Poésie des éléments
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Poésie des éléments
Bonjour,
Je vous propose de publier, ici, les poèmes que vous pouvez considérer comme "poèmes d'éléments", qu'il s'agisse de vos ouvrages ou non, d'haïkus ou non.
Je vous propose de publier, ici, les poèmes que vous pouvez considérer comme "poèmes d'éléments", qu'il s'agisse de vos ouvrages ou non, d'haïkus ou non.
*
Avant hier, il disait que ceci était vrai,
Il y croyait dur comme fer,
Il ne pensait pas pouvoir avoir tort.
Sa pensée était un roc,
Sur lequel il était assis.
Hier, il disait d'autre chose que c'était vrai.
Il y croyait dur comme fer.
Il ne pensait pas pouvoir avoir tort.
Sa pensée était encore un roc,
Sur lequel il était assis.
Et toutes les fois que s'effondrait le roc,
Il s'effondrait avec lui.
Aujourd'hui, il dit que ce-ci est viable,
Ce-ci fleurira comme les bourgeons au printemps,
Puis s'écoulera comme de l'eau.
Ses pensées,
Comme un fleuve,
S'écoulent.
Ses émotions,
Comme un fleuve,
S'écoulent.
Comme un bourgeon,
L'homme fleurit avec ses pensées,
Et s'écoule comme un fleuve.
Lisse et profond,
Comme l'océan,
Quand il médite – il plonge dans les surfaces de la profondeur.
Avant hier, il disait que ceci était vrai,
Il y croyait dur comme fer,
Il ne pensait pas pouvoir avoir tort.
Sa pensée était un roc,
Sur lequel il était assis.
Hier, il disait d'autre chose que c'était vrai.
Il y croyait dur comme fer.
Il ne pensait pas pouvoir avoir tort.
Sa pensée était encore un roc,
Sur lequel il était assis.
Et toutes les fois que s'effondrait le roc,
Il s'effondrait avec lui.
Aujourd'hui, il dit que ce-ci est viable,
Ce-ci fleurira comme les bourgeons au printemps,
Puis s'écoulera comme de l'eau.
Ses pensées,
Comme un fleuve,
S'écoulent.
Ses émotions,
Comme un fleuve,
S'écoulent.
Comme un bourgeon,
L'homme fleurit avec ses pensées,
Et s'écoule comme un fleuve.
Lisse et profond,
Comme l'océan,
Quand il médite – il plonge dans les surfaces de la profondeur.
Tenzin Dorje- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 360
Localisation : LTWA, Dharamshala, H.P., India
Identité métaphysique : Mahayana (Tibetan) Buddhism
Humeur : At sea level
Date d'inscription : 08/05/2011
Les cinq éléments
-- Si j'avais du métal, je ferais une cage
Et le démon aurait du mal à s'en tirer.
-- Le bois serait pointu pour mieux le déchirer,
Et l'eau peut le noyer de son torrent sauvage.
-- Le feu fait détaler au loin ses attelages,
Dans ses émanations, il ne peut respirer.
-- La terre pour nos yeux se couvre d'un bocage
Où chante un bel oiseau qui se laisse admirer.
-- Terre qui portes l'herbe à la douceur de laine,
De tes dons, chaque jour, nos assiettes sont pleines,
Douce est ta compagnie dans la lueur du soir.
-- Aux autres éléments soyons pourtant fidèles ;
Sur nos meubles de bois, le feu d'une chandelle,
Un peu d'eau pour la soif, et le fil du rasoir
Et le démon aurait du mal à s'en tirer.
-- Le bois serait pointu pour mieux le déchirer,
Et l'eau peut le noyer de son torrent sauvage.
-- Le feu fait détaler au loin ses attelages,
Dans ses émanations, il ne peut respirer.
-- La terre pour nos yeux se couvre d'un bocage
Où chante un bel oiseau qui se laisse admirer.
-- Terre qui portes l'herbe à la douceur de laine,
De tes dons, chaque jour, nos assiettes sont pleines,
Douce est ta compagnie dans la lueur du soir.
-- Aux autres éléments soyons pourtant fidèles ;
Sur nos meubles de bois, le feu d'une chandelle,
Un peu d'eau pour la soif, et le fil du rasoir
Re: Poésie des éléments
Comme un doux regard
La vaste étendue d'eau
Reflétant sa face.
La vaste étendue d'eau
Reflétant sa face.
Tenzin Dorje- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 360
Localisation : LTWA, Dharamshala, H.P., India
Identité métaphysique : Mahayana (Tibetan) Buddhism
Humeur : At sea level
Date d'inscription : 08/05/2011
Le roseau et le chêne
Pousse toi donc de là, j'ai besoin d'oxygène
Dit le frêle roseau au vénérable chêne
Celui-ci répondit, tu n'es pas fait de bois
La caresse du vent te fait du bien, ma foi.
Laissant tomber à terre ses jolies feuilles d'or
Il permet à la plante de grandir au soleil
Mais le roseau vorace en redemande encor
Voulant certainement à l'arbre être pareil.
Il ne connaissait pas Ésope et La Fontaine
Et jalousait le roi des forêts et des plaines
Au lieu de profiter de la beauté des lieux.
Qui se trouve petit veut grandir et en souffre
Croyez-moi restez zen, sinon ça sent le soufre
À chacun sa mesure, tout sera pour le mieux.
Dit le frêle roseau au vénérable chêne
Celui-ci répondit, tu n'es pas fait de bois
La caresse du vent te fait du bien, ma foi.
Laissant tomber à terre ses jolies feuilles d'or
Il permet à la plante de grandir au soleil
Mais le roseau vorace en redemande encor
Voulant certainement à l'arbre être pareil.
Il ne connaissait pas Ésope et La Fontaine
Et jalousait le roi des forêts et des plaines
Au lieu de profiter de la beauté des lieux.
Qui se trouve petit veut grandir et en souffre
Croyez-moi restez zen, sinon ça sent le soufre
À chacun sa mesure, tout sera pour le mieux.
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Cendres de chêne et cendres de roseau
Le chêne et le roseau sont rarement d'accord.
Ils n'ont pas le même art d'aborder les ruptures,
Ni la même présence au sein de la nature,
Aussi, chacun à l'autre a toujours donné tort.
Le vagabond qui va, ramassant du bois mort,
Sait que du chêne il peut tirer la flamme pure
D'un feu qui le réchauffe et toute la nuit dure;
Il faut que le roseau soit enflammé d'abord.
Voilà ces ennemis rendus complémentaires,
Leurs cendres, cependant, n'en ont plus rien à faire,
N'entendant déjà plus les propos des oiseaux.
Toi, le plus vaillant arbre à la robuste tige,
Et toi, brave pipeau de fort peu de prestige,
La terre vous attend, chêne comme roseau.
Ils n'ont pas le même art d'aborder les ruptures,
Ni la même présence au sein de la nature,
Aussi, chacun à l'autre a toujours donné tort.
Le vagabond qui va, ramassant du bois mort,
Sait que du chêne il peut tirer la flamme pure
D'un feu qui le réchauffe et toute la nuit dure;
Il faut que le roseau soit enflammé d'abord.
Voilà ces ennemis rendus complémentaires,
Leurs cendres, cependant, n'en ont plus rien à faire,
N'entendant déjà plus les propos des oiseaux.
Toi, le plus vaillant arbre à la robuste tige,
Et toi, brave pipeau de fort peu de prestige,
La terre vous attend, chêne comme roseau.
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