Comment le taureau blanc se mit à parler.
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Golem- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Comment le taureau blanc se mit à parler.
Ha ben non moi non plus je n'ai pas compté les points, c'était juste pour cette question à plusieurs points.Golem a écrit:Mon décompte de point n'est pas très assidu on peut compter mais je n'ai pas encore tenté de le faire. C'est certain que Nuage est loin devant et je crois que tout le monde est gagnant mais il faudrait que chacun l'atteste pour que ce soit plus qu'une croyance.
Loin devant, je n'aurais pas dit ça du tout.
Déjà quand tu as dit à un moment donné (on était encore sur la mythologie grecque), que tu étais impressionné ou un truc comme ça, je ne comprenais pas, car c'était juste qu'en l'occurrence ça fonctionnait pour moi. Je n'ai pas répondu car je me suis dis que peut-être ça voulait dire aussi un autre truc que je ne comprenais pas encore.
Après, y'a pas longtemps, tu as dis que j'avais répondu à une énigme magistralement, là je trouve quand même que tu es allé un peu fort dans le compliment, car ce n'était pas magistrale je trouve.
En plus je suis sûr que Stirica elle connait plein de réponses aux questions, mais qu'elle nous laisse jouer, et qu'elle répond de temps en temps sur des sujets dont elle sélectionne (peut-être dont elle connait moins, ou pour se rafraichir la mémoire.
Bon sinon c'est sûr que j'adore ce jeux, et je t'en remercie.
Mais c'est vrai que moi j'aime bien aussi prendre mon temps entre les questions ou série de questions, même quand elles sont résolues, car cela me permet de lire un peu mes livres sur le sujet en cours (chose que je n'ai jamais pu faire toute seule sans moteur ; j'ai plein de livres que je n'ai jamais lu et dont pourtant quand je les ai acheté j'avais vraiment envie de les lire).
Alors des fois je me dis "merde on passe déjà à autre chose ou une autre mythologie, je n'ai pas eu le temps de lire grand chose .... " et plouf je suis embarquée sur d'autres horizon, mais je n'ai pas eu le temps de lire un peu en m'y plongeant dans cet univers que je voulais lire, et rebelote rebelote .....
En tout cas, un grand merci Golem
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment le taureau blanc se mit à parler.
Au fait Golem, y'a le Méta-Quizz de cette quinzaine sur le forum, dont le thème est "Société, religion, mythologie".
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment le taureau blanc se mit à parler.
Je vois que c'est beau de lire ceci:
Exact, il exista quelques bâtons magiques quand il y avait des bâtons de bois, et quand la métallurgie accoucha des glaives de bronzes, cela donna l'idée aux nains (les personnes qui font des trous dans la terre pour aller chercher du minerai d'or, d'argent ou de cuivre) de marteler le métal pour produire des épées magiques. Par hasard ou non, certaines météorites sont faites d'un alliage métallique utilisable directement comme objet dur.
Le fer
À l'époque préhistorique, le fer météoritique est considéré comme précieux, car extrêmement rare. Sa forte teneur en nickel (10 % environ) lui confère sa dureté.
On le travaille par martelage à froid.
De nombreux objets apparaissent au cours des IIIe et IIe millénaires av. J.-C. au Moyen-Orient : poignards de tombes de Çatal Hüyük, de Tell Asmar, d'Ur, de Thèbes (tombe de Toutânkhamon)
Des perles en fer météoritique, qui ornaient un bracelet de cuir retrouvé dans une tombe de Sibérie méridionale, ont été datées de la fin du IIIe millénaire av. J.-C.
Les trois pierres brillantes, or, argent et cuivre, passent facilement de l'état solide à l'état liquide (elles sont fusibles).
Ceci est d'autant plus important, qu'à l'époque, seul le chauffage au feu de bois était maîtrisé.
Par ailleurs, ces corps étaient moulables et susceptibles de prendre, à l'état fondu, la forme du moule.
Ensuite, ces trois métaux étaient malléables, c'est-à-dire pouvaient épouser une nouvelle forme durable sous l'action d'un martelage.
C'est ce qui va conduire les Mésopotamiens et les Égyptiens à fabriquer des objets 'bruts de fonderie', de plus en plus élaborés. Par ailleurs, les artisans bijoutiers vont ajouter, à la taille des pierres précieuses (comme le lapis-lazuli), de nouvelles techniques de fabrication de colliers, bracelets, pendentifs et autres parures en or jaune, argent blanc ou cuivre rouge.
La connaissance des techniques de métallurgie va s'étendre bientôt aux mines et minerais, aux moules, aux procédés d'obtention de températures plus élevées, puis aux alliages de différentes couleurs et propriétés (or et argent, or et cuivre, argent et cuivre).
Le cuivre, parce qu'il existe à l'état natif, est l'un des métaux les plus anciennement connus.
Des objets de cuivre datant du neuvième millénaire avant J.-C. ont été mis au jour en Irak. Sa métallurgie semble dater du cinquième millénaire, et on peut parler d'un âge du cuivre antérieur à l'âge du bronze.
Un alliage plus dur que le cuivre se forme car il contient des quantités plus ou moins importantes d'arsenic.
Le bronze, alliage de cuivre et d'étain est connu au Moyen-Orient vers 2 700 avant J.-C.
Ces techniques, connue dès le VIIe millénaire avant J.-C en Anatolie, se répandront en Iran puis en Égypte vers 3800 avant J.-C avant de devenir courante en Occident.
La métallurgie du fer apparaît vers 1 500 à 1 000 avant J.-C en Anatolie et Iran car elle implique des techniques plus élaborées que les traitements des métaux précédents : température de fusion plus élevée, cémentation...
Elle se répandra ensuite en Afrique : 500 avant J.-C. au Nigéria, 200 avant J.-C. au Soudan.
Nuage a écrit:Donc si je comprends bien, à l'âge du bronze, pour le fer météorique, on zappe l'étape de le faire fondre et on passe directement à l'étape martelage
Exact, il exista quelques bâtons magiques quand il y avait des bâtons de bois, et quand la métallurgie accoucha des glaives de bronzes, cela donna l'idée aux nains (les personnes qui font des trous dans la terre pour aller chercher du minerai d'or, d'argent ou de cuivre) de marteler le métal pour produire des épées magiques. Par hasard ou non, certaines météorites sont faites d'un alliage métallique utilisable directement comme objet dur.
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Re: Comment le taureau blanc se mit à parler.
Nuage a écrit:Au fait Golem, y'a le Méta-Quizz de cette quinzaine sur le forum, dont le thème est "Société, religion, mythologie".
J'ai vu passer un Méta-Quizz et je n'y suis pas encore passé mais je trouverai probablement le temps ce week-end.
Golem- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Comment le taureau blanc se mit à parler.
En fait, d'après ce que j'ai compris (je continue à me documenter, mais ce n'est pas fini), avant la métallurgie et certainement pendant une partie de cette période, effectivement le fer météroritique (et suivant sa composition ; j'en ai même vu qui contenait une partie de chrome ; voir un de mes derniers liens mis), était martelé à froid.Golem a écrit:Nuage a écrit:Donc si je comprends bien, à l'âge du bronze, pour le fer météorique, on zappe l'étape de le faire fondre et on passe directement à l'étape martelage
Exact, il exista quelques bâtons magiques quand il y avait des bâtons de bois, et quand la métallurgie accoucha des glaives de bronzes, cela donna l'idée aux nains (les personnes qui font des trous dans la terre pour aller chercher du minerai d'or, d'argent ou de cuivre) de marteler le métal pour produire des épées magiques. Par hasard ou non, certaines météorites sont faites d'un alliage métallique utilisable directement comme objet dur.
