« Incréation … » Stirica & Anthyme
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« Incréation … » Stirica & Anthyme
Bonsoir Stirica.
Je prends l’initiative de vous convier à tenter une exploration des portes qu’ouvrent les notions d’« infini » et d’« éternité » que vous avez évoquées.
« Incréation … »
Un néologisme, certes, mais qui me semble un bon titre …
(S’il ne vous convient pas, on en changera.)
***************************************************************
Je poursuis donc …
________________________________
Fausse, bien sûr …
Comme l’est une tentative d’« imager » le non-imaginable.
Vraie, bien sûr …
Lorsque cette image intègre un paradoxe qui sublime l’imaginaire.
Je vous propose ceci … :
« … emboités les uns dans les autres comme des poupées russes … qui contiendraient leurs ainées. »
À l’imaginaire maintenant d’intégrer l’image !!!
________________________________
L’« échelle » … et le « temps » …
C’est inconciliable avec ce que vous disiez de l’« infini » et de l’« éternité ».
À quelle échelle faut-il réduire l’infini pour pouvoir le confiner dans le fini ?
À quelle échelle multiplier l’instant pour en faire un immuable ?
Le « temps » est même doublement paradoxal :
Comment une infinité d’univers se contenant mutuellement pourraient-ils évoluer dans une même « échelle » des temps ?
Une « infinité d’univers » implique une « infinité de temps ».
________________________________
Je vous parle de
« Votre conscience singulière ... conscience de l’existant » …
… et vous me répondez l’« Homme » avec une grande majuscule …
Ne seriez vous pas en train de faire une petite crise d’anthropocentrisme ?
________________________________
Pourquoi vous dévaloriser ?
________________________________
Vous ai-je déjà parlé de mon frère cheval ?
Lorsqu’après de longues minutes d’apprentissage il accepte ma joue sur son encolure ?
Viendrait-il à penser :
« Il y aura encore des consciences que le Cheval ne sera plus depuis bien longtemps. »
Je lui répondrais :
« Mais, frère Cheval ; ta conscience est la mienne ! »
________________________________
Ce doit être une fuite aussi douloureusement déchirante …
… qu’hélas impossible …
_____________________________
Un cercle est un carré qui s’ignore ...
Je prends l’initiative de vous convier à tenter une exploration des portes qu’ouvrent les notions d’« infini » et d’« éternité » que vous avez évoquées.
« Incréation … »
Un néologisme, certes, mais qui me semble un bon titre …
(S’il ne vous convient pas, on en changera.)
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Je poursuis donc …
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Les poupées russes … J’aime bien cette image …Stirica a écrit:Une infinité d'univers, oui certainement. Tous emboités les uns dans les autres comme des poupées russes.
Fausse, bien sûr …
Comme l’est une tentative d’« imager » le non-imaginable.
Vraie, bien sûr …
Lorsque cette image intègre un paradoxe qui sublime l’imaginaire.
Je vous propose ceci … :
« … emboités les uns dans les autres comme des poupées russes … qui contiendraient leurs ainées. »
À l’imaginaire maintenant d’intégrer l’image !!!
________________________________
Deux choses me heurtent :Stirica a écrit:[…]A l'échelle de l'univers ou des univers, à l'échelle du temps …
L’« échelle » … et le « temps » …
C’est inconciliable avec ce que vous disiez de l’« infini » et de l’« éternité ».
À quelle échelle faut-il réduire l’infini pour pouvoir le confiner dans le fini ?
À quelle échelle multiplier l’instant pour en faire un immuable ?
Le « temps » est même doublement paradoxal :
Comment une infinité d’univers se contenant mutuellement pourraient-ils évoluer dans une même « échelle » des temps ?
Une « infinité d’univers » implique une « infinité de temps ».
________________________________
Vous semblez y tenir ; à votre « Homme » …Stirica a écrit:[…]l'Homme[…]
Je vous parle de
« Votre conscience singulière ... conscience de l’existant » …
… et vous me répondez l’« Homme » avec une grande majuscule …
Ne seriez vous pas en train de faire une petite crise d’anthropocentrisme ?
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Et moi je soutiens que votre conscience singulière, donc unique, irremplaçable est un incontestable centre et donc phénomène de l’Existant.Stirica a écrit:[…]l'Homme n'est qu'un épiphénomène.
Pourquoi vous dévaloriser ?
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Décidément, vous y tenez à votre majuscule !Stirica a écrit:Il y aura encore des consciences que l'Homme ne sera plus depuis bien longtemps.
Vous ai-je déjà parlé de mon frère cheval ?
Lorsqu’après de longues minutes d’apprentissage il accepte ma joue sur son encolure ?
Viendrait-il à penser :
« Il y aura encore des consciences que le Cheval ne sera plus depuis bien longtemps. »
Je lui répondrais :
« Mais, frère Cheval ; ta conscience est la mienne ! »
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… Hummmm …Stirica a écrit:[…]Je fuis l'anthropocentrisme comme la peste.
Ce doit être une fuite aussi douloureusement déchirante …
… qu’hélas impossible …
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Un cercle est un carré qui s’ignore ...
Anthyme- Maître du Temps
- Nombre de messages : 896
Localisation : Entre deux mondes
Identité métaphysique : Libre
Humeur : À l’écoute du silence …
Date d'inscription : 23/10/2010
Re: « Incréation … » Stirica & Anthyme
Bonsoir Anthyme,
Incréation est un beau terme.
Et qui contiendraient aussi leurs soeurs qui ne sont pas encore nées, et où le contenant serait aussi le contenu de ce qu'il contient. Géométrie non euclidienne, une sorte de boucle étrange à la Escher. Un poète pourrait approcher cette réalité, mais je ne suis pas poétesse.
