Société de Consommation : Mais à quel prix ?
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Société de Consommation : Mais à quel prix ?
En Asie, en France où ailleurs : jusqu'où certains sont-il prêts à aller pour consommer les plus beaux gadgets commerciaux ?
Korben a écrit:L’histoire débile du jour, c’est celle de ce Chinois de 17 ans, fanboy Apple, qui pour s’acheter un iPad et un iPhone, a vendu au marché noir l’un de ses reins, sans rien dire à sa famille.
Pour gagner les 3 400 $ que valait son rein, il a entrepris un long voyage jusqu’à Chenzhou afin de se faire opérer dans une clinique, et c’est lorqu’il est rentré à la maison avec son iPad 2 et son iPhone que sa mère s’est doutée de quelque chose. Elle a bien sûr porté plainte car la santé du gamin se dégrade de jour en jour mais les acheteurs d’organes ont disparus de la circulation.
En France, j’en connais qui seraient prêts à vendre leur mère (ou un rein, voire même leur cerveau) pour un gadget Apple (ou d’une autre marque…). Etre un fanboy, c’est bien gentil mais pas à n’importe quel prix non plus.
_____
Source de l'article : "Le fanboy Apple de l’année !" posté sur "Korben.Info" le 3 juin 2011
Dragoon- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 304
Date d'inscription : 07/02/2009
Re: Société de Consommation : Mais à quel prix ?
Il y a de vrais imbéciles dans ce bas monde. Vendre un organe! j'espère qu'il ne s'en sortira pas, ça lui fera une belle jambe! CET article montre à quel point certains individus peuvent être influençable et superficiel, de toutes les manières ils sont seuls responsables de leur malheur.
NICOLAS ROUSSELOT- Maître du Temps
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Date d'inscription : 23/01/2011
Re: Société de Consommation : Mais à quel prix ?
Influençable, sans doute, superficiel, non!
Beaucoup de jeunes font "n'importe quoi" pour s'offrir ce qu'ils désirent. Ce qui est terrible dans cette histoire, c'est moins que ce jeune ait vendu son rein pour un i-phone (même si c'est irresponsable et que les acheteurs soient de vils profiteurs sans scrupules) que le fait que sa famille ne s'en soit aperçue qu'après! Cela montre un manque de communication terrible.
la société de consommation nous entraîne de plus en plus loin dans la dépendance...et la surveillance. Car tous ces gadgets sont facilement repérables....
Beaucoup de jeunes font "n'importe quoi" pour s'offrir ce qu'ils désirent. Ce qui est terrible dans cette histoire, c'est moins que ce jeune ait vendu son rein pour un i-phone (même si c'est irresponsable et que les acheteurs soient de vils profiteurs sans scrupules) que le fait que sa famille ne s'en soit aperçue qu'après! Cela montre un manque de communication terrible.
la société de consommation nous entraîne de plus en plus loin dans la dépendance...et la surveillance. Car tous ces gadgets sont facilement repérables....
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Re: Société de Consommation : Mais à quel prix ?
Ce n'est pas superficiel de penser qu'un i phone est préférable à son rein? C'est carrément aller contre son instinct de conservation.
NICOLAS ROUSSELOT- Maître du Temps
- Nombre de messages : 673
Date d'inscription : 23/01/2011
Re: Société de Consommation : Mais à quel prix ?
Quel jugement à l'emporte-pièce !! Tu espères que ce garçon meure parce qu'il a fait un choix que tu ne comprends pas ?! Tu n'as aucune humanité dans le coeur Nicolas, tu es très décevant avec de tels propos...NICOLAS ROUSSELOT a écrit:Il y a de vrais imbéciles dans ce bas monde. Vendre un organe! j'espère qu'il ne s'en sortira pas, ça lui fera une belle jambe! CET article montre à quel point certains individus peuvent être influençable et superficiel, de toutes les manières ils sont seuls responsables de leur malheur.
Etre né au mauvais endroit n'est pas un choix et parfois des actes "incompréhensibles" pour nous, ont une raison pour d'autres. Un acte que tu juges superficiel, peut être un acte de désespoir pour un autre, une forme d'acte de survie mentale, un petit plaisir illusoire qui donne le sentiment d'être encore en vie, d'exister au moins un instant.
