Souffle d'ombre
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Babylon5
MrSonge
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Souffle d'ombre
Un petit poème glané dans les limbes virtuels qu'il m'arrive de fréquenter...
Un souffle d'ombre d'elle, délaissée, virtuelle
Que la nuit enchanta de délits surannés.
Il voulait s'adoucir de tout ce mal femelle
Voir s'ouvrir l'anthère sur ses mots trépanés.
L'ombre sibylline flotte sur l'écran terne
D'une froide contrée, horizon délétère
D'où il prît son envol ; sous le regard materne
Nul silence embué, ni larme mensongère
Ô l'exil en exil de ce destin funèbre
Ineffables esprits s'accouplant aux ténèbres
Providence figée que nul glas n'essouffle
Enfin elle peut mourir immolée par l'orage
s'absorber de sa voix sortie d'un éclai'rage
Entrelacée en lui, tandis que son coeur souffle.
Que la nuit enchanta de délits surannés.
Il voulait s'adoucir de tout ce mal femelle
Voir s'ouvrir l'anthère sur ses mots trépanés.
L'ombre sibylline flotte sur l'écran terne
D'une froide contrée, horizon délétère
D'où il prît son envol ; sous le regard materne
Nul silence embué, ni larme mensongère
Ô l'exil en exil de ce destin funèbre
Ineffables esprits s'accouplant aux ténèbres
Providence figée que nul glas n'essouffle
Enfin elle peut mourir immolée par l'orage
s'absorber de sa voix sortie d'un éclai'rage
Entrelacée en lui, tandis que son coeur souffle.
MrSonge- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Souffle d'ombre
Tiens, je me mettrais bien une signature aussi, mais le problème c'est que je ne sais pas si c'est de moi ou de quelqu'un d'autre.
"Poésie : art de déranger les mots."
"Poésie : art de déranger les mots."
Un souffle se partage.
MrSonge a écrit:Entrelacée en lui, tandis que son coeur souffle.
Leurs coeurs, peut-être.
Re: Souffle d'ombre
Babylon5 :
Navré, mais je crois que son auteure désir garder l'anonymat. En revanche, je vais me renseigner pour cette anthère qui m'a, moi également, fortement intrigué !
Navré, mais je crois que son auteure désir garder l'anonymat. En revanche, je vais me renseigner pour cette anthère qui m'a, moi également, fortement intrigué !
MrSonge- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Souffle d'ombre
Ah ! Bon ? Tu postes des poèmes contenant des termes dont tu ne connais pas la signification ? Ce serait pas une forme de snobisme ?
Re: Souffle d'ombre
Non, c'est juste que je n'ai pas obtenu de réponse, et je ne voulais pas faire attendre l'auteure. ^^
MrSonge- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Souffle d'ombre
MrSonge a écrit:Non, c'est juste que je n'ai pas obtenu de réponse, et je ne voulais pas faire attendre l'auteure. ^^
Ah ! Je sais au moins que c'est une auteure !
Re: Souffle d'ombre
Oui en effet ! ^^
Et l'anthère, pour sa part est la partie terminale de l'étamine.
Et l'anthère, pour sa part est la partie terminale de l'étamine.
MrSonge- Seigneur de la Métaphysique
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Encore un peu de silence
Une inconnue a écrit:
Un souffle d'ombre d'elle, délaissée, virtuelle
Que la nuit enchanta de délits surannés.
Il voulait s'adoucir de tout ce mal femelle
Voir s'ouvrir l'anthère sur ses mots trépanés.
L'ombre sibylline flotte sur l'écran terne
D'une froide contrée, horizon délétère
D'où il prit son envol ; sous le regard materne
Nul silence embué, ni larme mensongère
Ô l'exil en exil de ce destin funèbre
Ineffables esprits s'accouplant aux ténèbres
Providence figée que nul glas n'essouffle
Enfin elle peut mourir immolée par l'orage
s'absorber de sa voix sortie d'un éclai'rage
Entrelacée en lui, tandis que son coeur souffle.
***
Si nous avons choisi, ce jour, de nous déprendre,
Ce n'est pas un effet de culpabilité;
Nous avons pesé nos responsabilités,
Même s'il est besoin pour nous d'encore apprendre.
