L'effet mère
5 participants
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L'effet mère
(En remerciant qui de droit )
Pardonnez la carence qui m'oblige à mirer
De l'omerta profonde une moindre excellence
Et tellement profonde - Ô, mère ! ta présence
Idéale est en moi la pépite et l'acier.
Ne pourront accomplir un cœur issu du tien
L'éphémère et l'oiseux de ce monde infécond !
Et quant à méconnaître ce courroux rubicond,
Ne serait-ce ignorer l'interligne des liens ?
L'excès des intentions peut-être aura permis
Ma prison de mystère, et d'aimer à demi
Stipuler ces deux mots en constat défectueux ;
Amer cette matrice à t'avoir succédé
Mais que cet effet mère fut de longue durée !
Ta présence à jamais, de l'inepte est l'Adieu.
Pardonnez la carence qui m'oblige à mirer
De l'omerta profonde une moindre excellence
Et tellement profonde - Ô, mère ! ta présence
Idéale est en moi la pépite et l'acier.
Ne pourront accomplir un cœur issu du tien
L'éphémère et l'oiseux de ce monde infécond !
Et quant à méconnaître ce courroux rubicond,
Ne serait-ce ignorer l'interligne des liens ?
L'excès des intentions peut-être aura permis
Ma prison de mystère, et d'aimer à demi
Stipuler ces deux mots en constat défectueux ;
Amer cette matrice à t'avoir succédé
Mais que cet effet mère fut de longue durée !
Ta présence à jamais, de l'inepte est l'Adieu.
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Immortel ou fugace
Cet univers parfois nous force à l'admirer
Tant il peut nous donner l'impression d'excellence
Et l'illusion qu'un Dieu y montre sa présence...
...Que le rasoir d'Occam conduit à retirer.
Je comprends que certains puissent la désirer
Car ils ne sauraient quoi répondre au grand silence
Dont vibre le cosmos sans nulle complaisance,
Tel la nef immobile avant de chavirer.
Une telle espérance, ils se la croient permise,
Sur la bonté suprême ils parient leur chemise.
Au moins ça peut en faire un tas de gens joyeux.
Moi j'aime cette vie aucunement pérenne,
Court chapelet de jours qui trop vite s'égrènent :
Et j'aimerais sourire à l'instant des adieux.
Tant il peut nous donner l'impression d'excellence
Et l'illusion qu'un Dieu y montre sa présence...
...Que le rasoir d'Occam conduit à retirer.
Je comprends que certains puissent la désirer
Car ils ne sauraient quoi répondre au grand silence
Dont vibre le cosmos sans nulle complaisance,
Tel la nef immobile avant de chavirer.
Une telle espérance, ils se la croient permise,
Sur la bonté suprême ils parient leur chemise.
Au moins ça peut en faire un tas de gens joyeux.
Moi j'aime cette vie aucunement pérenne,
Court chapelet de jours qui trop vite s'égrènent :
Et j'aimerais sourire à l'instant des adieux.
Re: L'effet mère
Ce n'est qu'un au revoir, mes frères,
Ce n'est qu'un au revoir...
Oui nous nous reverrons, mes frères,
Ce n'est qu'un au revoir...
Ce n'est qu'un au revoir...
Oui nous nous reverrons, mes frères,
Ce n'est qu'un au revoir...
_Coeur de Loi- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 8184
Localisation : France
Identité métaphysique : Bouddhiste et chrétien
Humeur : Sans illusion
Date d'inscription : 11/10/2010
Re: L'effet mère
Tu as créé...
D'où viens tu ô magnificence,
Des cieux,des dessous de la terre,
Est-ce le soleil et sa lumière
En toi qui te donnent la puissance?
Mère de tout homme tu es l'essence,
Père de toutes vies tu es mystère
En toi l'amour et l'univers
Se confondent,tu es providence.
Et comme un ange, immatériel
Tu dessines des arcs en ciel
De ton souffle,juste après la pluie.
Où es-tu ô être magnifique
Qui a fait la terre et le ciel;
Dans un livre?un conte mythique?
D'où viens tu ô magnificence,
Des cieux,des dessous de la terre,
Est-ce le soleil et sa lumière
En toi qui te donnent la puissance?
Mère de tout homme tu es l'essence,
Père de toutes vies tu es mystère
En toi l'amour et l'univers
Se confondent,tu es providence.
Et comme un ange, immatériel
Tu dessines des arcs en ciel
De ton souffle,juste après la pluie.
Où es-tu ô être magnifique
Qui a fait la terre et le ciel;
Dans un livre?un conte mythique?