Tu n'as pas d'empathie parce que tes idées te semblent les meilleures, mais détrompe-toi, car à la place d'une personne comme cela, tu ferais peut-être pire...
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Cervantes
Re: Société de Consommation : Mais à quel prix ?
je ne pense pas que ce jeune ait raisonné ainsi!NICOLAS ROUSSELOT a écrit:Ce n'est pas superficiel de penser qu'un i phone est préférable à son rein? C'est carrément aller contre son instinct de conservation.
mais plutôt comme ceci:
Mes parents ne peuvent (ou ne veulent) pas m'offrir cet objet que je désire plus que tout... que puis-je faire pour l'obtenir? à 17 ans, ce n'est peut-être pas évident de trouver du travail en chine... et puis, sans doute a-t-il entendu parler de l'argent qu'il pourrait gagner en vendant son rein.
Argent facile... car un rein, il lui en restera un! bien des gens vivent avec un seul rein... alors, pourquoi pas lui?
Si l'opération s'était déroulée dans de bonnes conditions d'hygiène et de sécurité, crois-tu qu'on en aurait entendu parler?
Sans doute que vouloir un i-phone te paraît superficiel... peut-être parce que tu ne ressens pas le besoin de communiquer par ce biais? peut-être parce qu'autour de toi, tout le monde ne se moque pas du seul gars qui n'a pas d'i-phone dans le quartier? peut-être parce que....? Qui sait quelles étaient ses motivations profondes?
Et quand bien même elles eussent été superficielles, n'éprouves-tu pas, toi aussi, parfois des désirs disons légers? t'interdis-tu tout petit plaisir?
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
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Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Société de Consommation : Mais à quel prix ?
Ca fait un moment que cette news est parue mais c'est vrai qu'elle est terriblement choquante. Jusqu'où sommes-nous prêts à aller pour un simple gadget vomi tout droit de notre belle société de consommation.
J'ai beaucoup de peine pour ce jeune garçon...
Et je pense que je vais choquer beaucoup de monde mais qu'il a eu une certaine forme courage pour aller au bout de son "rêve" !
Attendez avant de crier, j'explique mes propos ! Tout ca pour un gadget, je trouve cette attitude, comme tous, totalement absurde...
Mais bon, au moins lui il n'aura pas volé ou tué quelqu'un pour acquérir son bien... Il s'est auto-mutilé plutôt que de mutiler un autre pour atteindre son rêve... Il y a tout de même une certaine forme de courage dans cette absurdité....
J'ai beaucoup de peine pour ce jeune garçon...
Et je pense que je vais choquer beaucoup de monde mais qu'il a eu une certaine forme courage pour aller au bout de son "rêve" !
Attendez avant de crier, j'explique mes propos ! Tout ca pour un gadget, je trouve cette attitude, comme tous, totalement absurde...
Mais bon, au moins lui il n'aura pas volé ou tué quelqu'un pour acquérir son bien... Il s'est auto-mutilé plutôt que de mutiler un autre pour atteindre son rêve... Il y a tout de même une certaine forme de courage dans cette absurdité....
Root- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 15/07/2011
Re: Société de Consommation : Mais à quel prix ?
Un iPhone comme tous les biens de consommations est soumis à l'obsolescence programmé ! Soit un rein tous les deux ans.
Notre société est perdue dans des moeurs dérisoires éloignées de la réalité. La vie d'un humain se résume a gagné de l'argent et jouir d'un maximum de désir. Alors, pour moi ce jeune homme n'est pas plus bête qu'un autre. Le plus grave ce n'est pas de se vendre un rein, mais surtout de désirer quelque chose jusqu'à réduire sa durée de vie !
C'est le même problème partout, le désir. La société nous conditionne a consommé, c'est un fait. Il faut également considérer que nous ne sommes plus maitre de nos désir, mais bien le contraire. C'est le "laissez-aller collectif" face à ce qui semble être une stratègie de contrôle des masses qui s'opère selon certains.
