Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
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Re: Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
A vadiemma. Modération.
Charte. Article 18. Les changements de titre à l'intérieur d'un sujet brouillent les moteurs de recherche et les repères des lecteurs.
Quoique chacun a techniquement accès à la fonction de changement, cette dernière est réservée au staff par exemple pour insérer une note technique ou pour attirer l'attention sur quelque chose de particulier.
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MES POEMES :
*****************
Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
*****************
Re: Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
Je reviens sur ce fil, que j'avais tout d'abord posté dans la section "approches poétiques" pour tenter d'expliquer ma démarche.
Il a malheureusement été pris au premier degré, il a entraîné des dérives, mais il ne s'agissait pas pour moi de me moquer des dépressifs, seulement de poster un texte que j'ai écrit comme un exutoire. J'ai oublié à l'époque de signaler le second degré par des smileys ou une explication. Mes excuses, donc.
Il a malheureusement été pris au premier degré, il a entraîné des dérives, mais il ne s'agissait pas pour moi de me moquer des dépressifs, seulement de poster un texte que j'ai écrit comme un exutoire. J'ai oublié à l'époque de signaler le second degré par des smileys ou une explication. Mes excuses, donc.
Re: Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
j'ai dû oublier d'enregistrer mon post : je disais qu'il y a plein de formes de dépression. En traiter en général est inutile. J'avais aussi pris le sujet au second degré . Quand le compagnon, ou la mère, ou le père , est dépressif, c'est très lourd pour l'entourage . Ma mère était un peu bi-polaire : passant de la folle gaieté au marasme en quelques secondes . Par réaction, j'ai cultivé une crainte de l'excès sentimental, une impassibilité feinte en face des annonces déstabilisantes ... C'est ainsi: les autres vous façonnent , involontairement .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
Tiens, JO, on te façonne ? N'as-tu donc pas ton libre-arbitre ? Sourire et bonne nuit !
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
Si, si, elle avait son libre-arbitre et pouvait décider d'être gaie ou triste. Elle est donc responsable d'avoir em... ses proches et doit être jugée et punie.
Geveil- Akafer
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Re: Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
vous êtes amusants. J'ai plusieurs fois précisé que, pour moi, le libre arbitre était de dire oui ou non . La vie propose: on ne choisit pas . Elle m'avait réservé une maman dévorante, bi polaire, à l'amour ravageur . J'ai dit oui: pas le choix de CHANGER ce qui est, mais choix d'accepter ou de se révolter . Et je me suis construite autour, comme l'eau contourne la pile des ponts, "façonnée", oui. Mais, révoltée , je serais différente de ce que je suis , aujourd'hui . On ne choisit pas ses conditionnements, mais on peut les utiliser ou s'en laisser détruire. La route oblige le vehicule à suivre ses tournants, mais le conducteur décide de sa conduite . Ce qu'il faut , comme disait le vieux grec :" connais-toi, toi-même et tu connaitras l'univers et les dieux " ...
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
Moi je ne pense pas que la dépression soit une forme de paresse;par contre je pense que la paresse,qui n'a rien à y voir à l'origine,peut être un facteur de dépression:à long terme,quelqu'un qui refuse,par pure paresse donc,de s'activer physiquement comme mentalement,de communiquer,de se lancer des défis,d'avoir des buts dans la vie,de sortir...celui-ci peu devenir dépressif dans le sens où il n'a rien à espèrer,aucune émulation,que sa vie est tellement vide qu'il fini par remplir ce vide parla tristesse,qui est malgrès tout une émotion.Enfin,c'est mon impression,peut-être que je me trompe.
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
Et lorsque la dépression est dû à une tumeur hypophysaire, on fait quoi ? C'est la faute de qui ? Pensez-vous que les lunettes roses de Dan puissent aider ?
Cette catégorie de personne peut-elle être considérée comme "pleurnicheuse" ?
Cette catégorie de personne peut-elle être considérée comme "pleurnicheuse" ?
