cannabis: votre avis?
Je ne vois, en plus, aucun intérêt de fumer du cannabis ou autres, en sachant les risques et conséquences sur sa santé. Je sais bien que certaines y trouvent une forme de plaisir, mais à quel prix (sens propre comme au figuré!)
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Cervantes
Re: Dépénalisation du cannabis: votre avis?
Millenium: oui je suis entièrement d'accord, je connais moi-même des personnes qui en usent sans en abuser, non pour résoudre un problème quelconque, mais juste de manière festive, et ils ne sont effectivement pas accro. Ce n'est pas plus dangereux-et probablement moins-que de boire excessivement de temps en temps pour les mêmes raisons, ou plutôt sans autre raison que le plaisir occasionnel, celui dont on a "envie" et non pas "besoin", et dont l'espace mis entre chaque "fête" empêche généralement l'addiction et ajoute au piquant de la sensation de par son côté occasionnel justement. Je ne pense pas qu'il faille diaboliser plus l'un que d'autre, beaucoup de gens sont capables de gérer, s'ils ne le font pas ce n'est pas par manque d'avertissements. Chacun est responsable de sa propre vie.
Quoi qu'en dise Bean, je ne pense pas que tu ai une addiction au THC puisque tu n'èprouve pas de manque physique et/ou psychique; si tu continue à espacer tes prises et à surveiller dans l'intervalle les réactions de ton corps et de ton psychisme, tu ne devrais pas dèvelloper une dépendance à mon avis. Ce qu'il faut c'est rester vigilant
Dépendance occasionnelle...Bean, tu veux dire, je suppose, qu'une personne qui consomme une substance, même occasionnelement, en a "besoin" périodiquement quoi qu'elle en dise?...J'ai entendu un argument de ce genre au CSAPA, à propos d'une femme qui buvait un verre de vin tous les dimanches, et qui, malgrès son abstinence le reste du temps, avait comme "besoin" de cet unique vers, autrement elle ne se sentait pas bien, mais je crois que c'est plus une habitude qui la rassure, un repaire pour elle qu'une addiction. Il doit en être de même pour certains consommateurs non-quotidiens de telle ou telle drogue, ou jeu, internet etc
Quant au risque d'augmenter les doses, il est effectivement le symptôme d'un risque de dépendance lié au produit addictif, parce-que notre circuit de récompense en redemande; sans y être accoutumé, il a une forte envie d'une bonne dose de bonheur, comme il a envie de tout ce qui lui en donne: nourriture, sexe, shopping etc il le garde en mémoire et ne l'oublie plus jamais. Mais tans qu'il est encore dans "l'envie", quant il ne se manifeste pas en tans que "besoin", le point de non-retour n'est pas atteint, on a encore le choix d'arrêter-ou non, et en continuant de gérer si on le souhaite-en n'oubliant pas d'observer nos propres réactions avec détachement, objectivité, sans nous mentir. C'est le seul moyen d'avoir une chance de contrôler un produit psychoactif, quel qu'il soit. Et oui, veiller à ne pas prendre des doses de plus ou en plus fortes et/ou rapprochées, comme en a "envie" notre circuit de récompense. Et ne pas s'imaginer que c'est parce-qu'on comprend les mécanismes dudit circuit qu'on peux le contrôler si on abuse: il est plus fort que notre raison. Ca reviendrait à dire qu'on peux èviter de prendre du poids parce-qu'on comprends le mécanisme des calories et tout ça par ces connaissances, nous pouvons gérer de notre mieux, espacer la prise d'un produit comme les repas de fête XD dans un cas comme dans l'autre, il y a justement ce côté festif parce-qu'occasionnel, source de plaisir, tout en se surveillant et en limitant les risques d'inconvénients.
Mais je manque de documentation pour ce qui est de la "prètendue ou non", addiction occasionnelle (hé non, je ne connais pas tout dans ce domaine )
Par contre, avoir l'habitude d'être sous un certain effet psychotrope en telle ou telle circonstance, par exemple: "j'ai "besoin" du produit pour aller à un entretien", "j'ai "besoin" du produit pour pouvoir m'amuser en soirée", "j'ai "besoin" du produit pour composer", "j'ai "besoin" du produit si j'ai un chagrin d'amour", "j'ai "besoin" du produit pour pouvoir m'abandonner sexuellement", s'il y a addiction occasionnelle, c'est peut-être bien ça. C'est bien plus vrai encore pour la vraie addiction à une substance quelconque.
Pas de dépendance forte a priori...pour les personnes fragiles psychologiquement, il n'en vas pas de même parce-que le produit est pour elles un médicament en plus d'un euphorisant, comme expliqué précédemment.
