Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
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Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
Le Trésor américain accusé d’avoir vendu le monde aux banquiers
Philippe Vion-Dury | Journaliste Rue89
Lorsqu’il a obtenu ce mémo [PDF], l’écrivain et journaliste d’investigation américain Greg Palast « n’arrivait simplement pas à y croire ». Selon lui, ce document – qu’il affirme authentique – est digne des pires théories complotistes :
« A la fin des années 1990, les hauts fonctionnaires du Trésor américain ont conspiré en secret avec une petite cabale de gros bonnets du secteur bancaire pour tailler en pièces la régulation financière dans le monde entier. »
Greg Palast ne précise pas comment il a authentifié le document, mais avec sa longue carrière d’enquêteur pour des cabinets d’audit anti-trust et anticorruption, et de nombreuses investigations pour la BBC, The Observer et The Guardian, il ne fait aucun doute que ses preuves sont solides.
Une cabale politico-financière
Daté du 24 novembre 1997, son auteur Timothy F. Geithner écrit à son « boss », le secrétaire adjoint au Trésor américain, Larry Summers, à propos des dernières tractations à l’OMC :
« Alors que nous entrons dans la dernière ligne droite des négociations à l’OMC sur le commerce des services, je pense que ce serait une bonne idée pour vous d’en toucher un mot avec les PDG des principales banques et sociétés boursières qui ont suivi de près les négociations. »
Timothy Geithner transmet ensuite la liste des numéros des cinq PDG les plus puissants de la planète (d’alors) : Bank of America, Goldman Sachs, ou encore JP Morgan figurent au tableau.
Le but de ces entretiens téléphoniques : préparer la dérégulation – ou ouvrir la boîte de Pandore, selon le point de vue.
Geithner assure ensuite que les estimations quant au succès des négociations peuvent être – « prudemment » – interprétées comme étant « optimistes ». Il ajoute que les entreprises du secteur sont « largement satisfaites avec les grandes lignes de l’accord ».
Acte I : briser la régulation
De quoi ont-ils tous discuté après, le mémo ne le précise pas. Mais Greg Palast explique la suite des évènements qu’il présente comme un « coup d’Etat financier global » pour déréguler d’un seul coup toutes les banques à travers le monde – et les placer sous la domination des vautours américains.
Il fallait d’abord briser le mur entre banque de dépôt et banque d’investissement instauré par le Glass-Steagall Act de 1933 – et censé empêcher une nouvelle « Grande Dépression ». Cela tombe bien : en 1997, le mur est déjà très poreux et les exceptions à la règle pleuvent.
Le Trésor américain, de son côté, fait rempart à toute tentative de régulation des produits dérivés financiers. Dans la foulée, le président Clinton déclarera que la loi « Glass-Steagall Act n’est plus appropriée ». Deux ans plus tard, son abrogation signifiera le début du règne de la dérégulation financière.
Acte II : briser les frontières
L’acte deux est plus délicat et franchement machiavélique, comme l’explique le journaliste :
« Mais pourquoi donc transformerait-on les banques américaines en casinos à produits dérivés si l’argent s’enfuit vers des nations où les lois bancaires sont plus sûres ? La réponse conçue par le top 5 bancaire : éliminer les contrôles sur les banques dans toutes les nations de la planète – d’un seul coup. C’était aussi brillant que terriblement dangereux. »
Le Trésor américain à la solde du lobby bancaire s’est donc servi des négociations sur le nouvel accord de l’OMC. L’Accord général sur le commerce des services (AGCS) sera conclu en décembre 1997, un mois après le mémo, et entrera en vigueur en 1999.
Alors que l’OMC ne prenait en compte jusque-là que les marchandises, l’AGCS pave la voie au commerce d’instruments et actifs financiers qui seront largement responsables de la crise actuelle.
La boîte de Pandore est maintenant grande ouverte :
« Parmi les célèbres transactions légalisées : Goldman Sachs (le secrétaire du Trésor Rubinen avait été vice-président) a travaillé avec la Grèce sur un swap d’obligation qui, finalement, a détruit cette nation.
L’Equateur, une fois son secteur bancaire dérégulé et démoli, a été ravagé par des émeutes.
L’Argentine a dû vendre ses entreprises pétrolières et ses réseaux d’approvisionnement en eau alors que ses professeurs cherchaient leur subsistance dans les poubelles. »
Les joueurs, eux, n’ont pas connu la crise
Pour l’auteur, Larry Summer est le « serpent » et Geithner son « valet » chargé de « transformer les accords en bélier pour les banquiers ». Comble du cynisme, il souligne le parcours professionnel des différents acteurs impliqués dans la manœuvre :
Robert Rubin, secrétaire au Trésor en 1997, a pris la tête du Citigroup dont la création a été permise par la dérégulation de la finance. Alors que cette « monstruosité financière » a coulé en 2008 suite à une chute de son action de 70%, Rubin a tiré son épingle du jeu avec 100 millions d’euros sous le bras ;
Larry Summers remplace son mentor Robert Rubin à la tête du Trésor américain sous l’administration Clinton. Il prend ensuite la tête de Harvard tout en travaillant en tant que conseiller pour des « hedge funds » et en donnant des conférences à 135 000 dollars pour JP Morgan, Goldman Sachs et d’autres, acroissant sa fortune de quelque 23 millions d’euros. Il devient en 2009 un des conseillers spéciaux d’Obama et prend la tête du Conseil économique national. Il est maintenant pressenti pour prendre la tête de la Réserve fédérale américaine.
Greg Palast relativise cependant l’importance du mémo :
« Est-ce que tout ce mal et cette souffrance proviennent d’un seul mémo ? Non, bien entendu : le mal était la partie elle-même, jouée par la clique des banquiers. Le mémo révèle seulement leur tactique de jeu pour mettre échec et mat. »
http://www.rue89.com/2013/08/23/tresor-americain-accuse-davoir-vendu-monde-banquiers-245152
Philippe Vion-Dury | Journaliste Rue89
Lorsqu’il a obtenu ce mémo [PDF], l’écrivain et journaliste d’investigation américain Greg Palast « n’arrivait simplement pas à y croire ». Selon lui, ce document – qu’il affirme authentique – est digne des pires théories complotistes :
« A la fin des années 1990, les hauts fonctionnaires du Trésor américain ont conspiré en secret avec une petite cabale de gros bonnets du secteur bancaire pour tailler en pièces la régulation financière dans le monde entier. »
Greg Palast ne précise pas comment il a authentifié le document, mais avec sa longue carrière d’enquêteur pour des cabinets d’audit anti-trust et anticorruption, et de nombreuses investigations pour la BBC, The Observer et The Guardian, il ne fait aucun doute que ses preuves sont solides.
