alcoolisme et autres addictions:maladies incurables?
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Re: alcoolisme et autres addictions:maladies incurables?
Jipé a écrit:Pas sûr...car le priapisme est extrêmement douloureux, à moins d'être un peu maso, le gars !
La manière pour y mettre fin est parfois assez "horrible"...Brrrr!
Ce n'est pas forcément, ou toujours douloureux, ça dépends des cas...
Dans le cas que je connais, le priapisme ne survient qu'occasionnellement, n'est pas une pathologie, et est plus gênant que douloureux.
L'érection involontaire, peut durer entre 16 et 24 heures, et même un seau de glace ne parvient à y mettre fin.
Eh bien oui, je n'invente rien, j'ai vécu le cas dans ma jeunesse, cela se produisait à chaque fois que nous rentrions d'une fiesta bien arrosées.
Aujourd'hui, nos amis intimes (à qui mon mari s'est vanté une fois d'avoir assuré toute la nuit,) en rigolent encore, et me taquinent en me souhaitant de passer une bonne nuit et de profiter de l'aubaine... Mais il y a une fin à tout, et nous n'en connaissons toujours pas la cause précise.
La seule chose que je peux dire c'est que cela s'est reproduit de moins en moins souvent jusqu'à disparaître complètement.
Je viens d'aller me renseigner sur le Web, je suis étonnée qu'ils parlent de problèmes veineux ou autre, ce qui n'est pas le cas de mon mari.
@Zen Dédé, on ne peut pas tout savoir. Maintenant tu sais qu'il y a bander et bander, et que ce n'est pas celui qui en parle le plus qui bande le plus,
Ladysan- Seigneur de la Métaphysique
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Re: alcoolisme et autres addictions:maladies incurables?
Ladysan,
tu as lu ce site ?:
http://www.doctoralia.fr/maladie/priapisme-9295
tu as lu ce site ?:
http://www.doctoralia.fr/maladie/priapisme-9295
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Cervantes
Re: alcoolisme et autres addictions:maladies incurables?
Jipé a écrit:Ladysan,
tu as lu ce site ?:
http://www.doctoralia.fr/maladie/priapisme-9295
C'est exactement ce que j'ai lu, lol! Mais je ne reconnais en rien les causes décrites et par ailleurs bien expliquées.
A l'époque, nous en avions parlés à notre médecin traitant, juste par curiosité.
Ce qui l'avait d'abord étonné en disant que l'absorption d'alcool aurait normalement dû provoquer l'effet contraire. Comme mon mari était en parfaite santé, nous avons donc exclu la pathologie et le médecin nous a posés quelque questions d'ordre plus intime, qui n'ont rien donnés de particulier non plus. C'est justement le manque de douleur que le médecin ne comprenait pas. La première fois que cela s'est produit, nous étions en vacance en Italie, il faisait très chaud, et mon père nous avait laissés un bar bien fourni. Nous avions invités des amis et la soirée a été un peu trop arrosée, mais nous n'étions pas ivres non plus puisque nous avions tout rangés avant d'aller nous coucher. Le lendemain, vu son état nous ne sommes pas sortis, mais nous avons étés très malades. Donc à part l'alcool qu'il a absorbé rien de bien spécial ne s'est passé. Par la suite, cela s'est reproduit, disons, plus ou moins 1 fois sur 4, mais toujours et seulement après avoir absorbé de l'alcool. Et puis, un jour ça s'est arrêté.
Voilà, je suis contente d'avoir eu l'occasion d'en parler, car nous sommes le seul cas connu dans notre entourage qui ait vécu cette expérience.
Ladysan- Seigneur de la Métaphysique
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Re: alcoolisme et autres addictions:maladies incurables?
Si l'alcool sert a "masquer" une ou plusieurs souffrances ?dede 95 a écrit:Moins j'ai de l'addiction au plaisir du sexe, c'est une contrainte? Non!
Non JP ça ne me fait pas souffrir!
L'arréter? Par nécessité surement que ça arrivera mais je ne vois pas où est la souffrance!
et si l'addiction est en symbiose avec cette souffrance, a part une spirale infernale ya quoi ?
l’arrêter par nécessite oui, si on a l'espoir que l'ensemble s’améliore.....
9 mois sans une goute youpi
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mirage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: alcoolisme et autres addictions:maladies incurables?
Il y a pas mal d'années, je ne sais plus pour quelle raison, un urologue m'avait fait une piqûre dans la verge en me disant que l'effet pourrait durer assez longtemps. Malheur ! Pour un peu, je me la serais mise dans l'œil...
Gênant de sortir de son cabinet, d'atteindre la voiture et de conduire; le risque de se la prendre dans le volant...
Arrivé à la maison, mon épouse s'en est occupé et en a profité longtemps...Je n'ai eu aucune douleur. Hélas, je n'ai pas renouvelé l'expérience, mais je sais que l'injection d'Edex est couramment utilisée pour consolider les mats défaillants...
Gênant de sortir de son cabinet, d'atteindre la voiture et de conduire; le risque de se la prendre dans le volant...
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gaston21- Seigneur de la Métaphysique
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Re: alcoolisme et autres addictions:maladies incurables?
Toujours bon a savoir
mirage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: alcoolisme et autres addictions:maladies incurables?
Merci mille fois pour toutes vos réponses. Vos témoignages m'ont beaucoup interressée. D'ailleurs ça me confirme dans mon idée que "ça dépend des personnes"^^
Autre chose: nous devons certes nous attirer les uns les autres, je veux dire une personne ayant une addiction quelconque doit se sentir plus à l'aise avec ses semblables, dans le sens où alors l'autre ne peut pas critiquer, et même comprend, comme un semblable lol ce qui est un comportement addictif devient pour nous la "norme". Exemple: mon ex ètait alcoolique, mon mari, mon meilleur ami, mon amant actuel, plusieurs de mes potes aussi... il est impossible que ce soit un hazard. Lorsque je me suis évanouie dans le couloir de mon copain, non seulement ça ne l'a pas choqué mais même il m'a portée jusqu'à son lit, et lorsqu'il me dit, à 10H du matin: "Je sais ce que tu as. Tu es en manque, comme moi."C'est très naturel. Plusieurs d'entre nous parlons de cures. "Ma dernière, c'ètait à tel endroit..."