Téoma- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 426
Date d'inscription : 17/06/2010
Re: L'effet mère
Horloge aux mouvements altiers,
Tu n'inscris pas un nombre entier
De jours dans un an de la Terre.
Horloger faiseur de mystères,
Toi que le fils du charpentier
(Maître d'amour et de pitié)
Prétendait être son vrai Père,
Quelle horloge as-tu voulu faire?
Est-ce pour nous donner conscience
Du besoin de calcul, de science,
De mesure et d'observation ?
Mais une fois sur cette route,
Forcément nous avons des doutes :
Es-tu la bonne explication ?
Tu n'inscris pas un nombre entier
De jours dans un an de la Terre.
Horloger faiseur de mystères,
Toi que le fils du charpentier
(Maître d'amour et de pitié)
Prétendait être son vrai Père,
Quelle horloge as-tu voulu faire?
Est-ce pour nous donner conscience
Du besoin de calcul, de science,
De mesure et d'observation ?
Mais une fois sur cette route,
Forcément nous avons des doutes :
Es-tu la bonne explication ?
Ad Hoc
De voir en l'univers ce qu'il nous sied de voir
Est à n'en pas douter fascinant attribut
Et dessert en usage - pour qui l'a entendu
L'équitabilité des ombres et des espoirs
Pour qui plus rien n'attends, d'autre que l'attendu -
Pourquoi l'inattendu irait mander prière
Quand toute invocation à ce qui n'est matière
Fais d'Occam un affabulateur entendu ?
Or, d'écrire en nos vers ce qu'il nous sied d'écrire
C'est apprendre à aimer ou apprendre à mourir -
C'est prodromique choix de notre destinée
Cette fois, l'Univers, je ne l'ai pas décrit
Au bénéfice de celle qui me permit
D'appliquer ici le choix de ma liberté.
Est à n'en pas douter fascinant attribut
Et dessert en usage - pour qui l'a entendu
L'équitabilité des ombres et des espoirs
Pour qui plus rien n'attends, d'autre que l'attendu -
Pourquoi l'inattendu irait mander prière
Quand toute invocation à ce qui n'est matière
Fais d'Occam un affabulateur entendu ?
Or, d'écrire en nos vers ce qu'il nous sied d'écrire
C'est apprendre à aimer ou apprendre à mourir -
C'est prodromique choix de notre destinée
Cette fois, l'Univers, je ne l'ai pas décrit
Au bénéfice de celle qui me permit
D'appliquer ici le choix de ma liberté.
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Occam en vacances
Est-ce la perception qui nous permet de voir ?
C'est chose plus complexe, une interne écriture
S'appuyant sur ce qui en mémoire perdure
Et, petit à petit, constitue le savoir.
Croire à l'inattendu serait presque un devoir,
Si tu veux que ta vie demeure une aventure.
Tu ne la connais pas sous toutes les coutures,
Occam ne prête pas tous les jours son rasoir.
Je me regarde vivre et je me vois mourir,
Je ne crains pas ma mort, et je sais en nourrir
Les modestes accents de ce petit poème.
Merci à l'univers de m'offrir ces instants
Où je ne suis pas trop à moi-même distant ;
Merci, cher compagnon, de proposer ce thème.
C'est chose plus complexe, une interne écriture
S'appuyant sur ce qui en mémoire perdure
Et, petit à petit, constitue le savoir.
Croire à l'inattendu serait presque un devoir,
Si tu veux que ta vie demeure une aventure.
Tu ne la connais pas sous toutes les coutures,
Occam ne prête pas tous les jours son rasoir.
Je me regarde vivre et je me vois mourir,
Je ne crains pas ma mort, et je sais en nourrir
Les modestes accents de ce petit poème.
Merci à l'univers de m'offrir ces instants
Où je ne suis pas trop à moi-même distant ;
Merci, cher compagnon, de proposer ce thème.
To Bab
BG 2.12 – 2.16 par Radha
Jamais ne fut le temps, ou nous ne subsistions
Moi, toi, et tous ces rois, et jamais ne sera
Le temps de cesser d’être à tout ce qui déjà
Fomente à notre insu l’Ultime permixtion !
Au funeste moment, comme à l’ardent succède
Sénilité normale, revêt un attelage
Inédit celle qui, de vie en vie voyage -
Cette âme qui des Cieux, se fait savant aède !
Éphémères les joies, fugitives les peines,
Images d’estival succédant à l’hiver -
Rigoureuse rencontre des sens et de matière
Ne devant procurer ni extase, ni haine.