Une cabale politico-financière
Daté du 24 novembre 1997, son auteur Timothy F. Geithner écrit à son « boss », le secrétaire adjoint au Trésor américain, Larry Summers, à propos des dernières tractations à l’OMC :
« Alors que nous entrons dans la dernière ligne droite des négociations à l’OMC sur le commerce des services, je pense que ce serait une bonne idée pour vous d’en toucher un mot avec les PDG des principales banques et sociétés boursières qui ont suivi de près les négociations. »
Timothy Geithner transmet ensuite la liste des numéros des cinq PDG les plus puissants de la planète (d’alors) : Bank of America, Goldman Sachs, ou encore JP Morgan figurent au tableau.
Le but de ces entretiens téléphoniques : préparer la dérégulation – ou ouvrir la boîte de Pandore, selon le point de vue.
Geithner assure ensuite que les estimations quant au succès des négociations peuvent être – « prudemment » – interprétées comme étant « optimistes ». Il ajoute que les entreprises du secteur sont « largement satisfaites avec les grandes lignes de l’accord ».
Acte I : briser la régulation
De quoi ont-ils tous discuté après, le mémo ne le précise pas. Mais Greg Palast explique la suite des évènements qu’il présente comme un « coup d’Etat financier global » pour déréguler d’un seul coup toutes les banques à travers le monde – et les placer sous la domination des vautours américains.
Il fallait d’abord briser le mur entre banque de dépôt et banque d’investissement instauré par le Glass-Steagall Act de 1933 – et censé empêcher une nouvelle « Grande Dépression ». Cela tombe bien : en 1997, le mur est déjà très poreux et les exceptions à la règle pleuvent.
Le Trésor américain, de son côté, fait rempart à toute tentative de régulation des produits dérivés financiers. Dans la foulée, le président Clinton déclarera que la loi « Glass-Steagall Act n’est plus appropriée ». Deux ans plus tard, son abrogation signifiera le début du règne de la dérégulation financière.
Acte II : briser les frontières
L’acte deux est plus délicat et franchement machiavélique, comme l’explique le journaliste :
« Mais pourquoi donc transformerait-on les banques américaines en casinos à produits dérivés si l’argent s’enfuit vers des nations où les lois bancaires sont plus sûres ? La réponse conçue par le top 5 bancaire : éliminer les contrôles sur les banques dans toutes les nations de la planète – d’un seul coup. C’était aussi brillant que terriblement dangereux. »
Le Trésor américain à la solde du lobby bancaire s’est donc servi des négociations sur le nouvel accord de l’OMC. L’Accord général sur le commerce des services (AGCS) sera conclu en décembre 1997, un mois après le mémo, et entrera en vigueur en 1999.
Alors que l’OMC ne prenait en compte jusque-là que les marchandises, l’AGCS pave la voie au commerce d’instruments et actifs financiers qui seront largement responsables de la crise actuelle.
La boîte de Pandore est maintenant grande ouverte :
« Parmi les célèbres transactions légalisées : Goldman Sachs (le secrétaire du Trésor Rubinen avait été vice-président) a travaillé avec la Grèce sur un swap d’obligation qui, finalement, a détruit cette nation.
L’Equateur, une fois son secteur bancaire dérégulé et démoli, a été ravagé par des émeutes.
L’Argentine a dû vendre ses entreprises pétrolières et ses réseaux d’approvisionnement en eau alors que ses professeurs cherchaient leur subsistance dans les poubelles. »
Les joueurs, eux, n’ont pas connu la crise
Pour l’auteur, Larry Summer est le « serpent » et Geithner son « valet » chargé de « transformer les accords en bélier pour les banquiers ». Comble du cynisme, il souligne le parcours professionnel des différents acteurs impliqués dans la manœuvre :
Robert Rubin, secrétaire au Trésor en 1997, a pris la tête du Citigroup dont la création a été permise par la dérégulation de la finance. Alors que cette « monstruosité financière » a coulé en 2008 suite à une chute de son action de 70%, Rubin a tiré son épingle du jeu avec 100 millions d’euros sous le bras ;
Larry Summers remplace son mentor Robert Rubin à la tête du Trésor américain sous l’administration Clinton. Il prend ensuite la tête de Harvard tout en travaillant en tant que conseiller pour des « hedge funds » et en donnant des conférences à 135 000 dollars pour JP Morgan, Goldman Sachs et d’autres, acroissant sa fortune de quelque 23 millions d’euros. Il devient en 2009 un des conseillers spéciaux d’Obama et prend la tête du Conseil économique national. Il est maintenant pressenti pour prendre la tête de la Réserve fédérale américaine.
Greg Palast relativise cependant l’importance du mémo :
« Est-ce que tout ce mal et cette souffrance proviennent d’un seul mémo ? Non, bien entendu : le mal était la partie elle-même, jouée par la clique des banquiers. Le mémo révèle seulement leur tactique de jeu pour mettre échec et mat. »
http://www.rue89.com/2013/08/23/tresor-americain-accuse-davoir-vendu-monde-banquiers-245152
komyo- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
Doit-on chercher des responsables -individus?
Ne serait-ce pas plutot le système?
Car on trouvera toujours une excuse à untel et untel, on trouvera toujours quelqun pour dire vous etes jaloux de sa fortune.
Pfffff, comme si ca avait de l'importance, quand on sait que les capacités humaines pourraient subvenir largement aux besoins de l'humanité alors qu'une part non négligeable de cette humanité crève de faim ou des massacres...
Bien sur que non ce n'est pas untel ou untel qui veut la mort du petit gamin de Bogota sur les tas d'ordure, bien sur que non ce n'est pas un autre untel qui engendre les guerres.
Alors qui ?
Ce système inique d'économie mondiale basé sur l'exploitation de l'homme par l'homme, sur l'économie de marchés et la concurrence, dont la finalité n'est pas la satisfaction des besoins de l'humanité mais celle de quelques individus......quelqu'ils soient!
Cela est visible chaque jour, il suffit d'ouvrir les yeux.
Ne serait-ce pas plutot le système?
Car on trouvera toujours une excuse à untel et untel, on trouvera toujours quelqun pour dire vous etes jaloux de sa fortune.
Pfffff, comme si ca avait de l'importance, quand on sait que les capacités humaines pourraient subvenir largement aux besoins de l'humanité alors qu'une part non négligeable de cette humanité crève de faim ou des massacres...
Bien sur que non ce n'est pas untel ou untel qui veut la mort du petit gamin de Bogota sur les tas d'ordure, bien sur que non ce n'est pas un autre untel qui engendre les guerres.
Alors qui ?