>Mais mon copain comprend mieux que n'importe qui. Je l'ai tout de même mal pris lorsqu'à la MJC, on nous a dit qu'on ne pouvait pas s'"entraîder". Ah, non?...Après un week-end avec lui, j'ai fais un peu de provocation lol: je suis arrivée avec ses vêtements sur moi, y compris son sweet-shirt personnalisé. Tout le monde a compris LOL après le cours de gym, l'animateur m'a demandé: "Vous n'avez rien bu du tout?" "Non"..."Rien de rien?" Il doit s'y connaître,parce-que son regard m'a fait détourné les yeux: "Je ne sais pas vous mentir. Bah, un petit pastis..." "Ah non, NON: ici c'est zéro alcool, zéro, zéro! D'accord?" D'accord?...est-ce-que c'est vraiment un choix lol?... j'ai fais un peu de provocation avec les vêtements: "Il ne m'entraîne dans rien. D'ailleurs ce n'est pas parce-qu'il m'a prêté son sur-vêtement, ce n'est pas parce-que je n'ai pas dormi chez moi la nuit dernière...c'est ma vie privée....et je ne vais rien faire sans lui; jeudi, on ira au CSAPA. Mais pas l'un sans l'autre." Il a sourit largement: bon il ne veut que notre bien^^le CSAPA(centre de soins, accompagnement et prévention en addictologie), on y sera ensemble, point, ou on n'y sera pas.
D'autres sont dans le déni...et ce sont les plus agressifs LOL l'autre, à l'action, qui s'ècriait en nous aperçevant: "Tiens, voilà les deux acolytes!"Il ajoutait en pouffant de rire: "Enfin, les deux alcooliques..." On ne lui dit rien, et il nous agresse lol oui mais lui il est special: il prend de l'acide, ça ne lui fait pas de mal...il boit deux bouteilles de whisky, ça ne lui fait pas de mal...quoi c'est ce qu'il dit^^
J'ai remarqué un truc: beaucoup d'artistes avaient, ou ont, une addiction quelconque. Je ne dis pas qu'il y a le moindre rapport, je ne me permettrais pas, mais enfin bon ça peut se comprendre...Gainsbourg notamment; il disait: "Je ne peux pas arrêter de boire, parce-que quant je bois je suis dans un état second indispensable pour composer." Il y avait un côté provoc', un peu suicidaire aussi, ça c'est sûr...c'est plutôt triste quant on y pense. Et Baudelaire, Verlaine, Raimbaud, Cocteau, Edith Piaf et consort...ils sont presque tous morts plutôt jeunes, rapport à la drogue ou autre. Ma référente RSA m'a dit: "Tout ça s'est plutôt mal terminé en général, vous le savez. Je comprends que pour ècrire, vous aimiez être dans un état parrallèle on va dire, mais il ne faut pas tirer sur la corde." D'autant que je peux ècrire sans cet état second.
Une jeune femme qui vient à "acceuil ècoute" m'a dit: "moi je ne suis jamais dans mon état normal: pour écrire il faut être drogué". Il est vrai que son regard est extrêmement fixe lol cependant elle a cette lucidité particulière(et oui elle a publié un livre elle aussi). Pas d'accord...ça dépend des personnes.
Autre chose: nous devons certes nous attirer les uns les autres, je veux dire une personne ayant une addiction quelconque doit se sentir plus à l'aise avec ses semblables, dans le sens où alors l'autre ne peut pas critiquer, et même comprend, comme un semblable lol ce qui est un comportement addictif devient pour nous la "norme". Exemple: mon ex ètait alcoolique, mon mari, mon meilleur ami, mon amant actuel, plusieurs de mes potes aussi... il est impossible que ce soit un hazard. Lorsque je me suis évanouie dans le couloir de mon copain, non seulement ça ne l'a pas choqué mais même il m'a portée jusqu'à son lit, et lorsqu'il me dit, à 10H du matin: "Je sais ce que tu as. Tu es en manque, comme moi."C'est très naturel. Plusieurs d'entre nous parlons de cures. "Ma dernière, c'ètait à tel endroit..."
>Mais mon copain comprend mieux que n'importe qui. Je l'ai tout de même mal pris lorsqu'à la MJC, on nous a dit qu'on ne pouvait pas s'"entraîder". Ah, non?...Après un week-end avec lui, j'ai fais un peu de provocation lol: je suis arrivée avec ses vêtements sur moi, y compris son sweet-shirt personnalisé. Tout le monde a compris LOL après le cours de gym, l'animateur m'a demandé: "Vous n'avez rien bu du tout?" "Non"..."Rien de rien?" Il doit s'y connaître,parce-que son regard m'a fait détourné les yeux: "Je ne sais pas vous mentir. Bah, un petit pastis..." "Ah non, NON: ici c'est zéro alcool, zéro, zéro! D'accord?" D'accord?...est-ce-que c'est vraiment un choix lol?... j'ai fais un peu de provocation avec les vêtements: "Il ne m'entraîne dans rien. D'ailleurs ce n'est pas parce-qu'il m'a prêté son sur-vêtement, ce n'est pas parce-que je n'ai pas dormi chez moi la nuit dernière...c'est ma vie privée....et je ne vais rien faire sans lui; jeudi, on ira au CSAPA. Mais pas l'un sans l'autre." Il a sourit largement: bon il ne veut que notre bien^^le CSAPA(centre de soins, accompagnement et prévention en addictologie), on y sera ensemble, point, ou on n'y sera pas.
D'autres sont dans le déni...et ce sont les plus agressifs LOL l'autre, à l'action, qui s'ècriait en nous aperçevant: "Tiens, voilà les deux acolytes!"Il ajoutait en pouffant de rire: "Enfin, les deux alcooliques..." On ne lui dit rien, et il nous agresse lol oui mais lui il est special: il prend de l'acide, ça ne lui fait pas de mal...il boit deux bouteilles de whisky, ça ne lui fait pas de mal...quoi c'est ce qu'il dit^^
J'ai remarqué un truc: beaucoup d'artistes avaient, ou ont, une addiction quelconque. Je ne dis pas qu'il y a le moindre rapport, je ne me permettrais pas, mais enfin bon ça peut se comprendre...Gainsbourg notamment; il disait: "Je ne peux pas arrêter de boire, parce-que quant je bois je suis dans un état second indispensable pour composer." Il y avait un côté provoc', un peu suicidaire aussi, ça c'est sûr...c'est plutôt triste quant on y pense. Et Baudelaire, Verlaine, Raimbaud, Cocteau, Edith Piaf et consort...ils sont presque tous morts plutôt jeunes, rapport à la drogue ou autre. Ma référente RSA m'a dit: "Tout ça s'est plutôt mal terminé en général, vous le savez. Je comprends que pour ècrire, vous aimiez être dans un état parrallèle on va dire, mais il ne faut pas tirer sur la corde." D'autant que je peux ècrire sans cet état second.
