Les "boulets" de la société ?
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_bradou
_Le Grand Absent
Lila
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Les "boulets" de la société ?
J'ouvre ce nouveau sujet suite à une réflexion de JO (et d'autres), concernants ces vieux qui se sentent devenir un boulet pour la société.
Cette façon de voir est le résultat pervers de notre société de consommation, de trop d'importance accordée à la rentabilité, l'efficacité, au détriment de l'humanisme.
C'EST UNE PERVERSION VIOLENTE !
Il faut réagir contre cela !
Comment imaginer qu'une personne qui a oeuvré toute sa vie, a élevé des enfants, puisse -être un boulet ?
La souffrance de vieillir est déjà suffisante pour qu'on ne lui ajoute pas celle de se croire inutile ! Une des solutions est l'amour, évidemment.
Les entourer d'affection est indispensable: quand on voit l'affection dont bénéficient les animaux de compagnie, on devrait pouvoir en faire autant pour nos aînés, le notre famille ET les autres, qui parfois n'ont plus de famille.
Cela s'appliqué évidemment à tous les handicapés.
Ma question: que peut-on faire concrètement pour supprimer cette impression de devenir un boulet ?
Cette façon de voir est le résultat pervers de notre société de consommation, de trop d'importance accordée à la rentabilité, l'efficacité, au détriment de l'humanisme.
C'EST UNE PERVERSION VIOLENTE !
Il faut réagir contre cela !
Comment imaginer qu'une personne qui a oeuvré toute sa vie, a élevé des enfants, puisse -être un boulet ?
La souffrance de vieillir est déjà suffisante pour qu'on ne lui ajoute pas celle de se croire inutile ! Une des solutions est l'amour, évidemment.
Les entourer d'affection est indispensable: quand on voit l'affection dont bénéficient les animaux de compagnie, on devrait pouvoir en faire autant pour nos aînés, le notre famille ET les autres, qui parfois n'ont plus de famille.
Cela s'appliqué évidemment à tous les handicapés.
Ma question: que peut-on faire concrètement pour supprimer cette impression de devenir un boulet ?
Lila- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Les "boulets" de la société ?
Le vieux en sont les premiers responsables : ils savaient quand ils étaient jeunes qu'ils auraient un jour à être entretenus par leurs enfants.Lila a écrit:Cette façon de voir est le résultat pervers de notre société de consommation, de trop d'importance accordée à la rentabilité, l'efficacité, au détriment de l'humanisme.
Si, pour dépenser leurs revenus en loisirs divers, ils se sont exemptés de la charge d'élever trois ou quatre enfants, qu'ils ne viennent pas se plaindre d'être considérés comme des boulets par le malheureux fils qui n'a pas les épaules de frères et de soeurs pour l'aider à les porter.
_Le Grand Absent- EXCLU DU FORUM
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Re: Les "boulets" de la société ?
Ce sont surtout des bourrelets qui resteront dans la conscience des enfants ingrats quand ils auront perdu leurs "vieux".
De ce côté-ci, on dit:"ce n'est qu'une fois morts qu'on les pleure" qu'on peut traduire aussi par" à quoi bon les pleurer, une fois morts" ou bien par " s'il faut les aimer, c'est quand ils sont en vie".
Ce n'est pas tout à fait dans le sujet, mais il faut le dire.
De ce côté-ci, on dit:"ce n'est qu'une fois morts qu'on les pleure" qu'on peut traduire aussi par" à quoi bon les pleurer, une fois morts" ou bien par " s'il faut les aimer, c'est quand ils sont en vie".
Ce n'est pas tout à fait dans le sujet, mais il faut le dire.
_bradou- EXCLU DU FORUM
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Re: Les "boulets" de la société ?
Le sujet que tu ouvre va dans tout les sens , les définitions sont a revoir
La dés humanisation n'assiste pas l'humanisation(?) au contraire elle s'en nourrit pour faire de nouveaux profits.
La pseudo réalité existentiel ne rentre déjà plus dans le cadre de pseudo réalité économique
La vie par elle même semble devenir chère , elle commence a avoir un prix ou un cout
Faudrait qu'il y ai des nordistes et des sudistes ou alors attendre que les pôles d'attractions changent
La dés humanisation n'assiste pas l'humanisation(?) au contraire elle s'en nourrit pour faire de nouveaux profits.
La pseudo réalité existentiel ne rentre déjà plus dans le cadre de pseudo réalité économique
La vie par elle même semble devenir chère , elle commence a avoir un prix ou un cout
Faudrait qu'il y ai des nordistes et des sudistes ou alors attendre que les pôles d'attractions changent
_zakari- EXCLU DU FORUM
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Date d'inscription : 01/01/2011
Re: Les "boulets" de la société ?
C'est la liberté de chacun de rester dans le sujet ou non.
Il est des hors-sujets qui sont plus intéressants que certaines intervention dans le sujet. Par exemple, je ne comprends strictement rien à ton intervention, par contre celle de Bradou est importante.
Je trouve que c'est un sujet profond, parce qu'il touche beaucoup de personnes, et cela nous pend au nez, à tous.
Essayons de mieux exprimer la question. Voici:
J'ai pensé aux retraités malades qui se sentent inutiles, et ma questions est : que peut-on faire pour éviter qu'ils aient ce sentiment ?