_Krinou- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
Et si cette paresse qui s'installe au long cours n'était que le signe , la conséquence de la dépression ? La dépression enlève tout désir de se battre, toute envie d'apprendre, de créer des liens, d'avoir des buts ; elle a le plus souvent des raisons plusstana a écrit:Moi je ne pense pas que la dépression soit une forme de paresse;par contre je pense que la paresse,qui n'a rien à y voir à l'origine,peut être un facteur de dépression:à long terme,quelqu'un qui refuse,par pure paresse donc,de s'activer physiquement comme mentalement,de communiquer,de se lancer des défis,d'avoir des buts dans la vie,de sortir...celui-ci peu devenir dépressif dans le sens où il n'a rien à espèrer,aucune émulation,que sa vie est tellement vide qu'il fini par remplir ce vide parla tristesse,qui est malgrès tout une émotion.Enfin,c'est mon impression,peut-être que je me trompe.
profondes qu'on a de la peine à découvrir, surtout la toute première qui peut remonter à l'enfance et dont on a gardé un traumatisme qui ne pourra jamais disparaître . Je sais de quoi je parle, hélas...
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
gaston21 a écrit:
Et si cette paresse qui s'installe au long cours n'était que le signe , la conséquence de la dépression ? La dépression enlève tout désir de se battre, toute envie d'apprendre, de créer des liens, d'avoir des buts ; elle a le plus souvent des raisons plus
profondes qu'on a de la peine à découvrir, surtout la toute première qui peut remonter à l'enfance et dont on a gardé un traumatisme qui ne pourra jamais disparaître . Je sais de quoi je parle, hélas...
Il a tout compris Gaston.
_Krinou- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
Je n'ai pas tout lu, mais personne n'a donné une définition de la dépression.
J'ai l'impression que c'est un symptôme fourre-tout.
Et aussi que le diagnostic de dépression présente une certaine ambivalence.
D'un côté se dire en dépression permet de s'excuser de ne plus pouvoir répondre à un ensemble d'obligations professionnelles, familiales, relationnelles etc.
D'un autre côté c'est prendre le risque de n'avoir plus à réagir aux sollicitations des autres ... de la vie, toutes choses qui maintiennent votre tonicité.
Ce qui est grave dans la dépression c'est le diagnostic, une arme à double tranchant qui, si elle peut procurer certains avantages (la justification d'un certain comportement) peut enfoncer la personne dans un état délétère d'où il lui sera difficile de sortir, principalement en l'invitant à se convaincre qu'elle est malade et que cette maladie lui procure une protection et secondairement en laissant à sa discrétion le soin de se déclarer guérie le moment choisi.
Combien de salariés se font ainsi diagnostiquer pour échapper à des situations difficiles et éventuellement à leurs responsabilités, celle de changer de métier ou de milieu professionnel, notamment chez les enseignants. A défaut d'en savoir plus sur ces troubles le système (et ses psychologues autorisés) propose cette niche, la dépression
C’est une espèce de petite mort sociale.
C’est le genre de diagnostic auto réalisateur.
J’oserais dire qu’il en devient une invitation au suicide, bon c’est pas grave, le but c’était de soigner mais si le malade part avec le traitement, au moins il n’y aura plus de maladie.
Non parce que le paradoxe c’est que les médicaments qu’on donne aux dépressifs ont des effets secondaires menant au suicide.
C’est comme la canicule de 2003, qui a réglé le problème de 15000 personnes âgées d’un coup.
J'en parle comme ça parce que je connaissais un jeune homme qui apparemment avait tout pour être heureux et la dernière chose qu'il m'a dite avant son suicide c'est, entre autres, qu'il était en dépression.
Et moi je ne comprenais pas.
J'ai trouvé d'autres définitions de la dépression mais ce sera pour un prochain numéro
J'ai l'impression que c'est un symptôme fourre-tout.
Et aussi que le diagnostic de dépression présente une certaine ambivalence.
D'un côté se dire en dépression permet de s'excuser de ne plus pouvoir répondre à un ensemble d'obligations professionnelles, familiales, relationnelles etc.
D'un autre côté c'est prendre le risque de n'avoir plus à réagir aux sollicitations des autres ... de la vie, toutes choses qui maintiennent votre tonicité.
Ce qui est grave dans la dépression c'est le diagnostic, une arme à double tranchant qui, si elle peut procurer certains avantages (la justification d'un certain comportement) peut enfoncer la personne dans un état délétère d'où il lui sera difficile de sortir, principalement en l'invitant à se convaincre qu'elle est malade et que cette maladie lui procure une protection et secondairement en laissant à sa discrétion le soin de se déclarer guérie le moment choisi.