D'accord à 200 % avec ton avant-dernière phrase
Ben je ne sais pas...certaines personnes parfaitement bien dans leur tête peuvent avoir envie de fumer un joint par-ci par-là juste pour se divertir, comme, pour les mêmes raisons, d'autres "prennent une cuite" en soirée de temps en temps, ont une aventure amoureuse ou jouent au tiercé sans être pour autant toxicomanes, alcooliques, sexe-addicts ou joueurs compulsifs. Surtout si l'"envie" de ces plaisirs occasionnels ne devient pas le "il faut que", tel jour du mois ou de la semaine, ou en telle ou telle circonstance. En se surveillant, là encore.
jipé: je les connais, tous les risques potentiels-et à tout egars-ce n'est pas pour rien que, bien que consommatrice, je détaille ces risques parce-que je ne me sens pas le droit de les cacher, mon témoignage est objectif.
En revanche, j'ai dévelloppé, depuis deux mois, un reflexe pavlovien vis-à-vis de l'alcool: après avoir usé des deux et connu le "bad trip" consécutif, j'au préféré continuer de "fumer"-de toute façon c'ètait un choix conscient de ma part, une démarche dès le début-et la vue et l'idée de l'alcool m'ècoeure parce-que c'est lié à ce souvenir et que je "fume"; je grimace de dégoût si je me force à en avaler un demi-verre par politesse lol je ne pourrais plus remplacer le cannabis par l'alcool. Il m'arrive de boire un verre avec plaisir malgrès tout, mais c'est très rare et je serais ècoeurée si j'en buvais un deuxième.
Pour ce qui est du côté financier, on dépense moins que pour l'alcool, d'autant plus qu'on ne peux pas aller en acheter à l'èpicerie du coin... jusqu'à nouvel ordre Mon copain dit toujours: "Ce serait idéal si on pouvait aller chez notre herboriste spécialisé du coin, j'imagine une petite boutique...-tous les matins, comme on vas au marché, quant on choisis la qualité du persil, de la ciboulette..." Peut-être que oui, peut-être que non
Quoi qu'en dise Bean, je ne pense pas que tu ai une addiction au THC puisque tu n'èprouve pas de manque physique et/ou psychique; si tu continue à espacer tes prises et à surveiller dans l'intervalle les réactions de ton corps et de ton psychisme, tu ne devrais pas dèvelloper une dépendance à mon avis. Ce qu'il faut c'est rester vigilant
Dépendance occasionnelle...Bean, tu veux dire, je suppose, qu'une personne qui consomme une substance, même occasionnelement, en a "besoin" périodiquement quoi qu'elle en dise?...J'ai entendu un argument de ce genre au CSAPA, à propos d'une femme qui buvait un verre de vin tous les dimanches, et qui, malgrès son abstinence le reste du temps, avait comme "besoin" de cet unique vers, autrement elle ne se sentait pas bien, mais je crois que c'est plus une habitude qui la rassure, un repaire pour elle qu'une addiction. Il doit en être de même pour certains consommateurs non-quotidiens de telle ou telle drogue, ou jeu, internet etc
Quant au risque d'augmenter les doses, il est effectivement le symptôme d'un risque de dépendance lié au produit addictif, parce-que notre circuit de récompense en redemande; sans y être accoutumé, il a une forte envie d'une bonne dose de bonheur, comme il a envie de tout ce qui lui en donne: nourriture, sexe, shopping etc il le garde en mémoire et ne l'oublie plus jamais. Mais tans qu'il est encore dans "l'envie", quant il ne se manifeste pas en tans que "besoin", le point de non-retour n'est pas atteint, on a encore le choix d'arrêter-ou non, et en continuant de gérer si on le souhaite-en n'oubliant pas d'observer nos propres réactions avec détachement, objectivité, sans nous mentir. C'est le seul moyen d'avoir une chance de contrôler un produit psychoactif, quel qu'il soit. Et oui, veiller à ne pas prendre des doses de plus ou en plus fortes et/ou rapprochées, comme en a "envie" notre circuit de récompense. Et ne pas s'imaginer que c'est parce-qu'on comprend les mécanismes dudit circuit qu'on peux le contrôler si on abuse: il est plus fort que notre raison. Ca reviendrait à dire qu'on peux èviter de prendre du poids parce-qu'on comprends le mécanisme des calories et tout ça par ces connaissances, nous pouvons gérer de notre mieux, espacer la prise d'un produit comme les repas de fête XD dans un cas comme dans l'autre, il y a justement ce côté festif parce-qu'occasionnel, source de plaisir, tout en se surveillant et en limitant les risques d'inconvénients.