Mais ensuite quand la métallurgie fut installée, bien que ne pouvant pas passer dans les fours à bois dont la température de fusion était limitée (fours qui étaient à l'origine pour la céramique, mais qui furent aussi utilisés pour faire fondre les minerais ou métaux comme l'or, le cuivre, puis l'alliage cuivre-étain), le fer météoritique, qui n'avait pas besoin d'être fondu à l'état liquide comme comme pour le minerai de fer, pu tout de même être chauffé pour être martelé à chaud ; ce qui constitue la dernière opération lorsque plus tard on utilisa le minerai de fer pour obtenir du fer et confectionner des objets, outils, armes en fer.
Donc le fer météoritique, fut pendant très longtemps dès la préhistoire, utilisé par martelage à froid, mais ensuite avec la métallurgie, et avant l'âge du fer, fut utilisé par martelage à chaud.
Je n'ai pas encore confirmation par plusieurs autres sources, et plus en détails, mais les armes en bronze, n'étaient apparemment pas martelées à chaud (je ne sais pas si c'est possible pour le bronze). Le bronze en fusion était coulé dans des moules qui avaient la forme de l'objet désiré, et ensuite une fois froid et démoulé, la lame était polie (sur une pierre).
Pour ce qui est du Cuivre :
Source : "Histoire des sciences et techniques" ; édition Milan jeunesse ; collection : Les encyclopes. p.28Les premiers objets métalliques sont obtenus en 3000 av.J.C., à partir de cuivre "natif", présent tel quel dans la nature, puis martelé à froid.
Malheureusement, ce cuivre natif est très rare.
Par bonheur, on décore couramment les céramiques avec de la poudre de malachite (vert) ou d'azurite (bleu). Lorsque ces céramiques sont portées dans des fours à des températures élevée, leurs décorations libèrent du cuivre. Les hommes le remarquent et comprennent ainsi qu'il suffit de chauffer la malachite ou l'azurite pour obtenir du cuivre à volonté.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment le taureau blanc se mit à parler.
Il nous reste peu de choses des anciens trésors des antiques nations et tous les bâtons de foudre des anciennes divinités ont été transformées en épées magiques puis avec les nouveaux alliages de la période historique, les morceaux et reliques ont fini par être entreposés dans des caves, tombes ou coffres aux secrets.
Il faut huit hommes pour porter la massue de Dagda, elle est montée sur roues et peut tracer des sillons dans la terre pour séparer les mondes.
Je trouve que tu fait des réponses magistrales (d'une qualité équivalente à se qui est produit dans l’amphithéâtre des universités, le matériel des formules de tes solutions constitue d’honnêtes thèses) quand tu postes des images et que tu animes le sujet de sorte que l'énigme se retrouve à exposer de la culture dans un contexte ludique cela m'aide dans ma démarche.
Il faut huit hommes pour porter la massue de Dagda, elle est montée sur roues et peut tracer des sillons dans la terre pour séparer les mondes.
Je trouve que tu fait des réponses magistrales (d'une qualité équivalente à se qui est produit dans l’amphithéâtre des universités, le matériel des formules de tes solutions constitue d’honnêtes thèses) quand tu postes des images et que tu animes le sujet de sorte que l'énigme se retrouve à exposer de la culture dans un contexte ludique cela m'aide dans ma démarche.
Golem- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Comment le taureau blanc se mit à parler.
J'ai beaucoup hésité à poster. Au fur et à mesure que j'écrivais, je me disais "ça va pas ! mon texte est beaucoup trop long, et puis tu ne vas pas mettre ça ... " ; je n'avais même pas écris un tiers ....
Ben si je le mets. Mais vous pouvez passer le post.
Ben si je le mets. Mais vous pouvez passer le post.
- Spoiler:
- Ha Golem, c'est un beau compliment .... merci.
Je crois que la réalité des amphithéâtres, me ferait vite perdre pieds.
Passionnée d'histoire quand mon maître de CE2 (3ème années de primaire, 8 ans) commença à nous parler des gaulois, avec lui-même cette passion de l'histoire.
Un nouvel univers inconnu jusqu'alors s'ouvrait à moi.
J'ai commencé par vouloir parler des dinosaures, tannant ma mère pour avoir lors de mon anniversaires des livres sur ceux-ci (je dois avoir tous les livres pour enfants de l'époque, c'est à dire peu par rapport à ce qui se fait aujourd'hui, mais beaucoup pour l'époque, c'est à dire 5).
Chose faite, je commençais à me mettre dessus, mais très rapidement au bout de quelque pages d'écriture, ça faisait plouf ! J'essayais de me raccrocher aux images et de ce qu'il y avait écrit en légende.
Du coup ensuite je me suis dit que pour les hommes préhistoriques, ça marcherait mieux. Effectivement un peu mieux, mais pas de quoi lire un livre en plein tout seule.
J'aimais beaucoup les petits outils en os, la peaux pour faire les habits .... et je lisais en fragments ce qui se rapportait aux images. Mon univers était surtout un univers d'images avec leur légendes et un peu d'écriture sur la page d'à côté qui s'y rattachait.
Vu que notre maître d'école nous parla aussi un peu de mythologie grecque, alors là je suis partie à fond ; rebelote pour les livres, et j'ai presque pu lire 1/3 (toujours par segments) celui du petit dictionnaire mythologique grecque qui était accompagné de magnifiques images une page sur deux. (à l'époque c'était surtout des livres de poche). Même si je n'en retenais pas bien les noms des dieux, encore moins des villes pour les héros, et que je ne lisais pas ce qui était supérieur à une page et demi.
Je crois que les trois dieux ou personnages qui m'ont le plus marqué, sont Atlas et Sisyphe (au point que par la suite avec le temps ces personnages ont fusionné en un seul : Atlas), et Nyx la nuit.
En 6 ème (1 ère année de collège, 11 ans), il y avait dans la matière de l'histoire, les grecs.
Sujet passionnant comme les égyptiens (et dont j'ai voulu aussi des livres pour ces derniers ; dont sur les deux, j'en ai lu qu'un un peu par fragments d'images sur la vie quotidienne).
Lorsqu'en classe le professeur se mit à parler mythologie grecque, je m'emmerdais sérieusement, ayant déjà lu qui était les 12 dieux de l'Olympe, et du coup sur mon cahier, lorsqu'il fallait chez soi marquer la définition de ces dieux, je repris mon dictionnaire mythologique, et j'ai marqué deux pages supplémentaires de dieux avec leur rôle (dont d'ailleurs tu pouvais le lendemain me demander untel c'est qui, je n'aurais pas su te répondre).
Mais j'avais réussi du coup à lire les 3/4 du livre cette fois.
Au cours de cette année, il a fallu faire deux exposés.
Le premier sur la préhistoire (les hommes) par groupe de trois en choisissant un des thèmes proposés, et ce avec l'aide de la documentaliste pour nous aider à lier les choses et le groupe.
J'ai commencé à parler pour dire "il faut aborder comme ça et comme ça" (forte tout de même de mes connaissances de l'univers grâce à mes images de livres et leurs légendes). En moins d'une minute, les deux autres filles ont dit non, ont commencé à dire comment elles voulaient faire en ne connaissant strictement rien au sujet ; je n'étais pas d'accord et je leur disais pourquoi ... et puis elles sont allées voir la documentaliste qui est revenue en me donnant un ultimatum "soit je faisais comme les deux autres désiraient, soit je ne participais pas et je restais à côté dans la salle sans rien faire. J'ai choisie l'option 2, et je n'ai pas pu faire cet exposé dont je rêvais de faire toute seule.