A un bonheur commun nous ne pouvions prétendre,
Aussi proches que soient nos sensibilités,
De l'incendie éteint par la réalité
Ne sont point refroidies les braises ni les cendres.
Et si je ne vois plus danser la moindre flamme,
Les reflets n'en sont pas assombris dans mon âme ;
Trop loin du brasier mort ne saurais m'en aller.
Quand le serpent revient de sa mission cruelle,
Ses enfants demandant si la journée fut belle
Le voient sourire un peu, il n'ose leur parler.
Re: Souffle d'ombre
1 petit poème glané -et pour vous MrSonge-
Essaye
essaye encore
d'aimer vraiment
d'aimer assez
et qu'est-ce que comprendre
même un peu sinon accueillir
dans son corps et dans sa pensée
un commencement d'amour
qui ne t'a jamais manqué
seuls la main et le regard
seule la pensée qui voit et qui sent
peuvent commencer un jour
à sentir, à voir, à penser
ce qui depuis toujours fut là-
encore et encore sans répit
s'ouvrir chaque jour et chaque nuit
à la pensée claire de l'amour
n'ajoute pas de la haine à ta douleur
essaye d'aimer ne fût-ce qu'un instant
ce signe qui est encore de la vie
car le néant ne souffre pas, n'est rien
et même un atome de vie et de lumière
est toute la vie et toute la clarté-
Essaye
essaye encore
d'aimer vraiment
d'aimer assez
et qu'est-ce que comprendre
même un peu sinon accueillir
dans son corps et dans sa pensée
un commencement d'amour
qui ne t'a jamais manqué
seuls la main et le regard
seule la pensée qui voit et qui sent
peuvent commencer un jour
à sentir, à voir, à penser
ce qui depuis toujours fut là-
encore et encore sans répit
s'ouvrir chaque jour et chaque nuit
à la pensée claire de l'amour
n'ajoute pas de la haine à ta douleur
essaye d'aimer ne fût-ce qu'un instant
ce signe qui est encore de la vie
car le néant ne souffre pas, n'est rien
et même un atome de vie et de lumière
est toute la vie et toute la clarté-
Curare-- Affranchi des Paradoxes
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Re: Souffle d'ombre
J'aime bien ce poème...
Half-moon- Affranchi des Paradoxes
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Re: Souffle d'ombre
Salutations Curare-
peut être le néant ne souffre pas mais est-t-il sensible à ce signe de vie?
Oui...ce signe qui est encore de la vie
car le néant ne souffre pas, n'est rien
peut être le néant ne souffre pas mais est-t-il sensible à ce signe de vie?
Half-moon- Affranchi des Paradoxes
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Re: Souffle d'ombre
J'aime bien ce poème...
violon~rouge
Lorand Gaspar
Encore 1 pour Violon-rouge,
rien penser et partager
Je regarde la nuit
les nuances infinies du soir
j'écoute le silence
les plis infimes de l'eau
que j'apprends à traduire
ce ne sont pas des mots
des sons simples rougis
sur l'enclume de l'air-
je regarde longuement la nuit
écoute ce qu'on appelle silence.
Et ce n'est que façon de parler
mais comment le dire sans les mots ?
Curare-- Affranchi des Paradoxes
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Re: Souffle d'ombre
Sous la nuit ,je pleure mon passé
De souffrances et de douleurs
Avec l'âme de mon coeur de rose
Je panse mes blessures
Arrive le jour ,arrive mon amour
Je ne souffrai plus
Ta source,ta vie et ton sang
Briseront le feu des mes enfers
Je tressaille de joie et sous les blessures d'amours des jeunes années
Ma faible amie poésie, me réjouie
Je t'aime parcours mon encrié
Et la plume courbes,parcours le nue de ton corps
Déterre moi sous le roussie du soleil
Je t'aime ,comme aux premiers jours de ta vie
Mon amour ..mon amour..tes lèvres...tes lèvres
Me voilà ,mon amour ...me voilà
Non ne me quitte pas..ne me quitte pas
J'ai peur dans le noir et sans toi
J'ai peur de la vie
J'ai peur de tout
Mais j'ai peur de ne pas plus y arriver
Personne ne comprends mon amour ,Mes joies
Et de mes doigts sur ta peau,de mes yeux posés sur toi ,les mots de moi ne sont que mon Dieu que tu es beau,que tu es magnifique et que je t'aime oui je t'aime...
