Douce France

[_La plume]

un peu de détente, le dernier clip d'Eva Joly. pas mal.

Ah les accents, j'adore ! mystérieuse alchimie du terroir, personne n'a jamais pu expliquer scientifiquement d'où ça venait. Quand j'habitais dans la partie nord, je ne différenciais que l'accent du sud. Depuis des années que je suis dans le sud, j'ai toujours gardé mon accent comtois, mais j'ai appris à différencier l'accent niçois, marseillais, avignonais, languedocien, catalan, toulousain, basque, etc... Quelle richesse et quelle subtilité musicale !

Le vrai accent français c'est lequel au fait ?

[Cochonfucius]

Réponses(s) dans ce joli petit livre.

[_La plume]

Merci, je ne connaissais pas.

[Cochonfucius]

Très abordable, dans les deux sens du terme : lisible, et peu onéreux.

Ici la page officielle de l'auteur.

[_La plume]

C'est commandé

[Opaline]

mystérieuse alchimie du terroir, personne n'a jamais pu expliquer scientifiquement d'où ça venait. Quelle richesse et quelle subtilité musicale !

Cette vidéo est une vidéo de propagande , je ne peux pas l'occulter.
Ceci dit,
Je trouve l'accent de Mme Joly, adorable car j'adore les accents, aussi.
J'ai, moi-même un petit accent que je m'amuse à "accentuer" , de temps en temps, pour me rendre intéressante ou quand je manque d'imagination !
Je trouve que l'accent va avec la personnalité régionale : la volubilité de la Provence, la faconde du sud-ouest, l'âme secrète du lyonnais, le breton de Breizh, le parler de l'ancienne France du Québec , le chtimi berdouilleux.... tout cela fait une ludique diversité dans l'unité du pays .

Surtout ne pas expliquer scientifiquement, juste ressentir !

.

[_Krinou]

Moi je suis provençale (Nîmoise) et j'adore mon accent, malheureusement, je commence à le perdre petit à petit à force de vivre en région parisienne.
Ce qui est curieux c'est qu'il revient en force lorsque je suis en colère, je sais pas pourquoi.

[Opaline]

Grande figure lyonnaise, Guignol dont le papa, Laurent Mourguet, était un amoureux des livres mais ne savait pas lire, défendait bec et ongles, le français de Lyon qu'était l'plus beau !
GNAFRON
« T’as donc pas vu dans les journaux de Paris qu’y paraît que le lyonnais, c’est pas du français ? »

GUIGNOL
« Et t’as cru ça grand bête ! Y sont jaloux pasce que c’est nous que le parlons le mieux, le français, le plus vieux.
Te sais donc pas que étions capitale avant eusses ;
que nous faisions le vin quand y buvaient pas seulement du rapé,
qu’y avait déjà chez nous une Compagnie des Eaux avec ses tuyaux sur des arqueducs grands comme des cathédrales,
que leur Paris était encore qu’un village en bois au bord d’un gaillot si peu conséquent qu’on le traverserait en quatre brassées.
Ils ont la langue de tout le monde ces faiseurs de fufus : nous, nous parlons comme nos anciens et le gone qu’en aurait honte, ce serait un mauvais gone, un mauvais Français, un Barrabas, un Judas.
T’entends ? Faut pas plus renier son parler qu' son vin. ».

Gnafron..Madelon..Guignol

.

[troubaadour]

Bien sur que les accents sont charmants ils luttent contre la monotonie auditive et rappelle l'origine géographique.

Mais les accents ne sont pas sacrés et on à le droit de s'en moquer. Et il faut prendre ces moqueries avec humour. Ce que peut-être Eva joly manque.

Avez vous remarqué : pas d'accent arabe et pas d'accent africain dans le clip...

Un petit résumé de l'affaire

La censure nous étouffe ! Le texte de Patrick Besson était un pamphlet politico-moyen. Pas très drôle, certes, mais pas non plus horrible. cela fait partie du jeu des politiques. De là à s'en offusquer comme elle s'en est offusquée.... c'est pitoyable. Un peu de hauteur Mme Eva Joly, par votre réaction, vous vous êtes ridiculisée.

ps : Quand au clip je le trouve profondément démago avec la chanson de Trenet en fond, et l'affichage de la devise "liberté, égalité, fraternité", alors qu'elle cherche a interdire toute moquerie de son accent.

[_Krinou]

C'est vrai ce que vous dites Troubaadour.
Au début des années 90, lorsque je suis montée sur Paris, j'avais un fort accent provençal, avec des expressions "bien de chez nous".
Ça faisait rire les parisiens, mais je sentais bien qu'au fond, ils aimaient bien ma façon "ensoleillée" de parler.
Je ne m'en suis jamais offusquée.
Je me souviens d'une anecdote. Un jour que j'étais arrivée plus tôt dans mon centre de formation, il n'y avait personne et chez-nous "personne" on dit "dégun".
Alors, je rentre et je fais : "punaise, ya dégun ici" !
Je n'avais pas vu une collègue au fond du bureau et elle me dit : "Je m'appelle pas Dégun."
Il a fallut que je lui explique. On a bien rit.