Ce peut être au niveau personnel, mais je pensais surtout à une solution plus vaste, qui remet en cause l'organisation actuelle de la société. Là, évidemment, c'est vaste. Mais n'est-ce pas utile ?
Trouvez vous normal que nos aînés vivent une telle détresse ?
Exemple de solution: une collaboration entre les écoles et les homes. Cela se fait à certains endroits. Les classes de petits vont une fois par semaine dans un home pour faire du bricolage ou de la gymnastique avec les pensionnaires. Le succès est total: les enfant s'attachent très facilement, des complicités naissent.
Je suis certaine que la société est beaucoup trop découpée en tranches d'âge. Les jeunes ont besoin des vieux: ce sont leurs racines. Il peut y avoir énormément d'affection entre eux. Cela est déjà une "utilité", non ?
Autre idée: permettre de prendre une retraite "mi-temps" à partir de 50 ou 55 ans, mais inciter fiscalement à continuer ce mi-temps le plus longtemps possible (sans forcer !). Cela commence à se faire aussi: beaucoup commencent à réduire progressivement leur temps de travail en fin de carrière, mais ce n'est pas encore "encouragé" fiscalement, et la prolongation après 65 ans est carrément découragée. Puis d'un autre côté on veut reculer l'âge de la retraite ! On devrait laisser beaucoup plus de choix à la personne. Beaucoup continueraient à travailler.
LGA: je ne trouve pas que faire des enfants dans le but égoïste d'avoir des visites quand on est vieux soit une bonne motivation, et certainement pas une solution. On voit ce que ça donne dans les pays où il n'y a pas de sécurité sociale et où c'est la seule solution: une insoutenable croissance démographique. La solution doit donc venir de la société.
Par contre, tu évoques la possibilité de préparer ses vieux jours de façon à ne pas peser sur les autres, et là je suis d'accord. Chacun a sa part de responsabilité.
Il est des hors-sujets qui sont plus intéressants que certaines intervention dans le sujet. Par exemple, je ne comprends strictement rien à ton intervention, par contre celle de Bradou est importante.
Je trouve que c'est un sujet profond, parce qu'il touche beaucoup de personnes, et cela nous pend au nez, à tous.
Essayons de mieux exprimer la question. Voici:
J'ai pensé aux retraités malades qui se sentent inutiles, et ma questions est : que peut-on faire pour éviter qu'ils aient ce sentiment ?
Ce peut être au niveau personnel, mais je pensais surtout à une solution plus vaste, qui remet en cause l'organisation actuelle de la société. Là, évidemment, c'est vaste. Mais n'est-ce pas utile ?
Trouvez vous normal que nos aînés vivent une telle détresse ?
Exemple de solution: une collaboration entre les écoles et les homes. Cela se fait à certains endroits. Les classes de petits vont une fois par semaine dans un home pour faire du bricolage ou de la gymnastique avec les pensionnaires. Le succès est total: les enfant s'attachent très facilement, des complicités naissent.
Je suis certaine que la société est beaucoup trop découpée en tranches d'âge. Les jeunes ont besoin des vieux: ce sont leurs racines. Il peut y avoir énormément d'affection entre eux. Cela est déjà une "utilité", non ?
Autre idée: permettre de prendre une retraite "mi-temps" à partir de 50 ou 55 ans, mais inciter fiscalement à continuer ce mi-temps le plus longtemps possible (sans forcer !). Cela commence à se faire aussi: beaucoup commencent à réduire progressivement leur temps de travail en fin de carrière, mais ce n'est pas encore "encouragé" fiscalement, et la prolongation après 65 ans est carrément découragée. Puis d'un autre côté on veut reculer l'âge de la retraite ! On devrait laisser beaucoup plus de choix à la personne. Beaucoup continueraient à travailler.
LGA: je ne trouve pas que faire des enfants dans le but égoïste d'avoir des visites quand on est vieux soit une bonne motivation, et certainement pas une solution. On voit ce que ça donne dans les pays où il n'y a pas de sécurité sociale et où c'est la seule solution: une insoutenable croissance démographique. La solution doit donc venir de la société.
Par contre, tu évoques la possibilité de préparer ses vieux jours de façon à ne pas peser sur les autres, et là je suis d'accord. Chacun a sa part de responsabilité.
Lila- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Les "boulets" de la société ?
Les dépendances affectives commence beaucoup plus tôt
Pour les malades il y a des maisons de retraites avec des activités et des gens qui s'occupent d'eux
Et pour ceux qui sont plus débrouillard ils suffit de prendre un annuaire et de rechercher des assos ou autres pour s'integrer dans le tissus social du bénévolat.
Franchement 50% de ma clientèle sur le marché sont des retraités , c'est eux qui me font vivre l'Hiver et ils ne sont pas bête du tout.
C'est une question de volonté de l'individu a s'assumer et se rendre utile , ils me ramènent les boites d'oeufs vides , me gardent du pain pour les volailles
Il m'arrive d' ouvrir le sujet de causette a des clientes , sachant qu'elles vont me tenir un quart d'heure a me raconter toute leur vie ou les problèmes de santé et remarque elles ne sont pas handicapés de la langue.
J'ai des cas très spéciaux , qui me demande une grande transparence d'écoute en oubliant mon système nerveux
Dans mon cas je peus être utile a moi même en allant me promener dans un parc , je ne recherche pas le contact , pourquoi cela ne se passerait il pas comme cela dans 20 ans.