Notre société est perdue dans des moeurs dérisoires éloignées de la réalité. La vie d'un humain se résume a gagné de l'argent et jouir d'un maximum de désir. Alors, pour moi ce jeune homme n'est pas plus bête qu'un autre. Le plus grave ce n'est pas de se vendre un rein, mais surtout de désirer quelque chose jusqu'à réduire sa durée de vie !
C'est le même problème partout, le désir. La société nous conditionne a consommé, c'est un fait. Il faut également considérer que nous ne sommes plus maitre de nos désir, mais bien le contraire. C'est le "laissez-aller collectif" face à ce qui semble être une stratègie de contrôle des masses qui s'opère selon certains.
_Varuna- Maître du Temps
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Date d'inscription : 08/03/2011
Re: Société de Consommation : Mais à quel prix ?
À lire et à relire (et non pas à consommer) sans modération !
MrSonge- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Société de Consommation : Mais à quel prix ?
MrSonge a écrit:À lire et à relire (et non pas à consommer) sans modération !
Exellent bouquin qui montre combien cette société de consommation aliène les humains. Les pays pauvres, hélas, suivent nos traces et en Inde aussi les pauvres vendent leurs reins ou leurs ventres contre de l'argent...
Dernière édition par Bulle le Sam 16 Juil 2011 - 20:31, édité 1 fois (Raison : correction de quote)
maya- Seigneur de la Métaphysique
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Humeur : sereine
Date d'inscription : 21/04/2011
Re: Société de Consommation : Mais à quel prix ?
Jipé pour une fois que je peux jouer le rôle du méchant, laisse moi tranquille; effectivement j'ai été dur dans mes propos en disant que j'espère qu'il ne s'en sortira pas et que ça lui fera une belle jambe " à la place de son rein" Bon je l'avoue je ne le pensais vraiment pas, je voulais surtout vous faire réagir et je suis surtout surpris par le degré d'empathie de Jipé cela prouve que derriere cette carapace de matière se trouve une belle âme; Ce qui est surs, c'est que quelque soit les raisons le contexte socio-économiques, s'auto-mutiler pour un bien matériel est une aberration, et je ne lui donne aucune excuse; pour le reste vous avez tout dit, la société est de plus en plus superficielle s'attachant à des futilités au détriment des choses essentielles comme la santé et la qualité de vie. Heureusement ou malheureusement, la vie se charge souvent elle-même de nous rappeler à elle afin que nous nous rendions de ce qui est vraiment important et souvent de manière brutale. Ce jeune si il s'en sort aura certainement compris ce qui est important de ce qui ne l'ai pas.
NICOLAS ROUSSELOT- Maître du Temps
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Re: Société de Consommation : Mais à quel prix ?
On ne peut que le souhaiter, mais rien n'est moins sûr!Nicolas R a écrit:"Ce jeune si il s'en sort aura certainement compris ce qui est important et ce qui ne l'est pas."
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Société de Consommation : Mais à quel prix ?
Le plus grave ce n'est pas de se vendre un rein, mais surtout de désirer quelque chose jusqu'à réduire sa durée de vie !
Le simple fait de vouloir à tout prix posséder un objet au point d'y penser tout le temps, ça fait peur. Mais du moment où ça commence à influer non plus seulement sur notre pensée mais sur nos actes... Au point de vendre son rein!
Certes, Root, il en a eu du courage. C'est vrai. Mais par notre regard. Cela m'étonnerait que lui se soit dit "Je veux cet I Pad... C'est la dernière solution. En aurai-je le courage? En suis-je capable?" Car je pense que dès le moment où tu penses comme ça, c'est que tu as réfléchi. Et un esprit sain ne peut pas mener à terme une telle absurdité... Rien que d'y avoir pensé, c'est horrible!
C'est vrai qu'on ne connaît pas le contest. Peut être qu'il était la risée de tous, sans la dernière technologie du marché. Mais cela montre à quel point nous sommes devenus dépendants du progrès, à vouloir consommer toujours plus. Regardez autour de vous, je parie que vous pouvez vivre heureux sans la moitié des objets de votre maison, appartement ou j'en sais rien. Moi de même. Et j'ai honte de posséder tout ça et de savoir qu'à cet instant, à quelque part, un enfant vient de crever parce qu'il n'avait pas d'eau.