Ce système inique d'économie mondiale basé sur l'exploitation de l'homme par l'homme, sur l'économie de marchés et la concurrence, dont la finalité n'est pas la satisfaction des besoins de l'humanité mais celle de quelques individus......quelqu'ils soient!
Cela est visible chaque jour, il suffit d'ouvrir les yeux.
_dede 95- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
Nous ne pouvons espérer une évolution substantielle dans les relations humaines avec un système antidémocratique qui privilégie la corruption et le banditisme économique à l'échelle internationale.
L'élite au pouvoir est celle de la corruption, un exemple, une ligne de conduite qui contamine toute la société.
L'élite au pouvoir est celle de la corruption, un exemple, une ligne de conduite qui contamine toute la société.
Millenium- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
D'accord avec cela et c'est en partie a cause de cela que je promeus les propositions d'étienne chouard partout ou je peux !Millenium a écrit:Nous ne pouvons espérer une évolution substantielle dans les relations humaines avec un système antidémocratique qui privilégie la corruption et le banditisme économique à l'échelle internationale.
L'élite au pouvoir est celle de la corruption, un exemple, une ligne de conduite qui contamine toute la société.
Son analyse du foutage de gueule qu'est la démocratie actuelle implique d'y répondre avant toute chose !
Dernière édition par komyo le Jeu 29 Aoû 2013 - 16:58, édité 1 fois
komyo- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
J'avais lu cet article précédemment . Le monde , maintenant, leur appartient ! Mais à quelle catastrophe mondiale nous entraînent-ils ? On a déjà eu une sacrée secousse...A quand le big-one ?
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
Quelque soit le système, il va toujours y avoir un va et vient entre le passé et le futur dans nos sociétés, entre la volonté de continuité et celle de changement chez chacun de nous. Avec ses élections, le système démocratique permet d'éviter les crise lors de pareils changements de direction, et il suffirait peut-être de trouver le bon système pour pouvoir éviter les crises lors des changements de direction du système économique, car il oscille visiblement lui aussi entre la continuité et le changement.
M'enfin- Le Repteux
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Re: Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
Des responsables! En veux-tu? en voilà..UN.
Certes on est loin de la défense des petits entrepreneurs et de leurs soucis financiers qu'il s'empressent de mettre sur le dos des travailleurs: Le cout des salaires!
Il est bon de connaitre un peu les mécanismes économiques mondiaux!
Chacun de nous en tirera les conséquence, mais ne venez pas dire: On ne savait pas!
C'était l'actualité économique relevée ce matin dans l'actualité!La crise de la dette des États-Unis inquiète les banques et les gouvernements
Au septième jour de la paralysie du gouvernement des États-Unis d’Amérique, les conseillers d’Obama ont prévenu hier qu’un défaut de paiement venant s’y ajouter serait « terrible ».
Le président de la chambre des représentants refuse un relèvement du plafond de dette sans concession du président Obama sur sa réforme de l’assurance maladie.
Ce que Obama qualifie de chantage inacceptable.
Ses conseillers ont multiplié les déclarations alarmistes, car se rapproche l’échéance du 17 octobre, où sera atteint le plafond autorisé de la dette de 16 700 milliards de dollars. En l’absence de relèvement, le gouvernement américain devrait suspendre le remboursement de ses emprunts.
Républicains et Démocrates s’accusent réciproquement de la responsabilité du blocage.
Or le dollar étant depuis les accords de Bretton Woods de 1944, la monnaie mondiale, les bons du Trésor américains sont accumulés partout dans le monde et servent de réserve pour les banques.
Un défaut de paiement serait facteur de crise financière majeure, a prévenu dimanche le secrétaire d’État au Trésor, « le congrès joue avec le feu ».
Le Japon et la Chine gros détenteurs de bons du Trésor américains ont exprimé leur inquiétude.
Obama a annulé son voyage en Asie, alors que le pacifique est considéré comme un élément majeur de la politique étrangère des États-Unis.
L’euro est reparti à la hausse vis-à-vis du dollar, ce qui est une mauvaise nouvelle pour les exportations européennes.
Le vice ministre chinois des finances a souligné que « la pendule tourne ».
Certes on est loin de la défense des petits entrepreneurs et de leurs soucis financiers qu'il s'empressent de mettre sur le dos des travailleurs: Le cout des salaires!
Il est bon de connaitre un peu les mécanismes économiques mondiaux!
Chacun de nous en tirera les conséquence, mais ne venez pas dire: On ne savait pas!
_dede 95- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 10/12/2011
Re: Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
Bah moi je serais curieux de savoir ce qui va se passer si les américains ne payent pas leur dette.... D'ailleurs on notera que ce n'est pas l'affolement au niveau des bourses.
Cela me rappelle une remarque de Jacques Juillard entendu dernièrement sur France Culture.
Il soulignait que si il pouvait rouler dans Paris c'est parce qu'il profitait du bien fait du métro.
En effet si les millions de gens qui prennent le métro ne le prenaient plus alors il lui ne pourrait plus rouler dans Paris car Paris serait littéralement bloqué.
Pourtant, des millions de gens payent pour profiter des bienfaits du métro, mais pas lui, qui profite donc gratuitement des effets du métro.
Il ne trouvait pas cela normal. (présenté comme cela il n'avait pas tord-il oubliait juste que le métro est hyper subventionné...)
De même,
Les chinois profitent de la dette américaine pour leur vendre des produits.... tout en ne payant pas. L'heure de la facture est elle arrivée ?
Et que peuvent ils faire ? tuer leur client et par conséquent leur économie ? non plus !
Cela me rappelle une remarque de Jacques Juillard entendu dernièrement sur France Culture.
Il soulignait que si il pouvait rouler dans Paris c'est parce qu'il profitait du bien fait du métro.
En effet si les millions de gens qui prennent le métro ne le prenaient plus alors il lui ne pourrait plus rouler dans Paris car Paris serait littéralement bloqué.
Pourtant, des millions de gens payent pour profiter des bienfaits du métro, mais pas lui, qui profite donc gratuitement des effets du métro.
Il ne trouvait pas cela normal. (présenté comme cela il n'avait pas tord-il oubliait juste que le métro est hyper subventionné...)
De même,
Les chinois profitent de la dette américaine pour leur vendre des produits.... tout en ne payant pas. L'heure de la facture est elle arrivée ?
Et que peuvent ils faire ? tuer leur client et par conséquent leur économie ? non plus !
troubaadour- Seigneur de la Métaphysique
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Humeur : contrariant
Date d'inscription : 24/06/2008
Re: Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
il y a peut etre d'autres raisons, voici un morceau de politique fiction, peut etre conspirationniste, peut etre réaliste, a suivre...troubaadour a écrit:De même,
Les chinois profitent de la dette américaine pour leur vendre des produits.... tout en ne payant pas. L'heure de la facture est elle arrivée ?