J'ai 50 ans , je travaillerai certainement jusqu'a la fin de ma vie sur le marché et faire mon élevage et potager, car en retraite ce sera pauvre et si ma santé ne me le permet pas, je me débrouillerai
mon voisin de marché a 86 ans et il n'est pas le seul et lui il sait m' écouter ou faire un dialogue équitable
Il fait sont potager la semaine et le lundi il vend ses produits
Pour les malades il y a des maisons de retraites avec des activités et des gens qui s'occupent d'eux
Et pour ceux qui sont plus débrouillard ils suffit de prendre un annuaire et de rechercher des assos ou autres pour s'integrer dans le tissus social du bénévolat.
Franchement 50% de ma clientèle sur le marché sont des retraités , c'est eux qui me font vivre l'Hiver et ils ne sont pas bête du tout.
C'est une question de volonté de l'individu a s'assumer et se rendre utile , ils me ramènent les boites d'oeufs vides , me gardent du pain pour les volailles
Il m'arrive d' ouvrir le sujet de causette a des clientes , sachant qu'elles vont me tenir un quart d'heure a me raconter toute leur vie ou les problèmes de santé et remarque elles ne sont pas handicapés de la langue.
J'ai des cas très spéciaux , qui me demande une grande transparence d'écoute en oubliant mon système nerveux
Dans mon cas je peus être utile a moi même en allant me promener dans un parc , je ne recherche pas le contact , pourquoi cela ne se passerait il pas comme cela dans 20 ans.
J'ai 50 ans , je travaillerai certainement jusqu'a la fin de ma vie sur le marché et faire mon élevage et potager, car en retraite ce sera pauvre et si ma santé ne me le permet pas, je me débrouillerai
mon voisin de marché a 86 ans et il n'est pas le seul et lui il sait m' écouter ou faire un dialogue équitable
Il fait sont potager la semaine et le lundi il vend ses produits
_zakari- EXCLU DU FORUM
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Re: Les "boulets" de la société ?
Les "vieux" sont très dignes, ils souffrent en silence.....et beaucoup du silence des autres. Leurs centres d'intérêt n'étant pas les mêmes que ceux des plus jeunes, ils sont souvent tenus à l'écart, mis en quarantaine, pas informés, pas consultés, pas associés, pas écoutés, s'ils ne sont pas rabroués. Condamnés à l'isolement et au mutisme par leur entourage, ils se sentent inutiles, dédaignés, de trop. C'est surtout de cela qu'ils souffrent.
Les plus jeunes, toujours pressés, très pris par leurs problèmes, n'ont même pas le temps de s'en rendre compte.
Sauf ceux qui ont été éduqués à toujours veiller sur "les vieux parents". Quand ils sortent, c'est eux qu'ils quittent en dernier, quand ils se réveillent c'est eux qu'ils vont voir en premier, quand ils rentrent, c'est eux qu'ils vont voir pour un bout de converse.
La compagnie des "vieux" n'est agaçante que pour ceux qui ne savent pas les mettre en confiance et les écouter. En Afrique, il se dit que chaque fois qu'un "vieux part", c'est une bibliothèque qui brûle.
Ce qui fait le plus mal, c'est d'être malheureux, beaucoup plus que d'être malade.
Sourire au "vieux", faire sourire le "vieux" est le plus grand bien qui puisse se faire.
La maladie,"les vieux", ils savent faire avec.
Les plus jeunes, toujours pressés, très pris par leurs problèmes, n'ont même pas le temps de s'en rendre compte.
Sauf ceux qui ont été éduqués à toujours veiller sur "les vieux parents". Quand ils sortent, c'est eux qu'ils quittent en dernier, quand ils se réveillent c'est eux qu'ils vont voir en premier, quand ils rentrent, c'est eux qu'ils vont voir pour un bout de converse.
La compagnie des "vieux" n'est agaçante que pour ceux qui ne savent pas les mettre en confiance et les écouter. En Afrique, il se dit que chaque fois qu'un "vieux part", c'est une bibliothèque qui brûle.
Ce qui fait le plus mal, c'est d'être malheureux, beaucoup plus que d'être malade.
Sourire au "vieux", faire sourire le "vieux" est le plus grand bien qui puisse se faire.
La maladie,"les vieux", ils savent faire avec.
_bradou- EXCLU DU FORUM
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Date d'inscription : 15/05/2008
Re: Les "boulets" de la société ?
Nous subissons aujourd'hui la "dérégulation" que vit notre société moderne depuis deux générations : on en arrive à penser la vie autour de notre unique personne sans plus la mettre en perspective sur plusieurs générations, rendant dès lors moins "évidente" la solidarité intergénérationnelle qui ne posait pas question auparavant. Ce travers touche toutes les structures de la société et toutes les générations... et comme on vit de plus en plus vieux, le problème n'en est que démultiplié.
Les "jeunes" n'ont déjà pas le temps de s'occuper convenablement de leurs enfants, et ils devraient en plus s'occuper de leurs parents et de leurs grands-parents ?
Bien sûr que les "vieux" ne sont pas inutiles, mais c'est se voiler la face que de nier que dans certains cas, ils sont effectivement un poids pour leurs descendants... et pour la société en générale, tout comme le sont les enfants et les malades chroniques.