C'est mal fait... Capitalisme de m****!
La publicité participe à cette consommation mania. Elle nous fourre dans la tête "Pour être heureux, tu dois avoir ci, ça..." Tout, autour de nous, est dirigé par le marché. On est foutus, endoctrinés... Je vais un peu loin mais c'est proche de la réalité.
Moiraine- Jeune Padawan
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Date d'inscription : 12/07/2011
Re: Société de Consommation : Mais à quel prix ?
voici ce qu'est cette société de consommation dont je ne veux plus
sativa- Affranchi des Paradoxes
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Identité métaphysique : changeante
Humeur : Dieu seul le sait
Date d'inscription : 03/07/2011
Re: Société de Consommation : Mais à quel prix ?
qu'est-ce qu'on peut faire, nous qui sommes si petits?
Moiraine- Jeune Padawan
- Nombre de messages : 82
Localisation : en voyage...
Identité métaphysique : Athée
Humeur : Pensive
Date d'inscription : 12/07/2011
Re: Société de Consommation : Mais à quel prix ?
qu'est ce qu'on peut faire?
consommez moins et mieux et faire circuler ce genre de document pour que les gens prennent consciences de ce qui se passe!!
on peut pas changer le monde mais on peut le changer à son echelle c'est toujours mieux que collaborer!! changer le monde commence par se changer sois meme!!!
en tout cas moi c'est ce que je fais!
c'est peut etre pas une solution miracle mais c'est surement pas en mettant la tete dans le sable et en participant à tout ça le plus possible qu'on la trouvera la solution miracle!!! si on la trouve ca sera collectivement en regardant les problèmes en face et en pensant à nos enfants pour qui on à le devoir de construire un monde meilleur!!
consommez moins et mieux et faire circuler ce genre de document pour que les gens prennent consciences de ce qui se passe!!
on peut pas changer le monde mais on peut le changer à son echelle c'est toujours mieux que collaborer!! changer le monde commence par se changer sois meme!!!
en tout cas moi c'est ce que je fais!
c'est peut etre pas une solution miracle mais c'est surement pas en mettant la tete dans le sable et en participant à tout ça le plus possible qu'on la trouvera la solution miracle!!! si on la trouve ca sera collectivement en regardant les problèmes en face et en pensant à nos enfants pour qui on à le devoir de construire un monde meilleur!!
sativa- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 187
Localisation : dans la lune
Identité métaphysique : changeante
Humeur : Dieu seul le sait
Date d'inscription : 03/07/2011
Re: Société de Consommation : Mais à quel prix ?
Merci sativa pour cette vidéo très explicite sur la manipulation que subit l'homme.
Ce qui m'interpelle aussi dans cette vidéo ,ce sont les paroles de Victor Lebow qui démontrent le substitut à notre vrais nature(culture de l'ego) comme moyen de conditionnement .
---
Peu après la dernière guerre, un spécialiste américain du marketing, Victor Lebow, exhortait le monde occidental dans les termes suivants :
"Notre économie à la capacité de production énorme, demande que nous fassions de la consommation un mode de vie. Il faut que nous convertissions l’achat et l’utilisation des biens en rituels, que nous cherchions notre satisfaction spirituelle, la satisfaction de notre ego dans la consommation. Nous devons consommer les choses, les brûler, les utiliser, les remplacer et les jeter à un rythme toujours plus rapide".
http://www.uzine.net/article201.html
A mon sens ,l'identité humaine dans l'évolution de la conscience(prise de conscience) est celle de l'harmonie dans les relations humaines et avec le reste du vivant.
Nous pouvons observer que les comportements qui ne sont pas harmonieux sont du domaine de l'inconscience ,le monde des idées contient bien un enseignement (vérité),un sens à la vie.
Ce constat édifiant montre que notre corruption de l'ego par l'entremise d'un système qui le cultive est la prison de notre civilisation .