Le deuxième exposé a été sur la civilisation égyptienne, et cette fois-ci en solo, et chez soi. J'étais folle de joie.
Mais très vite toute seule sur ma table dans le séjour, j'étais complétement dépassée lorsqu'il fallait mettre par écrit ce que je voulais, et le classer par ordre.
Ma mère voyant le temps passer, ma lenteur, mon ramage n'arrivant pas à jongler entre les pages, est venue à la rescousse pour servir de secrétaire lol !
Je dictais avec mes livres en sélectionnant ce que je voulais et en arrangeant, et elle écrivait au brouillon. Je revenais en arrière, rechangeais ça et ça ... lui demandais des infos complémentaires sur des noms de villes ou pyramides dont elle connaissait le nom ... etc.
Et à la fin j'ai repris le brouillon, tout réécrit au propre en collant pleins d'images au milieu, que j'avais demandé à mon père de photocopier au travail, fait des dessins et schémas pour expliquer la fabrication du papyrus .... .... et mon exposé était le plus gros que le professeur n'ai jamais vu pour une classe de 6 ème : 61 pages, et (seulement) 1 ligne et demi pour la religion
(Par contre quand je jette un coup d'oeil dessus maintenant, je trouve cela très léger le contenu des textes).
Mais là ce livre sur la vie quotidienne des égyptiens, je crois que du coup j'ai réussie à casiment tout lire ce qui était écris en dehors des images. (et j'en ai aujourd'hui casiment tout oublié, en dehors qu'il y a des scribes, des pharaons, des pyramides, un dieu Râ soleil, des momies, des sarcophages, des esclaves, un Nil, des crues, .... des guerres il me semble, des périodes fastes et d'autres de rationnement, beaucoup d'or ... et ben c'est tout).
Là j'ai commencé à rêver d'archéologie .... .... .... et d'études en histoire ...
Et aussi d'exposés, et aussi .... de refondre la structure des livres d'histoire complétement, afin que cela soit vraiment ludique et accessible ... pour tous.
Le deuxième livre que j'ai eu sur l'égypte, c'est un livre de poche racontant "Contes et légendes de l'Egypte ancienne". J'ai voulu le lire, rêvant à un monde parallèle à la mythologie grecque, totalement différent, je n''ai pas du tout aimé, je n'ai pas pu ; mon signet est encore sur les toutes premières pages. Quelque chose qui était en total réfraction avec moi.
Puis la 5 ème, la 4ème et 3 ème du collège, sont devenues inintéressantes au niveau de l'histoire (surtout les deux dernière années de collège) ; des dates rien que des dates, des faits : les guerres mondiales ... rien de palpitant (juste très important), et surtout un gros vide entre l'antiquité et le moyen-âge d'une part (je croyais même que le moyen-âge était collé à l'antiquité, tout comme l'antiquité suivait la préhistoire ; je veux dire jamais entendu parler du Néolithique, et me demandais ce qu'il se passait à côté de l'antiquité chez les grecques, dans les autres pays), et un immense gouffre entre le moyen-âge et les guerres mondiales, rien qui liait le pourquoi de ces guerres par rapport à une époque juste avant. J'ai juste compris qu'on reviendrait en arrière pour combler ce vide, après le collège.
Et puis il faut être réaliste ..... ma lenteur .... mes difficultés .... j'avais déjà été déscolarisée pendant plusieurs mois certaines années .... ça faisait longtemps que j'avais perdu pieds, même si un deuxième redoublement en troisième en collège semi-privé me remis sur les rails et me permettait d'aller en seconde avec une très très bonne moyenne, je savais ce qui m'attendait en allant au lycée ..... , je ne voulais pas aller au casse pipe, comme cela avait été le cas en passant du primaire au collège, et en pire, ..... j'avais déjà fait une croix sur l'archéologie et les études, même celles du dessin, qui était déjà ma première passion. Une parmi d'autres, toujours un soufflet gonflé à bloque, qui retombait très rapidement dès les premiers pas, et que je n'arrivais pas à faire remonter.
J'ai vu mon frère lui aussi avec ses passions pendant l'enfance, les bateaux, puis les avions, et ensuite les voitures, qui lisait tout seul tout ce qu'il pouvait lire dessus, et qui connaissait le sujet de A à Z dans les moindres recoins, du début de ceux-ci jusqu'à nos jours, un truc hallucinant, dont je ne comprenais pas comment il faisait pour pas que le soufflet retombe et puisse poursuivre.
Je n'ai jamais pu pu mener à terme une de mes passions, et je me demandais si un jour je pourrais suivre une passion.
A la fin de la 3 ème, le choix d'orientation était murement réfléchit pour moi, au grand damne de mes professeurs ; puisque pour moi je ne pourrais jamais suivre des études en lycée classique, et n'atteindrais jamais le cursus histoire ou dessin à la fin de celui-ci, puisque ces rêves d'une époque n'étaient pas à ma portée, j'allais choisir quelque chose à ma portée : l'Artisanat ... l'artisanat, un métier manuel, un métier qu'il fallu choisir et dont ma mère servit une deuxième fois de "secrétaire", en lui demandant de me réciter des nom de métiers les uns après les autres, afin que je puisse me projeter ou pas dedans.
J'ai choisie, je ne me suis pas plantée, direction le BEP en lycée technique, après tout y'aurait de l'histoire, de la philo, .... pas de géographie, du dessin .... (c'est ce qu'on m'avais dis quand je me suis renseigné) ; que je croyais ! (pas de phylo, et pas d'histoire à cette époque, même pas d'étude de livres ... mais par contre y'avait bien un métier, et celui-ci est devenu ma première passion dont le soufflet ne s'est pas dégonflé ; pour la première fois de ma vie, le soufflet tenait ! Je bossais dure, mais j'étais tellement passionnée, que j'étais toujours sur la route (malgré quelques sorties de virages ; mais j'ai su mettre des stops, afin de ne pas être dégoutée du métier, par de mauvaises orientations et par des professionnels).
Et y'en avait bien qu'une dans la classe qui était passionnée de l'histoire de son métier, c'était moi .... !
Et j'avais des doigts en or.
Bon je suis lente, très lente, ça fait peur pour beaucoup de monde, et au point de vue professionnel j'ai joué le camouflage dans les agence d'intérims, ne mettant pas l'intégralité de mes formations, car sinon on se serait attendu à plus de capacités de ma part. L'intérim me permettait, que les chefs d'équipes n'aient pas le temps de se rendre compte que ma lenteur venait de ma lenteur. Ils ne lisaient jamais les CV et pensaient que ma lenteur venait de la nouveauté d'une opération et du métier (ce qui était vrai quelque part dans le monde de l'industrie), que c'était le temps d'adaptation, et comme à chaque mission entrecoupée de temps vide je changeais de post ... ils n'avaient pas le temps de comprendre pour moi (il ne comprenaient déjà pas comment optimiser une production et un travail, un travail d'équipe de production, sans en faire subir le coup sur le bien-être de leurs ouvriers. En fait moi je donnais tout ce que je pouvais, essayant de trouver une flexibilité dans moi, dans la gestuelle, qui me permettraient d'être plus rapide .... mais même cela, c'était tout juste ce qui correspondait au temps d'adaptation pour les autres, sauf que eux ils n'étaient épuisés à la fin, moi si. Vive l'intérim pour avoir une chance de travailler. Maudit soit l'intérim, pour utiliser ces ouvriers, en premières lignes de ceux qui iront au casse-pipe dans les tâches à hauts risques de maladies professionnelles.