Il est normal de prendre ces "poids" en charge... sauf quand - comme aujourd'hui - la société est dérégulée, ses repères estompés, et que les poids deviennent trop lourds à porter - objectivement et/ou dans la perception qu'en on les personnes concernées.
Ce qui pour moi est le plus problématique aujourd'hui, c'est l'égoisme généralisé - toutes générations confondues (égoisme issu de 50 ans de bourrage de crâne consumériste "c'est mon droit...") :
les jeunes ne veulent pas s'occuper de leurs vieux, les mi-vieux font passer leur loisirs de (pré-)pensionnés avant leurs petits-enfants, les vieux font chier leurs enfants mi-vieux et petits-enfants jeunes (car ils ne comprennent rien aux contraintes de la vie actuelle), les enfants des jeunes ne voient leurs vieux que comme des pompes à fric et à cadeaux, etc...
Je force le trait, mais on est dans ce type de logique. Tout le monde pense "moi je..." et considère que c'est son droit. En tout cas, c'est le message que la société dominante et les médias font passer à longueur de temps.
Si on a le malheur de vouloir éduquer ses enfants dans une vision plus "traditionnelle" de la solidarité entre générations, on est vu comme réac' (ou extrémiste quand cette vision trouve son ancrage dans une religion).
Ceci dit, même quand on essaie de bien s'occuper des "vieux", avouons quand même : passé un certain âge, ils sont souvent vachement chiants : la démence sénile rend égocentré à mort, ils souffrent en plus souvent de dépression en plus de leurs tracas physiques, corollaire immédiat : ils revendiquent énormément considérant que tout ou presque leur est du, sont ultra-exigeants, etc...
En fait, ça fait des années qu'on s'occupe d'améliorer la santé physique des plus âgés sans se soucier de leur santé mentale, avec le résultat qu'on sait... :-(
Les "jeunes" n'ont déjà pas le temps de s'occuper convenablement de leurs enfants, et ils devraient en plus s'occuper de leurs parents et de leurs grands-parents ?
Bien sûr que les "vieux" ne sont pas inutiles, mais c'est se voiler la face que de nier que dans certains cas, ils sont effectivement un poids pour leurs descendants... et pour la société en générale, tout comme le sont les enfants et les malades chroniques.
Il est normal de prendre ces "poids" en charge... sauf quand - comme aujourd'hui - la société est dérégulée, ses repères estompés, et que les poids deviennent trop lourds à porter - objectivement et/ou dans la perception qu'en on les personnes concernées.
Ce qui pour moi est le plus problématique aujourd'hui, c'est l'égoisme généralisé - toutes générations confondues (égoisme issu de 50 ans de bourrage de crâne consumériste "c'est mon droit...") :
les jeunes ne veulent pas s'occuper de leurs vieux, les mi-vieux font passer leur loisirs de (pré-)pensionnés avant leurs petits-enfants, les vieux font chier leurs enfants mi-vieux et petits-enfants jeunes (car ils ne comprennent rien aux contraintes de la vie actuelle), les enfants des jeunes ne voient leurs vieux que comme des pompes à fric et à cadeaux, etc...
Je force le trait, mais on est dans ce type de logique. Tout le monde pense "moi je..." et considère que c'est son droit. En tout cas, c'est le message que la société dominante et les médias font passer à longueur de temps.
Si on a le malheur de vouloir éduquer ses enfants dans une vision plus "traditionnelle" de la solidarité entre générations, on est vu comme réac' (ou extrémiste quand cette vision trouve son ancrage dans une religion).
Ceci dit, même quand on essaie de bien s'occuper des "vieux", avouons quand même : passé un certain âge, ils sont souvent vachement chiants : la démence sénile rend égocentré à mort, ils souffrent en plus souvent de dépression en plus de leurs tracas physiques, corollaire immédiat : ils revendiquent énormément considérant que tout ou presque leur est du, sont ultra-exigeants, etc...
En fait, ça fait des années qu'on s'occupe d'améliorer la santé physique des plus âgés sans se soucier de leur santé mentale, avec le résultat qu'on sait... :-(
Alice- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 21/09/2010
Re: Les "boulets" de la société ?
Alice a écrit:Ce qui pour moi est le plus problématique aujourd'hui, c'est l'égoisme généralisé - toutes générations confondues (égoisme issu de 50 ans de bourrage de crâne consumériste "c'est mon droit...") :
les jeunes ne veulent pas s'occuper de leurs vieux, les mi-vieux font passer leur loisirs de (pré-)pensionnés avant leurs petits-enfants, les vieux font chier leurs enfants mi-vieux et petits-enfants jeunes (car ils ne comprennent rien aux contraintes de la vie actuelle), les enfants des jeunes ne voient leurs vieux que comme des pompes à fric et à cadeaux, etc...
Je force le trait, mais on est dans ce type de logique. Tout le monde pense "moi je..." et considère que c'est son droit. En tout cas, c'est le message que la société dominante et les médias font passer à longueur de temps.
Je te signale que les vieux d'aujourd'hui sont précisément ceux qui ayant eu 20 ans en 60 ont balancé les valeurs de "travail famille patrie" pour prôner la jouisssance du temps présent et "l'émancipation de l'individu" dont le "bourrage de crâne consummériste" est la conséquence.
