Sans titre
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Sans titre
Cela s’est passé le 11, le 11 février, tu vois.
Moi j’ai su ça le 12, le 12 février,
Il y a plus de 2 ans déjà.
C’est un matin
Comme tous les matins
On ouvre la boîte email :
« Tiens, un message sympa ».
Et puis en lisant, on ne comprend pas…
Sinon que quelque chose cloche
Quelque chose ne va pas.
« Il est parti. »
Mais parti où ça ?
Pourquoi elle ne le dit pas ?
Et puis on relit
Et quand on a compris…
Comme un éclair noir dans la tête.
Il est parti… Voyons…
Mais c’est un enfant. Il a 13 ans…
L’enfant de mon amie… mais oui…
Mais je le connais, ce petit !
Je l’aime bien, il est si drôle,
Et comme il rit…
Ses yeux trop clairs qui pétillent
Je me rappelle, on a fait des crêpes,
Et puis, et puis, il parlait,
Comme il parlait, comme il riait
Avec mon grand garçon,
Ce petit homme coquet,
Qui est parti…
Alors on ne sait plus :
Douleur ? Colère ? Envie ?
(Mais oui envie : il est parti, lui).
Pourquoi, mais pourquoi ?
Pourquoi a t-il fait ça ?
Et moi, que puis-je dire ?
J’imagine sa mère…
Oh ! Comme on est en colère
Quand on pense à sa mère.
Et puis…
Que dire…
Que faire…
Se taire…
Et puis, et puis, maintenant j’écris
J’écris pour moi, j’écris pour toi,
J’écris pour lui
J’écris pour n’importe qui.
J’écris.
Et jamais, jamais je n’arrêterai.
Sauf s’il me dit de me taire.
Moi j’ai su ça le 12, le 12 février,
Il y a plus de 2 ans déjà.
C’est un matin
Comme tous les matins
On ouvre la boîte email :
« Tiens, un message sympa ».
Et puis en lisant, on ne comprend pas…
Sinon que quelque chose cloche
Quelque chose ne va pas.
« Il est parti. »
Mais parti où ça ?
Pourquoi elle ne le dit pas ?
Et puis on relit
Et quand on a compris…
Comme un éclair noir dans la tête.
Il est parti… Voyons…
Mais c’est un enfant. Il a 13 ans…
L’enfant de mon amie… mais oui…
Mais je le connais, ce petit !
Je l’aime bien, il est si drôle,
Et comme il rit…
Ses yeux trop clairs qui pétillent
Je me rappelle, on a fait des crêpes,
Et puis, et puis, il parlait,
Comme il parlait, comme il riait
Avec mon grand garçon,
Ce petit homme coquet,
Qui est parti…
Alors on ne sait plus :
Douleur ? Colère ? Envie ?
(Mais oui envie : il est parti, lui).
Pourquoi, mais pourquoi ?
Pourquoi a t-il fait ça ?
Et moi, que puis-je dire ?
J’imagine sa mère…
Oh ! Comme on est en colère
Quand on pense à sa mère.
Et puis…
Que dire…
Que faire…
Se taire…
Et puis, et puis, maintenant j’écris
J’écris pour moi, j’écris pour toi,
J’écris pour lui
J’écris pour n’importe qui.
J’écris.
Et jamais, jamais je n’arrêterai.
Sauf s’il me dit de me taire.
Re: Sans titre
C'est triste ça...
Half-moon- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 163
Localisation : Un bout de nuage
Identité métaphysique : Pensive
Humeur : Indifférent
Date d'inscription : 24/05/2010
Re: Sans titre
Oui, Violon-Rouge, que dire à part : "c'est triste, ça".
Et voilà. C'est triste. Et la page est tournée. Normal que peu de gens réagissent à un tel poème, qui n'est peut-être pas un poème.
Que dire... Sinon que j'y pense, et quand j'y pense, je suis triste.
Donc, alors, la page n'est pas tournée, pour moi. Alors merci de ces quatre mots.... Quatre mots... Pour six planches en bois.
Et voilà. C'est triste. Et la page est tournée. Normal que peu de gens réagissent à un tel poème, qui n'est peut-être pas un poème.
Que dire... Sinon que j'y pense, et quand j'y pense, je suis triste.
Donc, alors, la page n'est pas tournée, pour moi. Alors merci de ces quatre mots.... Quatre mots... Pour six planches en bois.
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