Combien de salariés se font ainsi diagnostiquer pour échapper à des situations difficiles et éventuellement à leurs responsabilités, celle de changer de métier ou de milieu professionnel, notamment chez les enseignants. A défaut d'en savoir plus sur ces troubles le système (et ses psychologues autorisés) propose cette niche, la dépression
C’est une espèce de petite mort sociale.
C’est le genre de diagnostic auto réalisateur.
J’oserais dire qu’il en devient une invitation au suicide, bon c’est pas grave, le but c’était de soigner mais si le malade part avec le traitement, au moins il n’y aura plus de maladie.
Non parce que le paradoxe c’est que les médicaments qu’on donne aux dépressifs ont des effets secondaires menant au suicide.
C’est comme la canicule de 2003, qui a réglé le problème de 15000 personnes âgées d’un coup.
J'en parle comme ça parce que je connaissais un jeune homme qui apparemment avait tout pour être heureux et la dernière chose qu'il m'a dite avant son suicide c'est, entre autres, qu'il était en dépression.
Et moi je ne comprenais pas.
J'ai trouvé d'autres définitions de la dépression mais ce sera pour un prochain numéro
leonnard- Jeune Padawan
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Re: Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
C'est très confus ce que tu dis Léonnard...
D'un côté il y aurait pour toi, des sortes de faux dépressifs, des genres de profiteurs qui se feraient diagnostiquer "malades" par des médecins incompétents, puis ces faux dépressifs prendraient des médicaments qui les rendraient suicidaires...
Donc, si je résume: des personnes saines, mais ne sachant pas vraiment répondre à des obligations familiales et professionnelles, ce font passer pour malade dépressif, prennent des médocs délivrés par de mauvais médecins et finissent par se suicider...
C'est bien cela ?
D'un côté il y aurait pour toi, des sortes de faux dépressifs, des genres de profiteurs qui se feraient diagnostiquer "malades" par des médecins incompétents, puis ces faux dépressifs prendraient des médicaments qui les rendraient suicidaires...
Donc, si je résume: des personnes saines, mais ne sachant pas vraiment répondre à des obligations familiales et professionnelles, ce font passer pour malade dépressif, prennent des médocs délivrés par de mauvais médecins et finissent par se suicider...
C'est bien cela ?
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- Méfie-toi du boeuf par devant, de la mule par derrière et du moine de tous les côtés.
Cervantes
Re: Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
Je pense que la maniaco dépression est plus fréquente , bien connue et répertoriée sur le plan médical. Elle se soigne avec des médicaments, comme l'ulcère d'estomac ou le rhumatisme chronique .
La dépression est un épisode psycho somatique, involontaire, en tout cas largement inconscient . Quand on perd le goût des choses, on n'y peut rien . Brassens chantait très justement :
"la bandaison , papa, ça n'se commande pas!" .
La dépression est un épisode psycho somatique, involontaire, en tout cas largement inconscient . Quand on perd le goût des choses, on n'y peut rien . Brassens chantait très justement :
"la bandaison , papa, ça n'se commande pas!" .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
Bon sang, déjà que les maladies psychiques sont stigmatisées par la population sous le nom d'asile de fous .... par manque de connaissances, mais on en est encore à ce point là pour la dépression .....
Jipé, donne la définition s'il te plait .... , avant que je ne fasse une syncope ....
Jipé, donne la définition s'il te plait .... , avant que je ne fasse une syncope ....
Dernière édition par Nuage le Dim 22 Jan 2012 - 10:48, édité 1 fois
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
Jo:
pas toutes les dépressions ! Certaines proviennent d'une déficience hormonales, la sérotonine entre-autres.
.La dépression est un épisode psycho somatique, involontaire, en tout cas largement inconscient
pas toutes les dépressions ! Certaines proviennent d'une déficience hormonales, la sérotonine entre-autres.
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Cervantes
Re: Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
la dépression rentre dans le cas des troubles de l'humeur. Perte d'estime personnelle, perte de motivation, d'élan, de but etc...Fatigue générale, ressenti de tristesse et désespoir, douleurs physiques...Nuage a écrit:Bon sang, déjà que les maladies psychiques sont stigmatisés par la population sous le nom d'asile de fous .... par manque de connaissances, mais on en est encore à ce point là pour la dépression .....