- Que faisiez-vous au temps chaud ?
Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
Vous chantiez ? j'en suis fort aise :
Et bien ! dansez maintenant.
_Le Grand Absent- EXCLU DU FORUM
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Date d'inscription : 19/06/2008
Re: Les "boulets" de la société ?
J'avais remarqué Le Grand Absent. Suis pas forte en math, mais j'ai quand même appris à compter ! (même en psychologie ça peut servir )
Alice- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 21/09/2010
Re: Les "boulets" de la société ?
ouiJe te signale que les vieux d'aujourd'hui sont précisément ceux qui ayant eu 20 ans en 60 ont balancé les valeurs de "travail famille patrie" pour prôner la jouisssance du temps présent et "l'émancipation de l'individu" dont le "bourrage de crâne consummériste" est la conséquence.
outre que les costaux que je rencontre sont rester lié a la Terre ou dans un environnement de verdure
il manque une génération celle de 35 /45 ans que je ne vois pas sur les marché ou je peut crever , qui est toujours dans le consumérisme
et
il est probable que les jeunes de 20 ans d'aujourd'hui seront peut être les "vieux" produit jetable de demain
_zakari- EXCLU DU FORUM
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Date d'inscription : 01/01/2011
Re: Les "boulets" de la société ?
Bien Alice, tu viens de faire un "constat des lieux" et j'approuve l'analyse que tu fais des dégradations, dont l'origine est le consumérisme.
Maintenant, que proposes-tu pour faire " un ravalement des lieux" ou " des vieux" ?
Maintenant, que proposes-tu pour faire " un ravalement des lieux" ou " des vieux" ?
Geveil- Akafer
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Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Les "boulets" de la société ?
Que faire ?
D'abord redonner le temps aux gens de réfléchir à la question.
Puis :
- sortir de la spirale consumériste "moi je"
- remplacer les sacro-saints droits de l'homme à tout prix par une sorte de Déclaration des devoirs de l'homme.
- repenser la gestion du patrimoine actuelle, qui ne favorise pas la solidarité intergénérationnelle ni la répartition juste des ressources par rapport aux besoins
- revaloriser le travail tout en proposant des solutions plus souples pour tous les âges (adaptation des temps de travail aux besoins en fonction de l'âge, de l'état de santé, de l'âge et nombre d'enfants à charges, etc)
- revenir à un système de gestion des pensions plus juste, plus équitable (sortir de la logique après moi le déluge qui sert à fond les mi-vieux et vieux d'aujourd'hui, aux dépends des jeunes et très jeunes)
- ...
D'abord redonner le temps aux gens de réfléchir à la question.
Puis :
- sortir de la spirale consumériste "moi je"
- remplacer les sacro-saints droits de l'homme à tout prix par une sorte de Déclaration des devoirs de l'homme.
- repenser la gestion du patrimoine actuelle, qui ne favorise pas la solidarité intergénérationnelle ni la répartition juste des ressources par rapport aux besoins
- revaloriser le travail tout en proposant des solutions plus souples pour tous les âges (adaptation des temps de travail aux besoins en fonction de l'âge, de l'état de santé, de l'âge et nombre d'enfants à charges, etc)
- revenir à un système de gestion des pensions plus juste, plus équitable (sortir de la logique après moi le déluge qui sert à fond les mi-vieux et vieux d'aujourd'hui, aux dépends des jeunes et très jeunes)
- ...
Alice- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 21/09/2010
Re: Les "boulets" de la société ?
Ce sont des emplâtres qui ne ferons qu'alimenter des emplâtres et encore des emplâtresAlice a écrit:Que faire ?
D'abord redonner le temps aux gens de réfléchir à la question.
Puis :
- sortir de la spirale consumériste "moi je"
- remplacer les sacro-saints droits de l'homme à tout prix par une sorte de Déclaration des devoirs de l'homme.
- repenser la gestion du patrimoine actuelle, qui ne favorise pas la solidarité intergénérationnelle ni la répartition juste des ressources par rapport aux besoins
- revaloriser le travail tout en proposant des solutions plus souples pour tous les âges (adaptation des temps de travail aux besoins en fonction de l'âge, de l'état de santé, de l'âge et nombre d'enfants à charges, etc)
- revenir à un système de gestion des pensions plus juste, plus équitable (sortir de la logique après moi le déluge qui sert à fond les mi-vieux et vieux d'aujourd'hui, aux dépends des jeunes et très jeunes)
- ...
Et cela ne résoud pas le problème a venir de la génération des enfants d'inter-marché "je peut crever"
et encore moins de celle de 20 ans , produit jetable qui s'en foutrons de leurs parents "je peut crever '
Le coeur de la ville et du village c'est le marché, lieu de vie et de rencontre
On a délocalisé le marché , par la grande surface donnant naissance au consumérisme depuis les années 70
C'est le cœur de la cité qui compte et le cœur c'est le marché , le poumon , des flux et reflux, comme dit plus haut, lieu de rencontre et qui relie le client au producteur, donc a la Terre , lieu de vie .Qui responsabilise les gens en quête de qualité de ce nourrir , donc d'être .Et qui favorisent tout les échanges entre brin de causettes
Dans 20 ans les marchés aurons disparus , il ne restera que les foires aux boudins et le saisonnier touristique attrape pigeon , outre quelques exceptions près dans certaines villes trop grandes
Et refaire vivre les marchés peut être un acte immédiat qui se passe du politique et de la vache a lait qui va payer
_zakari- EXCLU DU FORUM
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Date d'inscription : 01/01/2011
Re: Les "boulets" de la société ?