En d'autres terme ,se libérer du système est la seul chose à faire pour une prise de conscience globale.
Voici le reste du texte qui montre deux sortes d'attitudes.
A travers les fortes paroles émises par les différents partis cherchant à diriger le monde, nous pouvons constater que, malgré les allégations se voulant humanistes des milieux patronaux qui récusent la "lutte des classes" et qui prônent la "collaboration", il y a quand même deux conceptions du monde en conflit. D’un côté des gens qui croient que la vie est régie par la loi considérée comme "naturelle" qu’est la marche vers les économies de marchés industriels néo-libérales de nos sociétés et en face duquel il n’y aurait aucune autre attitude que l’acceptation de cette "réalité incontournable" et de l’inévitable besoin d’adaptation, de fléxibilisation et de collaboration qui en découle.
De l’autre côté, des gens qui croient que nous pouvons être maîtres de nos vies, de nos sociétés, de nos activités et que nous pouvant construire ensembles des communautés à fort potentiel humain, où la solidarité, l’entraide, le travail en commun seraient les idéaux. Les uns professent leur foi en la "réalité compétitive des marchés" et les autres en l’être humain solidaire. Les uns qui croient que l’homme doit se conformer à son environnement économique, en faire une morale de son adaptation et devenir quelqu’un par rapport à cette activité. Les autres qui croient que chaque homme peut construire sa vie en relation avec les autres dans tous les aspects de la vie. Les uns qui ne pensent qu’en fonction de l’activité économique et les autres qui pensent l’homme par rapport à ses intentions propres, la qualité de ses relations avec les autres et sa capacité d’action sociale. Pour les uns, c’est l’économie le plus important, pour les autres c’est la société et tous ses acteurs qui doivent décider de sa forme et intention. Les patrons nous parlent de responsabilité individuelle alors que cette notion n’a jamais été le propre des éducations bourgeoises que nous avons reçues. Les patrons veulent quand même des gens responsables mais par rapport aux besoins de l’industrie alors que les besoins des gens vont vers l’autonomie, la constitution de rapports normaux entre eux et le travail social utile.
Cette conception unilatéralement économique du monde est manichéenne, élitiste et porteuse d’une injustice fondamentale. En effet, les seuls qui peuvent réussir dans le monde du marché sont les plus forts, les plus doués, les meilleurs, les gagnants, les positivistes, les volontaristes et toute personne qui ne possède pas ces qualités, sera rejetée et tombera dans les filets sociaux mis en place par les dirigeants pour contrôler les marginaux et contenir l’inévitable nature humaine. Mais cela atténue aussi leurs sentiments de malaise en face de l’insuffisance humaine.
Nous avons exécuté le programme consommation de M. Lebow avec une fidélité qui l’aurait rendu euphorique s’il était là pour contempler la société que nous avons construite ! Nous avons aveuglément suivi la pensée unique de la consommation devenue névrose collective.
La pensée-unique actuellement en vigueur se résume à la croyance que l’économie de marché est la base matérielle inéluctable et le fondement matériel nécessaire de toute construction humaine et que la prospérité d’une société ne peut être assurée que par l’industrie et le capital, les entreprises et ses moyens de production.
L’économie ne peut être, surtout dans son acceptation moderne, l’instrument de la réalisation de la civilisation. Ceci doit impérativement rester l’apanage des activités humaines dans leurs sens le plus large, depuis la procréation, en passant par les travaux domestiques, jusqu’aux arts et la philosophie.
Donner trop d’importance à l’économie, même au service de l’homme, est le moyen le plus sûr d’en devenir ses esclaves et de vivre sous des contraintes intenables et inhumaines. La crise actuelle est le résultat d’une société ayant pour base, la création de richesses matérielles par la finance et l’industrie. Ce monde du "tout-économique" est totalitaire car l’hégémonie de la finance et de ses rapports de force sont à la genèse de la domination unilatérale que nous subissons. Un philosophe a dit que l’économie de marché basée sur la concurrence, c’est la guerre menée en temps de paix. Cette économie s’est donnée les moyens de contrôler la société et de dominer la population pour qu’elle fasse siennes les impératifs catégoriques basés sur les théories de concurrence et de profits en se soumettant docilement aux diktats de ses autorités.