Une jeune femme qui vient à "acceuil ècoute" m'a dit: "moi je ne suis jamais dans mon état normal: pour écrire il faut être drogué". Il est vrai que son regard est extrêmement fixe lol cependant elle a cette lucidité particulière(et oui elle a publié un livre elle aussi). Pas d'accord...ça dépend des personnes.
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: alcoolisme et autres addictions:maladies incurables?
Mais bien sûr que ça existe l'addiction au sexe lol des hommes-et des femmes aussi-qui ont un besoin compulsif d'avoir constamment des rapports sexuels-c'est une addiction comme une autre, ça n'a rien de drôle. Rien à voire avec le priapisme. Et plusieurs de ces personnes n'ont pas conscience de leur maladie. Mais il y a des réunions de groupe pour ceux qui admettent avoir un problème, mais oui!
Mais...lorsqu'on est amoureux, dans un premier temps, lorsqu'on est très fusionnel-mon cas-on est"en manque" de l'autre. La peau, l'odeur de l'autre(rien de vulgaire)manque...ce manque peut être bénéfique. Mais ce n'est pas le cas de tout le monde. C'est une question de caractère je pense.
Mais...lorsqu'on est amoureux, dans un premier temps, lorsqu'on est très fusionnel-mon cas-on est"en manque" de l'autre. La peau, l'odeur de l'autre(rien de vulgaire)manque...ce manque peut être bénéfique. Mais ce n'est pas le cas de tout le monde. C'est une question de caractère je pense.
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: alcoolisme et autres addictions:maladies incurables?
Stana,
je ne suis pas convaincu par une réelle motivation de sortir de ton addiction, j'ai l'impression que tu trouves encore des excuses (bonnes ou mauvaises ?), pour rester sur le fil du rasoir...
Mais je peux me tromper.
je ne suis pas convaincu par une réelle motivation de sortir de ton addiction, j'ai l'impression que tu trouves encore des excuses (bonnes ou mauvaises ?), pour rester sur le fil du rasoir...
Mais je peux me tromper.
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Cervantes
Re: alcoolisme et autres addictions:maladies incurables?
Pour te répondre franchement, jipé, je n'envisage pas actuellement cette consommation zéro-pas en permanence du moins(j'ai effectivement plusieurs raisons^^); j'y suis arrivé plusieurs fois, à ce compromis, mais bien sûr je ne demande à personne de me croire, d'ailleurs je sais que cette forme de modèration est plutôt rare, sans être impossible. Mon copain, c'est pareil. Pour mon mari, ce serait beaucoup plus difficile je le sais, il faudrait d'ailleurs qu'il soit vraiment motivé...lol mon assistante sociale m'a dit: "Vous avez deux hommes qui vous aiment, tans mieux pour vous. Du coup vous pouvez leur donner le bon exemple." Bonne motivation...et puis, ce n'est pas lorsque j'aurai un coup de déprime que je pourrai commencer lol ces temps-ci, je suis très heureuse, et contente de ma vie, donc c'est le bon moment. Je pense décidément que ça dépend des personnes .
D'ailleurs une jeune femme de l'association sais que je peux passer plusieurs jours, et même plus sans consommer d'alcool; elle me l'a dit l'autre matin: "Donc, tu le peux." Mais bien sûr que je peux et vais m'y remettre...et puis, ces activités que je pratique: ce peut être taï chi, gymnastique, yoga, relaxation, chant, poterie, etc...permettent de se détendre, et font du bien à tout le monde-on a beau critiquer un peu nos animateurs, ils savent ce qu'ils font lol
D'ailleurs une jeune femme de l'association sais que je peux passer plusieurs jours, et même plus sans consommer d'alcool; elle me l'a dit l'autre matin: "Donc, tu le peux." Mais bien sûr que je peux et vais m'y remettre...et puis, ces activités que je pratique: ce peut être taï chi, gymnastique, yoga, relaxation, chant, poterie, etc...permettent de se détendre, et font du bien à tout le monde-on a beau critiquer un peu nos animateurs, ils savent ce qu'ils font lol
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: alcoolisme et autres addictions:maladies incurables?
Tu sais comme moi Stana, qu'une personne qui a un problème avec l'alcool ou la drogue, ce qui est un peu pareil..., peut, dans des moments favorables où tout va plutôt bien socialement, amoureusement, etc..., peut je disais, freiner, voire devenir abstinent pendant un "certain" temps.
Mais, lorsqu'on ne décroche pas complètement et cela pendant une longue période, ce qui s'assimile à un sérieux sevrage, risque la rechute si cette personne commence à avoir un basculement de situation.
Un coup dur, une déception amoureuse, un licenciement, n'importe quelle mauvaise nouvelle, fera ou risquera de faire replonger dans le comportement addictif.
Déjà, une personne sevrée depuis plusieurs mois ou années aura du mal à ne pas replonger, alors une personne qui est encore plus ou moins dedans, sera encore bien plus vite happée par son problème d'alcool ou de came.
N'oublions pas le "pourquoi" le problème addictif à commencé ! Il y a eu une raison, et dans les moments difficiles il arrive très souvent que cette "bonne" (fausse) raison réapparaisse. L'excuse de la replonge en sera toute trouvée...
Je ne parle pas spécialement de toi Stana, je ne te connais pas, et les écrits sur le net ne sont pas une preuve de sincérité, donc, le jugement ne peut se faire correctement, je parle en général et après chacun prend ce qui lui parle, laisse ce qui ne le concerne pas.
Mais, lorsqu'on ne décroche pas complètement et cela pendant une longue période, ce qui s'assimile à un sérieux sevrage, risque la rechute si cette personne commence à avoir un basculement de situation.
Un coup dur, une déception amoureuse, un licenciement, n'importe quelle mauvaise nouvelle, fera ou risquera de faire replonger dans le comportement addictif.
Déjà, une personne sevrée depuis plusieurs mois ou années aura du mal à ne pas replonger, alors une personne qui est encore plus ou moins dedans, sera encore bien plus vite happée par son problème d'alcool ou de came.