Mais je manque de documentation pour ce qui est de la "prètendue ou non", addiction occasionnelle (hé non, je ne connais pas tout dans ce domaine )
Par contre, avoir l'habitude d'être sous un certain effet psychotrope en telle ou telle circonstance, par exemple: "j'ai "besoin" du produit pour aller à un entretien", "j'ai "besoin" du produit pour pouvoir m'amuser en soirée", "j'ai "besoin" du produit pour composer", "j'ai "besoin" du produit si j'ai un chagrin d'amour", "j'ai "besoin" du produit pour pouvoir m'abandonner sexuellement", s'il y a addiction occasionnelle, c'est peut-être bien ça. C'est bien plus vrai encore pour la vraie addiction à une substance quelconque.
Pas de dépendance forte a priori...pour les personnes fragiles psychologiquement, il n'en vas pas de même parce-que le produit est pour elles un médicament en plus d'un euphorisant, comme expliqué précédemment.
D'accord à 200 % avec ton avant-dernière phrase
Ben je ne sais pas...certaines personnes parfaitement bien dans leur tête peuvent avoir envie de fumer un joint par-ci par-là juste pour se divertir, comme, pour les mêmes raisons, d'autres "prennent une cuite" en soirée de temps en temps, ont une aventure amoureuse ou jouent au tiercé sans être pour autant toxicomanes, alcooliques, sexe-addicts ou joueurs compulsifs. Surtout si l'"envie" de ces plaisirs occasionnels ne devient pas le "il faut que", tel jour du mois ou de la semaine, ou en telle ou telle circonstance. En se surveillant, là encore.
jipé: je les connais, tous les risques potentiels-et à tout egars-ce n'est pas pour rien que, bien que consommatrice, je détaille ces risques parce-que je ne me sens pas le droit de les cacher, mon témoignage est objectif.
En revanche, j'ai dévelloppé, depuis deux mois, un reflexe pavlovien vis-à-vis de l'alcool: après avoir usé des deux et connu le "bad trip" consécutif, j'au préféré continuer de "fumer"-de toute façon c'ètait un choix conscient de ma part, une démarche dès le début-et la vue et l'idée de l'alcool m'ècoeure parce-que c'est lié à ce souvenir et que je "fume"; je grimace de dégoût si je me force à en avaler un demi-verre par politesse lol je ne pourrais plus remplacer le cannabis par l'alcool. Il m'arrive de boire un verre avec plaisir malgrès tout, mais c'est très rare et je serais ècoeurée si j'en buvais un deuxième.
Pour ce qui est du côté financier, on dépense moins que pour l'alcool, d'autant plus qu'on ne peux pas aller en acheter à l'èpicerie du coin... jusqu'à nouvel ordre Mon copain dit toujours: "Ce serait idéal si on pouvait aller chez notre herboriste spécialisé du coin, j'imagine une petite boutique...-tous les matins, comme on vas au marché, quant on choisis la qualité du persil, de la ciboulette..." Peut-être que oui, peut-être que non
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Dépénalisation du cannabis: votre avis?
Je suis pour la légalisation bien sur, le shit ne fait pas plus ou moins de dégats que l'alcool ou les médocs dont l'utilisation elle, est légale. C'est une question d'utilisation et d'abus.
Soit on légalise tout, soit on autorise rien. Mais là, ça n'a absolument aucun sens.
Je fume un ou deux joints de temps en temps, comme un amateur de bon vin prendrait un ou deux verres pour un bon repas. En comparaison, je ressens beaucoup plus d'effets secondaires néfastes lorsque je bois un ou deux verres de vin que lorsque je fume un peu de cannabis, ça me détend. Mes facultés ne sont pas altérées. Beaucoup disent la même chose.
Les risques d'accoutumance sur les jeunes sont les mêmes que pour ceux de l'alcool, d'autant plus qu'ils sont souvent attirés par le goût de l'interdit.
Une dépénalisation et une régulation permettrait de réduire le nombre de dealers de produit trafiqué et le marché mafieux dans les rues et l'insécurité qu'il règne dans les endroits ou ils se trouvent.
De toute façon, les mesures de répression sont très couteuses et carrément inefficaces.
Soit on légalise tout, soit on autorise rien. Mais là, ça n'a absolument aucun sens.
Je fume un ou deux joints de temps en temps, comme un amateur de bon vin prendrait un ou deux verres pour un bon repas. En comparaison, je ressens beaucoup plus d'effets secondaires néfastes lorsque je bois un ou deux verres de vin que lorsque je fume un peu de cannabis, ça me détend. Mes facultés ne sont pas altérées. Beaucoup disent la même chose.
Les risques d'accoutumance sur les jeunes sont les mêmes que pour ceux de l'alcool, d'autant plus qu'ils sont souvent attirés par le goût de l'interdit.
Une dépénalisation et une régulation permettrait de réduire le nombre de dealers de produit trafiqué et le marché mafieux dans les rues et l'insécurité qu'il règne dans les endroits ou ils se trouvent.
De toute façon, les mesures de répression sont très couteuses et carrément inefficaces.
sandouX- Sorti de l'oeuf
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Re: Dépénalisation du cannabis: votre avis?