L’économie doit toujours être analysée par rapport aux intentions de ses servants. Nous pouvons dès lors constater que c’est plutôt la recherche du pouvoir et l’excitation de son exercice qui les motivent. Les capitaines de l’économie et les politiciens, forts de cette puissance, s’érigent en interlocuteurs incontournables du débat sur notre avenir social et politique. Ces dirigeants, auteurs et adeptes de cette pensée-unique, prétendent nous imposer un seul mode de vie possible. Empêtrés dans ce matérialisme, peut-on leur faire confiance pour résoudre les problèmes de société créés par l’application de leurs théories économiques néo-libérales ?
Dans ces conditions de gestion exclusivement économique de nos activités humaines, comment prendre en compte les spécificités propres à chaque être humain ?
http://www.uzine.net/article201.html
Ce qui m'interpelle aussi dans cette vidéo ,ce sont les paroles de Victor Lebow qui démontrent le substitut à notre vrais nature(culture de l'ego) comme moyen de conditionnement .
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Peu après la dernière guerre, un spécialiste américain du marketing, Victor Lebow, exhortait le monde occidental dans les termes suivants :
"Notre économie à la capacité de production énorme, demande que nous fassions de la consommation un mode de vie. Il faut que nous convertissions l’achat et l’utilisation des biens en rituels, que nous cherchions notre satisfaction spirituelle, la satisfaction de notre ego dans la consommation. Nous devons consommer les choses, les brûler, les utiliser, les remplacer et les jeter à un rythme toujours plus rapide".
http://www.uzine.net/article201.html
A mon sens ,l'identité humaine dans l'évolution de la conscience(prise de conscience) est celle de l'harmonie dans les relations humaines et avec le reste du vivant.
Nous pouvons observer que les comportements qui ne sont pas harmonieux sont du domaine de l'inconscience ,le monde des idées contient bien un enseignement (vérité),un sens à la vie.
Ce constat édifiant montre que notre corruption de l'ego par l'entremise d'un système qui le cultive est la prison de notre civilisation .
En d'autres terme ,se libérer du système est la seul chose à faire pour une prise de conscience globale.
Voici le reste du texte qui montre deux sortes d'attitudes.
A travers les fortes paroles émises par les différents partis cherchant à diriger le monde, nous pouvons constater que, malgré les allégations se voulant humanistes des milieux patronaux qui récusent la "lutte des classes" et qui prônent la "collaboration", il y a quand même deux conceptions du monde en conflit. D’un côté des gens qui croient que la vie est régie par la loi considérée comme "naturelle" qu’est la marche vers les économies de marchés industriels néo-libérales de nos sociétés et en face duquel il n’y aurait aucune autre attitude que l’acceptation de cette "réalité incontournable" et de l’inévitable besoin d’adaptation, de fléxibilisation et de collaboration qui en découle.
De l’autre côté, des gens qui croient que nous pouvons être maîtres de nos vies, de nos sociétés, de nos activités et que nous pouvant construire ensembles des communautés à fort potentiel humain, où la solidarité, l’entraide, le travail en commun seraient les idéaux. Les uns professent leur foi en la "réalité compétitive des marchés" et les autres en l’être humain solidaire. Les uns qui croient que l’homme doit se conformer à son environnement économique, en faire une morale de son adaptation et devenir quelqu’un par rapport à cette activité. Les autres qui croient que chaque homme peut construire sa vie en relation avec les autres dans tous les aspects de la vie. Les uns qui ne pensent qu’en fonction de l’activité économique et les autres qui pensent l’homme par rapport à ses intentions propres, la qualité de ses relations avec les autres et sa capacité d’action sociale. Pour les uns, c’est l’économie le plus important, pour les autres c’est la société et tous ses acteurs qui doivent décider de sa forme et intention. Les patrons nous parlent de responsabilité individuelle alors que cette notion n’a jamais été le propre des éducations bourgeoises que nous avons reçues. Les patrons veulent quand même des gens responsables mais par rapport aux besoins de l’industrie alors que les besoins des gens vont vers l’autonomie, la constitution de rapports normaux entre eux et le travail social utile.