Celui qui, résolu, en chaque circonstance
À ne pas contrefaire l’intérieur éthéré
De l’agitation d’une nature infectée -
Celui-là, de ce joug, est digne de vacances.
Jamais ne fut le temps, ou nous ne subsistions
Moi, toi, et tous ces rois, et jamais ne sera
Le temps de cesser d’être à tout ce qui déjà
Fomente à notre insu l’Ultime permixtion !
Au funeste moment, comme à l’ardent succède
Sénilité normale, revêt un attelage
Inédit celle qui, de vie en vie voyage -
Cette âme qui des Cieux, se fait savant aède !
Éphémères les joies, fugitives les peines,
Images d’estival succédant à l’hiver -
Rigoureuse rencontre des sens et de matière
Ne devant procurer ni extase, ni haine.
Celui qui, résolu, en chaque circonstance
À ne pas contrefaire l’intérieur éthéré
De l’agitation d’une nature infectée -
Celui-là, de ce joug, est digne de vacances.
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Un jardin sans horloge
Adam ne disait pas « Le ciel est une horloge »,
Il baignait son regard aux lumières des cieux,
Sans jamais adresser de blâme ni d’éloge
A la pluie inconstante et au vent capricieux.
Les descendants d’Adam sont trop artificieux,
Voulant considérer que le monde où ils logent
Est comme le Forum où des Romains en toge
Agissent, ponctuels, hautains, cérémonieux.
Ce monde est bien plutôt une foire d’empoigne.
Qui veut gagner le ciel bien des fois s’en éloigne ;
Cela ne signe pas la mort de nos espoirs.
Car nous prenons refuge en vertu de patience,
Sans trop nous accrocher à une aveugle science :
Quelques coins du jardin restent bien beaux à voir.
Il baignait son regard aux lumières des cieux,
Sans jamais adresser de blâme ni d’éloge
A la pluie inconstante et au vent capricieux.
Les descendants d’Adam sont trop artificieux,
Voulant considérer que le monde où ils logent
Est comme le Forum où des Romains en toge
Agissent, ponctuels, hautains, cérémonieux.
Ce monde est bien plutôt une foire d’empoigne.
Qui veut gagner le ciel bien des fois s’en éloigne ;
Cela ne signe pas la mort de nos espoirs.
Car nous prenons refuge en vertu de patience,
Sans trop nous accrocher à une aveugle science :
Quelques coins du jardin restent bien beaux à voir.
Sapiens et Faber
Adam pour son jardin se bricole une horloge.
La lune et le soleil lui semblent capricieux ;
De nuages parfois se recouvrent les cieux
Que vainement alors le regard interroge.
Et dans cette machine où son génie se loge,
Il voit un vrai chef-d'oeuvre, un instrument précieux,
La belle solution qu'un esprit audacieux
Trouve aux défis, s'il veut être digne d'éloges.
Mais cela fait du monde une foire d'empoigne,
Et du jardin natal, chaque jour on s'éloigne,
Par l'horloge abrutis du matin jusqu'au soir.
Ce n'est pas pour toujours, poète, prends patience,
De vivre sans horloge émergera la science :
Et nos nouveaux jardins seront plaisants à voir.
La lune et le soleil lui semblent capricieux ;
De nuages parfois se recouvrent les cieux
Que vainement alors le regard interroge.
Et dans cette machine où son génie se loge,
Il voit un vrai chef-d'oeuvre, un instrument précieux,
La belle solution qu'un esprit audacieux
Trouve aux défis, s'il veut être digne d'éloges.
Mais cela fait du monde une foire d'empoigne,
Et du jardin natal, chaque jour on s'éloigne,
Par l'horloge abrutis du matin jusqu'au soir.
Ce n'est pas pour toujours, poète, prends patience,
De vivre sans horloge émergera la science :
Et nos nouveaux jardins seront plaisants à voir.
Re: L'effet mère
Réponse à l'horloger
L’horloger est aveugle et sourd,
Et de plus son esprit est gourd.
C’est pourquoi ses mathématiques
Etonnent toujours les sceptiques.
C’est par contre un bon serrurier
Qui sait bien ses coffres fermer.
Comment il a pu être Père,
Cela restera un mystère.
Il est dans son inconsistance
Le vide de toute substance
Soumise à notre observation.
L’horloger fou n’a pas de route
Et ne procure que des doutes :
Il n’y a pas d’explication.
Cochonfucius a écrit:Horloge aux mouvements altiers,
Tu n'inscris pas un nombre entier
De jours dans un an de la Terre.
Horloger faiseur de mystères,
Toi que le fils du charpentier
(Maître d'amour et de pitié)
Prétendait être son vrai Père,
Quelle horloge as-tu voulu faire?
