Les textes originaux du bouddhisme

[Hannetton]

Pour la bible et le coran le retour aux originaux est omniprésent quand on en parle.

Qu'en est il des textes bouddhistes.

Si j'ai bien pigé, les textes originaux qui parlent de la vie du bouddha sont un gigantesque recueil fouilli.On parle même de corbeille...

D'où viennent ces traductions avec ces choix typiques d'histoires de la vie du bouddha.La langue original des textes n'a jamais intéréssé quelqu 'un ?

[Lila]

Coucou Coati !

Le bouddhisme n'est pas une "religion du Livre".
Il n'est pas possible de transposer notre mentalité en Extrême Orient !

Je ne me suis jamais intéressée aux textes, seuls les enseignements comptent pour moi, peu importe d'où ils viennent, même d'une BD ou d'une pub, mais bien sûr je lis des extraits d'anciens textes de sages bouddhistes anciens ou modernes, régulièrement.

Le principe de base du bouddhisme est l'expérimentation personnelle de l'enseignement, la pratique de la méditation... Il y est enseigné de ne croire en rien, même pas à ce que disent les sages, mais d'expérimenter et d'observer autour de soi pour constater ce qui est vrai ou non, et de progresser ainsi, en équilibrant étude et pratique.

D'autres pourront mieux répondre à tes questions, mais je pense que les plus vieux textes que l'on connaît relatant les "dits" de Bouddha Sakkyamuni sont des traductions datant de plusieurs siècles après sa mort, et il est d'ailleurs probable qu'ils n'aient pas été transmis avec notre rigueur cartésienne. Des textes vagues à foison, pas de dogme et pas d'autorités, cela explique la grande adaptabilité du bouddhisme, et la grande variété de ses versions. (C'est juste mon point de vue)

[tango]

Le bouddhisme n'est pas une "religion du Livre"....

Je ne me suis jamais intéressée aux textes, seuls les enseignements comptent pour moi...

Le principe de base du bouddhisme est l'expérimentation personnelle de l'enseignement, la pratique de la méditation... Il y est enseigné de ne croire en rien, même pas à ce que disent les sages, mais d'expérimenter et d'observer autour de soi pour constater ce qui est vrai ou non, et de progresser ainsi, en équilibrant étude et pratique.

Socrate disait déjà que la transmission d'un enseignement ne pouvait se faire que physiquement avec les 5 sens...que l'écriture ne pouvait que le travestir.

De même, les initiateurs des religions ont pratiqué leurs enseignements oralement...

Les mots ne peuvent pas tout dire.

[Intégraal]

les initiateurs des religions ont pratiqué leurs enseignements oralement...Les mots ne peuvent pas tout dire.

euh...oralement...c'est avec des mots...
les initiateurs n'ont rien écrit, ils ont parlé, et ils ont montré l'exemple.

[Lila]

C'est peut-être parce qu'ils n'ont rien écrit que leurs disciples ont pu les idéaliser, enrichir (ou pervertir) leurs enseignement, l'utiliser à des fins de pouvoir ?

Un Livre qui sert de base à une religion est une catastrophe aussi. Il devient but au lieu d'être moyen et empêche de développer son discernement personnel.

[Hannetton]

On entend aisément toutes sortes de sottises en matière de Bouddhisme, chacun tendant à adhérer ("Il n'y a que les sots et les huitres qui adhèrent", écrivait Paul Valéry) à ses petits particularismes d'école.

Quant à moi, (je fais peut-être preuve de trop de mauvaise foi), je n'ai rien vu dans les écritures qui me semble vraiment si contradictoire, au niveau du fond. Certes, il y a des détails qui le sont. Mais, à moins d'adhérer (voir ci-dessus) à une vision littérale et "scripturaire" (au sens des religions scripturaires) des textes bouddhistes, il est à mon avis inadmissible de tirer prétextes de ces contradictions pour affirmer ou infirmer telle ou telle école de Dharma. C'est d'ailleurs la grande vertu du Bouddhisme que tout ce qu'on y lit doit être démontré par la pratique.

http://www.canonpali.org/

[Lila]

[_Coeur de Loi]

Dans le Bouddhisme du Mahayana, il y a comme textes canoniques :

- Les soutras de base du Hinayana, dans le Tripitaka (Les trois corbeilles) avec 10 000 soutras.
- Les soutras supérieurs du Mahayana, environ une centaine de soutras.

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Voici une liste des plus importants soutras supérieurs du Mahayana, difficiles à comprendre, même pour les initiés :

- Le soutra du lotus : (Saddharma Pundarika Sutra)
- Le soutra du coeur : (Prajnaparamita Hrdaya Sutra)
- Le soutra du diamant : (Vajracchedika Prajnaparamita Sutra)
- Le soutra aux sens infinis : (Ananta Nirdesa Sutra)
- Le soutra de la marche héroïque : (Shurangama Sutra)
- Le soutra de la lumière dorée : (Arya Suvarnabhasottama Sutra)
- Le soutra de la communauté : (Sanghata Sutra)
- Le soutra de la grande assemblée : (Mahasamnipata Sutra)
- Le soutra de la descente au Lanka : (Lankavatâra Sutra)
- Le soutra de la vie infinie : ( Sukhavativyuha Sutra)
- Le soutra de l'ornementation de fleurs : (Avatamsaka Sutra)
- Le soutra de l'enseignement de Vimalakîrti : (Vimalakîrti Nirdesa Sutra)
- Le soutra de la bienveillante fleur du Lotus Blanc : (Karuna Pundarika Sutra)
- Le soutra des dix pratiques : (Dasabhumika Sutra)
- Le soutra de la contemplation de la vie infinie : (Amitayurdyhana Sutra)
- Le soutra de Lumière-Infinie : (Amitabha Sutra)
- Le soutra de Matrice-de-la-Terre : (Ksitigarbha Sutra)
- Le soutra de la méditation de l'Être-d'Éveil Sage-Universel
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