Et que peuvent ils faire ? tuer leur client et par conséquent leur économie ? non plus !
- Spoiler:
- Mes chères contrariées, mes chers contrariens !
Lorsque j’étais enfant, j’avais le don d’occuper mes parents en les bombardant de mes questions, commençant invariablement par « maman pourquoi-ci ou pourquoi ça ? ». Résultat : à la fin du CP (je savais enfin lire), mes parents ont eu l’excellente idée de m’offrir le livre « Dis pourquoi ? ». Je l’ai toujours dans ma bibliothèque, souvenir précieux d’enfance, et ce livre et ses illustrations ma foi ont réussi à répondre à pas mal de questions mais pas toutes !!
Avec les années, je suis tout de même resté un grand enfant (demandez à ma femme qui, au bout de quelques années de mariage, finit par se faire une raison et accepter le fait qu’un homme cherche forcément une femme qui lui rappelle sa maman.), bref, je ne peux pas m’empêcher de me demander pourquoi. Pourquoi ? Ce simple mot est généralement suffisant pour déstabiliser les plus grands esprits (enfin grands je ne sais pas, mais en tout cas pour ceux qui reprennent en boucle la pensée dominante).
La liste des « pourquoi » sans réponses.
Vous remarquerez également que l’on pose rarement la question « pourquoi » publiquement ? Moi j’aime bien me la poser car tout processus de compréhension commence forcément par un processus de questionnement.
Pourquoi donc, alors que l’année dernière républicains et démocrates étaient parvenus à un accord dans la douleur certes, mais à un accord quand même avant de devoir fermer l’État fédéral il n’en fut pas de même cette année ?
Pourquoi donc alors que le déficit budgétaire américain est en baisse sensible (il est encore très élevé) et que les coupes budgétaires portent leurs fruits, les républicains deviendraient subitement « extrémistes » alors que la tendance à la réduction des dépenses est fondamentalement lancée ? Ils pourraient pousser leur avantage et communiquer sur ces succès de réduction des déficits et expliquer que cela renforce les États-Unis pour demain et permet au dollar de garder sa valeur. Pourquoi ne le font-ils pas ?
Pourquoi l’année dernière le Dow Jones a-t-il perdu 1 000 points lors du psychodrame annuel sur la négociation budgétaire et cette année à peine 1 000 points également alors que contrairement à l’année passée, nous sommes bel et bien dans une impasse (pour le moment) et que le shutdown a bien eu lieu… cela ne se reflète pas dans les cours.
Pourquoi les régulateurs financiers américains ont-ils tenu mardi 8 octobre 2013 une réunion d’urgence pour évaluer les risques que poserait un échec du Congrès à relever le plafond de la dette des États-Unis qui seraient ainsi menacés d’un défaut de paiement selon le communiqué du Trésor ?
En effet, pourquoi organiser une telle réunion si ce risque est tout simplement impossible ? Pas envisageable, impossible comme le dit si bien la plus grosse banque allemande dans son analyse en créditant ce scénario d’un 0 % de chance que cela arrive.
Pourquoi un haut responsable du Trésor US à l’issue de cette réunion déclare-t-il qu’un « défaut de paiement pour la première fois de notre histoire représente un risque sérieux pour notre rang mondial » ? Le risques est-il aussi sérieux qu’il y paraît ? Les États-Unis n’ont-ils pas intérêt à montrer « officiellement » qu’ils y perdraient alors que la réalité est tout autre. Encore faut-il rendre cela « acceptable » ?
Pourquoi les pétromonarchies ne détiennent-elles presque plus de bons du Trésor américain ? Pourquoi les laisse-t-on procéder à des rachats massifs d’actifs et d’entreprises occidentales ?
Pourquoi alors que Ben Bernanke annonce depuis un an qu’il va réduire les injections de liquidités renonce-t-il au dernier moment à le faire… moins de 10 jours avant que l’impasse budgétaire n’apparaisse ? Il y a un lien évident à faire sur ce point précis et c’est un lien de toute première importance pour comprendre ce qu’il se passe.
La politique prime l’économique dans l’histoire du monde.
Bien souvent, nous pensons à tort que l’économie prime sur le pouvoir politique. En réalité, c’est l’inverse. Un pouvoir politique peut abdiquer sur des périodes de temps plus ou moins longues sa primauté régalienne, néanmoins celle-ci subsiste toujours et s’exprime lorsque les intérêts supérieurs, c’est-à-dire vitaux, d’une nation sont en jeu. Dans de tels cas, peu de choses sont en mesure de résister à la « raison d’État ».
Quels sont les éléments structurants pour comprendre la situation américaine ?
Le monde vit un basculement. Après la chute du mur de Berlin en 1989 et l’effondrement de l’empire soviétique s’est ouverte une période d’hyperpuissance américaine. L’URSS n’existait plus. La Chine pas encore. Il ne restait que les USA qui dominaient le monde sans partage. Le monde était unipolaire.
Aujourd’hui, certains parlent de monde multipolaire ou apolaire. Tout le monde comprendra le multipolaire avec plusieurs grands pôles que sont la Chine, le Brésil, la Russie, l’Europe et évidemment les USA.
Pour l’idée d’apolaire, l’idée est un peu différente car elle sous-entend qu’aucun pays désormais n’est en mesure d’assurer un leadership réel, prenant acte ainsi du déclin des USA soumis à la montée en puissance de la Chine et autres pays émergents définitivement émergés. Avec ce terme, plus personne ne domine quoi que soit.
Pour autant, l’histoire des États-Unis, histoire jeune au demeurant, nous enseigne que ce pays ne raisonne que par sa suprématie totale et sans partage. Tel est dans l’esprit américain « l’intérêt vital ». Un leadership mondial sans contestation basé sur la certitude d’être les « meilleurs » pour le monde et d’avoir une mission quasi-civilisatrice. Cela a d’ailleurs particulièrement bien été dit par Vladimir lors des derniers événements en Syrie. Voici ce que Poutine a déclaré dans une tribune publiée par le New York Times à l’attention du peuple américain :
« Le Président Obama a affirmé que « ce qui rend l’Amérique différente. C’est ce qui nous rend exceptionnel ! ».
Il est extrêmement dangereux d’encourager les gens à se considérer comme exceptionnels, quelle que soit la motivation. Il y a de grands pays et des petits pays, des riches et des pauvres, ceux qui ont de longues traditions démocratiques et ceux qui en sont encore à chercher leur chemin vers la démocratie. Leurs politiques diffèrent, aussi.