Ladysan a écrit:Je suis tout à fait contre la légalisation du cannabis, qui pose déjà un grave problème de santé publique. Et puis, « on » commence par le cannabis, et « on » fini par des drogues dures comme l’héroïne ou autre…On veut faire quoi ? Abêtir un peu plus nos jeunes en les plongeants "légalement" dans des paradis artificiels ? S’il faut voter cette loi, c’est aux parents d’ados qu’il faut poser la question…
Excuse moi ladysan, mais ce genre d'argument c'est ce que me répétait mes parents qui n'ont jamais pris un joint de leur vie.
Si on demandait aux parent d'ados tu crois sérieusement que ca ferais avancer le schmilblik?
Sérieusement ?
tu veux parler de quels paradis artificiels?plongeants "légalement" dans des paradis artificiels
foot, cigarette, alcool, jeu ? .. (liste infinie de paradis artificiels légaux il y a)
Dernière édition par cana le Lun 23 Mar 2015 - 17:07, édité 1 fois
cana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Dépénalisation du cannabis: votre avis?
Bean a écrit:C'est vrai, et c'est très juste, mais c'est après ...
Excellent et tout à fait vrai
parfois en même temps
et c'est pas très marrant
cana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Dépénalisation du cannabis: votre avis?
Désuètes ... une grosse farce.sandoux a écrit:De toute façon, les mesures de répression sont très couteuses et carrément inefficaces.
cana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Dépénalisation du cannabis: votre avis?
La répression étant inefficace, est à éviter .
Le chanvre entre dans quelques médicaments et suppléments alimentaires . L'abus est une dystonie psychique, qui trouve ailleurs, en cas de besoin, de quoi s'apaiser .
Le commerce de la drogue est florissant: dépénaliser ferait baisser les cours .
Le chanvre entre dans quelques médicaments et suppléments alimentaires . L'abus est une dystonie psychique, qui trouve ailleurs, en cas de besoin, de quoi s'apaiser .
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JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Dépénalisation du cannabis: votre avis?
Je vois que les opinions sont variées^^s'il y avait vraiment un projet de loi, je suppose que les résultats seraient à peu près les mêmes que sont du sondage lol
Jo: le manque THC/nicotine peut être calmé par du paracétamole pour les douleurs physiques, allié à un calmant homéopathique pour les douleurs psychiques, je le certifie, ce qui ne serait pas le cas pour beaucoup d'autres substances, y compris pour l'alcool, à moins de prendre 10 homéos, et encore, donc c'est effectivement moins grave.
J'ai remarqué que comme pour tout comportement addictif ou potentiellement à risque, la plupart des gens trouveront toujours une justification quelconque. Il y a déjà cette mode de tout fourrer dans des ètiquettes psys telles que bipolaire, borderline, maniaco-dépressif...on y met tout et n'importe quoi. Je reconnais être tombée dans ce travers avec mon fameux: "C'est un symptôme borderline, c'est statistique", et aussi: "C'est la toxicomanie de l'artiste, c'est statistique" XD
Si on légalisait le cannabis, le risque serait peut-être que les jeunes qui cherchent avant tout la transgression d'un interdit, et verraient donc le cannabis comme un produit banal parce-qu'ouvertement autorisé, et risqueraient de se tourner vers des substances plus nocives et plus difficiles, voire même impossibles pour certaines à contrôler...ce sont les mêmes qui ne veulent plus se contenter de tabac ou même d'alcool, en dépit de leurs effets.
Mais il est plus rare qu'on l'imagine que le cannabis déclenche une escalade chez les jeunes. Idée recue...
Jo: le manque THC/nicotine peut être calmé par du paracétamole pour les douleurs physiques, allié à un calmant homéopathique pour les douleurs psychiques, je le certifie, ce qui ne serait pas le cas pour beaucoup d'autres substances, y compris pour l'alcool, à moins de prendre 10 homéos, et encore, donc c'est effectivement moins grave.
J'ai remarqué que comme pour tout comportement addictif ou potentiellement à risque, la plupart des gens trouveront toujours une justification quelconque. Il y a déjà cette mode de tout fourrer dans des ètiquettes psys telles que bipolaire, borderline, maniaco-dépressif...on y met tout et n'importe quoi. Je reconnais être tombée dans ce travers avec mon fameux: "C'est un symptôme borderline, c'est statistique", et aussi: "C'est la toxicomanie de l'artiste, c'est statistique" XD
Si on légalisait le cannabis, le risque serait peut-être que les jeunes qui cherchent avant tout la transgression d'un interdit, et verraient donc le cannabis comme un produit banal parce-qu'ouvertement autorisé, et risqueraient de se tourner vers des substances plus nocives et plus difficiles, voire même impossibles pour certaines à contrôler...ce sont les mêmes qui ne veulent plus se contenter de tabac ou même d'alcool, en dépit de leurs effets.