Est-ce pour nous donner conscience
Du besoin de calcul, de science,
De mesure et d'observation ?
Mais une fois sur cette route,
Forcément nous avons des doutes :
Es-tu la bonne explication ?
L’horloger est aveugle et sourd,
Et de plus son esprit est gourd.
C’est pourquoi ses mathématiques
Etonnent toujours les sceptiques.
C’est par contre un bon serrurier
Qui sait bien ses coffres fermer.
Comment il a pu être Père,
Cela restera un mystère.
Il est dans son inconsistance
Le vide de toute substance
Soumise à notre observation.
L’horloger fou n’a pas de route
Et ne procure que des doutes :
Il n’y a pas d’explication.
Re: L'effet mère
Les enfants de Chronos
Adam admirait tout avec des yeux d’enfant,
Dans le jardin baigné d’un regard lumineux.
Echappant à Chronos, qui est Père du Temps,
Il ne voyait ni pluie, ni l’hiver rigoureux.
Les descendants d’Adam sont bien plus malheureux :
Ils vivent dans un monde où règnent les horloges,
Et au destin fatal aucun d’eux ne déroge,
Ce qui les rend méchants, hautains, artificieux.
Si leur ancêtre n’avait pas trahi son Père,
Ils vivraient tous en paix sur cette belle Terre,
Et n’auraient pas besoin de se chercher un dieu.
Ceux qui sont égarés et manquent de repères
Cherchent la vérité dans des livres austères
Sans observer le vol de l’alouette aux cieux.
Remarque : Ceci est la reprise d'un échange lancé par le premier poème cité de Cochonfucius sur http://www.invasions-poetiques.isgreat.org/ . Je pense que le dernier poème "Sapiens et Faber" est une reprise de "les enfants de Chronos".... Est-ce bien cela, Cochonfucius ?
Cochonfucius a écrit:Adam ne disait pas « Le ciel est une horloge »,
Il baignait son regard aux lumières des cieux,
Sans jamais adresser de blâme ni d’éloge
A la pluie inconstante et au vent capricieux.
Les descendants d’Adam sont trop artificieux,
Voulant considérer que le monde où ils logent
Est comme le Forum où des Romains en toge
Agissent, ponctuels, hautains, cérémonieux.
Ce monde est bien plutôt une foire d’empoigne.
Qui veut gagner le ciel bien des fois s’en éloigne ;
Cela ne signe pas la mort de nos espoirs.
Car nous prenons refuge en vertu de patience,
Sans trop nous accrocher à une aveugle science :
Quelques coins du jardin restent bien beaux à voir.
Adam admirait tout avec des yeux d’enfant,
Dans le jardin baigné d’un regard lumineux.
Echappant à Chronos, qui est Père du Temps,
Il ne voyait ni pluie, ni l’hiver rigoureux.
Les descendants d’Adam sont bien plus malheureux :
Ils vivent dans un monde où règnent les horloges,
Et au destin fatal aucun d’eux ne déroge,
Ce qui les rend méchants, hautains, artificieux.
Si leur ancêtre n’avait pas trahi son Père,
Ils vivraient tous en paix sur cette belle Terre,
Et n’auraient pas besoin de se chercher un dieu.
Ceux qui sont égarés et manquent de repères
Cherchent la vérité dans des livres austères
Sans observer le vol de l’alouette aux cieux.
Remarque : Ceci est la reprise d'un échange lancé par le premier poème cité de Cochonfucius sur http://www.invasions-poetiques.isgreat.org/ . Je pense que le dernier poème "Sapiens et Faber" est une reprise de "les enfants de Chronos".... Est-ce bien cela, Cochonfucius ?
Re: L'effet mère
Reprise de Sapiens et Faber
Adam en son jardin est déjà trop curieux
Il veut appréhender où lune et soleil logent
Il contemple les astres et toujours s'interroge :
Pourquoi les corps célestes sont-ils capricieux ?
Pour mesurer leurs pas il fabrique une horloge
Et se met à compter leurs mouvements au cieux.
Son Père alors, le trouvant trop présomptueux
Déchaine son courroux et ne fait point d'éloges.
Adam est très fâché et comme un vrai gamin
Se met à bouder Dieu, saccageant son jardin,
Et adore l'horloge du matin au soir.
Il a fait de ce monde un gâchis terrifiant.
Mais un jour de ce mal il sera repentant,
Et de nouveaux jardins enfin il pourra voir
Adam en son jardin est déjà trop curieux
Il veut appréhender où lune et soleil logent
Il contemple les astres et toujours s'interroge :
Pourquoi les corps célestes sont-ils capricieux ?
