vivre tout ce qui est à vivre ? That's the question
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Re: vivre tout ce qui est à vivre ? That's the question
Soit ! Alors jouissons de la vie, et ne perdons pas notre temps à philosopher alors ! Moi, personnellement, je n'ai jamais eu le sentiment de perdre mon temps en réfléchissant au lieu de vivre, car la vie, c'est aussi la pensée, et je ne vois pas ce que je ferais ici si je ne croyais pas en cela !cana a écrit:Mais pourquoi bordel l'Homme se pose tant de questions !!!??? [....] L'instinct suffit.
Alcibiade- Affranchi des Paradoxes
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Re: vivre tout ce qui est à vivre ? That's the question
La vie de l'homme, c'est la pensée. Elle est tout entière pensée, puisqu'on cesse de penser quand on meurt, et vice versa: eeg plat, c'est la mort clinique .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: vivre tout ce qui est à vivre ? That's the question
Nous sommes d'accord JO (mais je savais déjà qu'on était d'accord sur beaucoup de choses) ! Reste à savoir si on cesse d'être en mourant ! Mais cela ne nous appartient pas d'en décider ! Je dirais qu'il serait beau que cela le soit ! Mais en attendant une vie de plaisirs mesquins et vulgaires sans sacrifices, et travail, et efforts est une vie stupide ! Autant dealer un max, cambrioler un max, profiter du système et de ses parents fortunés, et de ses amis, etc... s'il était dit qu'une existence se résout dans la jouissance biologique sans surmontement de sa paresse naturelle, sans progrès intellectuel et moral et sans estime de soi !JO a écrit:La vie de l'homme, c'est la pensée. Elle est tout entière pensée, puisqu'on cesse de penser quand on meurt, et vice versa: eeg plat, c'est la mort clinique .
Alcibiade- Affranchi des Paradoxes
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Re: vivre tout ce qui est à vivre ? That's the question
Oui, nous sommes quelques uns à avoir des affinités précieuses... et compensatoires !
Ce qui me fait penser que la mort est juste un changement d'état, c'est la conception d'un etat d' Etre, englobant, qui est l'essence ( c'est le même mot) dans laquelle notre forme ex-istentielle est taillée, provisoirement . Mais c'est tout, je crois, ce qu'on peut affirmer de logique pour une quelconque après vie . La vie ne s'efface pas, elle change de forme . Oui, mais ce qui dit "je" ?
Platon parlait des formes pensées et Jung des archétypes, d'autres , des égrégores ... le Christ, des maisons du Père . Les Bardos décrivent le voyage post mortem .
Ce qui me fait penser que la mort est juste un changement d'état, c'est la conception d'un etat d' Etre, englobant, qui est l'essence ( c'est le même mot) dans laquelle notre forme ex-istentielle est taillée, provisoirement . Mais c'est tout, je crois, ce qu'on peut affirmer de logique pour une quelconque après vie . La vie ne s'efface pas, elle change de forme . Oui, mais ce qui dit "je" ?
Platon parlait des formes pensées et Jung des archétypes, d'autres , des égrégores ... le Christ, des maisons du Père . Les Bardos décrivent le voyage post mortem .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: vivre tout ce qui est à vivre ? That's the question
Pour revenir à ton propos, Jo ! Il y a des choses qu'on ne devrait peut être pas vivre, car elles nous handicaperaient, ou nous rempliraient de regrets et de remords même !
Le problème est de savoir quelles sont ces expériences qui, loin de nous enrichir sur la vie, nous appauvriraient et nous rendraient amers ! Il est difficile de savoir à l'avance (sans l'avoir expérimenté) ce qui nous rendrait fort ou, au contraire, nous affaiblirait !
Certaines expériences conviennent à certaines natures, d'autres non ! Mais ce principe selon lequel nous devrions tout expérimenter avant de quitter la vie n'est peut être pas un bon principe ! Il faut connaître notre nature pour savoir si certaines expériences peuvent être faites sans danger pour notre bien-vivre futur !
Le problème est de savoir quelles sont ces expériences qui, loin de nous enrichir sur la vie, nous appauvriraient et nous rendraient amers ! Il est difficile de savoir à l'avance (sans l'avoir expérimenté) ce qui nous rendrait fort ou, au contraire, nous affaiblirait !
Certaines expériences conviennent à certaines natures, d'autres non ! Mais ce principe selon lequel nous devrions tout expérimenter avant de quitter la vie n'est peut être pas un bon principe ! Il faut connaître notre nature pour savoir si certaines expériences peuvent être faites sans danger pour notre bien-vivre futur !
Alcibiade- Affranchi des Paradoxes
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Re: vivre tout ce qui est à vivre ? That's the question
Il y a un pilote dans l'avion . Du moins chez les êtres qui ont bénéficié d'une éducation à la critique de soi. Je pense que la formation reçue donne l'épine dorsale et que , lorsqu'elle manque, l'humain devient une bête sauvage individualiste à tout crin et prédateur de la société, qui, pense-t-il, lui doit tout .
Mais, normalement constitué en adulte responsable, la transgression motivée devient une obligation dans un milieu conformiste .
Mais, normalement constitué en adulte responsable, la transgression motivée devient une obligation dans un milieu conformiste .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: vivre tout ce qui est à vivre ? That's the question
C'est par la transgression qu'on progresse . A condition qu'elle soit responsable et qu'on en accepte le prix à payer .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: vivre tout ce qui est à vivre ? That's the question
Oui, je vois parfaitement, évidemment, mais si on regrette par la suite, et si surtout on a été changé en quelque chose en lequel on ne peut plus se reconnaître ! Je suppose que l'expérience a été négative, et que nous avons mal calculé le bienfait supposé de notre expérience à venir ! Il s'agit toujours d'un risque à prendre que de tâter de nouvelles choses pour nous enrichir (cependant notre nature intime nous avait bien indiqué que cela n'était pas fait pour nous, mais nous n'avons pas écouté), il faut prendre le risque certes mais cela au prix de nous perdre, et de ne plus pouvoir nous retrouver !JO a écrit:C'est par la transgression qu'on progresse . A condition qu'elle soit responsable et qu'on en accepte le prix à payer .