Nous sommes tous différents, mais quand nous demanderont la bénédiction du Seigneur, nous ne devons pas oublier que Dieu nous a créés égaux. »
Comprendre l’âme américaine, c’est entendre, comme l’a si bien compris et entendu le président russe, cette supériorité à laquelle le peuple américain croit très naïvement, ce qui entraîne quelques incompréhensions lorsque par exemple le peuple irakien ne souhaite pas pour eux-mêmes « l’american way of life ». Comment un tel don peut-il être refusé ?
Comprendre la stratégie américaine depuis deux siècles, c’est appréhender cette idée que les Américains se font d’eux-mêmes et de leur façon de vivre, une façon supérieure à tout autre civilisation, une façon de vivre qui doit être imposée avec en objectif ultime : la domination d’un peuple « exceptionnel » sur tous les autres.
Vladimir Poutine exprime avec une grande justesse le danger d’une telle croyance et les dérives auxquelles nous assistons depuis les événements du 11 septembre. Si la sagesse c’est d’être fort et la force d’être sage, les Américains ont oublié toute sagesse pour ne se concentrer que sur l’utilisation systématique de la force pour maintenir une domination sans partage. Telle est la stratégie américaine, tels sont les faits tels que nous les voyons depuis 10 ans.
Un leadership menacé de toute part
Il est évident que les Américains sont désormais acculés, pieds au mur. La Chine est en réalité devenu la première puissance économique mondiale si l’on pense, ce qui est du bon sens, à retraiter le PIB chinois et le PIB américain de l’endettement associé. En « net », le PIB chinois est désormais supérieur au PIB américain. Pour un leadership mondial sans partage, vous repasserez.
Mais ce n’est pas tout. La Chine est devenue l’usine du monde y compris l’usine américaine, et l’on voit très bien à travers la bataille sans merci entre Apple et Samsung sur les brevets à quel point les USA sont menacés à court terme par leur partenaire chinois qui a, en 10 ans, pillé toutes les technologies utiles, monté en gamme, réussi sa transition vers l’économie socialiste de marché, su associer dictature, parti unique et pourtant relative liberté d’entreprendre. L’économie chinoise est d’une efficacité redoutable. L’Amérique est condamnée à la défaite dans les deux ans sans réaction de sa part. Rien ne peut arrêter la Chine. Rien ou presque rien.
Enfin, la retraite américaine en rase campagne sur la Syrie sous l’amicale pression sino-russe a créé un électrochoc au sein des élites américaines qui ont pu ressentir à quel point la perte d’influence de leur pays était grande.
Il va donc falloir rétablir la domination des États-Unis d’Amérique et vite de préférence.
Le dollar ? Notre monnaie et votre problème !
C’est comme cela qu’un secrétaire d’État américain avait résumé de manière fort laconique la position américaine sur les problèmes monétaires liés à la fin des accords de Bretton Woods dans les années 70.
Il en va exactement de même de la dette américaine pour laquelle les Américains peuvent parfaitement dire : notre dette, mais votre problème.
Soyons clair : dans la position actuelle des USA, celui qui a un problème n’est pas l’endetté… mais le prêteur, surtout lorsqu’il est chinois avec presque 1 300 milliards de dollars de bons du Trésor US.
La stratégie du déraillement
La Chine est aujourd’hui la première économie mondiale (en net et hors dette), mais la Chine est très fragile.
Bulle immobilière massive, économie à 70 % exportatrice vers deux grandes zones économiques que sont l’Amérique du Nord et l’Europe, croissance importante de la population, mouvements sociaux maîtrisés uniquement grâce à une économie qui avance, tensions régionales, ethniques et politiques, corruption endémique, endettement important des villes et des entreprises, bref, si la Chine perd ses réserves de change investies en bons du Trésor américain et si la Chine perd ses deux principaux clients, la Chine devrait en toute logique dérailler et connaître une période extrêmement difficile.
Il en va de même pour la Russie qui détient pour plus de 250 milliards de dollars de dette US mais qui surtout tire ses revenus de l’exportation de gaz et de pétrole.
Or la stratégie américaine, avec la mise en route de l’exploitation des gaz de schiste sur son propre sol, vise l’indépendance nationale. Cela ne va pas durer longtemps et la production d’un puits de gaz de schiste décline très rapidement, bien plus vite qu’un puits de pétrole conventionnel. Mais pour quelques années, les USA sont et seront indépendants de tout fournisseur extérieur.
Une conjonction rare de facteurs favorables à une conflagration géopolitique
Si l’on met tout bout à bout, nous devons nous rendre compte qu’il y a actuellement une conjonction rare de facteurs qui pourraient pousser les États-Unis à utiliser l’arme économique à travers un défaut de paiement ordonné et sélectif afin de faire dérailler la Chine et la Russie, en s’appuyant sur sa toute nouvelle indépendance énergétique rendant momentanément l’importance du dollar moins prégnante, en pouvant compter sur le soutien de ses alliés de l’OTAN et d’une Europe docile et aux ordres prête à fusionner dans une Union Transatlantique. La Chine et la Russie seraient ruinées, l’Europe et les USA affectées certes, mais nous sommes tous condamnés à une lente agonie si nous ne faisons rien avec à la fin une perte de confiance généralisée.
À l’issue de cette crise, les dettes seraient apurées. Les dernières lois sociales supprimées. Sous la pression d’émeutes inévitables dans les cas de grandes misères, on peut imaginer la nécessité de pouvoirs forts et coercitifs. Le chômage explosera, la pauvreté aussi, mais à la fin… les États-Unis auront préservé leur leadership, fait dérailler la Chine et changé les règles du jeu en cours de partie… car les Américains sont en train de perdre le match. Or les Américains sont historiquement de très mauvais joueurs… ils ne jouent que pour gagner… pas pour participer. L’esprit de Coubertin, c’est bon pour des Européens !
Alors voilà, nous sommes dans une impasse semble-t-il politique qui pourrait cacher en réalité un plan de communication de haut niveau pour « vendre » et « marketer » le défaut américain qui répondrait à une logique globale, favorable aux intérêts à long termes des États-Unis et masque en réalité une guerre économique sans pitié.
Si tout ce que je viens de vous exposer ne reste qu’une analyse, cette théorie a le mérite de faire coller et de relier entre eux la totalité des éléments.
Nous sommes à un moment clef. Le défaut sera d’ailleurs probablement décalé de quelques jours, le Trésor américain nous indiquant qu’il peut poursuivre ses opérations encore quelques jours de plus pour laisser un peu de temps aux politiques pour se mettre d’accord…
Ha oui, il y avait une dernière question que je voulais vous poser… quel est le niveau d’activité de Goldman Sachs en Chine pays communiste ?