Pour mesurer leurs pas il fabrique une horloge
Et se met à compter leurs mouvements au cieux.
Son Père alors, le trouvant trop présomptueux
Déchaine son courroux et ne fait point d'éloges.
Adam est très fâché et comme un vrai gamin
Se met à bouder Dieu, saccageant son jardin,
Et adore l'horloge du matin au soir.
Il a fait de ce monde un gâchis terrifiant.
Mais un jour de ce mal il sera repentant,
Et de nouveaux jardins enfin il pourra voir
Re: L'effet mère
Babylon5 a écrit: Je pense que le dernier poème "Sapiens et Faber" est une reprise de "les enfants de Chronos".... Est-ce bien cela, Cochonfucius ?
En effet. Affaire à suivre...
Nolens Volens
Adam aurait voulu rester singe docile,
Mangeant sa nourriture une fois qu'il a faim,
Ne perdant pas son temps à des discours sans fin,
Ne cachant pas son sexe en un bout de textile.
Mais il est surchargé d'un cerveau trop habile
Qui de trop de détails veut le mettre au parfum.
Dieu qui jamais n'admet que l'on soit son dauphin
Le condamne aussitôt à des efforts stériles.
Adam jette son Dieu dans une inexistence
Dont il avait sans doute une intime prescience,
Car l'intéressé n'a pas beaucoup protesté.
Le monde cependant, géré par le primate,
Ne plaît plus désormais qu'à quelques psychopathes,
Que nous sommes, serons, que nous avons été.
Mangeant sa nourriture une fois qu'il a faim,
Ne perdant pas son temps à des discours sans fin,
Ne cachant pas son sexe en un bout de textile.
Mais il est surchargé d'un cerveau trop habile
Qui de trop de détails veut le mettre au parfum.
Dieu qui jamais n'admet que l'on soit son dauphin
Le condamne aussitôt à des efforts stériles.
Adam jette son Dieu dans une inexistence
Dont il avait sans doute une intime prescience,
Car l'intéressé n'a pas beaucoup protesté.
Le monde cependant, géré par le primate,
Ne plaît plus désormais qu'à quelques psychopathes,
Que nous sommes, serons, que nous avons été.
Re: L'effet mère
J'aime beaucoup les deux derniers tercets... Bon, ben, va falloir que je m'y colle... Voyons, voyons....Que rajouter ? la suite à demain peut-être...
Re: L'effet mère
Bon, j'ai laissé tombé Adam et ses horloges, m' étant consacrée à une courte nouvelle et un poème. Je ne pense pas continuer avec les démêlées d'Adam et son Papa. D'abord, because boulot, ensuite, parce que je n'ai plus l'inspiration sur ce thème.
Avec mes excuses à Cochonfucius, car c'est moi qui avais relancé l'horloge...
Avec mes excuses à Cochonfucius, car c'est moi qui avais relancé l'horloge...
Re: L'effet mère
Nous trouverons d'autres balles à nous renvoyer! La cour de récréation est grande.
N'y passons pas tout notre temps, en effet.
N'y passons pas tout notre temps, en effet.
Re: L'effet mère
- Code:
L’horloger est aveugle et sourd,
Salut Babylon;
Je doute qu'un tel mécanicien puisse un jour fabriquer un ordi à la place...??? effet pervers...
Téoma- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 426
Date d'inscription : 17/06/2010
Re: L'effet mère
Bonjour Téoma, enchantée
L'horloger, aveugle et sourd... qui est-ce ? C'est bien là LA question.
Mais en même temps, ce n'était qu'un petit poème pour répondre à Cochonfucius.
L'horloger, aveugle et sourd... qui est-ce ? C'est bien là LA question.
Mais en même temps, ce n'était qu'un petit poème pour répondre à Cochonfucius.
Re: L'effet mère
Babylon5 a écrit:Bonjour Téoma, enchantée
L'horloger, aveugle et sourd... qui est-ce ? C'est bien là LA question.
Mais en même temps, ce n'était qu'un petit poème pour répondre à Cochonfucius.
Oui je blaguais, sans plus Babylon...sommes nous tenus de remonter la chaîne
de la vieille horloge pour la faire redémarer ou se fier à l'heure solaire...
Ch-fucius: tu m'as posé une colle,j'aime les chiffres mais mystère.
Téoma- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 426
Date d'inscription : 17/06/2010
Re: L'effet mère
Ça ne serait pas du tout facile à construire, ce serait une sorte de calculateur analogique, ou plutôt, géométrico-mécanique.
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