Jipé, donne la définition s'il te plait .... , avant que je ne fasse une syncope ....
Dans les cas les plus graves dont la mélancolie, pensée suicidaire.
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Cervantes
Re: Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
Un moment ou un autre dans sa vie, on se sent dépressif . Qui n'a jamais connu des périodes de mal-être devant des difficultés qui semblent insurmontables ? J'avoue que, parfois, j'y ai pensé...Le train passait si près...Il ne faut surtout pas confondre des coups de spleen avec la maniaco-dépression qui est une vraie maladie et qui demande une vraie prise en charge, avec des résultats qui ne sont pas toujours évidents, bien qu'il y ait eu de grosses améliorations, semble-t-il. Ma première épouse est tombée dans une vraie dépression, après deux grossesses extra-utérines qui lui ont ôté tout espoir de maternité ; sa dépression a duré pratiquement trente ans avec des hauts et des bas, des séjours en établissement, une cure de sommeil qui lui a fait beaucoup de mal, des médicaments qui n'ont pas toujours eu des résultats positifs, loin de là, jusqu'au jour où... Il faut surtout se faire aider par des gens compétents .J'ai pu constater que c'était loin d'être le cas . La psychothérapie , si elle suffit, est peut-être la moins mauvaise des solutions . Un long usage des médicaments, de tout genre, vous transforme en zombie et vous empêche surtout de reprendre le contrôle de vous-même et de reprendre goût à la vie . C'est un enclenchement infernal.
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
Si vous êtes dépressif, allez consulter. Mais dites vous que dans ce monde de fous, c'est peut être vous les moins cinglés.
_La plume- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
Jipé a écrit:
pas toutes les dépressions ! Certaines proviennent d'une déficience hormonales, la sérotonine entre-autres.
Dans mon cas, libération excessive de cortisol (hormone du stress).
_Krinou- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
Jipé a écrit: Donc, si je résume: des personnes saines, mais ne sachant pas vraiment répondre à des obligations familiales et professionnelles, ce font passer pour malade dépressif, prennent des médocs délivrés par de mauvais médecins et finissent par se suicider...
C'est quoi des personnes saines, et c'est quoi la différence entre elles et des personnes malades (de dépression par exemple). Faut pas être manichéen, ce n'est pas ou tout blanc ou tout noir.
L'état d'humeur dont il est question est dans un équilibre instable.
En fonction des circonstances, tout un chacun est confronté à différents problèmes auxquels il doit faire face, des problèmes de boulot, des problèmes de couple, des problèmes financiers, des problèmes de voisinage, des problèmes avec les enfants etc.
A cela se rajoute un fond d'angoisse existentielle plus ou moins bien enfoui mais qui peut remonter facilement, cette angoisse peut prendre différentes formes.
Et tout ça c'est livré avec la condition humaine;
Moi, je dis: c'est pas évident.
Ça demande des réponses, et chacun a sa petite réserve de réponses qu'il s'est constitué en fonction de son caractère et de son expérience, on n'a pas tous les mêmes. Et des fois dans notre panoplie on ne trouve pas la réponse adéquate, de toute façon on est bien obligé d'en donner une. Les animaux eux ils ont le choix entre l'agression, la fuite ou la soumission, pour nous c'est beaucoup plus compliqué.
La vie nous soumet à des sollicitations qui nous poussent dans nos limites et on ne peut pas dire que l'on puisse être en sécurité. En plus souvent c'est là où ça fait mal qu'on est touché.
Les incertitudes causées par cette condition nous amènent à trouver un équilibre entre ce que nous pouvons accepter et ce qui nous est insupportable.
Déjà en soi-même certains souvenirs sont refoulés, certains faits sont déniés et cela participe de notre équilibre général.
J'oserais presque dire: la condition humaine est dangereuse.
Nous sommes tous concernés par le maintien de cet équilibre et nous n'arrêtons pas de nous demander: "comment ça va?" et nous nous promenons sur une courbe entre l’insouciance d'un côté et la préoccupation de l'autre, voire l'angoisse.