Un indice : cet été, la banque américaine a achevé la vente de sa participation dans une banque chinoise.
Voilà pourquoi, paradoxalement, alors que personne ne s’y attend vraiment les États-Unis d’Amérique pourraient avoir intérêt à un défaut de paiement. Mais tout ceci n’est qu’une théorie, et cela ne se produira jamais. C’est impossible.
À demain… si vous le voulez-bien !!
Charles SANNAT
Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Le Contrarien Matin est un quotidien de décryptage sans concession de l’actualité économique édité par la société AuCOFFRE.com. Article écrit par Charles SANNAT, directeur des études économiques. Merci de visiter notre site. Vous pouvez vous abonner gratuitement www.lecontrarien.com.
komyo- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
Comment on ne connait pas les responsables?
Des noms? En voici deux et pas des moindres.
Les frères Koch, ces milliardaires à l'origine du « shutdown »!
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0203060679415-les-freres-koch-ces-milliardaires-qui-paralysent-l-amerique-616118.php
De braves gens qui versent l'aumône, mais combattent le droit de se soigner pour tous. Ca vous rappelle rien?
Ps:Adeptes des TPE et des Livrets A abstenez vous de critiquer, ce n'est pas votre monde!
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_dede 95- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
Pour une fois que les USA se tirent dans le pied avec leur libéralisme, profitons-en pour apprécier le spectacle!
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Re: Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
Les responsables du fameux bacille oui je sais elle est archi nulledede 95 a écrit:Comment on ne connait pas les responsables?
Des noms? En voici deux et pas des moindres.
Les frères Koch, ces milliardaires à l'origine du « shutdown »!
komyo- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
Elle va plaire à Dédé, j'en suis sûr. Il aime ça les jeux de mot. Les bacilles j'en suis moins certain....
M'enfin- Le Repteux
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Re: Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
Ca sent la fin de régne pour l'usd, ce n'est pas forcément un mal loin de là, l'hégémonie américaine ne respecte qu'une chose, ses intérêts économiques. On le voit avec l'Arabie saoudite qui est une des pire dictature religieuse du monde, et ou il n'y est jamais question d'y exporter la démocratie. L'Irak est un champ de ruines avec plusieurs centaines de milliers de civils tués (voir millions) lors de sa "libération" . Il s'en est fallu de peu qu'ils outrepassent les règles internationales pour créer une situation similaire en Syrie. Les écoutes, le patriot act, les drones, la torture, une pauvreté galopante (50 millions de personnes aux bons alimentaires) un fonctionnement nourri par la seule dette. Tout ces éléments ont fini par pousser la plupart des BRICS a trouver une alternative aux dollars. Après les péripéties du dernier shutdown, le mouvement pour le meilleur ou pour le pire semble en marche... et c'est loin d'être anodin !
- Spoiler:
- Samedi 13 octobre, l’agence de presse officielle chinoise Xinhua sous la plume de Liu Chang, critiquait vertement les débordements de l’Amérique depuis que Bretton Woods avait fait du dollar une monnaie “aussi bonne que l’or”. L’article fustige l’ingérence des Etats-Unis dans les politiques intérieures de tous leurs partenaires économiques, les interventions militaires directes ou indirectes pour imposer la Pax Americana et une politique monétaire au détriment de l’équilibre économique mondial.
▪ Le pamphlet est très sévère
“Alors que le gouvernement américain veut faire croire au monde qu’il est le champion de la morale, de manière plus ou moins couverte, il torture les prisonniers de guerre, cible des civils avec des attaques de drones et espionne les leaders politiques et économiques dans le monde. Sous ce qui est réputé être la Pax Americana, nous n’avons pas réussi à trouver un monde où les Etats-Unis chercheraient à éviter la violence et les conflits, à réduire la pauvreté et les déplacements de population et feraient leur possible pour apporter une vraie paix durable.
Au lieu d’honorer leurs devoirs en tant que nation dominante et responsable, l’egocentrique Washington a abusé de son statut de super-puissance, introduit encore plus de chaos dans le monde en diffusant des risques financiers à l’international, a été l’instigatrice de tensions régionales… et a lancé des guerres injustifiées sous des prétextes fallacieux basés sur un tissu de mensonges avérés.
Le résultat est que le monde est encore en train de chercher comment s’extirper d’un désastre économique dû à la voracité des élites de Wall Street, alors que les meurtres et les bombes sont le quotidien du peuple irakien des années après que Washington s’est vanté de l’avoir libéré du joug d’un tyran. Plus récemment, la division bipartite itérative de Washington sur le budget fédéral et le plafond de la dette met en danger ses partenaires économiques surchargés de valeurs en dollar et une communauté internationale très angoissée.
Il faut mettre un terme à ces jours d’inquiétude, où la destinée de tous est entre les mains d’une nation hypocrite et un nouvel ordre mondial doit être mis en place pour que toutes les nations, pauvres ou riches, petites ou grandes, puissent voir leurs intérêts primordiaux respectés et protégés sur un pied d’égalité.
Dans ce but, plusieurs pierres angulaires doivent être posées pour construire ce monde désaméricanisé.
Pour commencer, toutes les nations doivent se plier aux principes de base des lois internationales, ce qui inclut le respect de la souveraineté et cesser de se mêler des affaires domestiques des autres.
Les économies émergentes et les pays en développement ont besoin de faire entendre leur voix dans les institutions financières internationales, ce qui inclut la Banque mondiale et le fond monétaire international, de façon à mieux refléter les transformations du paysage économique et politique actuel.
Ce qui induit une réforme-clé : la mise en place d’une nouvelle monnaie de réserve internationale, qui doit être créée pour remplacer le dollar américain, afin que la communauté internationale puisse être tenue à l’écart des désordres politiques intérieurs des Etats-Unis. Ces bouleversements n’ont pas pour but d’écarter complètement les Etats-Unis, ce qui serait impossible, mais plutôt d’encourager Washington à jouer un rôle plus constructif.”
▪ Le processus est en marche. Dernier exemple en date : la Chine a pesé de tout son poids aux côtés de la Russie pour empêcher l’intervention américaine en Syrie. Les Américains ont plié.
Voici un extrait d’une interview de Michel Raimbaud (ancien ambassadeur de France et professeur au centre d’études diplomatiques et stratégiques de Paris) qui vient éclairer ce bouleversement géopolitique :
“Nous vivons actuellement un moment historique majeur, d’une importance sans doute comparable à la chute de l’Union soviétique. Entraînant la dissolution du bloc communiste et ayant pour effet immédiat d’instaurer l’hégémonie sans partage de l’Amérique et de ses alliés occidentaux, la disparition de l’URSS allait amener plus de vingt ans de malheur et d’extrême injustice pour le reste de la planète.