Fur et à mesure des années adulte, j'ai acheté des livres sur certaines civilisations qui m'attiraient. Mais comme avant, à part regarder les images pendant quelques jours, le soufflet retombait bien vite.
Des proches me disaient "mais tu as déjà un livre sur ça", et moi je disais "mais non, regarde à l'intérieur ce n'est pas pareil, ça parle d'un autre domaine, la structure est différente .... "
Et on me disait "mais tu as lu tous tes livres ? "
Ben non, je ne les avais pas lu, mais je ne désespère pas, et le jour où cela viendra, et bien j'aurais mes livres à portée de mains ..... (sensé pour moi quelque part, et insensé pour mes proches).
Mon niveau en histoire concernant l'Antiquité et le début du Moyen-âge, est resté à celui du début de la 5 ème.
Ca faisait déjà de nombreuses années que j'essayais de trouver un moyen pour faire coïncider mes périodes d'envie de faire des choses, pendant mes périodes de chômage technique. J'avais toujours envie de faire plein de choses, des choses autres en parallèle, quand je travaillais. Et quand j'étais sans activité professionnelle, pendant ces périodes, en dehors du bonheur du premier jour, je n'avais aucun souffle sur quelque chose autre ; le néant total.
Je me disais qu'il y avait un problème de synchronicité. Si les périodes où j'avais envies de faire plein de choses, pouvaient correspondre à mes périodes où je n'avais pas de travail, ce serait géniale (comme le dessin, une activité, .... l'histoire .... la créativité).
Pendant une période de chômages, périodes creuses, en 2006 ou 2007, et en attente d'intégrer un Bilan de compétences afin de me réorienter professionnellement suite à une maladie professionnelle, en regardant en documentaire à la télé sur des découvertes concernant l'évolution des hommes préhistorique, (il y avait eu de grandes nouveautés et changements dans les connaissances depuis l'époque de mes livres), j'ai voulu classer chronologiquement les périodes des hommes préhistorique, avec leur caractéristiques, afin de mieux situer.
J'ai un gros problème pour retenir et me représenter les dates, et mon "fantasme" a toujours été de pouvoir coller sur un mur d'une pièce, une grande bande blanche, qui ferait le tour de la pièce, et ou je dessinerais une frise chronologique, en plaçant les périodes de toute l'histoire, et collant certaines dats qui m'intéressaient avec leur légende, afin de pouvoir situer les choses par rapports aux autres et suivant les lieux. Ainsi avec une immense frise, il n'y aurait non seulement pas besoin de coupée la frise, mais en plus j'aurais la place pour marquer différente choses marquante pour moi au fur et à mesure, en y voyant encore (sans être trop serrées) ....
Bon à défaut de grande frise, je suis partie sur des fiches.
Donc pour placer les nouvelles découvertes de certains nouveaux ancêtres préhistorique, il fallait déjà que je classe les connaissances que l'on avait avant ....
Et je suis partie avec mes livres, en train de feuilleter, lire, prendre un autres livre, lire pour chercher une info complémentaire, passant de livre en livre, revenant en arrière sur un autre livre, marquant sur ma feuille, repensant à un truc lu avant sur un troisième .... mettant sur pause ma cassette vidéo enregistrée, marquant, reprenant mes livres ; j'en avais de partout des livres, 4, 5, 6 ..., et je jonglais de livre en livre, de page en pages, je savais sur quel livre et vers quelle page j'avais vu marqué un truc, tout en apprenant autre chose, et ainsi de suite. je grattais le papier en permanence, les feuilles s'empilaient chronologiquement, tout écris au crayon à papier que je pouvais gommer (et ça allait dix fois plus vite d'écrire au crayon à papier !) ; je passais mes journées du levé au couché à point d'heures dessus, pendant des jours, des semaines ..... m'arrêtant uniquement pour manger et me coucher, sautant du lit directement pour aller retrouver mes recherches ....
Le soufflet ne retombait pas ! Et pour la première fois de ma vie, je pouvais jongler avec différents documents, sans difficultés, avec facilités .... en écrivant entre .... ! Ca, jamais je n'aurais cru que cela m'aurait été possible un jour, jamais ....
Et puis à un moment je sentais une autre vague arriver, une vague qui se formait, sur .... l'histoire de mon métier.
Et je suis partie dessus, là pour le coup, je me suis dit que sur informatique ce serait mieux, car je ne pouvait pas suivre de fil conducteur chronologique avec simplicité, et puis ça ce domaine, personne ne l'avait fait avant, alors moi j'allais le faire.
Et puis au milieu de tout ça, pouf je créé de nouveaux dossiers, j'étais en train de faire un dictionnaire des noms des objets avec toutes les époques mélangées (concernant mon métier), et puis ensuite encore des nouveaux dossier, plein de nouveaux dossiers, encore vierge, mais par thèmes.
Du coup, certains objets me font partir sur la grèce antique, et j'en ouvre un nouveau dossier sur la grèce antique en mettant des fois juste une phrase, mais une phrase très intéressante pour moi. Et là je comprends que de ce que j'ai pu voir en 6 ème, je suis passée à côté de l'essentiel : l'artisanat, la technique, l'évolution de l'habillement .... l'évolution tout court, ce qui lie une époque à une autre, un peuple à un autre ....
Et je jonglais comme cela d'une vague à une autres, reprenant mes recherches de chronologie préhistorique, puis avant que ça s'essouffle, santant de nouveau une autre vague, revenant sur celle de mon métier, ou l'évolution de l'habillement .....
Je suis arrivée à la fin de ma chronologie sur la préhistoire, enfin de ce que j'avais déjà entendu parler, mais là à la fin de ma cassette vidéo du documentaire que j'avais enregistré, ce qu'ils disait c'était bien un truc qui n'était pas encore dans ma "frise" : Le Néolithique (entre la Préhistoire de ce que j'avais vu) et l'Antiquité. Et ce dans toutes les civilisations de part le monde. Et la cassette vidéo s'arrêtait là net !
Merde alors, je venais de découvrir la partie la plus intéressante de l'histoire.
Je commence à créer de nouvelles fiches papiers, essayant de chopper sur mes livres de préhistoire, cette jonction du Néolithique. Et je ne sais plus où, je vois marqué qu'il y a ensuite différents âges : du cuivre, du bronze et du fer.
Merde alors j'ai tout raté ! Voilà ma jonction entre les différents peuples et les différentes civilisations .....
Ca promettait d'être des plus passionnant de tout ce que j'avais pu voir, et ensuite il suffisait de suivre la progression des métiers à travers le temps et les civilisations ...... j'avais enfin mon fil conducteur .....
Et j'avais eu raison, mes livres ... tous mes livres qui attendaient .... je savais bien que ce n'était pas pour rien ....
Je commence à écrire mes premières lignes sur le néolithique, ..... et puis avec regret j'ai du laisser de côté pour aller faire mon Bilan de compétences pendant 3 mois .
Je me suis même mis à croire que je pouvais reprendre des études sur l'histoire, en me spécialisant sur l'artisanat .... et en faisant aussi en fusion une intégration aux beaux arts en mettant mon option sur mon métier manuel et ses techniques de décorations oubliées.
Mais on m'a fait comprendre qu'avec mon niveau d'étude, c'est choses là n'étaient pas pour moi.