Jipé a écrit: Perte d'estime personnelle, perte de motivation, d'élan, de but etc...Fatigue générale, ressenti de tristesse et désespoir, douleurs physiques...
Pour faire suite, moi je me sens parfaitement concerné par le description de cet état, je ne me sens pas en dépression pour autant.
L'estime personnelle? mais qui doit aimer qui? Ou qui doit se faire aimer par qui? Moi si il ne me fait pas trop chier, moi je veux bien à condition qu'il ne soit pas sans arrêt en train de me demander de le rassurer
Si tu regardes déjà qu'est-ce qui a derrière le groupe:" motivation, élan, but" si ce ne sont bien souvent des illusions, il faut avoir un projet ... pour se projeter, même les maisons de retraite ont l'obligation d'élaborer "un projet de vie" pour les résidents. Peut-on vivre sans projet? Moi j'essaye depuis peu.
Qu'est-ce qui reste si on enlève la fatigue et les problèmes de santé qui ne sont que des problèmes physiques, donc la tristesse et le désespoir. Comment ne pas être désespéré par le sort qui nous attend? Et oui nous allons disparaître dans le néant, ne plus exister, eh bien je trouve normal que cette idée m'attriste et me désespère.
Il n'y a pas de quoi en faire une dépression en plus.
leonnard- Jeune Padawan
- Nombre de messages : 68
Date d'inscription : 22/01/2010
Re: Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
gaston21 a écrit: Ma première épouse est tombée dans une vraie dépression, après deux grossesses extra-utérines qui lui ont ôté tout espoir de maternité ; sa dépression a duré pratiquement trente ans avec des hauts et des bas, des séjours en établissement, une cure de sommeil qui lui a fait beaucoup de mal, des médicaments qui n'ont pas toujours eu des résultats positifs, loin de là, jusqu'au jour où...
Bon jusque là j’ai traité la question avec pas mal de « je m’en foutisme ».
Je pense quand même que c’est une maladie réelle, un peu mystérieuse.
Et comme je le décrivais plus haut, elle peut survenir quand des situations difficiles dépassent nos capacités de résistance.
Peut-il y avoir des prédispositions physiologiques ? Certainement.
Mais le déclencheur reste psychologique. Et donc le meilleur traitement est thérapeutique.
Ça ne doit pas être facile de vivre au quotidien avec quelqu’un qui en est atteint.
Je crois que la dépression est la cause d’une perte, d’un abandon, dont la personne n’arrive pas à se remettre et qu’elle permet au lien avec l’être perdu de perdurer, ça serait comme un deuil sans fin. Les symptômes s’en rapprochent.
leonnard- Jeune Padawan
- Nombre de messages : 68
Date d'inscription : 22/01/2010
Re: Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
Telle est la question^^qu'est-ce-qui vient en premier...l'oeuf ou la poule...Vaste débat!gaston21 a écrit:Et si cette paresse qui s'installe au long cours n'était que le signe , la conséquence de la dépression ? La dépression enlève tout désir de se battre, toute envie d'apprendre, de créer des liens, d'avoir des buts ; elle a le plus souvent des raisons plusstana a écrit:Moi je ne pense pas que la dépression soit une forme de paresse;par contre je pense que la paresse,qui n'a rien à y voir à l'origine,peut être un facteur de dépression:à long terme,quelqu'un qui refuse,par pure paresse donc,de s'activer physiquement comme mentalement,de communiquer,de se lancer des défis,d'avoir des buts dans la vie,de sortir...celui-ci peu devenir dépressif dans le sens où il n'a rien à espèrer,aucune émulation,que sa vie est tellement vide qu'il fini par remplir ce vide parla tristesse,qui est malgrès tout une émotion.Enfin,c'est mon impression,peut-être que je me trompe.
profondes qu'on a de la peine à découvrir, surtout la toute première qui peut remonter à l'enfance et dont on a gardé un traumatisme qui ne pourra jamais disparaître . Je sais de quoi je parle, hélas...
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 25/12/2010
Re: Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
Qu'elle importance finalement, que la personne n'arrive pas à faire les choses parce-qu'elle est dépressive, ou qu'elle est dépressive parce-qu'elle n'arrive pas à faire les choses ....