L’événement qui a dominé le récent Sommet du G20 à Saint-Pétersbourg, fruit d’une gestation de deux ans dans le sillage de la crise syrienne, referme cette parenthèse dramatique. Confirmant la renaissance de la Russie et l’émergence du bloc des BRICS à direction russo-chinoise, il symbolise la recomposition de la vie internationale sur de nouvelles bases : le ‘moment unipolaire américain’, qui consacrait le triomphe des ‘grandes démocraties’ et de leur ‘économie de marché’, est terminé. C’est le glas qui sonne pour la plus grande escroquerie politique de l’ère contemporaine : la ‘communauté internationale’ franco-anglo-américaine est agonisante.
Le double accord conclu entre la Russie et l’Amérique au sujet de la Syrie est l’acte fondateur de cette mutation. Le Mur de Berlin apparaissait comme le symbole du triomphe du ‘monde libre’ et de ‘la fin de l’Histoire’. En cet automne 2013, c’est le mur de l’arrogance qui a été brisé, le ci-devant ‘Axe du Bien’ apparaissant dans toute sa splendeur, sur fond de soleil couchant.
Loin d’être finie, l’Histoire continue.
C’est une belle leçon de diplomatie qu’a prodiguée la Russie (soutenue sans défaillance par la Chine, par ses autres partenaires BRICS comme le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud, mais aussi par une bonne partie du monde) en réussissant à faire prévaloir la légalité internationale et les grands principes onusiens contre les partisans de l’ingérence à tout va.
Ne nous y trompons pas : pendant quelques jours, le monde a bel et bien frôlé la catastrophe et la guerre mondiale. Que Russes et Américains se soient mis d’accord sur le principe d’une solution politique et diplomatique ne peut que réjouir les gens de bonne volonté”
Vous assistez en ce moment même à un changement majeur qui restera dans l’Histoire.
Ce changement va être monétaire, comme je l’ai longuement décrit dans l’Histoire de l’Argent, dont le sous-titre est ‘l’or, l’argent et la réforme monétaire’.
Souhaitons que cette révolution se passe avec le moins de violence possible. Il est néanmoins à craindre que l’effondrement d’un système basé sur l’asservissement des peuples par la dette soit très douloureux pour les finances de chacun.
Cyrille Jubert
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Re: Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
Nous ne sommes pas loin de la banqueroute internationale, une bulle gigantesque est sur le point d'éclater, les banques centrales alimentent les casinos des 0.1% et négligent dans leur fuite en avant l'économie réelle.
Un million d'américains en un mois qui sortent des statistiques du travail, les chiffres manipulés servent à tenir les bourses dans cette fuite en avant, la planche à billet maintien le système sous assistance respiratoire mais il est condamné.
http://www.bfmtv.com/video/bfmbusiness/lhumeur-dolivier-delamarche/olivier-delamarche-vs-marc-riez-quantitative-easing-alimente-une-bulle-boursiere-integrale-placements-11-11-1-2-157924/
Millenium- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
Une fois de plus, je vous renvoie aux cours d'économie de base et à l'histoire des banques depuis le XIIIème siècle :komyo a écrit:Le Trésor américain accusé d’avoir vendu le monde aux banquiers
Philippe Vion-Dury | Journaliste Rue89
Quand une banque se crashe, elle met en péril la monnaie, donc la puissance de l'Etat. Dès lors, l'Etat renfloue (ou se paye une crise économique mortifère comme en 1929) et gobe les fausses-promesses des banquiers.
Au bout du compte, l'Etat et la Banque se tiennent depuis toujours par la barbichette : l'Etat qui laisse les mains libres à la Banque gagne en puissance mais perd en pouvoir. L'Etat qui encadre les banques gagne en pouvoir, mais perd en puissance.
Depuis 70 ans, les plus PUISSANTS sont les américains. Le prix à payer, c'est évidemment que ce ne sont plus américains qui dirigent leur propre pays. A l'opposé, l'Etat qui a le plus de POUVOIR, c'est la Corée du Nord : ils n'ont aucune dette et aucune banque... et un peuple qui crève de faim.
PUISSANCE ou POUVOIR ? Je suppose qu'il existe un juste milieu, mais je n'ai jamais espéré que ce soit les américains qui le trouve...
...
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Re: Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
Petit rappel de l'historique du système économique mondial, depuis qu'existe l'impérialisme économique!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_de_Bretton_Woods
C'est mignon Gérard ta petite leçon vidéo, mais on est dans le nounours
La réalité est plus complexe!
Quand une banque se crash elle ne met pas en péril l'état puisque l'état n'est que son instrument!
La monnaie est par principe, facilement compréhensible, la contre-partie donnée en échange d'un travail!
Tout autre situation d'augmentation de cette masse monétaire va entrainer un déséquilibre qui n'ira qu'en s'amplifiant, d'où la crise actuelle!
Et comme il n'y a plus de garde-fou, par le fait de la non convertibilité du dollar en Or (années 70); la masse monétaire va en augmentant, et ne correspond plus à sa valeur qui est l'augmentation de la richesse réelle issue du travail!
C'est pourquoi les gouvernements ne se préoccupent pas tellement de la dette...hélas!
Je dirais qu'ils ont intérets à se préoccuper des conséquence de cette dette, l'appauvrissement,
La monnaie ne valant plus rien que du théorique!
"Solent Green" ? Vision apocalyptique espérons le!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_de_Bretton_Woods
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Quand une banque se crash elle ne met pas en péril l'état puisque l'état n'est que son instrument!
La monnaie est par principe, facilement compréhensible, la contre-partie donnée en échange d'un travail!
Tout autre situation d'augmentation de cette masse monétaire va entrainer un déséquilibre qui n'ira qu'en s'amplifiant, d'où la crise actuelle!
Et comme il n'y a plus de garde-fou, par le fait de la non convertibilité du dollar en Or (années 70); la masse monétaire va en augmentant, et ne correspond plus à sa valeur qui est l'augmentation de la richesse réelle issue du travail!
C'est pourquoi les gouvernements ne se préoccupent pas tellement de la dette...hélas!
Je dirais qu'ils ont intérets à se préoccuper des conséquence de cette dette, l'appauvrissement,
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_dede 95- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
Par pouvoir, j'imagine que tu entends la garde du pouvoir dans son propre pays, et par puissance, la garde du pouvoir envers les autres pays. C'est ça?Gérard a écrit:A l'opposé, l'Etat qui a le plus de POUVOIR, c'est la Corée du Nord : ils n'ont aucune dette et aucune banque... et un peuple qui crève de faim.