N'oublions pas le "pourquoi" le problème addictif à commencé ! Il y a eu une raison, et dans les moments difficiles il arrive très souvent que cette "bonne" (fausse) raison réapparaisse. L'excuse de la replonge en sera toute trouvée...
Je ne parle pas spécialement de toi Stana, je ne te connais pas, et les écrits sur le net ne sont pas une preuve de sincérité, donc, le jugement ne peut se faire correctement, je parle en général et après chacun prend ce qui lui parle, laisse ce qui ne le concerne pas.
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Re: alcoolisme et autres addictions:maladies incurables?
Il me semble que, pour quelqu'un qui aime boire, toutes les raisons de boire sont bonnes, autant quand ça va bien que quand ça va mal, je me trompe?
M'enfin- Le Repteux
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Re: alcoolisme et autres addictions:maladies incurables?
jipé: t'inquiète, je comprends que tu parles en général. Et oui, tout le monde donne son opinion, ses ressentis face aux autres, lesquels en font ce qu'ils veulent-c'est ça qui est passionnant.
M'enfin: oui, c'est vrai. Cela dit c'est plus facilement contrôlable lorsqu'on est heureux, il serait alors dommage de ne pas en profiter pour faire un petit sevrage quoi .
Je sais que je donne une mauvaise image de moi-même lorsque j'exagère vraiment; les personnes qui ne me connaissent pas-ou peu-ne voient que ça en moi, même certaines pensent que je ne suis pas intelligente sans vouloir me vanter-ce n'est d'ailleurs pas moi qui le dis, c'est d'autres personnes: "Vous êtes intelligente. Ca s'entend à votre façon de parler, d'argumenter, de dévellopper une idée, d'ailleurs vous avez écrit un livre, comme quoi..."Ca m'a redonné un peu de confiance en moi.La personne d'acceuil écoute" a même dit, lorsque je me suis confiée: "C'est impressionnant, votre regard est plein de vie, vous paraissez moins que votre age, et même lorsque vous avez bu, vous parlez posément, on sens que vous êtes lucide, on sens que que vous ècrivez, à votre façon de parler."Ca m'a profondément touchée^^ Mais mon copain est très fin, il analyse facilement une situation, les motivations plus ou moins cachées de telle ou telle personne, il a toujours un fond de lucidité lui aussi. Nous pouvons donner une vraie image lorsque nous sommes raisonnables lol bonne motivation LOL
M'enfin: oui, c'est vrai. Cela dit c'est plus facilement contrôlable lorsqu'on est heureux, il serait alors dommage de ne pas en profiter pour faire un petit sevrage quoi .
Je sais que je donne une mauvaise image de moi-même lorsque j'exagère vraiment; les personnes qui ne me connaissent pas-ou peu-ne voient que ça en moi, même certaines pensent que je ne suis pas intelligente sans vouloir me vanter-ce n'est d'ailleurs pas moi qui le dis, c'est d'autres personnes: "Vous êtes intelligente. Ca s'entend à votre façon de parler, d'argumenter, de dévellopper une idée, d'ailleurs vous avez écrit un livre, comme quoi..."Ca m'a redonné un peu de confiance en moi.La personne d'acceuil écoute" a même dit, lorsque je me suis confiée: "C'est impressionnant, votre regard est plein de vie, vous paraissez moins que votre age, et même lorsque vous avez bu, vous parlez posément, on sens que vous êtes lucide, on sens que que vous ècrivez, à votre façon de parler."Ca m'a profondément touchée^^ Mais mon copain est très fin, il analyse facilement une situation, les motivations plus ou moins cachées de telle ou telle personne, il a toujours un fond de lucidité lui aussi. Nous pouvons donner une vraie image lorsque nous sommes raisonnables lol bonne motivation LOL
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: alcoolisme et autres addictions:maladies incurables?
Hihi gaston^^j'ai envie de rebondir sur ton témoignage lol, que j'avais pourtant déja lu^^hé oui, ces piqûres...ben mon mari s'était fait faire des piqûres à la verge au tout début de notre relation, il l'a même fait deux fois...quelles nuits!!!J'avoue volontiers que sur ce coup-là, c'est moi qui appelais à l'aide LOL même pour moi, c'était trop^^Sinon...pour l'exitation non naturelle, je pense qu'il vaut mieux que ça ai lieu lorsque les deux partenaires(lorsqu'ils sont amoureux), soient absolument sûrs l'un de l'autre, je veux dire: s'il y a une baisse de désir de part/et/ou d'autre, l'erection provoquée ce n'est que mécanique, qu'est-ce-qui prouve qu'il y a AUSSI désir de l'Autre?...Il y a toujours le plaisir me dira-t-on, mais sans réélle envie, amour...beurk lol en revanche si l'homme a un souçi d'erection ou d'éjaculation précoce, ce peut être bien pour le couple de "relancer" de cette manière, vu que l'on a envie l'un de l'autre, mais que le corps ne suit pas, si ce n'est l'âme. Mon amant compte prendre des stimulants, bien qu'il n'en ai guère besoin. Il veut "assurer" encore davantage; ce peut être bon^^gaston21 a écrit:Il y a pas mal d'années, je ne sais plus pour quelle raison, un urologue m'avait fait une piqûre dans la verge en me disant que l'effet pourrait durer assez longtemps. Malheur ! Pour un peu, je me la serais mise dans l'œil...
Gênant de sortir de son cabinet, d'atteindre la voiture et de conduire; le risque de se la prendre dans le volant...
Arrivé à la maison, mon épouse s'en est occupé et en a profité longtemps...Je n'ai eu aucune douleur. Hélas, je n'ai pas renouvelé l'expérience, mais je sais que l'injection d'Edex est couramment utilisée pour consolider les mats défaillants...
Mais les gens qui sont addict du sexe, oui c'est une dépendance dont beaucoup de personnes n'ont pas conscience...mon mari m'a dit avoir connu une jeune femme ayant besoin d'avoir constamment des rapports; c'était vraiment maladif, tous les garçons et hommes y passaient, jeunes, vieux...des fois c'ètait deux ou trois dans la nuit. Si elle n'avait pas de rapports pendant quelques heures, elle se faisait plaisir avec une bobine de l'usine(ils travaillaient ensemble). On la traîtait de fille facile (bien sûr on employait d'autres mots lol) mais de toute évidence c'était une dépendance. Hihi ça passe mieux quant c'est un homme, cela dit ce peut être une addiction aussi, même s'il se vante de ses multiples aventures; ce n'est pas systèmatique, hommes et femmes peuvent avoir une sexualité débridée juste par choix, par plaisir; mais cette maladie existe bel et bien, même si elle est moins visible que les autres. Seposer toujours la question: envie ou besoin?...Ah, bah...