Un cycle sur lui-même restera toujours un cycle sur lui même, si on n'arrive pas à faire quelque chose qui ouvre ce cycle ou qui transforme celui-ci.
La question de quoi vient de quoi, n'a d'importance que dans les faits concrets afin de comprendre des faits (des situations) et trouver, mettre en place une issue à ces faits.
A un moment, parler de dépression ou de métaphysique, n'a de réel pour moi, quand vivant, parlant, étant dans cette vie ; un support bien vivant de ce qui existe.
Sans support, tout ce qui est éphémère n'aura aucun sens pour moi, aucune consistance.
Et l'éphémère restera éphémère, immatérielle, raccordée à rien, et pour ma part sans support existant, aucune métaphysique ne peut se construire, se dessiner.
Je n'arrive plus a essayer de comprendre comment vous faites pour parler d'abstrait sans concret.
Comment faire pour parler de généralité sans parler de généralité.
Comment parler de situation sans parler de soi, sans vivre, sans se connaitre, sans exister .....
A me demander si même "considérer" fait partie de la donne, ou n'est qu'un spasme volatile sans aucun intérêt au "débat".
Et qu'un débat doit rester dans "l'immatérielle" et "l'éphémère" ....
Je n'arrive plus à comprendre comment construire sur du non-concret, comment construire sur de l'air, en considérant cet air uniquement comme de l'air et rien d'autre qui s'y rattacherait ou y prendrait forme, ou même y regarder sa source.
Qui le premier de l'oeuf ou de la poule ? Mais quel est le but de la question ? A quoi sert de résoudre cette question, si on ne sait même pas ce qui engendre cette question.
Un cycle sur lui-même restera toujours un cycle sur lui même, si on n'arrive pas à faire quelque chose qui ouvre ce cycle ou qui transforme celui-ci.
La question de quoi vient de quoi, n'a d'importance que dans les faits concrets afin de comprendre des faits (des situations) et trouver, mettre en place une issue à ces faits.
A un moment, parler de dépression ou de métaphysique, n'a de réel pour moi, quand vivant, parlant, étant dans cette vie ; un support bien vivant de ce qui existe.
Sans support, tout ce qui est éphémère n'aura aucun sens pour moi, aucune consistance.
Et l'éphémère restera éphémère, immatérielle, raccordée à rien, et pour ma part sans support existant, aucune métaphysique ne peut se construire, se dessiner.
Je n'arrive plus a essayer de comprendre comment vous faites pour parler d'abstrait sans concret.
Comment faire pour parler de généralité sans parler de généralité.
Comment parler de situation sans parler de soi, sans vivre, sans se connaitre, sans exister .....
A me demander si même "considérer" fait partie de la donne, ou n'est qu'un spasme volatile sans aucun intérêt au "débat".
Et qu'un débat doit rester dans "l'immatérielle" et "l'éphémère" ....
Je n'arrive plus à comprendre comment construire sur du non-concret, comment construire sur de l'air, en considérant cet air uniquement comme de l'air et rien d'autre qui s'y rattacherait ou y prendrait forme, ou même y regarder sa source.
Qui le premier de l'oeuf ou de la poule ? Mais quel est le but de la question ? A quoi sert de résoudre cette question, si on ne sait même pas ce qui engendre cette question.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
je te rejoins dans ton analyse Nuage et c'est pourquoi je participe très peu à ce topic.
_Krinou- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Comment vivre avec votre dépressif au quotidien
Si vous êtes dépressif, allez consulter. Mais dites vous que dans ce monde de fous, c'est peut être vous les moins cinglés.
La plume !
Jung disait que le plus alarmant dans cette civilisation n'était pas le nombre élevés de depressifs mais plutôt qu'il y en ait si peu !
Le problème avec les psychoses/névroses n'est pas qu'on a pas la moindre idée de leur étiologie mais qu'on a pas la moindre idée de comment avoir la moindre idée de leur étiologie
Le mieux serait peut-être de tirer un trait sur la psy et réhabiliter le terme des philosophes d'angoisse existentielle, ça va peut-être pas changer grand-chose, comme Nuage le dit bien, mais une fois que les “équilibrés” seront minoritaires, qui sait ? Peut-être qu'une révolution serait possible …?
Edouard LaHonte- Affranchi des Paradoxes
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