Je n'ai même pas un bac .... je ne peux ni aller en université, ni déposer un dossier aux beaux arts, ni d'ailleurs prétendre à former des élèves dans mon métiers, ni même intégrer une quelconque formation professionnelle qui serait d'un niveau intellectuel supérieur au mien ....
Toute reconversion professionnelle dans ma branche de métier, ne serait pas subventionnée par ma ville (il y avait une interdiction totale pour toute personne, à ce niveau là, concernant des annexes à un BEP de ma branche).
Et en niveau supérieur, niveau Bac rien n'existait en formation pour adulte concernant mon métier.
Je ne me fie jamais à ce que l'on me dit, même quand c'est écrit noir sur blanc, je vérifie par moi-même.
J'ai cherché de mon côté en cachette sur leur ordinateur mis à disposition, et je l'ai trouvé cette formation professionnelle pour adulte de niveau bac voir plus, dans mon métier : une seule en France et à l'autre bout de celle-ci par rapport à moi.
Moi qui m'étais jurée de ne plus jamais repartir loin de chez moi, car c'était trop pour moi ..... J'étais prête à partir pendant un an pour avoir cette formation d'un niveau supérieur en tant que metteur au point au bureau d'étude dans mon métier, et dont j'avais désiré pendant longtemps et qui me permettrait en plus, d'avoir ce pass niveau bac. J'ai postulé en quatrième vitesse, elle commençait dans deux mois.
Mon Bilan de compétence se terminait, j'étais sur liste d'attente pour la formation de reconversion professionnelle, et devais commencer un an plus tard, je me voyais déjà reprendre avec enthousiasme mes recherches historiques, quand ils m'ont rappelé pour finalement intégrer la prochaine session qui commençait dans moins d'un mois ....
Dans mes futurs projets, après ma formation, je n'avais pas l'intention de travailler exactement comme la formation l'entendait, j'avais ma petite idée (qui était d'ailleurs écrite noire sur blanc dans le projet du questionnaire pour intégrer la formation, une fois les tests validés) : un mélange de différentes choses, dont une qui me tenait à coeur depuis longtemps, mais dont toute seule ça fait toujours le soufflet : la reconstitution historique d'articles (d'objets) en lien avec mon métier. Des copies quoi, en reprenant ou reconstituant la technique, le mode opératoire, d'une époque ; être également une sorte d'auxiliaire qui assisterait le professeur d'un BEP (comme des cours de rattrapage) pour les personnes qui avaient des difficultés pour réaliser les gestes opératoires ; enfin différents projets en parallèles ..... et déjà des contactes pris.
Tout ça ces projets, l'ensemble des projets, se sont évanouis le dernier jour de ma formation, devant le jury de validation des acquis ..... Brunt Out !
Depuis plus de vagues, si, la vagues des poèmes .... depuis ... juste un combat pour s'en sortir. Un brassage de vents ....
N'empêche, j'suis quand même contente de n'être pas trop con.
En tout cas voici d'où vient ma passion pour l'histoire (en tout cas certaines parties), et pour la mythologie, dont je trouvais celle des grecs à portée dans sa structure.
La nordique a l'air pas mal du tout également, et cette optique de cycles entrevauchés n'est pas pour me déplaire.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment le taureau blanc se mit à parler.
Bon en reprenant nos moutons,
J'ai trouvé un article qui parle des éléments chimiques et de leur découverte, mais surtout de leur découverte en tant qu'élément chimique, et non d'élément (tout court).
Je vous mets ceux dont on a déjà parlé.
Il me semble aussi avoir compris que le fer natif a la même composition que le fer météoritique.
Ce qui du coup bien que rare, je pense donnait aussi une occasion supplémentaire à s'essayer au martelage à chaud dessus, et à sa maîtrise.
Donc plus tard, une fois que la métallurgie et fusion évolua vers la sidérurgie du minerai de fer, le martelage à chaud du fer se fit avec quelques bases acquises précédemment. (il me semble).
Le chrome, en tant que métaux ou matériaux (là désolée je ne sais quel terme employer), utilisé en tant que tel dans la sidérurgie, le fut il me semble une fois que le minerai de fer pu être porté à fusion.
A quelle époque exactement, je ne sais pas, en tout cas ce n'est pas partout dans le monde et les civilisations.
Mais voici un petit extrait :
Fragment de chrome.
Pour ce qui est des objets en fer (datant de l'âge du fer), en tout cas en ce qui concerne ceux issus du minerai de fer, et non mélangé ensuite avec d'autres métaux, il est très difficile d'en retrouver, car ce métal se détériore avec le temps (la corrosion) et il ne reste ensuite plus rien. Ce sont les objets dans ce type de métal que nous avons le moins mis à jour.
Par contre une fois que la sidérurgie du fer fut mis en place, il y eu par la suite des alliages ou des assemblages avec d'autres métaux qui furent effectués, soit pour avoir un meilleur rendu de la solidité de la lame, soit question esthétique et reflets, soit au niveau des décorations sur celle-ci. Mais cela viendra plus tard ....
Exemples :
J'ai trouvé un article qui parle des éléments chimiques et de leur découverte, mais surtout de leur découverte en tant qu'élément chimique, et non d'élément (tout court).
Je vous mets ceux dont on a déjà parlé.
- Spoiler:
SourceHistoire de la découverte des éléments chimiques
Cet article présente, dans l'ordre chronologique, les dates auxquelles ont été découverts les éléments chimiques, ainsi que les auteurs de ces découvertes. Certains éléments sont connus depuis des temps immémoriaux, mais la plupart ont été découverts au cours des temps modernes.
Éléments plus ou moins connus de haute date
La question de la découverte d'éléments dans le passé lointain doit bien sûr être corrigée de ce que la notion même d'élément chimique n'a reçu d'interprétation que récemment. Nos lointains ancêtres ne distinguaient évidemment pas les éléments des autres espèces chimiques, et c'est donc nous qui rétrospectivement sommes à même de leur attribuer la découverte de tel ou tel élément. En d'autres termes, en tant que produits chimiques, les éléments listés dans ce paragraphe sont plus ou moins identifiés depuis des dates anciennes, souvent par de multiples sources. Ils ne présentent ni de date de découverte ni de découvreur clairement établis sans ambiguïté.
L'affirmation pleinement consciente de ce qu'il s'agit de produits chimiques particuliers, indécomposables, et méritant donc le nom d'éléments est elle clairement attribuable aux chimistes de la fin du XVIII° siècle dont Lavoisier est le chef de file.- Or : On peut tenir pour vraisemblable que l'or est le métal connu depuis le plus longtemps : il se trouve à l'état natif. C'est aussi le plus rare des éléments courants et il a toujours été tenu pour le plus beau des métaux. Cependant, Pline indique bien qu'il ne vaut rien pour l'art de la guerre, où il ne saurait remplacer le fer, beaucoup plus dur !
- Argent : Il se trouve également à l'état natif, mais aussi mêlé aux minerais de plomb dont il est séparé par coupellation depuis l'Antiquité. L'argent était le métal favori des Romains qui s'en servaient comme unité de prix.
- Cuivre : C'est l'un des plus anciens métaux connus. C'est également l'un des composants, avec l'étain et le zinc, des bronzes et airains préhistoriques à partir de 4 000 ans avant JC.