Mais il est plus rare qu'on l'imagine que le cannabis déclenche une escalade chez les jeunes. Idée recue...
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Dépénalisation du cannabis: votre avis?
stana a écrit:
Si on légalisait le cannabis, le risque serait peut-être que les jeunes qui cherchent avant tout la transgression d'un interdit, et verraient donc le cannabis comme un produit banal parce-qu'ouvertement autorisé,
C'est facile de conserver la notion d'interdiction pour eux. Rien n'empêche de protéger les jeunes par des lois qui seraient les mêmes que pour l'alcool actuellement, vente aux mineurs et consommation dans les bars, les commerces, car à part tomber sur un commerçant qui outre passe la loi...dévaliser la cave des parents ou déléguer une personne majeure...Les jeunes ne se procurent pas de l'alcool aussi simplement.
Dans le cas ou la consommation et la vente est régularise et régulée avec une vraie chasse aux dealers en parallèle, évidemment.
sandouX- Sorti de l'oeuf
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Re: Dépénalisation du cannabis: votre avis?
la meilleure protection est éducative, auto contrôle acquis . Des parents qui, clairs eux-mêmes, parlent avec leurs enfants, leur apprennent les comportements à éviter .
Si papa et maman s'adonnent à la fumette, seuls ou en groupe festif, l'interdit restera inopérant .
Si papa et maman s'adonnent à la fumette, seuls ou en groupe festif, l'interdit restera inopérant .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Dépénalisation du cannabis: votre avis?
C'est sur qu'on ne fume pas un joint devant ses enfants. Par contre on peut boire de l'alcool devant eux. Tu vois le paradoxe rien que là déjà.
sandouX- Sorti de l'oeuf
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Re: Dépénalisation du cannabis: votre avis?
Mais oui c'est vrai! On ne fume pas de cannabis devant des enfants si on est un minimum responsable-certains le font, mais ils ne peuvent pas le faire au vu et au su de tous, donc ces comportements, réprimés si on vient à les apprendre, doit tout de même les limiter. L'alcool et le tabac étant autorisés, on boit et fume du tabac devant tout le monde, y compris les enfants, le risque est donc décuplé. Il faudrait y penser si on autorisait le cannabis: lègalisé=banalisé^^
Mais effectivement, les jeunes-et moins jeunes parfois- ne sont pas attirés uniquement par l'"interdit", mais aussi, ou seulement pour certains, la sensation forte, et pour ça, il est plus facile de se procurer de l'alcool par exemple. Un jeune qui ne sais pas où s'adresser, ou qui n'ose pas demander, pour ce qui est du cannabis, se tournera d'abord vers ce qui est plus accessible et procure d'ailleurs un effet immédiat plus proche de celui d'une drogue dure. Les commerçants qui, en dépit de la loi, vendent de l'alcool à des mineurs ne sont pas rares, et puis un petit jeune peux toujours piocher dans le bar ou le frigo de papa, maman, oncle untel LOL c'est officiellement contrôlé par des lois, peut-être que ça limite les dégâts malgrès tout...
Donc il y a bien du pour et du contre...de toute façon, qu'une loi, quelle qu'elle soit, passe ou non, il y aura toujours du négatif et du positif. Ce qu'il faut faire dans tous les cas, c'est tâcher de limiter le "mauvais" et d'affiner le "bon".
Mais effectivement, les jeunes-et moins jeunes parfois- ne sont pas attirés uniquement par l'"interdit", mais aussi, ou seulement pour certains, la sensation forte, et pour ça, il est plus facile de se procurer de l'alcool par exemple. Un jeune qui ne sais pas où s'adresser, ou qui n'ose pas demander, pour ce qui est du cannabis, se tournera d'abord vers ce qui est plus accessible et procure d'ailleurs un effet immédiat plus proche de celui d'une drogue dure. Les commerçants qui, en dépit de la loi, vendent de l'alcool à des mineurs ne sont pas rares, et puis un petit jeune peux toujours piocher dans le bar ou le frigo de papa, maman, oncle untel LOL c'est officiellement contrôlé par des lois, peut-être que ça limite les dégâts malgrès tout...
Donc il y a bien du pour et du contre...de toute façon, qu'une loi, quelle qu'elle soit, passe ou non, il y aura toujours du négatif et du positif. Ce qu'il faut faire dans tous les cas, c'est tâcher de limiter le "mauvais" et d'affiner le "bon".
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Dépénalisation du cannabis: votre avis?
Gare au tabagisme passif.
Bean- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Dépénalisation du cannabis: votre avis?