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: alcoolisme et autres addictions:maladies incurables?
Ne pas boire quand on est heureux permet de devenir moins malheureux, et mettre un peu de notre malheur sur le dos de l'alcool quand ça va mal permet de moins boire: les deux remèdes sont compatibles.Stana a écrit:c'est plus facilement contrôlable lorsqu'on est heureux
M'enfin- Le Repteux
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Re: alcoolisme et autres addictions:maladies incurables?
pas bête^^
bref je suis allé au CSAPA (Centre de Soins, Aide et Prévention en Addictologie), avec mon ami. Je leur ai bien dit, aux animateurs de la MJC, à ma nouvelle assistante sociale et à la déléguée insertion...d'ailleurs, la chère femme a tout fait pour me descendre, mais c'est pas grave lol, je lui ai bien dis que nous ne ferions rien l'un sans l'autre. Ils m'ont bien "recadrée" comme on dit maintenant, mais j'ai surtout baissé la tête pour avoir la paix^^
Bon au CSAPA, nous étions tous sur un pied d'egalité, certaines personnes abstinentes, d'autres moins, mais les unes les autres se comprennant. LOrsque j'ai dis que je souhaitais, à nouveau, faire plusieurs journées sans alcool par semaine, et que je comptais commencer mardi (demain j'arrête^^) les "abstinents" se regardaient en souriant avec bienveillance. "Oui vous avez entendu ça 100 fois, ai-je dis. Cela dit je suis sincère." "Je sais", a répondu gentiment un abstinent. L'animatrice a pourtant dit: "Tout le monde a sa méthode. Certains peuvent boire deci-delà avec le temps, d'autres doivent être abstinents. Les premiers ne sont pas majoritaires, mais existent".
Le thème du groupe de paroles était: "le malade alcoolique a-t-il toujours sa place dans sa famille et dans la socièté?" Bonne question...un monsieur abstinent depuis 6 ans a dit: "Ma famille n'avait plus la moindre confiance en moi. On ne croyait plus en ma parole, au point qu'un beau jour j'ai pensé"Ah oui? Hé bien ils vont voire, eux tous!" Et il a arrêté 6 mois après, il était à un repas de famille; tout le monde lui offrait un verre; ses enfants le regardaient d'un air entendu...A la fin, il a explosé: "Ecoutez: je suis malade alcoolique. Je n'en veux pas, de vos verres, alors fichez-moi la paix, n'est-ce-pas?..."Message reçu^^
Mon ami a dit: "Oui nous perdons notre place. Au mariage de ma fille, j'ai fais un effort, je n'ai bu que du jus de fruit. Et cependant, elle ma dit:"Ecoute papa, sois franc: tu as bu de la vodka, allons dis-le". Comme c'était faux et que j'avais été injustement accusé, je suis rentré acheté une bouteille et puis basta! Quant on est accusé, autant que ce soit pour quelque chose." Une autre fois, il faisait un sevrage, et on l'a embarqué (il est epileptique): sa fille lui a dit: "Ecoute papa, tu vas très mal, tu tremble...il faut que tu te fasse soigner pour ton problème d'alcool" Tandis qu'il avait une crise d'epilepsie justement parce-qu'il était en manque...
Il a cependant ajouté: "Si je veux m'en sortir à l'heure actuelle, c'est pour ma copine. Je sombrais, et elle a été là." "Moi?" ai-je rèpliqué, plutôt gênée. "Lorsque je suis arrivé à la MJC, a-t-il enchaîné, j'ai vu comme tu exhibais ton addiction, ostensiblement; des fois tu accentuais ta démarche, ta façon de parler, tu appelais à l'aide; et à la gym, le vrai manque te prenais, je te voyais transpirer." "J'ai écrit "alcoolique" sur le front",ai-je enchaîné, et depuis longtemps. On ne voit que ça en moi. Enfin, pas tout le monde, mais...et puis d'ailleurs, tu l'as aussi, cette inscription." L'animatrice a dit: "C'est extrêmement interressant: elle parle de son "ètiquette" et elle dit à son copain: "tu l'as aussi." "Absolument exact", a dit mon amant. "Vous tous! a-t-elle dit. Est-ce-que vous voyez une inscription sur le front de ces deux personnes???" Apparemment non...
C'est en partie dans notre tête, et c'est en partie pour cacher qui nous sommes vraiment que nous nous collons cette ètiquette plus ou moins sciemment.
Nous sommes motivés pour aller mieux. Bon pour le moment...lorsque je suis chez lui-ma deuxième demeure-et que nous n'avons plus une goutte d'alcool, nous descendons ensemble à l'èpicerie à pieds à 4 km, même si nous avons très froid et s'il fait nuit, en quète de ce qu'il faut bien appeler notre dose lol des fois il me dis: "Est-ce-qu'on vas rester ensemble ou pas? Est-ce-qu'on vas s'en sortir ou pas?..." Bah, peu importe...un jour après l'autre.
N'empêche...nous avons retrouvé le bonheur ensemble, c'est facteur d'espoir.
bref je suis allé au CSAPA (Centre de Soins, Aide et Prévention en Addictologie), avec mon ami. Je leur ai bien dit, aux animateurs de la MJC, à ma nouvelle assistante sociale et à la déléguée insertion...d'ailleurs, la chère femme a tout fait pour me descendre, mais c'est pas grave lol, je lui ai bien dis que nous ne ferions rien l'un sans l'autre. Ils m'ont bien "recadrée" comme on dit maintenant, mais j'ai surtout baissé la tête pour avoir la paix^^
Bon au CSAPA, nous étions tous sur un pied d'egalité, certaines personnes abstinentes, d'autres moins, mais les unes les autres se comprennant. LOrsque j'ai dis que je souhaitais, à nouveau, faire plusieurs journées sans alcool par semaine, et que je comptais commencer mardi (demain j'arrête^^) les "abstinents" se regardaient en souriant avec bienveillance. "Oui vous avez entendu ça 100 fois, ai-je dis. Cela dit je suis sincère." "Je sais", a répondu gentiment un abstinent. L'animatrice a pourtant dit: "Tout le monde a sa méthode. Certains peuvent boire deci-delà avec le temps, d'autres doivent être abstinents. Les premiers ne sont pas majoritaires, mais existent".