Toute expérience nouvelle n'est pas bonne à expérimenter sous prétexte qu'elle est nouvelle !
Alcibiade- Affranchi des Paradoxes
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Re: vivre tout ce qui est à vivre ? That's the question
Tu touches le point crucial: on ne doit pas inverser les signes moins en signes plus . Légaliser ce qui ne peut être qu'exception . L'homme est ainsi fait qu'il doit apprendre la modération, le terrain où les signes s'inversent . Quand il est off limits, il ne doit pas déclarer qu'il est chez lui et que le monde est soumis à son bon vouloir . En terrain miné, on risque sa peau, mais si on ne sort jamais de sa clôture, on ne découvre jamais l'Amérique ( catastrophe, pour les Indiens!).
Quant aux regrets, je crois qu'ils sont inutiles . Ce qui a été fait n'est plus modifiable . Ils constituent quand même un précieux bagage positif d'expérience, puisqu'on a touché la limite , et qu'on s'en aperçoit .
Nul n'est méchant volontairement - sauf vice ou sottise- Mais si on s'aperçoit qu'on est encore dans les sables mouvants, et qu'on le regrette, on devrait pouvoir faire demi-tour, dire stop, je ne joue plus ?
Quant aux regrets, je crois qu'ils sont inutiles . Ce qui a été fait n'est plus modifiable . Ils constituent quand même un précieux bagage positif d'expérience, puisqu'on a touché la limite , et qu'on s'en aperçoit .
Nul n'est méchant volontairement - sauf vice ou sottise- Mais si on s'aperçoit qu'on est encore dans les sables mouvants, et qu'on le regrette, on devrait pouvoir faire demi-tour, dire stop, je ne joue plus ?
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: vivre tout ce qui est à vivre ? That's the question
J'aime bien Borlo, parce qu'il a osé dire en public : "oui, j'ai fait l'idiot, mais j'ai envie d'être un type bien et c'est ça que je vise , à présent " . Avoir envie d'être un type bien, ça suffit et un passé fautif y aide plus que celui d'un gentil qui ne marche jamais en dehors des clous .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: vivre tout ce qui est à vivre ? That's the question
JO a écrit:Tu touches le point crucial: on ne doit pas inverser les signes moins en signes plus . Légaliser ce qui ne peut être qu'exception . L'homme est ainsi fait qu'il doit apprendre la modération, le terrain où les signes s'inversent . Quand il est off limits, il ne doit pas déclarer qu'il est chez lui et que le monde est soumis à son bon vouloir . En terrain miné, on risque sa peau, mais si on ne sort jamais de sa clôture, on ne découvre jamais l'Amérique ( catastrophe, pour les Indiens!).
Quant aux regrets, je crois qu'ils sont inutiles . Ce qui a été fait n'est plus modifiable . Ils constituent quand même un précieux bagage positif d'expérience, puisqu'on a touché la limite , et qu'on s'en aperçoit .
Nul n'est méchant volontairement - sauf vice ou sottise- Mais si on s'aperçoit qu'on est encore dans les sables mouvants, et qu'on le regrette, on devrait pouvoir faire demi-tour, dire stop, je ne joue plus ?
J'aime bien ta vision des choses, Jo, et la transgression apporte parfois une vision insoupçonnée de soi et du monde. les remords quelquefois sont plus "piquants" que des regrets. Mais il faut se connaitre assez pour ne pas dépasser la limite, celle où l'on perd son 'àme'.
maya- Seigneur de la Métaphysique
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Re: vivre tout ce qui est à vivre ? That's the question
Je crois qu'on peut la rattraper, son âme, avant de la perdre . La difficulté réside dans l'hostilité qu'on a pu soulever et qui se révèle irréductible, malgré nos efforts pour dépasser le problême . Il y a des obstacles qu'on ne peut dépasser qu'avec autrui, s'il est partie prenante de la difficulté .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: vivre tout ce qui est à vivre ? That's the question
A propos d'âme, on se demande souvent s'il s'agit d'une entité spirituelle ou d'un complexe caractériel, voire si l'humain est un robot entièrement automatisé ... par qui? comment ? questions sans réponse zététicienne .
L'importance de l'inconscient nous fait réaliser que notre intellect rationnel est bien peu de chose .
Qu'est-ce qui compte, alors ?
Le commandement évangélique "aimez-vous les uns les autres " est sans doute un conseil pratique plus qu'une pieuse exhortation .
La vie émotionnelle est peut-être une résurgence de ce continent inconnu de l'inconscient, qui aide à donner sens à l'existence .
Ce qui est à vivre n'est pas seulement ce qui est à penser, mais surtout, ce qui est à éprouver, et pour éprouver, l'affectif est indispensable , le mental ne suffit pas .
L'importance de l'inconscient nous fait réaliser que notre intellect rationnel est bien peu de chose .
Qu'est-ce qui compte, alors ?
Le commandement évangélique "aimez-vous les uns les autres " est sans doute un conseil pratique plus qu'une pieuse exhortation .
La vie émotionnelle est peut-être une résurgence de ce continent inconnu de l'inconscient, qui aide à donner sens à l'existence .
Ce qui est à vivre n'est pas seulement ce qui est à penser, mais surtout, ce qui est à éprouver, et pour éprouver, l'affectif est indispensable , le mental ne suffit pas .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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