Oui en plus lol c'est clair que l'alcoolisme passif, ça n'existe pas pour autant que je sache, à moins de vivre avec ses enfants dans une distillerie maison comme quoi la prohibition ètait décidément une mauvaise chose...ça a dû exister bien sûr il y a toujours des gosses pour achever les fonds de verre sous la table à un repas de famille, mais les dégâts sont limités...
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Dépénalisation du cannabis: votre avis?
Les parents boivent, les enfants trinquent...
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Cervantes
Re: Dépénalisation du cannabis: votre avis?
Ça arrive aussi qu'ils boivent!
J'ai connu des gens qui avaient bien bu dans une fête de mariage particulièrement bien arrosée. Leur gamine de huit ans ne s'est pas laissée abattre, elle a siphonné les fonds de verres qui traînaient sur les tables du buffet. Les parents s'en sont aperçus mais un peu tard.
Sur la route du retour, un test d'alcoolémie aurait du leur être fatal. Le père souffla dans le ballon et l'éthylotest vira franchement. Mais celui-ci ne se dégonfla pas (le père, pas le ballon) et affirma aux policiers qu'il n'avait rien bu et que leur éthylotest ne fonctionnait pas, que probablement il s'agissait d'un lot défectueux, que ça arrive plus souvent qu'on ne le croit.
Comme les policiers restaient incrédules, il leur a alors dit: "Si vous ne me croyez pas, faites souffler ma gamine de huit ans et vous verrez bien le résultat."
La petite souffla, l'éthylotest vira bien évidemment et les policiers firent leurs plus plates excuses à ce père de famille devenu irréprochable.
J'ai connu des gens qui avaient bien bu dans une fête de mariage particulièrement bien arrosée. Leur gamine de huit ans ne s'est pas laissée abattre, elle a siphonné les fonds de verres qui traînaient sur les tables du buffet. Les parents s'en sont aperçus mais un peu tard.
Sur la route du retour, un test d'alcoolémie aurait du leur être fatal. Le père souffla dans le ballon et l'éthylotest vira franchement. Mais celui-ci ne se dégonfla pas (le père, pas le ballon) et affirma aux policiers qu'il n'avait rien bu et que leur éthylotest ne fonctionnait pas, que probablement il s'agissait d'un lot défectueux, que ça arrive plus souvent qu'on ne le croit.
Comme les policiers restaient incrédules, il leur a alors dit: "Si vous ne me croyez pas, faites souffler ma gamine de huit ans et vous verrez bien le résultat."
La petite souffla, l'éthylotest vira bien évidemment et les policiers firent leurs plus plates excuses à ce père de famille devenu irréprochable.
Bean- Seigneur de la Métaphysique
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mirage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Dépénalisation du cannabis: votre avis?
Très drôle l'anecdote ou la blague, je ne sais pas. Quoiqu'il en soit, la réalité dépasse parfois la fiction. Des exemples piochés dans le journal "le nouveau detective", des perles de tribunaux, récoltées par des journalistes, c'est incroyable mais vrai XD mais qu'est ce-qu'ils peuvent bien avoir dans la tête? on peux lire des choses comme:
"Je ne pense pas être trop alcoolique. Juste normal."
"Monsieur le juge, je dois vous signaler deux choses: premièrement, je suis alcoolique. Et deuxièmement, très alcoolique."
"Madame la juge, je vais vous faire un aveu: je suis quelqu'un de malade, je suis alcoolique. J'ai même été à une réunion des alcooliques anonymes, une fois.
-Pourquoi une fois seulement?
-Parce-qu'ils sont trop déprimés. C'est triste, les alcooliques. Surtout quant ils ne boivent plus. Je ne voulais pas devenir comme eux. Alors pour oublié ça, une fois chez moi, je me suis ouvert une bouteille avec ma femme."
Le fils du prévenu:
-Mon père est un homme qui a le vin con.
Le juge:
-Toutes les nuits, vous mettez votre chaîne hifi à fond et vous chantez à tue-tête sur votre balcon. Pourquoi?
L'accusé:
-J'sais pas. J'aime bien faire la fête la nuit.
-En plus, vous êtes souvent ivre. Vous buvez beaucoup?
-Pas trop, non: une bouteille d'anisette par jour, et quant c'est vraiment la fête, ça peut aller jusqu'à deux bouteilles. Mais je dois aussi soigner un problème de bégaiement.
-Et quant vous avez bu deux bouteilles d'anisette, vous ne bégayez plus?
-Je ne bégaie plus, mais alors je suis bourré.
L'accusé:
-Je suis suivi par un psychiatre alcoolique.
-Psychiatre alcoologue, c'est mieux, corrige la juge. Sinon, ça n'a pas le même sens du tout...
-Non, jure l'accusé, je ne bois quasiment jamais.
-Pourtant, nous avons le témoignage du patron du bar du marché. Il dit que vous êtes son meilleur client.