Je veux t'éblouir et m'allonger sur ta passion et t'aimer...autant que je le pourrais et ce jusqu'à ma mort
De part la perfection du soleil qui s'incline à la nuit tombante et de la lune qui monte aux cieux
Nous nous renconterons..oui par lucifer
Et sur l'amour en vert prés allongé
Je m'allongerai aux creux de ton lit
De pars mes lèvres et je tremblerai la fureur des volcans
Rouge passion et noir pronfond
Sous l'obcurité de ma nuit j'écrirai mon amour
Je t'aime à l'infinie gravé dans ton âme..mon amour
De souffrances et de douleurs
Avec l'âme de mon coeur de rose
Je panse mes blessures
Arrive le jour ,arrive mon amour
Je ne souffrai plus
Ta source,ta vie et ton sang
Briseront le feu des mes enfers
Je tressaille de joie et sous les blessures d'amours des jeunes années
Ma faible amie poésie, me réjouie
Je t'aime parcours mon encrié
Et la plume courbes,parcours le nue de ton corps
Déterre moi sous le roussie du soleil
Je t'aime ,comme aux premiers jours de ta vie
Mon amour ..mon amour..tes lèvres...tes lèvres
Me voilà ,mon amour ...me voilà
Non ne me quitte pas..ne me quitte pas
J'ai peur dans le noir et sans toi
J'ai peur de la vie
J'ai peur de tout
Mais j'ai peur de ne pas plus y arriver
Personne ne comprends mon amour ,Mes joies
Et de mes doigts sur ta peau,de mes yeux posés sur toi ,les mots de moi ne sont que mon Dieu que tu es beau,que tu es magnifique et que je t'aime oui je t'aime...
Je veux t'éblouir et m'allonger sur ta passion et t'aimer...autant que je le pourrais et ce jusqu'à ma mort
De part la perfection du soleil qui s'incline à la nuit tombante et de la lune qui monte aux cieux
Nous nous renconterons..oui par lucifer
Et sur l'amour en vert prés allongé
Je m'allongerai aux creux de ton lit
De pars mes lèvres et je tremblerai la fureur des volcans
Rouge passion et noir pronfond
Sous l'obcurité de ma nuit j'écrirai mon amour
Je t'aime à l'infinie gravé dans ton âme..mon amour
_pandore- EXCLUE DU FORUM
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Date d'inscription : 23/01/2010
Re: Souffle d'ombre
Ma foi, Curare, à un si charmant "glanage", je ne vois pas très bien quoi répondre... ^^
Volupté
I
Soudain, voici qu'en plein midi
Un autre soleil s'est levé,
Ni ange ni démon, hardi,
Il n'est que plus ardent, cuivré,
Et plus violent que l'ancien.
Qu'il brûle et avive la plaie,
Qu'importe, mon ange-gardien,
Si d'un amour nouveau et vrai
Il illumine aussi la nuit,
Sans pleurs, et sans cris, et sans bruit.
II
Lèvre à lèvre, si lentement,
Paupière à paupière, courir
Le doux pays de ton sourire,
De ton visage...tendrement.
Ligne à ligne d'un doigt tremblant,
Volute à volute, cédant,
D'un doigt timide et hésitant
(Mais cela par coeur, cependant)
Tracer les contours du désir,
Arabesques voluptueuses.
A ton oreille, doux plaisir,
Ecartant cheveux de rêveuse,
Parfums subtils de contre-jour,
Confier dans sa totalité
(Ô mon affolante beauté)
L'aveu brûlant de mon amour.
III
A tes lèvres, (sur quel obscur désir serrées ?
Sur quelle innocence impossible, suggérée ?)
A tes lèvres de soie je m'étais mis à lire
L'offrande des belles saisons,
L'aveu de toutes les passions.
A tes lèvres entr'ouvertes, sans défaillir,
Je pus boire d'un trait, enfin, moment bénit !
La coupe de cristal des noces infinies.
I
Soudain, voici qu'en plein midi
Un autre soleil s'est levé,
Ni ange ni démon, hardi,
Il n'est que plus ardent, cuivré,
Et plus violent que l'ancien.