Le thème du groupe de paroles était: "le malade alcoolique a-t-il toujours sa place dans sa famille et dans la socièté?" Bonne question...un monsieur abstinent depuis 6 ans a dit: "Ma famille n'avait plus la moindre confiance en moi. On ne croyait plus en ma parole, au point qu'un beau jour j'ai pensé"Ah oui? Hé bien ils vont voire, eux tous!" Et il a arrêté 6 mois après, il était à un repas de famille; tout le monde lui offrait un verre; ses enfants le regardaient d'un air entendu...A la fin, il a explosé: "Ecoutez: je suis malade alcoolique. Je n'en veux pas, de vos verres, alors fichez-moi la paix, n'est-ce-pas?..."Message reçu^^
Mon ami a dit: "Oui nous perdons notre place. Au mariage de ma fille, j'ai fais un effort, je n'ai bu que du jus de fruit. Et cependant, elle ma dit:"Ecoute papa, sois franc: tu as bu de la vodka, allons dis-le". Comme c'était faux et que j'avais été injustement accusé, je suis rentré acheté une bouteille et puis basta! Quant on est accusé, autant que ce soit pour quelque chose." Une autre fois, il faisait un sevrage, et on l'a embarqué (il est epileptique): sa fille lui a dit: "Ecoute papa, tu vas très mal, tu tremble...il faut que tu te fasse soigner pour ton problème d'alcool" Tandis qu'il avait une crise d'epilepsie justement parce-qu'il était en manque...
Il a cependant ajouté: "Si je veux m'en sortir à l'heure actuelle, c'est pour ma copine. Je sombrais, et elle a été là." "Moi?" ai-je rèpliqué, plutôt gênée. "Lorsque je suis arrivé à la MJC, a-t-il enchaîné, j'ai vu comme tu exhibais ton addiction, ostensiblement; des fois tu accentuais ta démarche, ta façon de parler, tu appelais à l'aide; et à la gym, le vrai manque te prenais, je te voyais transpirer." "J'ai écrit "alcoolique" sur le front",ai-je enchaîné, et depuis longtemps. On ne voit que ça en moi. Enfin, pas tout le monde, mais...et puis d'ailleurs, tu l'as aussi, cette inscription." L'animatrice a dit: "C'est extrêmement interressant: elle parle de son "ètiquette" et elle dit à son copain: "tu l'as aussi." "Absolument exact", a dit mon amant. "Vous tous! a-t-elle dit. Est-ce-que vous voyez une inscription sur le front de ces deux personnes???" Apparemment non...
C'est en partie dans notre tête, et c'est en partie pour cacher qui nous sommes vraiment que nous nous collons cette ètiquette plus ou moins sciemment.
Nous sommes motivés pour aller mieux. Bon pour le moment...lorsque je suis chez lui-ma deuxième demeure-et que nous n'avons plus une goutte d'alcool, nous descendons ensemble à l'èpicerie à pieds à 4 km, même si nous avons très froid et s'il fait nuit, en quète de ce qu'il faut bien appeler notre dose lol des fois il me dis: "Est-ce-qu'on vas rester ensemble ou pas? Est-ce-qu'on vas s'en sortir ou pas?..." Bah, peu importe...un jour après l'autre.
N'empêche...nous avons retrouvé le bonheur ensemble, c'est facteur d'espoir.
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Identité métaphysique : sataniste pratiquante
Humeur : mystique, aux portes de la perception
Date d'inscription : 25/12/2010
Re: alcoolisme et autres addictions:maladies incurables?
Stana,
le dernier paragraphe de ton texte m'interpelle un peu...Je me demande ce que tu souhaites réellement, as-tu un vrai objectif à moyen, long terme ou bien vis-tu au jour le jour ?
le dernier paragraphe de ton texte m'interpelle un peu...Je me demande ce que tu souhaites réellement, as-tu un vrai objectif à moyen, long terme ou bien vis-tu au jour le jour ?
_________________
- Méfie-toi du boeuf par devant, de la mule par derrière et du moine de tous les côtés.
Cervantes
Re: alcoolisme et autres addictions:maladies incurables?
J'ai le but, dans un premier temps, de faire à nouveau plusieurs journées sans alcool par semaine, puis davantage, sans envisager une abstinence totale-à moins que je me surprenne un jour...mon ami, c'est pareil. Je lui ai d'ailleurs proposé de commencer ensemble, chez lui, mais il pense que ça ne marcherait pas: on serait enervés, l'un de nous deux craquerait probablement, et l'autre ne dirait peut-être pas non...il vaut déja mieux s'entraîner chacun de notre côté, pour commencer. Ca, ce n'est pas un problème...curieusement, lorsque mon mari boit, je ne me sens pas tentée lol
Au CSAPA, une personne a fait la remarque suivante: une addiction n'a pas toujours l'air d'en être une, surtout si la personne ne consomme pas énormément d'un coup; elle dit connaître une femme qui boit un verre de vin avec un sucre fondu dedans le soir, ce qui est peu, mais si elle ne le bois pas, elle n'est pas bien. Comme d'autres ont besoin de leur cigarette deci-delà, ou de leur café à telle heure-bon ça ce n'est pas bien grave lol et je pense que beaucoup de personnes obèses-à moins bien sûr que leur obésité ai des raisons génétiques-souffrent de boulimie sans le savoir, ce qui est une forme d'addiction. Quant à moi, j'aurais le plus grand mal à me passer de musique, comme d'autres sont dépendants de la télé .