Les premiers bronzes sont des alliages cuivre arsenic. On trouve le cuivre surtout sous forme de sulfure (Cu2S chalcocite aussi appelée cyprite), de sulfure mixte (chalcopyrite où le cuivre est mêlé à du fer), et de carbonate (malachite - Cu2CO3(OH)2). La malachite est connue depuis l'Antiquité et servait non seulement de minerai de cuivre, mais également de colorant vert.
Les premiers objet de cuivre sont élaborés à partir de cuivre natif (perles en cuivre de Çatal Höyük en Turquie).
Les objets de cuivre les plus anciens jamais produits par extraction de minerai ont été découverts également en Anatolie.
Pline ne distingue pas le cuivre du bronze ou du laiton, et appelle tout cela "aes". Il distingue cependant trois principales variétés de ce métal, selon les lieux de production. Ces variétés ne sont pas faciles à reconstituer, les proportions des alliages cuivre-zinc-étain ayant beaucoup varié dans le monde antique. - Étain : C'est un des composants, avec le cuivre et le zinc, des bronzes et airains préhistoriques. Il est extrait de la cassitérite (SnO2) depuis l'Antiquité. Quoique l'usage de l'étain dans les bronzes soit très ancien, le métal lui-même semble de production plus récente (~- 600?), mais était connu des Grecs et des Romains. Les Romains l'ont longtemps plus ou moins confondu avec le plomb. Pline le désigne sous le terme plumbum album (plomb blanc), et l'oppose au plumbum nigrum qui est notre plomb actuel. Le terme stannum ne daterait que du IV° siècle de notre ère. Les anciens semblent avoir importé la plupart de l'étain de Grande Bretagne. Les premiers alchimistes Grecs l'appelaient Hermès.
- Fer : Probablement d'abord trouvé, allié à du nickel, sous forme de fer natif d'origine météoritique, puis fabriqué par grillage des pyrites (FeS2), et surtout au moyen de la réduction à chaud au charbon des minerais d'oxydes tels l'hématite (Fe2O3), le fer est connu depuis la Préhistoire : l'invention des méthodes de fabrication du fer est en effet antérieure à celle de l'écriture pour la plupart des peuples.
Les premiers objets en fer connus sont des perles trouvées en Turquie et fabriquées à partir de fer météoritique (alliage de fer et de nickel). Les Hittites, qui sont l'un des premiers peuples à l'avoir utilisé en fabriquaient de manière certaine à partir de minerai depuis au moins 1500 av JC.
On a longtemps pensé que le fer était apparu dans l'actuelle Turquie, mais il est possible que sa fabrication ait son origine en Inde (~1800 avJC) ou en Afrique orientale (~1200 avJC), car des découvertes d'objets en fer extrêmement anciens ont été réalisées dans ces régions. Au vu de ces trouvailles récentes, l'origine de la fabrication du fer doit être repensée et il paraît même aujourd’hui possible que le fer soit apparu dans plusieurs régions indépendamment.
Le fer ne semble pas connu des premières dynasties d’Égypte et de Mésopotamie, mais ces peuples ont utilisé le fer par la suite. En accord avec le fait qu'elle requiert des températures nettement supérieures, l'apparition de la fonte est beaucoup plus récente que celle du fer (Chine - IV° siècle). Les anciens Grecs et Romains connaissaient très bien le fer, et l'utilisaient pour la fabrication des armes pour lesquelles sa dureté le rend très supérieur au bronze. Il est très vraisemblable que bien des objets de fer ne nous sont pas parvenus, à cause des effets dévastateurs de la rouille. - Arsenic : Il est utilisé dans les alliages de cuivre depuis la plus haute Antiquité, avant d'être abandonné au profit de l'étain. Albert le Grand l'identifie en tant que produit en 1250.
- Or : On peut tenir pour vraisemblable que l'or est le métal connu depuis le plus longtemps : il se trouve à l'état natif. C'est aussi le plus rare des éléments courants et il a toujours été tenu pour le plus beau des métaux. Cependant, Pline indique bien qu'il ne vaut rien pour l'art de la guerre, où il ne saurait remplacer le fer, beaucoup plus dur !
Il me semble aussi avoir compris que le fer natif a la même composition que le fer météoritique.
Ce qui du coup bien que rare, je pense donnait aussi une occasion supplémentaire à s'essayer au martelage à chaud dessus, et à sa maîtrise.
Donc plus tard, une fois que la métallurgie et fusion évolua vers la sidérurgie du minerai de fer, le martelage à chaud du fer se fit avec quelques bases acquises précédemment. (il me semble).
Le chrome, en tant que métaux ou matériaux (là désolée je ne sais quel terme employer), utilisé en tant que tel dans la sidérurgie, le fut il me semble une fois que le minerai de fer pu être porté à fusion.
A quelle époque exactement, je ne sais pas, en tout cas ce n'est pas partout dans le monde et les civilisations.
Mais voici un petit extrait :
Source (que j'avais déjà mise).Des flèches trouvées dans des tombes datant de la fin du IIIe siècle AC dans le Mausolée de l'empereur Qin près de Xi'an, Chine ont été analysées. Bien qu'enterrés depuis plus de 2000 ans, d’anciens carreaux d’arbalète et des épées en bronze ne montrent pas de signes de corrosion parce que le bronze est recouvert de chrome.
Le chrome fut remarqué en occident au XVIIIe siècle.
Fragment de chrome.
Pour ce qui est des objets en fer (datant de l'âge du fer), en tout cas en ce qui concerne ceux issus du minerai de fer, et non mélangé ensuite avec d'autres métaux, il est très difficile d'en retrouver, car ce métal se détériore avec le temps (la corrosion) et il ne reste ensuite plus rien. Ce sont les objets dans ce type de métal que nous avons le moins mis à jour.
Par contre une fois que la sidérurgie du fer fut mis en place, il y eu par la suite des alliages ou des assemblages avec d'autres métaux qui furent effectués, soit pour avoir un meilleur rendu de la solidité de la lame, soit question esthétique et reflets, soit au niveau des décorations sur celle-ci. Mais cela viendra plus tard ....
Exemples :
Source (que j'avais également mise ; l'article complet comporte plusieurs pages réparties en chapitres, que l'on peut voir en bas de page).
- La cémentation.
La cémentation est pratiquée pour durcir le fer. Il peut être cémenté par des céments solides - au Moyen-Age - par exemple du charbon de bois pour le CO avec une possible adjonction de carbonate de baryum. La pièce chauffée subit une réaction superficielle d'adsorption par dissociation du CO, le carbone diffusant dans le métal. Ensuite on trempe la pièce pour durcir les zones cémentées par formation de martensite. Le durcissement de la pièce n'est que superficiel, l'intérieur gardant la même structure.- Le "damas soudé "
D'autres opérations étaient pratiquées couramment sur le fer comme par exemple le « damas soudé ». Il s'agit des motifs symétriques qui sont visibles sur les épées, les poignards et quelques lames de lances de l'époque mérovingienne qui fut l'apogée de cette technique.
Il s'agit de forger des lames de fer et d'acier soudées pour constituer l'âme à la fois résistante et souple d'une épée dont les tranchants étaient rapportés par soudure. Les lames de fer doux et carburé étaient disposées alternativement, soudées, martelées, torsadées, l'ensemble étant meulé, poli et mordancé à l'acide pour faire ressortir le dessin. Ceci signifie que tout le travail du forgeron se fait sans que celui-ci puisse avoir un contrôle continu de ce qu'il fait : il fallait donc être très habile !
L'acier damassé, détail de lame- la damasquinure
Une autre technique est la damasquinure qui est l'art d'incruster ou de plaquer un métal sur un autre.