-Vous voulez rire? Celui-là, c'est un alcoolique fini: je le sais, je le vois tous les jours.
Le père de l'accusé:
-Non seulement mon fils est un drogué, mais en plus il écoute du Byoncé. Aidez-moi, madame la juge!
L'accusé, qui dit boire une bouteille de pastis pur par jour:
-J'aime vraiment beaucoup l'alcool. Mon rêve, ce serait de finir ma vie dans l'alcool.
(celle-là, elle est drôle jusqu'à un certain point )
-Les traces de coups sur ma femme, c'est pas moi! C'est dû à son alcoolisme. Elle boit beaucoup et tombe tout le temps. Ca fait d'ailleurs beaucoup rire les enfants quant maman est bourrée.
-Ma femme dit qu'elle est enceinte, mais si ça se trouve, c'est faux! Elle boit du matin au soir. A mon avis, si elle a un gros ventre comme ça, c'est parce-qu'elle a la cirrhose du foie.
L'accusé:
-Ce jour-là, je buvais une bière avec du saucisson devant le Aldi. Normal, quoi. J'aime beaucoup manger du saucisson avec de la bière. Alors voilà: un vigile est venu me dire que je n'avais rien à faire là. Puis la police est arrivée, j'ai couru, c'est tout.
-Vous oubliez que vous avez insulté ces policiers. Vous les avez même menacé de mort.
-Ah? Normalement je ne fais pas ça.
-Vous l'avez fait.
-Je ne me souviens pas. En fait je suis sous traîtement depuis 10 ans, je prends du seresta pour me détendre et du stylnox pour dormir.
-Que vous mélangez avec de l'alcool.
-Ben ouais, normal! Je ne vois pas comment on peux faire autrement.
-Avez-vous l'impression...de ne pas être normal? demande délicatement la juge.
-Bien sûr que je suis normal! Comme le président de la République!
-Nous allons demander une expertise psychologique, vous comprenez ce que je vous dis?
-Ben ouais, j'suis pas débile non plus!
-C'est justement ce qu'on essaie de déterminer.
-Non, je ne suis pas dealer. La lame du couteau noircie, c'est parce-que ma copine s'en sers pour retourner les crèpes. La balance, c'est pour peser la farine: si on veut avoir une bonne pâte à crèpe, c'est important d'être précis. La pipe, c'est parce-qu'après avoir mangé des crèpes, j'aime bien fumer la pipe. Après une bonne viande, c'est une cigarette, mais après les crèpes c'est la pipe.
L'avocate de l'accusé:
-Un petit joint de temps en temps, madame le procureur, vous devriez essayé, ça vous détendrait.
Et ma petite prèfèrée, il faut oser, j'admire quelque part :
-Bonjour, je m'appel Emilio. Je suis toxico et amoureux du goulot.
"Je ne pense pas être trop alcoolique. Juste normal."
"Monsieur le juge, je dois vous signaler deux choses: premièrement, je suis alcoolique. Et deuxièmement, très alcoolique."
"Madame la juge, je vais vous faire un aveu: je suis quelqu'un de malade, je suis alcoolique. J'ai même été à une réunion des alcooliques anonymes, une fois.
-Pourquoi une fois seulement?
-Parce-qu'ils sont trop déprimés. C'est triste, les alcooliques. Surtout quant ils ne boivent plus. Je ne voulais pas devenir comme eux. Alors pour oublié ça, une fois chez moi, je me suis ouvert une bouteille avec ma femme."
Le fils du prévenu:
-Mon père est un homme qui a le vin con.
Le juge:
-Toutes les nuits, vous mettez votre chaîne hifi à fond et vous chantez à tue-tête sur votre balcon. Pourquoi?
L'accusé:
-J'sais pas. J'aime bien faire la fête la nuit.
-En plus, vous êtes souvent ivre. Vous buvez beaucoup?
-Pas trop, non: une bouteille d'anisette par jour, et quant c'est vraiment la fête, ça peut aller jusqu'à deux bouteilles. Mais je dois aussi soigner un problème de bégaiement.
-Et quant vous avez bu deux bouteilles d'anisette, vous ne bégayez plus?
-Je ne bégaie plus, mais alors je suis bourré.
L'accusé:
-Je suis suivi par un psychiatre alcoolique.
-Psychiatre alcoologue, c'est mieux, corrige la juge. Sinon, ça n'a pas le même sens du tout...
-Non, jure l'accusé, je ne bois quasiment jamais.
-Pourtant, nous avons le témoignage du patron du bar du marché. Il dit que vous êtes son meilleur client.
-Vous voulez rire? Celui-là, c'est un alcoolique fini: je le sais, je le vois tous les jours.
Le père de l'accusé:
-Non seulement mon fils est un drogué, mais en plus il écoute du Byoncé. Aidez-moi, madame la juge!