D'accord pour le marché Zakari.
Moi je mets ça dans le point "donner du temps aux gens pour réfléchir-sortir de la spirale consumériste"
Il est urgent de ré-ancrer les gens dans une société de consommation "normale" où la relation humaine compte. Réapprendre les rythmes de la nature, des saisons, de l'attente, de la vie. (plutôt que de se retrouver à faire la file au supermarché pour se retrouver devant un caissier qui ne sait pas ce que c'est un céléri-rave ! cas vécu...)
Moi je mets ça dans le point "donner du temps aux gens pour réfléchir-sortir de la spirale consumériste"
Il est urgent de ré-ancrer les gens dans une société de consommation "normale" où la relation humaine compte. Réapprendre les rythmes de la nature, des saisons, de l'attente, de la vie. (plutôt que de se retrouver à faire la file au supermarché pour se retrouver devant un caissier qui ne sait pas ce que c'est un céléri-rave ! cas vécu...)
Alice- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Localisation : Bruxelles
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Humeur : têtue
Date d'inscription : 21/09/2010
Re: Les "boulets" de la société ?
Alice a écrit:D'accord pour le marché Zakari.
Moi je mets ça dans le point "donner du temps aux gens pour réfléchir-sortir de la spirale consumériste"
Il est urgent de ré-ancrer les gens dans une société de consommation "normale" où la relation humaine compte. Réapprendre les rythmes de la nature, des saisons, de l'attente, de la vie. (plutôt que de se retrouver à faire la file au supermarché pour se retrouver devant un caissier qui ne sait pas ce que c'est un céléri-rave ! cas vécu...)
La dés humanisation à commencé là , donc c'est a partir de la qu'il faut commencer
De plus les prix des aliments sont moins chère
De mon point de vue il y a encore trop d'argent et j'invite l'Etat a sucer les gens a fond la caisse, pour que les gens se responsabilisent dans leurs achats à aller voir ailleurs , qui va inciter un changement de pôle d'attraction
Il faut fermer ses grandes surface, et refaire naitre tout les petits commerçants du coin
cordonnier , quincaillier, nurcerie, ect...là ou il y avait un savoir faire transmissible de générations en génerations
_zakari- EXCLU DU FORUM
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Re: Les "boulets" de la société ?
Zakari :
Il faut fermer ses grandes surface, et refaire naitre tout les petits commerçants du coin
cordonnier , quincaillier, nurcerie, ect...là ou il y avait un savoir faire transmissible de générations en génerations
Oh ! il faut être réaliste mon gars, tu crois qu’il suffit de dire Yaka et plouf, d’un coup de baguette magique on se retrouve dans les trente glorieuses.
Le train de l’histoire est en marche et nous sommes à l’intérieur, malgré nous. L’état de fait de notre société dépend d’une multitudes de facteurs étroitement imbriqués les uns aux autres et pas seulement locaux, mais mondiaux. Des intérêts financiers énormes sont en jeu.
Le seul élément qui pourrait faire changer les choses d’une manière radicale, c’est une explosion du système par l’intérieur, chose que je pense improbable tellement nous sommes conditionnés et maintenus en esclavage par la toute puissante instillation de faux besoins, que nous appelons d’ailleurs de tous nos vœux. Nous avons remplacé le dieu des religions par le dieu Fric avec l’instigation et la bénédiction de nos gouvernants.
La majorité est satisfaite de son sort et ne rechigne que pour la forme, pourvu qu’elle ait sa télé, sa bagnole, son Loto et ses vacances d’été et d’hiver. Reste le petit pourcentage qui se pose les questions essentielles de savoir comment échapper à ce monde de décervelés, de robots, qui jette ses vieux dans des mouroirs comme il jetterait un kleenex sur le trottoir, qui cultive le jeunisme à tout prix pour occulter l’idée même de la mort.
Globalement, y échapper est impossible, mais nous pouvons agir personnellement et tout en étant dans ce monde ne pas être de ce monde, c'est-à-dire chaque fois que nous le pouvons, que nous avons le choix, délimiter nos réels besoins et privilégier les valeurs morales dans une vision holistique en prenant en compte l’impact de nos décisions sur les autres et notre mère la Terre.
Je crois en la valeur de l’exemple, qui en se répercutant à la manière d’un galet dans l’eau, d’abord sur nos propres enfants, puis sur la sphère immédiate, peut avoir un effet bénéfique et à terme infléchir la tendance. C’est du moins ce que je souhaite pour l’avenir, sinon, j’ai bien peur que l’humanité aille droit dans le mur.
Invité- Invité
Re: Les "boulets" de la société ?
il y a beaucoup de vrai dans tout ce que vous dites.
Nous sommes bien d'accord: ce nest pas un "petit" sujet: il implique toute l'organisation de la société, l'échelle des valeurs...
Très intéressants: Zakari et Alice ! Je pense que nous sommes au coeur du problème.
Nous sommes bien d'accord: ce nest pas un "petit" sujet: il implique toute l'organisation de la société, l'échelle des valeurs...