Ce procédé vit le jour en Orient et apparut en Gaule vers la fin du Vème ap.J.-C. Il fut utilisé pour la décoration de boucles de ceinture, de poignards dans lesquels on incrustait des fils d'argent par exemple. Contemporaine de la technique du cloisonné dans la bijouterie , la damasquinure atteint des sommets de technicité avec de nombreux entrelacs de métaux différents incrustés sur la même lame pour obtenir des effets bichromes entre par exemple le cuivre et l'argent. Les dessins étaient souvent des arabesques mais aussi des animaux.
Ne pas confondre un poignard damassé et un poignard damasquiné !
Lame damasquinée
Boucle de ceinture damasquinée
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment le taureau blanc se mit à parler.
Golem a écrit:
Énigme 24: Qu'est ce que Cuchulain, le plus grand héros que l’Irlande ait porté, n'a pas pu réaliser sur terre ?
Est-ce en rapport avec le "tabou" sur le chien?
Ling- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment le taureau blanc se mit à parler.
Enigme 24
Je pense à la paix intérieure, puisqu'il à tué son propre fils par colère.
Sinon j'ai rien trouvé d'autre, sinon qu'il a eu une main et une épaule atrophiées par 3 sorcières!
Je pense à la paix intérieure, puisqu'il à tué son propre fils par colère.
http://www.mythes-celtes.fr/mythes/C/cuchulainn.htmC'est la colère qui lui fit tuer son fils CONLAI, alors que le jeune garçon, quittant la Terre des Ombres, parcourait l'Ulster.
Sinon j'ai rien trouvé d'autre, sinon qu'il a eu une main et une épaule atrophiées par 3 sorcières!
_dede 95- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment le taureau blanc se mit à parler.
Cuchulain à mené de nombreux combats.
En plus de servir l'Irlande en faisant de son corps (d'armé) un rempart, il avait une ambition personnelle.
Il n'a jamais pu réaliser cette ambition.
Cuchulain ne cherchait pas la paix intérieur, ses ambitions non réalisées n'ont pas rapport avec les chiens ni avec la paix intérieur.
En plus de servir l'Irlande en faisant de son corps (d'armé) un rempart, il avait une ambition personnelle.
Il n'a jamais pu réaliser cette ambition.
Cuchulain ne cherchait pas la paix intérieur, ses ambitions non réalisées n'ont pas rapport avec les chiens ni avec la paix intérieur.
Golem- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Comment le taureau blanc se mit à parler.
Je crois que Stirica voulait demander en rapport avec "tabou". Et non pas avec chien ; Cuchulain veut dire "chien".
C'était une question codée pour pas divulguer sa piste, je pense.
C'était une question codée pour pas divulguer sa piste, je pense.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment le taureau blanc se mit à parler.
C'est bien là ta question, que n'a-t-il pas réaliser sur terre? Je répond donc "La paix intérieure", qu'il n'a effectivement pas réalisé puisqu'il a été capable de tuer son fils!Cuchulain ne cherchait pas la paix intérieur
C'est une réponse valable mais on peut en trouver d'autres! Faut-il qu'elle corresponde avec ta pensée? dans ces cas là je vois pas ou est le jeux?
_dede 95- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment le taureau blanc se mit à parler.
Setanta (le sentier) est devenu Cuchulain après avoir tuer le chien de Culan. Il avait des interdits liés au chien, dont la consommation.
Est-ce en rapport avec le sanglier qui ravageait l'Ulster?
Cuchulainn n'acquit jamais la souveraineté. Est-ce là la réponse?
Est-ce en rapport avec le sanglier qui ravageait l'Ulster?
Cuchulainn n'acquit jamais la souveraineté. Est-ce là la réponse?
Ling- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 09/07/2011
Re: Comment le taureau blanc se mit à parler.
Oui tu as raison Stirica, désolée, je ne m'étais pas mis sur le sujet.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment le taureau blanc se mit à parler.
Je pensais à un truc,Golem a écrit:Énigme 24: Qu'est ce que Cuchulain, le plus grand héros que l’Irlande ait porté, n'a pas pu réaliser sur terre ?
Cuchulainn ne parvint pas à tuer Morrigane.
Source : "Dictionnaire des Mythologies" par Myriam Philibert ; édition Maxi-livres-profrance ; collection Références. p. 55Sur le champs de bataille où il combat seul contre un géant, il fait une rencontre étonnante : un char attelé d'un cheval qui n'a qu'une patte et dont le timon lui traverse le corps. Mais ce n'est qu'une hallucination due à ses blessures ! Il n'y a avait là, en fait, qu'une corneille noire au bec sanglant perchée sur une branche enneigée.
Voilà l'immortelle Morrigane. A nouveau, elle lui apparaît sous les traits d'une vache rouge à laquelle il brise une patte. Aussitôt elle se transforme en anguille noire et s'attache à sa cheville pour le faire tomber dans l'eau. Il l'écrasa alors qu'elle se métamorphose en louve grise. Ce n'est qu'un premier avertissement.
Le héros parvint à tuer son adversaire (le géant), mais ses blessures sont sérieuses.
Lug son père l'emporte dans une cachette sûre pour le soustraire à cette guerre sans merci et le soigner. Mais trois sorcières retrouvent la trace de Cuchulainn et il doit, enfin faire face à son destin.
Son cheval pleure des larmes de sang. Il croise trois lavandières qui lavent, au gué, des peaux humaines. Autant de sinistres présages, mais Cuchulainn est prêt pour l'ultime rendez-vous avec Morrigane, la déesse de la guerre et de la Mort.
Source :"Encyclopédie de la Mytholgie : Nordique - Classique - Celtique" par Arthur Cotterell ; édition Celiv. p. 119... / ...
Il parvient cependant à ralentir à lui seul l'armée de la reine Medb, grâce à une tactique intelligente et des attaques éclairs, jusqu'à ce que les effets de la malédiction Macha finissent par se dissiper et que les guerriers puissent rejoindre Sualtam Mac Roth.
Mais ils arrivèrent trop tard pour sauver Cuchulainn. Pressé de tout côté par ses ennemis, le champion fut défait malgré l'aide de son père, le dieu soleil Lugh.
Laeg, son compagnon, fut abattu par une lance et Cuchulainn reçut une blessure au ventre que même Lugh ne parvint pas à soigner.
Finalement, il s'attacha à un rocher afin de rester debout et combattre jusqu'à son dernier souffle. Dès qu'il mourut, Morrigane, prenant la forme d'une corneille, se posa sur son épaule et ses ennemis lui tranchèrent la tête et la main droite, abandonnant son corps aux charognards.
Conall, son frère de lait, réussit à retrouver les morceaux manquants et l'Ulster pleura son champion.
La gloire de Cuchulainn fut si immense que ses exploits influencèrent les légendes arthuriennes de la Grande-Bretagne et de la France.
La corneille noire, Morrigane, posée sur un guerrier, signifie que celui-ci est mort.
Ce qui est paradoxale, c'est que le guerrier-champion Cuchulainn, qui à l'air sans limite de force et de colère, ne vainquit pas Morrigane, déesse de la mort sur le champs de bataille.
Finalement, je trouve, avec cette perte de combat, il en trouva enfin la paix ....
(tant qu'il gagnait les combats il en était Cuchulainn le guerrier, la force et la colère invincible qu'il ne pouvait maîtriser, en ne gagnant pas ce combat contre la mort, il en redevient Setanta le chemin).
Cuchulainn ne pu être Setanta sur terre, mais il le fut certainement dans la mort ....