L'accusé, qui dit boire une bouteille de pastis pur par jour:
-J'aime vraiment beaucoup l'alcool. Mon rêve, ce serait de finir ma vie dans l'alcool.
(celle-là, elle est drôle jusqu'à un certain point )
-Les traces de coups sur ma femme, c'est pas moi! C'est dû à son alcoolisme. Elle boit beaucoup et tombe tout le temps. Ca fait d'ailleurs beaucoup rire les enfants quant maman est bourrée.
-Ma femme dit qu'elle est enceinte, mais si ça se trouve, c'est faux! Elle boit du matin au soir. A mon avis, si elle a un gros ventre comme ça, c'est parce-qu'elle a la cirrhose du foie.
L'accusé:
-Ce jour-là, je buvais une bière avec du saucisson devant le Aldi. Normal, quoi. J'aime beaucoup manger du saucisson avec de la bière. Alors voilà: un vigile est venu me dire que je n'avais rien à faire là. Puis la police est arrivée, j'ai couru, c'est tout.
-Vous oubliez que vous avez insulté ces policiers. Vous les avez même menacé de mort.
-Ah? Normalement je ne fais pas ça.
-Vous l'avez fait.
-Je ne me souviens pas. En fait je suis sous traîtement depuis 10 ans, je prends du seresta pour me détendre et du stylnox pour dormir.
-Que vous mélangez avec de l'alcool.
-Ben ouais, normal! Je ne vois pas comment on peux faire autrement.
-Avez-vous l'impression...de ne pas être normal? demande délicatement la juge.
-Bien sûr que je suis normal! Comme le président de la République!
-Nous allons demander une expertise psychologique, vous comprenez ce que je vous dis?
-Ben ouais, j'suis pas débile non plus!
-C'est justement ce qu'on essaie de déterminer.
-Non, je ne suis pas dealer. La lame du couteau noircie, c'est parce-que ma copine s'en sers pour retourner les crèpes. La balance, c'est pour peser la farine: si on veut avoir une bonne pâte à crèpe, c'est important d'être précis. La pipe, c'est parce-qu'après avoir mangé des crèpes, j'aime bien fumer la pipe. Après une bonne viande, c'est une cigarette, mais après les crèpes c'est la pipe.
L'avocate de l'accusé:
-Un petit joint de temps en temps, madame le procureur, vous devriez essayé, ça vous détendrait.
Et ma petite prèfèrée, il faut oser, j'admire quelque part :
-Bonjour, je m'appel Emilio. Je suis toxico et amoureux du goulot.
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Localisation : Epinal, Vosges
Identité métaphysique : sataniste pratiquante
Humeur : mystique, aux portes de la perception
Date d'inscription : 25/12/2010
Re: Dépénalisation du cannabis: votre avis?
-J'ai voté contre la dépénalisation, définitivement.
Je ne vois pas trop à quoi rimerait la dépénalisation à but thérapeutique, qu'évoque Jipé. Ca pourrait être utilisé pour simple "déprime", et y aurait plus de limite, ce qui reviendrait au même.
À part ça, je salue ton côté prude, Jipé.
Beaucoup prétendent être plus créatifs avec. Je connaissais quelqu'un dont on m'a dit a posteriori qu'il fumait ce genre de choses. Il a échoué sa physique, mais seulement à cause des branches secondaires (qui sortaient des maths). Il semble qu'il ait réussi haut-la-main les branches difficiles.
Ca reste une exception (et allez savoir s'il n'aurait pas tout réussi d'un coup sans cannabis).
Je ne vois pas trop à quoi rimerait la dépénalisation à but thérapeutique, qu'évoque Jipé. Ca pourrait être utilisé pour simple "déprime", et y aurait plus de limite, ce qui reviendrait au même.
À part ça, je salue ton côté prude, Jipé.
Beaucoup prétendent être plus créatifs avec. Je connaissais quelqu'un dont on m'a dit a posteriori qu'il fumait ce genre de choses. Il a échoué sa physique, mais seulement à cause des branches secondaires (qui sortaient des maths). Il semble qu'il ait réussi haut-la-main les branches difficiles.
Ca reste une exception (et allez savoir s'il n'aurait pas tout réussi d'un coup sans cannabis).
-Peut on savoir à quelles doses correspondent ces facteurs ? Un join ou trois verres ?Jean Cérien a écrit:Le cannabis est moins dangereux pour la sécurité routière que l’alcool. Ces effets sur la conduite sont moins sensibles et les fumeurs de joints font beaucoup plus attention que les buveurs d'alcool.
Il a été démontré que les dangers qui aboutissent à un risque d’accident sont multipliés par 2 pour le cannabis, par 9 pour l’alcool et par 25 lorsque les deux substances sont consommées en même temps.
AC*- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 06/11/2011
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