A propos d'addiction, il en existe une au sucre, et c'est relativement récent: depuis que l'on a commencé à produire du sucre raffiné apparemment. Ce sucre blanc est paraît-il un vrai poison (enfin c'est ce que disait Michel Montignac, le célèbre nutritionniste); dans un premier temps, les gens ont confondu "raffinage" et "raffinement", et pensé que ce nouveau sucre était une preuve de raffinement lol et une fois qu'on y est accoutumé, ça peut devenir une vraie drogue...d'ailleurs c'est bien connu que le sucre appel le sucre: il est bien difficile de s'arrêter à un bonbon ou à un carré de chocolat lol bien que ce soit possible, comme il est possible de boire un verre ou de fumer une cigarette. L'addiction au chocolat est connue aussi^^sans doute en partie parce-qu'en manger beaucoup a un effet physique euphorisant, une question d'endorphines ou je ne sais quoi. Ne dis-t-on pas que le chocolat est un palliatif du sexe? Et même de l'amour pour certains lol le fait que beaucoup de gens abstinents sexuellement ou manquant d'amour se jettent sur la nourriture, le plus souvent sucrée, est révélateur^^
Il y a des dépendances étonnantes: les personnes boulimiques qui se font vomir finissent par en devenir addict si elles le font régulièrement. L'effort des vomissements provoqués est une douleur physique, douleur qui pousse le corps à produire des endorphines pour la couvrir, et qui endorphines (une drogue naturelle) dit plaisir-plaisir dont on peut très bien devenir dépendant. Il est interressant de noter que pour cette addiction, il n'est pas recommandé d'arrêter d'un coup, peut-être parce-que ce serait très difficile. J'ai une copine boulimique qui est suivie pour ce problème: on lui a conseillé de se fixer des objectifs à cours terme, par exemple de se limiter à tel nombre de vomissements par semaine, éventuellement en se laissant un jocker...elle note, sur un journal alimentaire sur internet, à l'avance: JSC(journée sans crise) ou JAC( journée avec crise); la plupart du temps c'est efficace. Comme pour moi, lorsque je me faisais mon petit calendrier: JSA ou JAA. C'est une technique comme une autre.
Les personnes qui s'automutilent peuvent aussi en devenir dépendantes, pour la même raison: le corps produit des endorphines pour compenser la douleur...l'addiction au sport existe aussi, pour des raisons très simples mais que peu de gens connaissent: l'exercice intense pousse le corps à produire des drogues naturelles, proches du hachich, de la cocaïne ou même de la morphine quant c'est vraiment intense. Ce peut d'ailleurs être interressant de faire du sport pour compenser une addiction quelconque, sans peut-être trop exagèrer .
Au CSAPA, une personne a fait la remarque suivante: une addiction n'a pas toujours l'air d'en être une, surtout si la personne ne consomme pas énormément d'un coup; elle dit connaître une femme qui boit un verre de vin avec un sucre fondu dedans le soir, ce qui est peu, mais si elle ne le bois pas, elle n'est pas bien. Comme d'autres ont besoin de leur cigarette deci-delà, ou de leur café à telle heure-bon ça ce n'est pas bien grave lol et je pense que beaucoup de personnes obèses-à moins bien sûr que leur obésité ai des raisons génétiques-souffrent de boulimie sans le savoir, ce qui est une forme d'addiction. Quant à moi, j'aurais le plus grand mal à me passer de musique, comme d'autres sont dépendants de la télé .
A propos d'addiction, il en existe une au sucre, et c'est relativement récent: depuis que l'on a commencé à produire du sucre raffiné apparemment. Ce sucre blanc est paraît-il un vrai poison (enfin c'est ce que disait Michel Montignac, le célèbre nutritionniste); dans un premier temps, les gens ont confondu "raffinage" et "raffinement", et pensé que ce nouveau sucre était une preuve de raffinement lol et une fois qu'on y est accoutumé, ça peut devenir une vraie drogue...d'ailleurs c'est bien connu que le sucre appel le sucre: il est bien difficile de s'arrêter à un bonbon ou à un carré de chocolat lol bien que ce soit possible, comme il est possible de boire un verre ou de fumer une cigarette. L'addiction au chocolat est connue aussi^^sans doute en partie parce-qu'en manger beaucoup a un effet physique euphorisant, une question d'endorphines ou je ne sais quoi. Ne dis-t-on pas que le chocolat est un palliatif du sexe? Et même de l'amour pour certains lol le fait que beaucoup de gens abstinents sexuellement ou manquant d'amour se jettent sur la nourriture, le plus souvent sucrée, est révélateur^^
Il y a des dépendances étonnantes: les personnes boulimiques qui se font vomir finissent par en devenir addict si elles le font régulièrement. L'effort des vomissements provoqués est une douleur physique, douleur qui pousse le corps à produire des endorphines pour la couvrir, et qui endorphines (une drogue naturelle) dit plaisir-plaisir dont on peut très bien devenir dépendant. Il est interressant de noter que pour cette addiction, il n'est pas recommandé d'arrêter d'un coup, peut-être parce-que ce serait très difficile. J'ai une copine boulimique qui est suivie pour ce problème: on lui a conseillé de se fixer des objectifs à cours terme, par exemple de se limiter à tel nombre de vomissements par semaine, éventuellement en se laissant un jocker...elle note, sur un journal alimentaire sur internet, à l'avance: JSC(journée sans crise) ou JAC( journée avec crise); la plupart du temps c'est efficace. Comme pour moi, lorsque je me faisais mon petit calendrier: JSA ou JAA. C'est une technique comme une autre.
Les personnes qui s'automutilent peuvent aussi en devenir dépendantes, pour la même raison: le corps produit des endorphines pour compenser la douleur...l'addiction au sport existe aussi, pour des raisons très simples mais que peu de gens connaissent: l'exercice intense pousse le corps à produire des drogues naturelles, proches du hachich, de la cocaïne ou même de la morphine quant c'est vraiment intense. Ce peut d'ailleurs être interressant de faire du sport pour compenser une addiction quelconque, sans peut-être trop exagèrer .
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: alcoolisme et autres addictions:maladies incurables?
Autrement dit, il y a pire que sa propre addiction...C'est cela que tu veux me dire ?
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Cervantes
Re: alcoolisme et autres addictions:maladies incurables?
Absolument pas, je n'en suis plus là lol je dévelloppe une idée, point. Toute addiction peut être néfaste, et si l'on compense l'une par une autre, ce n'est pas forcément bon...remplacer le tabac par l'alcool, ou inversement, ce n'est pas meilleur pour la santé. Par contre, remplacer par exemple l'alcool par le café, le coca(riche en caféine) c'est un moindre mal-à condition de ne pas trop-trop en abuser: la caféine à haute dose provoque des palpitations, des troubles nerveux, et comme expliqué précédemment, certaines personnes en sont mortes-pas une majorité quant même lol
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: alcoolisme et autres addictions:maladies incurables?