Source : la même que la dernière. p.118
(Cuchulainn, John Duncan, toile, 1913)
Cuchulainn accomplit de formidables exploits au cours de sa brève existence.
Les yeux rêveur du héros reflètent son idéalisme, qu'exprime l'inscription figurant au bas de ce portrait :
"Je me moque de ne vivre qu'une journée si mon nom et ma gloire restent gravés à jamais"
(La mort de Cuchulainn, O. Sheppard, bronze, 1916)
Cette statue est le symbole de ceux qui se sont battus pour l'indépendance de l'Irlande.
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Re: Comment le taureau blanc se mit à parler.
Stirica a écrit:Cuchulainn n'acquit jamais la souveraineté. Est-ce là la réponse?
Oui c'est la réponse car il essaya vainement d'être roi.
Le fait qu'il n'ait pas réussi à trouver ni la paix ni tout ce qu'il n'a jamais cherché est normal, on ne peut pas dire tout ce qu'il ne voulait pas et qu'il n'eut pas, mais s'il y a une chose qu'il voulait et qu'il n'a pas réussit a obtenir, c'est d'être roi.
Énigme 25: Un des dieux principaux du panthéon celte nous vient de la préhistoire, il fut parmi les premières représentations de forme humaines de l'art pariétal, qui est-il ?
Golem- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Comment le taureau blanc se mit à parler.
Est-ce Taranis, dieu du ciel et de l'orage / et pour les romains de la guerre ? (un dieu avec une barbe)Golem a écrit:Énigme 25: Un des dieux principaux du panthéon celte nous vient de la préhistoire, il fut parmi les premières représentations de forme humaines de l'art pariétal, qui est-il ?
Parce-que : "la roue de Taranis". Et sur la lame d'un couteaux que j'avais mis en photo, il y avait des décorations circulaires dentelées. Et il me semble que j'en avais vu aussi, en photo, sur les parois de grottes préhistoriques.
Cette statuette portant une roue et un foudre représente peut-être le dieu du ciel, né de l'association de Taranis et de Jupiter, le roi du panthéon romains.
Source : "Petit Larousse illustré des légendes et des mythes", par Philip Wilkinson ; édition France Loisirs. p. 115La roue de Taranis
La roue, symbole du mouvement et des rayons du soleil, figurait chez les Celtes l'astre du jour et les divinités qui lui étaient associées, dont peut-être Taranis.
Edit : A y est j'ai trouvé une photo sur le net pour les parois préhistoriques (ce n'est pas du tout celle que moi j'avais vu, mais ça marche quand même).
[celle que j'avais vu, c'était plein de petites roues dispatchées les unes près des autres. Le trait était beaucoup plus fin, ça ne faisait pas du relief sculpté comme pour celle-ci].
Pyrénées, fontaines d'escot - Art pariétal
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Re: Comment le taureau blanc se mit à parler.
Avant d'utiliser la roue agraire et que les celtes aient un dieu à roulettes, on utilisait l'arc et la flèche et on avait un dieu du gibier.
Les peintures rupestres ont d'abord représenté des animaux, puis les premières représentations non animales, comme dans la grotte des trois frères, sont des hybrides homme-animal avec des cornes.
Ce personnage est identifié comme le dieu de la préhistoire et il a un clone dans le panthéon celte.
Les peintures rupestres ont d'abord représenté des animaux, puis les premières représentations non animales, comme dans la grotte des trois frères, sont des hybrides homme-animal avec des cornes.
Ce personnage est identifié comme le dieu de la préhistoire et il a un clone dans le panthéon celte.
Golem- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Comment le taureau blanc se mit à parler.
Oui, j'suis d'accord également.
C'est dommage qu'on ne puisse pas mettre de lien de blog, parce-que j'en avais vu un qui était vraiment bien fait sur le dieu cerf de la préhistoire jusqu'au XX ème siècle.
Cernunnos sur le chaudron de Gudestrup
Pilier de Nautes de Lutèce ; Dieu cornu / Cernunnos
Là en-dessous, je n'ai pas bien compris où c'était, il me semble au Mont Bego, vallée des Merveilles ; époque
Chalcolithique ; ou alors Bronze Ancien.
Dieu cornu : Dieu Cerf de la préhistoire
C'est dommage qu'on ne puisse pas mettre de lien de blog, parce-que j'en avais vu un qui était vraiment bien fait sur le dieu cerf de la préhistoire jusqu'au XX ème siècle.
Cernunnos sur le chaudron de Gudestrup
SourceLe chaudron de Gundestrup est une pièce celtique du IIe siècle av. J.-C. retrouvé dans le Jutland. Il est constitué de l'assemblage de 13 plaques d'argent et mesure 42 cm de haut pour un diamètre de 69 cm et il se trouve au Musée National du Danemark de Copenhague. On peut en voir une reproduction au Musée gallo-romain de Fourvière à Lyon.
Pilier de Nautes de Lutèce ; Dieu cornu / Cernunnos
Là en-dessous, je n'ai pas bien compris où c'était, il me semble au Mont Bego, vallée des Merveilles ; époque
Chalcolithique ; ou alors Bronze Ancien.
SourceFig. 10. La grande figure du dieu Cernunnos, h. 1 m 20, Zurla de Nardo, Valcamonica (Anati, 1978). Il porte les mêmes attributs (bois de cerf, torque, serpent) que sur le vase de Gundestrup (Danemark) daté du Ier siècle avant notre ère.Fig. 10.
Dieu cornu : Dieu Cerf de la préhistoire
SourceCernunnos est-il une divinité archaïque ?
Plusieurs éléments semblent indiquer que la figure de Cernunnos correspond à une divinité très ancienne.
- Un homme cornu figure sur une peinture pariétale de la grotte des « Trois frères » en Ariège.
- Sa posture yogique pourrait indiquer une origine pré-celte (et pré-indo-européenne), relevant de la même thématique iconographique que celle du sceau retrouvé dans la grotte de Mohenjo-daro (civilisation de l'Indus) : représentation d'un dieu à cornes, assis en tailleur, entouré d'animaux. Cette figure de Mohenjo-daro correspondrait à Pashupati, épithète de Shiva.
- On peut signaler qu'à l'époque proto-hittite il existait dans la civilisation du Hatti un culte du cerf. Il persistera d'ailleurs, en Cappadoce un culte similaire, d'où pourrait découler la vision de saint Eustache, général romain amateur de chasse. Ainsi, Placidus se convertit au christianisme et prit le nom d’Eustache après avoir vu apparaître une croix entre les bois d’un cerf.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment le taureau blanc se mit à parler.
Vous avez remarqué ? Le dieu cerf (Cernunnos, comme celui de la préhistoire), ils ont un ou des annaux rond(s) tenu à la main ou accroché(s) au(x) bois (cornes).
Dernière édition par Nuage le Lun 18 Mar 2013 - 17:47, édité 1 fois
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment le taureau blanc se mit à parler.
Il s'agit de torques:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Torque_(collier)
Le dieu Cernunnos a été représenté portant un torque à sa main, dans ses bois ou plus classiquement autour de son cou. Le torque symbolise l'autorité et la richesse et à ce titre rare sont les dieux gaulois autres que Cernunnos dotés de cet attribut4. Selon l'archéologue Jean-Louis Brunaux1,5, "le torque en or [...] incarnait la puissance divine, bénéfique et nécessaire de la guerre".
http://fr.wikipedia.org/wiki/Torque_(collier)
Ling- Seigneur de la Métaphysique
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