L'échelle est encore une image, imparfaite, pour montrer la brièveté de l'existance de l'Homme.(je suis désolée de l'emploi de cet "Homme", préferiez vous: humanité?) Reliquat d'anthropocentrisme? Sans doute, je vous l'accorde.
De même qu'une infinité de conscience implique une infinité de temps. A moins que vous ne parliez d'une métaconscience, qui serait commune au vivant et pourquoi pas au non vivant. Dans ce cas m'accorderiez vous le terme Conscience?
quote] Votre conscience singulière ... conscience de l’existant » …[/quote]
La conscience singulière qui vous répond, qui est consciente de l'existant, envisage les termes du problème d'une manière singulière. Je suis consciente, je sens mes doigts sur le clavier, je suis heureuse de discuter avec vous. Je suis également consciente que je suis la somme des connaissances, des vécus de mes ancêtres, j'en suis dépositaire, tout comme vous l'êtes. Cette conscience va donc penser par analogie : Elle nait (création), elle grandit (évolution), puis elle meurt (fin des temps). Elle ne vit que dans cette univers,n'a pas conscience d'autres univers (ce qui est différent de penser qu'il existe d'autres univers). Elle pensera donc que l'univers à un début (création, bigbang...), qu'il évolue (théorie de l'expension, evolution...) et qu'enfin il disparaît (moment où l'univers a atteind son point d'extension maximale et où il commence à retomber sur lui-même?) Cette analogie est-elle correcte? Je ne le pense pas.
Votre conscience, ma conscience, toute conscience, sont uniques et irremplaçables. Il n'est pas question de dévalorisation, chaque conscience qui s'éteint est la fin d'un monde. Par épiphénomène, je voulais indiquer que l'Homme (ou l'humanité, je vous laisse choisir) ne représente rien de plus qu'un grain de sable dans l'univers, qu'il envisage les problèmes d'un point de vue humain et trouve des solutions d'un point de vue humain. Si votre frère cheval, qui est aussi mon frère, qui lui a aussi un conscience se posait les mêmes questions, sans doute trouverait-il d'autres réponses, que nous ne pouvons envisager n'étant pas nous même des chevaux et n'ayant pas le vécu de génération de chevaux.
Sans doute devrions nous nous accorder sur le terme "conscience"?
Ce n'est pas douloureux, vous considérez le monde "autrement". Impossible: peut-être pas.
Vos questions m'amènent à réfléchir, je vous remercie.
A vous lire
Cordialement
Tanit
Incréation est un beau terme.
« … emboités les uns dans les autres comme des poupées russes … qui contiendraient leurs ainées. »
Et qui contiendraient aussi leurs soeurs qui ne sont pas encore nées, et où le contenant serait aussi le contenu de ce qu'il contient. Géométrie non euclidienne, une sorte de boucle étrange à la Escher. Un poète pourrait approcher cette réalité, mais je ne suis pas poétesse.
L'échelle est encore une image, imparfaite, pour montrer la brièveté de l'existance de l'Homme.(je suis désolée de l'emploi de cet "Homme", préferiez vous: humanité?) Reliquat d'anthropocentrisme? Sans doute, je vous l'accorde.
Une « infinité d’univers » implique une « infinité de temps ».
De même qu'une infinité de conscience implique une infinité de temps. A moins que vous ne parliez d'une métaconscience, qui serait commune au vivant et pourquoi pas au non vivant. Dans ce cas m'accorderiez vous le terme Conscience?
quote] Votre conscience singulière ... conscience de l’existant » …[/quote]
La conscience singulière qui vous répond, qui est consciente de l'existant, envisage les termes du problème d'une manière singulière. Je suis consciente, je sens mes doigts sur le clavier, je suis heureuse de discuter avec vous. Je suis également consciente que je suis la somme des connaissances, des vécus de mes ancêtres, j'en suis dépositaire, tout comme vous l'êtes. Cette conscience va donc penser par analogie : Elle nait (création), elle grandit (évolution), puis elle meurt (fin des temps). Elle ne vit que dans cette univers,n'a pas conscience d'autres univers (ce qui est différent de penser qu'il existe d'autres univers). Elle pensera donc que l'univers à un début (création, bigbang...), qu'il évolue (théorie de l'expension, evolution...) et qu'enfin il disparaît (moment où l'univers a atteind son point d'extension maximale et où il commence à retomber sur lui-même?) Cette analogie est-elle correcte? Je ne le pense pas.
Et moi je soutiens que votre conscience singulière, donc unique, irremplaçable est un incontestable centre et donc phénomène de l’Existant.
Pourquoi vous dévaloriser ?
Votre conscience, ma conscience, toute conscience, sont uniques et irremplaçables. Il n'est pas question de dévalorisation, chaque conscience qui s'éteint est la fin d'un monde. Par épiphénomène, je voulais indiquer que l'Homme (ou l'humanité, je vous laisse choisir) ne représente rien de plus qu'un grain de sable dans l'univers, qu'il envisage les problèmes d'un point de vue humain et trouve des solutions d'un point de vue humain. Si votre frère cheval, qui est aussi mon frère, qui lui a aussi un conscience se posait les mêmes questions, sans doute trouverait-il d'autres réponses, que nous ne pouvons envisager n'étant pas nous même des chevaux et n'ayant pas le vécu de génération de chevaux.
Sans doute devrions nous nous accorder sur le terme "conscience"?
Ce doit être une fuite aussi douloureusement déchirante …
… qu’hélas impossible …
Ce n'est pas douloureux, vous considérez le monde "autrement". Impossible: peut-être pas.
Vos questions m'amènent à réfléchir, je vous remercie.
A vous lire
Cordialement
Tanit
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