Qu'il brûle et avive la plaie,
Qu'importe, mon ange-gardien,
Si d'un amour nouveau et vrai
Il illumine aussi la nuit,
Sans pleurs, et sans cris, et sans bruit.
II
Lèvre à lèvre, si lentement,
Paupière à paupière, courir
Le doux pays de ton sourire,
De ton visage...tendrement.
Ligne à ligne d'un doigt tremblant,
Volute à volute, cédant,
D'un doigt timide et hésitant
(Mais cela par coeur, cependant)
Tracer les contours du désir,
Arabesques voluptueuses.
A ton oreille, doux plaisir,
Ecartant cheveux de rêveuse,
Parfums subtils de contre-jour,
Confier dans sa totalité
(Ô mon affolante beauté)
L'aveu brûlant de mon amour.
III
A tes lèvres, (sur quel obscur désir serrées ?
Sur quelle innocence impossible, suggérée ?)
A tes lèvres de soie je m'étais mis à lire
L'offrande des belles saisons,
L'aveu de toutes les passions.
A tes lèvres entr'ouvertes, sans défaillir,
Je pus boire d'un trait, enfin, moment bénit !
La coupe de cristal des noces infinies.
MrSonge- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Souffle d'ombre
C'est 1 plaisir de vous lire, MrSonge
même si, l'amour qu'en faire ..?
qu'enfer, peut-être-
Allis aussi prenait plaisir à lire Tarentule..
Mais nos Allis & Alice s'en sont allées n'est ce pas ?
même si, l'amour qu'en faire ..?
qu'enfer, peut-être-
Allis aussi prenait plaisir à lire Tarentule..
Mais nos Allis & Alice s'en sont allées n'est ce pas ?
Curare-- Affranchi des Paradoxes
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Re: Souffle d'ombre
A propos de Lorand Gaspar en googlant sur le net :
http://lediffuseurpoetique.blogspot.com/2010/04/lorand-gaspar-derriere-le-dos-de-dieu.html
J'ai invité l'auteure ^^ à venir nous rejoindre dans notre rubrique poésie..(du blog je précise)
Sait-on jamais, des fois qu'elle préfèrerait parler de dieu, ce capitaine Ô croq'mitaine imaginaire ..
http://lediffuseurpoetique.blogspot.com/2010/04/lorand-gaspar-derriere-le-dos-de-dieu.html
J'ai invité l'auteure ^^ à venir nous rejoindre dans notre rubrique poésie..(du blog je précise)
Sait-on jamais, des fois qu'elle préfèrerait parler de dieu, ce capitaine Ô croq'mitaine imaginaire ..
Curare-- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 16/07/2010
Notre corps est un arbre
Notre corps est un arbre, a déclaré l'ermite,
Notre esprit un miroir, il faut l'épousseter.
Or, il n'a point parlé avec légèreté,
Celui qui transcendait le réel et ses mythes.
Ton arbre est dans un vase, a dit le cénobite,
Et d'un endroit à l'autre il peut se transporter.
Quant au miroir, tu peux tout un jour le frotter,
Tu ne nettoieras pas les reflets qui l'habitent.
Epoussetons bien l'arbre, arrosons le miroir,
Car pour telle entreprise il n'est besoin d'espoir,
Ni de succès non plus pour que l'on persévère.
Les ayant accueillis dans ta méditation,
Retiens de ces deux mots la signification :
L'arbre, on en fait du bois, le miroir, c'est du verre.
Notre esprit un miroir, il faut l'épousseter.
Or, il n'a point parlé avec légèreté,
Celui qui transcendait le réel et ses mythes.
Ton arbre est dans un vase, a dit le cénobite,
Et d'un endroit à l'autre il peut se transporter.
Quant au miroir, tu peux tout un jour le frotter,
Tu ne nettoieras pas les reflets qui l'habitent.
Epoussetons bien l'arbre, arrosons le miroir,
Car pour telle entreprise il n'est besoin d'espoir,
Ni de succès non plus pour que l'on persévère.
Les ayant accueillis dans ta méditation,
Retiens de ces deux mots la signification :
L'arbre, on en fait du bois, le miroir, c'est du verre.
Notre chair est d'argile
Ma chair, a dit l'ermite, est une faible argile,
Mon esprit, la lueur d'un cierge dans le vent.