Très intéressants: Zakari et Alice ! Je pense que nous sommes au coeur du problème.
Lila- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Les "boulets" de la société ?
bonne analyse Hitori
souvent avec des yakas , il y a des solutions rapidos
C'est presque une intervention providentiel qui nous manque
Une nouvelle ère de je ne sais pas quoi qui redonne une proximité dans les familles
souvent avec des yakas , il y a des solutions rapidos
L 'histoire nous montre bien qu'un volcan peut exploser tout les systèmes avec de la cendre et de la fuméLe seul élément qui pourrait faire changer les choses d’une manière radicale, c’est une explosion du système par l’intérieur, chose que je pense improbable
C'est presque une intervention providentiel qui nous manque
Une nouvelle ère de je ne sais pas quoi qui redonne une proximité dans les familles
_zakari- EXCLU DU FORUM
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Date d'inscription : 01/01/2011
Re: Les "boulets" de la société ?
Si cela se trouve il y a peut être du vrai dans cet article et en plus étendus
l’anthropocène
Sans le savoir, nous avons changé d’ère géologique. Nous avons quitté les dix mille années de l’ère holocène qui, du fait de sa température chaude et stable, a vu naître l’agriculture et l’industrie, après la dernière grande glaciation du pléistocène. Et nous sommes entrés dans l’anthropocène - du grec anthropos, être humain - ère dans laquelle l’homme est devenu la principale force géophysique de la planète, capable de modifier son environnement.
http://ecologie.blog.lemonde.fr/2011/01/14/bienvenue-dans-une-nouvelle-ere-geologique-lanthropocene/
l’anthropocène
Sans le savoir, nous avons changé d’ère géologique. Nous avons quitté les dix mille années de l’ère holocène qui, du fait de sa température chaude et stable, a vu naître l’agriculture et l’industrie, après la dernière grande glaciation du pléistocène. Et nous sommes entrés dans l’anthropocène - du grec anthropos, être humain - ère dans laquelle l’homme est devenu la principale force géophysique de la planète, capable de modifier son environnement.
http://ecologie.blog.lemonde.fr/2011/01/14/bienvenue-dans-une-nouvelle-ere-geologique-lanthropocene/
_zakari- EXCLU DU FORUM
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Re: Les "boulets" de la société ?
Il faut sans doute regarder tout cela avec plus de recul.
Il y a aussi le mouvement de balancier.
Les "aînés" étaient souvent le sommet de la pyramide familiale: autoritaires, voire tyranniques, faisant chanter leur entourage. La famille a fini par exploser, les individus se sont libérés, et on assiste maintenant à un retour vers ses racines, un besoin de plus de chaleur humaine.
Dans ma famille proche, il y a eu dispersion causée autant par nos parents que par notre génération, et on commence à voir de nouveau groupes se reconstituer, avec aussi des amis: habitations groupées, où les aînés pourront bénéficier de la proximité des voisins tout en restant "chacun chez soi". Nous auront un grand potager/fruitier/poulailler commun, mais des petits jardins individuels. Nous partagerons les voitures. Les enfants joueront ensemble dans la rue, où il n'y aura pas de circulation (elles seront garées en dehors). Nous somme déjà tous membre d'un réseau d'échange du genre SEL.
Je pense que c'est une des bonnes solutions pour l'avenir, et on en voit se créer un peu partout: échange de services, achats groupés, achats à la ferme, etc...
Les aînés peuvent continuer à y rester actifs jusqu'au bout, en effectuant des petits travaux, en s'occupant des enfants, en leur faisant de gâteaux...
Et cela sans qu'il n'y ait ce rapport de force qu'il y avait avant.
On idéalise beaucoup trop la solution des grands parents vivant avec leurs enfants : c'est souvent une situation de conflit infernale. Les enfants ne sont pas souvent compétents pour gérer une personne dont les facultés déclinent. Ils doivent rester dans le courant de la vie, absolument, mais pas n'importe comment. Les grands "homes" de banlieue sont des horreurs: la solution serait des plus petits, plus nombreux, au centre des villages, à proximité des activités: marchés, commerces, cafés, fêtes, écoles, etc...
Il y a aussi le mouvement de balancier.
Les "aînés" étaient souvent le sommet de la pyramide familiale: autoritaires, voire tyranniques, faisant chanter leur entourage. La famille a fini par exploser, les individus se sont libérés, et on assiste maintenant à un retour vers ses racines, un besoin de plus de chaleur humaine.
Dans ma famille proche, il y a eu dispersion causée autant par nos parents que par notre génération, et on commence à voir de nouveau groupes se reconstituer, avec aussi des amis: habitations groupées, où les aînés pourront bénéficier de la proximité des voisins tout en restant "chacun chez soi". Nous auront un grand potager/fruitier/poulailler commun, mais des petits jardins individuels. Nous partagerons les voitures. Les enfants joueront ensemble dans la rue, où il n'y aura pas de circulation (elles seront garées en dehors). Nous somme déjà tous membre d'un réseau d'échange du genre SEL.
Je pense que c'est une des bonnes solutions pour l'avenir, et on en voit se créer un peu partout: échange de services, achats groupés, achats à la ferme, etc...
Les aînés peuvent continuer à y rester actifs jusqu'au bout, en effectuant des petits travaux, en s'occupant des enfants, en leur faisant de gâteaux...