Cette conception unilatéralement économique du monde est manichéenne, élitiste et porteuse d’une injustice fondamentale. En effet, les seuls qui peuvent réussir dans le monde du marché sont les plus forts, les plus doués, les meilleurs, les gagnants, les positivistes, les volontaristes et toute personne qui ne possède pas ces qualités, sera rejetée et tombera dans les filets sociaux mis en place par les dirigeants pour contrôler les marginaux et contenir l’inévitable nature humaine. Mais cela atténue aussi leurs sentiments de malaise en face de l’insuffisance humaine.
Nous avons exécuté le programme consommation de M. Lebow avec une fidélité qui l’aurait rendu euphorique s’il était là pour contempler la société que nous avons construite ! Nous avons aveuglément suivi la pensée unique de la consommation devenue névrose collective.
La pensée-unique actuellement en vigueur se résume à la croyance que l’économie de marché est la base matérielle inéluctable et le fondement matériel nécessaire de toute construction humaine et que la prospérité d’une société ne peut être assurée que par l’industrie et le capital, les entreprises et ses moyens de production.
L’économie ne peut être, surtout dans son acceptation moderne, l’instrument de la réalisation de la civilisation. Ceci doit impérativement rester l’apanage des activités humaines dans leurs sens le plus large, depuis la procréation, en passant par les travaux domestiques, jusqu’aux arts et la philosophie.
Donner trop d’importance à l’économie, même au service de l’homme, est le moyen le plus sûr d’en devenir ses esclaves et de vivre sous des contraintes intenables et inhumaines. La crise actuelle est le résultat d’une société ayant pour base, la création de richesses matérielles par la finance et l’industrie. Ce monde du "tout-économique" est totalitaire car l’hégémonie de la finance et de ses rapports de force sont à la genèse de la domination unilatérale que nous subissons. Un philosophe a dit que l’économie de marché basée sur la concurrence, c’est la guerre menée en temps de paix. Cette économie s’est donnée les moyens de contrôler la société et de dominer la population pour qu’elle fasse siennes les impératifs catégoriques basés sur les théories de concurrence et de profits en se soumettant docilement aux diktats de ses autorités.
L’économie doit toujours être analysée par rapport aux intentions de ses servants. Nous pouvons dès lors constater que c’est plutôt la recherche du pouvoir et l’excitation de son exercice qui les motivent. Les capitaines de l’économie et les politiciens, forts de cette puissance, s’érigent en interlocuteurs incontournables du débat sur notre avenir social et politique. Ces dirigeants, auteurs et adeptes de cette pensée-unique, prétendent nous imposer un seul mode de vie possible. Empêtrés dans ce matérialisme, peut-on leur faire confiance pour résoudre les problèmes de société créés par l’application de leurs théories économiques néo-libérales ?
Dans ces conditions de gestion exclusivement économique de nos activités humaines, comment prendre en compte les spécificités propres à chaque être humain ?
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Millenium- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1975
Localisation : Ardenne Belge
Identité métaphysique : chercheur
Humeur : Motivé
Date d'inscription : 17/09/2008
Re: Société de Consommation : Mais à quel prix ?
Pour ajouter un morceau au puzzle, je me pose la question suivante, quel est le statut d'un garçon de 17 ans possédant un IPad 2 et un IPhone en Chine? Si c'est pour jouer, c'est une chose. Si c'est pour s'informer ou communiquer, c'est autre chose. Est-ce que cela vaut le coup d'un rein?
Nailsmith- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1675
Localisation : Québec,Canada
Identité métaphysique : Chrétien lucide
Humeur : Égale
Date d'inscription : 06/01/2011
Re: Société de Consommation : Mais à quel prix ?
merci pour ce partage millenium je trouve l'analyse que tu nous propose trés juste
sativa- Affranchi des Paradoxes
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Humeur : Dieu seul le sait
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