Tu sais quoi M'enfin? Je ne suis pas loin d'employer ta méthode à présent, enfin ça y ressemble^^de toute façon je n'ai plus tellement le choix lol j'ai une obligation de soins (dècision de justice...bon ça c'est une autre histoire lol) donc je vais avoir régulièrement des prises de sang, afin de vérifier que je bois de moins en moins...les infirmières du CSAPA sont bien obligées-elles aussi lol-de me reçevoir, bien qu'elles ne m'apprèçient guère: elles pensent que j'ai une mauvaise influence sur mon copain, qu'elles connaissent depuis deux ans. En fait il est hospitalisé depuis une semaine pour d'autres raisons, mais s'il y a de la place, il en profitera pour faire un sevrage encadré suivi d'une post-cure, qui pourrait durer quelques mois. Apparament, elles craignent que je le pousse à boire, si on est toujours ensemble à ce moment-là...Ca ne risque pas: s'il va vraiment bien, je ne boirai plus aucun verre en sa présence pour ne pas le tenter. Bah, de toute façon elles n'ont pas à m'aimer, et je n'ai pas à les aimer non plus XDM'enfin a écrit:Stana, si tu permets, j'ai une petite thèse à ce sujet, que j'ai d'ailleurs mis en pratique pour éradiquer un tic nerveux au lieu de le transférer dans un autre comme ce que j'avais déjà fait auparavant. En prenant pour acquis que c'est le plaisir anticipé qui permet de développer un automatisme, j'ai tenté de vérifier si l'inverse pouvait fonctionner. À chaque fois que j'avais conscience de mon tic, je me relaxais, respirait lentement, et considérais le plaisir que j'avais à ne pas me sentir stressé, tout en imaginant le futur plaisir de ne plus avoir de tic, donc de réussir quelque chose de nouveau pour moi. Mon tic est disparu en moins d'un mois comme par enchantement, alors qu'il durait depuis plus d'une année. Je n'ai même pas senti la transition de sorte que je ne sais pas exactement combien de temps il a fallu.
C'est le plaisir qui guide nos habitudes de sorte que, si tu n'as aucun plaisir à arrêter quelque chose, il y a peu chance que tu prennes une nouvelle habitude. Tu peux probablement utiliser le même truc pour contrôler une addiction au lieu de l'éradiquer, mais je suppose qu'il va falloir plus de méthode. Par exemple, il se peut qu'il faille que tu provoques consciemment ton addiction en prenant volontairement une gorgée et en t'arrêtant immédiatement, tout en prenant conscience du plaisir anticipé de pouvoir te contrôler facilement, et en te relaxant comme moi, tout en observant ton plaisir actuel de pouvoir te contrôler. À mon avis, si tu te sers un verre d'alcool le matin et que tu prends plaisir à n'en prendre qu'une seule gorgée par jour pendant deux à trois semaines, tu vas changer d'habitude et tu vas oublier de te servir un verre le matin. Qu'en dis-tu?
Bon pour revenir à la méthode de M'enfin...je comprends mieux maintenant. Ces temps-ci, ce qui m'aide psychologiquement, c'est de me sentir libre-libre de boire ou non un verre. Je ne m'impose rien, je ne fais aucune promesse ni à moi ni aux autres (ça m'aide même davantage s'il y a une bouteille au frigo lol, parce-que la notion de choix est encore plus évidente); j'use de mon libre-arbitre quoi. Ca m'est d'ailleurs arrivé à une conférence, il y a déja un certain temps; il y avait un buffet, avec des appéritifs et des jus de fruits, et j'ai choisis ces derniers, alors que je devais parler dans un micro, devant beaucoup de personnes. Pourtant je suis timide...hé bien, j'ai parlé clairement et calmement, sans vouloir me vanter. Comme quoi, d'ailleurs, même une personne timide peut s'exprimer par la parole-ou par écrit. J'ai redécouvert, il y a très peu de temps, que je peux ècrire exactement de la même manière, que j'ai bu ou pas.
Cela dit, il n'est pas question que je me dise: ne plus boire une goutte quoi qu'il arrive. Si je pense que j'aurai toujours cette possibilité, en cas par exemple de coup dur, ou pour contribuer à me détendre, ou tout bêtement pour un petit plaisir de temps en temps, il n'y a aucune pression, et toujours cette question de choix lol le plus souvent, je peux décider de ne pas user de cette liberté. Je comprends qu'on puisse être sceptique, mais quelques personnes comprennent...
Je dois dire qu'il y a quelques semaines, la notion de"fruit défendu" ajoutait beaucoup de piment^^quelques anecdotes: à l'un des derniers repas de ma MJC, bien sûr il était interdit d'apporter de l'alcool. Certains sont passé au travers...en face de moi, un jeune homme avait apporté une petite bouteille de "coca", , lequel avait une drôle de couleur, et s'en versait des verres. A un moment donné, il s'est éloigné, et ma voisine de table m'a chuchotté à l'oreille: "Tu peux mettre ton doigt dans son verre et goutter? Juste un peu..."Ce que j'ai fait. C'est bien ce qu'on pensait: il y avait plus de rhum que de coca XD fait révélateur: le gars tremblait de la tête aux pieds, et après avoir bu, il était tout calme. "Hé bien, il a sa dose", a commenté mon ami.
Il y a deux autres membres de la MJC, qui rusent d'une manière...ingénieuse on va dire: pendant le sport, l'un d'entre eux apporte toujours une petite bouteille d'eau. Mis-à-part que si on lui en demande une gorgée, il a l'air affollé; il sens la vodka egalement lol évidemment c'est transparent comme de l'eau. N'empêche: il faut oser...un autre a de la grenadine dans sa bouteille. Il clame à chaque fois qu'il s'agit de rosé; ça fait rire, personne ne le crois, la plaisanterie à l'air tellement énorme...effectivement, les 3/4 du temps c'est du sirop, mais moi je sais(c'est un bon ami, et il sais que ce n'est pas moi qui vais être choquée), que deci-delà, c'est bien du vin: il prêche le faux pour pratiquer parfois le vrai...et, lorsque l'animateur, la veille d'une soirée par exemple, nous rappel à tous qu'il sera interdit de planquer une bouteille, un troisième larron dit invariablement:"On peu glisser une flasque dans une poche interieur, ça ne se verra pas"; ça fait rire, mais le plus drôle c'est qu'il le fait LOL et pour au moins deux de ces hommes, il ne s'agit pas d'une addiction; le goût du "fruit défendu"je crois bien oui...
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