Et cela sans qu'il n'y ait ce rapport de force qu'il y avait avant.
On idéalise beaucoup trop la solution des grands parents vivant avec leurs enfants : c'est souvent une situation de conflit infernale. Les enfants ne sont pas souvent compétents pour gérer une personne dont les facultés déclinent. Ils doivent rester dans le courant de la vie, absolument, mais pas n'importe comment. Les grands "homes" de banlieue sont des horreurs: la solution serait des plus petits, plus nombreux, au centre des villages, à proximité des activités: marchés, commerces, cafés, fêtes, écoles, etc...
Lila- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Les "boulets" de la société ?
Zakari :
L 'histoire nous montre bien qu'un volcan peut exploser tout les systèmes avec de la cendre et de la fumé
C'est presque une intervention providentiel qui nous manque
Une nouvelle ère de je ne sais pas quoi qui redonne une proximité dans les familles
Oui, bien sûr, l’histoire est émaillée d’éruptions diverses, mais chaque époque est particulière et bien que l’on dise que l’histoire, à l’instar de la mode, est un éternel recommencement, le tissu de notre société est spécifique à notre temps avec des ramifications globale qui étaient inconnues par le passé. Les vieux schémas n’ont plus cours et sont obsolètes.
Ce qui reste par contre, c’est la désespérance. Désespérance est un mot terrible, il veut dire que l’on a plus d’espoir, que tout est fini. Mais cette désespérance n’est pas majoritaire, du moins dans notre société occidentale et ne peut pas, comme par le passé, être le détonateur principal. Il n’en est pas de même d’autres sociétés dans lesquelles la désespérance est majoritaire et bien évidemment , il n’y a qu’à voir les événements récents, c’est une poudrière qui ne demande qu’a exploser.
Mais bien sûr, nous ne somme pas à l’abri d’un tel scénario si les conditions se dégradent, surtout que nous sommes dans une fin de cycle et comme l’enseigne le Tao lorsque le Yin arrive à son apogée, il se transforme en Yang.
Invité- Invité
Re: Les "boulets" de la société ?
Les dernières lois avec l'affaire des Roms attaquaient l' itinérantCe qui reste par contre, c’est la désespérance.
lila
Il faut sans doute regarder tout cela avec plus de recul.
Il y a aussi le mouvement de balancier.
en parlant de balancier tu a viré de cap a 360° entre ton premier post et ton dernier
Pourquoi n'a tu pas commencer par le dernière
_zakari- EXCLU DU FORUM
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Re: Les "boulets" de la société ?
explique moi en quoi j'aurai viré de cap ? Je ne vois pas...
Je disais dans le premier post:
Je disais dans le premier post:
etCette façon de voir est le résultat pervers de notre société de consommation, de trop d'importance accordée à la rentabilité, l'efficacité, au détriment de l'humanisme.
Tout cela en parlant de nos aînés actuels qui, dès qu'ils ne sont plus autonomes, se sentent mis au ban de la société. Cela faisait suite à une discussion dans un autre topic.La souffrance de vieillir est déjà suffisante pour qu'on ne lui ajoute pas celle de se croire inutile ! Une des solutions est l'amour, évidemment.
Lila- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Les "boulets" de la société ?
La solution d' hitori est la plus réaliste , certainement pas complète
Lorsque l'on observe certain mécanisme , tout ce concentre autour de pôle , Rome, la kaaba, delphe , banque centrale, centrale d'achat, ONU, ect...
Le courant spirituel a venir délocalise sa foi, ce qui veut dire que le pôle devient invisible et est lié au coeur , pas a l'amour dépendance
Toutes les croyances vont se délocaliser pour disparaitre
La solution de redonner vie au marché , coeur de la cité n'est peut être même plus d'actualité
Hitori joue aussi sur l'impermanence
"et tout en étant dans ce monde ne pas être de ce monde"
Les personnes âgées ne sont plus d'actualité
Je pourrais écrire
Bien sur elles me font vivre, car poussière d'étoile dans l'entropie , mais je ne suis plus de leur monde , peut être suis je fou
Lorsque l'on observe certain mécanisme , tout ce concentre autour de pôle , Rome, la kaaba, delphe , banque centrale, centrale d'achat, ONU, ect...
Le courant spirituel a venir délocalise sa foi, ce qui veut dire que le pôle devient invisible et est lié au coeur , pas a l'amour dépendance
Toutes les croyances vont se délocaliser pour disparaitre
La solution de redonner vie au marché , coeur de la cité n'est peut être même plus d'actualité
Hitori joue aussi sur l'impermanence
"et tout en étant dans ce monde ne pas être de ce monde"
Globalement, y échapper est impossible, mais nous pouvons agir personnellement et tout en étant dans ce monde ne pas être de ce monde, c'est-à-dire chaque fois que nous le pouvons, que nous avons le choix, délimiter nos réels besoins et privilégier les valeurs morales dans une vision holistique en prenant en compte l’impact de nos décisions sur les autres et notre mère la Terre.
Les personnes âgées ne sont plus d'actualité
Je pourrais écrire
Bien sur elles me font vivre, car poussière d'étoile dans l'entropie , mais je ne suis plus de leur monde , peut être suis je fou
_zakari- EXCLU DU FORUM
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