Que l'eau tombe du ciel, que vienne l'ouragan,
Et c'en est fait de moi, tant mon être est fragile.
Le moine a répondu : « Sous des dehors graciles,
Ton corps et ton esprit sont fermes, cependant.
On a vu des mortels, même âgés de cent ans,
Rester forts et vaillants dans des temps difficiles ».
Puisque les moines sont une troupe de frères
Qui en toute occasion s'affirment solidaires,
Ils ont de l'optimisme et savent l'exprimer.
L'ermite affronte seul cent démons redoutables
Qui lui font entrevoir tous ses penchants coupables,
Il n'a donc pas le coeur à se surestimer.
Mon esprit, la lueur d'un cierge dans le vent.
Que l'eau tombe du ciel, que vienne l'ouragan,
Et c'en est fait de moi, tant mon être est fragile.
Le moine a répondu : « Sous des dehors graciles,
Ton corps et ton esprit sont fermes, cependant.
On a vu des mortels, même âgés de cent ans,
Rester forts et vaillants dans des temps difficiles ».
Puisque les moines sont une troupe de frères
Qui en toute occasion s'affirment solidaires,
Ils ont de l'optimisme et savent l'exprimer.
L'ermite affronte seul cent démons redoutables
Qui lui font entrevoir tous ses penchants coupables,
Il n'a donc pas le coeur à se surestimer.
Le commentaire du barde
-- Ermite et moine ont tort de s'affronter en rimes,
Ça ne peut qu'affaiblir leur transcendant regard.
Prenez le sans-issue comme point de départ,
Contemplez-le de près, devenez son intime.
Ne cherchez pas de vers qui telle chose expriment,
Ils auraient des échos indécents, quelque part.
Ne vous dévoilez pas en des dictons hagards,
Allez vers l'intérieur, allez vers le sublime.
Or, le moine et l'ermite ont dans un bel accord
Reproché au rimeur d'agir en esprit fort.
- - Apprends-nous le métier! Remets-en une couche!
A d'autres assemblées va proposer ton chant;
De ce lieu si un jour on te voit approchant,
On te demandera de bien taire ta bouche.
Ça ne peut qu'affaiblir leur transcendant regard.
Prenez le sans-issue comme point de départ,
Contemplez-le de près, devenez son intime.
Ne cherchez pas de vers qui telle chose expriment,
Ils auraient des échos indécents, quelque part.
Ne vous dévoilez pas en des dictons hagards,
Allez vers l'intérieur, allez vers le sublime.
Or, le moine et l'ermite ont dans un bel accord
Reproché au rimeur d'agir en esprit fort.
- - Apprends-nous le métier! Remets-en une couche!
A d'autres assemblées va proposer ton chant;
De ce lieu si un jour on te voit approchant,
On te demandera de bien taire ta bouche.
Cupidon au Parnasse
Ce n'est pas évident de construire des rimes
Pour noter ce que dit cent fois mieux le regard.
Prendre ses sentiments pour un point de départ
Peut être ressenti comme atteinte à l'intime.
Pourtant, offrir des vers qui telle chose expriment,
Ça contient des échos de magie, quelque part,
Même si ce ne sont que quelques mots hagards,
On sent que néanmoins ils touchent au sublime.
Les discours en écho, les gestes en accord,
La preuve que l'amour est toujours le plus fort,
Celui qui vous endort sur une même couche.
Seule une chose peut faire taire ce chant,
C'est l'instant où nos corps, enfin se rapprochant,
Se voient coeur contre coeur et bouche contre bouche.
Pour noter ce que dit cent fois mieux le regard.
Prendre ses sentiments pour un point de départ
Peut être ressenti comme atteinte à l'intime.
Pourtant, offrir des vers qui telle chose expriment,
Ça contient des échos de magie, quelque part,
Même si ce ne sont que quelques mots hagards,
On sent que néanmoins ils touchent au sublime.
Les discours en écho, les gestes en accord,
La preuve que l'amour est toujours le plus fort,
Celui qui vous endort sur une même couche.
Seule une chose peut faire taire ce chant,
C'est l'instant où nos corps, enfin se rapprochant,
Se voient coeur contre coeur et bouche contre bouche.
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