M'enfin- Le Repteux
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Re: Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
Par contre ils n'ont pas le pouvoir d'ètre surs de le garder...le pouvoir!
Du reste contrairement à ce qu'on pourrait penser, en lisant Gérard, ce n'est pas un ETAT totalement fermé sur lui-même!
La récente contreverse à propos de sites industrielles avec son voisin immédiat, le prouve!
Du reste contrairement à ce qu'on pourrait penser, en lisant Gérard, ce n'est pas un ETAT totalement fermé sur lui-même!
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_dede 95- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
Et l'état c'est nous.dede 95 a écrit:
Quand une banque se crash elle ne met pas en péril l'état puisque l'état n'est que son instrument!
La monnaie est par principe, facilement compréhensible, la contre-partie donnée en échange d'un travail!
Tout autre situation d'augmentation de cette masse monétaire va entrainer un déséquilibre qui n'ira qu'en s'amplifiant, d'où la crise actuelle!
Et comme il n'y a plus de garde-fou, par le fait de la non convertibilité du dollar en Or (années 70); la masse monétaire va en augmentant, et ne correspond plus à sa valeur qui est l'augmentation de la richesse réelle issue du travail!
C'est pourquoi les gouvernements ne se préoccupent pas tellement de la dette...hélas!
Je dirais qu'ils ont intérets à se préoccuper des conséquence de cette dette, l'appauvrissement,
La monnaie ne valant plus rien que du théorique!
Je remplacerais bien "travail" par "activité", c'est moins trompeur
mirage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
Mais le début des banques était simple, pas complexe !dede 95 a écrit:C'est mignon Gérard ta petite leçon vidéo, mais on est dans le nounours
La réalité est plus complexe!
Y avait pas de bourse, pas de marchés financiers, comme nous les connaissons. Donc faut se plonger dans cette "préhistoire des banques" pour comprendre comment le merdier a commencé.
"Péril" est sans doute un bien grand mot. Mais comme ils disent, quand l'Etat britannique voyait que c'était grâce à ces bulles financières que sa flotte commerciale était la plus importante du monde, ils n'allaient pas y renoncer, juste pour être "honnête".dede 95 a écrit:Quand une banque se crash elle ne met pas en péril l'état puisque l'état n'est que son instrument!
C'était pas "vital", mais c'était déterminant du niveau de puissance du pays. C'est ça qui a fait que c'est l'Angleterre qui a colonisé l'Inde et pas l'inverse. Aujourd'hui ce sont les USA qui applique le même principe (dans une dimension beaucoup plus complexe, évidemment).
Oui c'est ça.M'enfin a écrit:Par pouvoir, j'imagine que tu entends la garde du pouvoir dans son propre pays, et par puissance, la garde du pouvoir envers les autres pays. C'est ça?Gérard a écrit:A l'opposé, l'Etat qui a le plus de POUVOIR, c'est la Corée du Nord : ils n'ont aucune dette et aucune banque... et un peuple qui crève de faim.
Bien sûr tu me diras que si le peuple américain n'a pas de pouvoir réel sur son gouvernement, les Nord-Coréens non plus. Mais les Nord-Coréens sont au moins certains que le pouvoir de leur tyran est bien un fruit national, pas international. Tandis qu'aux USA, le vrai pouvoir n'est même plus américain. Mais leur renoncement à ce pouvoir est grassement payé... pour l'instant.
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Re: Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
J'imagine que les dirigeants américains croient le contraire de ce que tu crois Gérard, et c'est pareil pour leurs interventions soi-disant démocratiques visant à imposer leur liberté aux autres. Quand il s'agit du futur, tout n'est que croyance. Quand est-ce que cette croyance va finir pas s'imposer d'elle-même?Gérard a écrit:Tandis qu'aux USA, le vrai pouvoir n'est même plus américain. Mais leur renoncement à ce pouvoir est grassement payé... pour l'instant.
M'enfin- Le Repteux
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Re: Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
Non M'Enfin les dirigeants américains savent très bien qu'il ne détiennent pas le pouvoir, puisqu'ils sont là pour "les" défendre et qu'en plus ce sont ces "pouvoirs" qui subventionnent leurs campagnes électorales!
Du reste c'est logique, les gouvernements, comme les élus sont "conditionnés" par la puissance économique! Si il en était autrement ce serait une révolution!
Du reste c'est logique, les gouvernements, comme les élus sont "conditionnés" par la puissance économique! Si il en était autrement ce serait une révolution!
_dede 95- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
Les politiciens américains sont effectivement en conflit d'intérêt constant avec leur système de lobby et de financement des partis. Ce genre de système fonctionnera tant que les USA domineront les autres pays, mais s'ils doivent un jour s'entendre avec eux, ce qui ne devrait pas tarder, ils devront le réviser.Dédé a écrit:Non M'Enfin les dirigeants américains savent très bien qu'il ne détiennent pas le pouvoir, puisqu'ils sont là pour "les" défendre et qu'en plus ce sont ces "pouvoirs" qui subventionnent leurs campagnes électorales!
Si toi tu crois que l'argent ne va pas corrompre le pouvoir que ton groupe cherche à établir, comment peux-tu concevoir que les autres groupes procèdent différemment? Je suis persuadé qu'Obama n'a pas l'impression de s'incliner devant le pouvoir des puissants de ce monde, mais qu'il a plutôt l'impression de détourner ce pouvoir au profit de la nation américaine.Du reste c'est logique, les gouvernements, comme les élus sont "conditionnés" par la puissance économique! Si il en était autrement ce serait une révolution!
M'enfin- Le Repteux
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Re: Dérégulation financière et crise mondiale, qui sont les responsables !
Oui, en ce moment Obama sait très bien qu'il n' a pas le pouvoir : le seule réforme qu'il voulait vraiment faire, (la couverture maladie) va être vidée de son contenu pour éviter le blocage du budget. Y a même des démocrates qui votent contre lui...dede 95 a écrit:Non M'Enfin les dirigeants américains savent très bien qu'il ne détiennent pas le pouvoir,
Je pense que M'enfin voulait dire que les USA ne sont pas "les esclaves d'un autre pays". Cela, je veux bien l'admettre, car le capitalisme multinational n'est pas "un pays". Mais justement : il n'est pas "américain" non plus.
Exactement ! C'est ce que je disais : il vend son POUVOIR en échange de la PUISSANCE pour son pays.M'enfin a écrit:Je suis persuadé qu'Obama n'a pas l'impression de s'incliner devant le pouvoir des puissants de ce monde, mais qu'il a plutôt l'impression de détourner ce pouvoir au profit de la nation américaine.
...
Dernière édition par Gerard le Lun 25 Nov 2013 - 12:17, édité 1 fois
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